dimanche 3 juin 2018

Trump timidement protectionniste, Macron grossièrement caricatural



Simple posture ou changement de paradigme ?

Poser la question, c’est sans doute un peu y répondre. Le président des Etats-Unis est trop adepte du buzz et se comporte trop comme un héros de télé-réalité pour penser que les mesures annoncées représentent un vrai changement de direction économique. Bien sûr, il faut reconnaître qu’en taxant les importations d’acier du Canada et de l’Union Européenne, la mesure n’est pas neutre, son voisin du Nord étant le premier importateur d’acier aux Etats-Unis. Mais deux faits posent question. Le premier pays européen, l’Allemagne, ne vient qu’en 8ème position, bien des gros importateurs restant épargnés. Ensuite, il est étonnant de ne pas viser la Chine, de loin le premier déficit des Etats-Unis.

Pour l’instant, il s’agit donc surtout d’une mesurette, les Etats-Unis s’en prenant au Canada plutôt qu’à la Chine. C’est si les excédents allemands et chinois, les vraies sources de déséquilibres au niveau mondial, étaient véritablement visés que Donald Trump marquerait un virage politique. En outre, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis ont toujours protégé leur sidérurgie, même le très libéral Barack Obama ayant apporté son lot de mesures protectionnistes dans ce domaine. Bref, pour l’instant, même s’il faut reconnaître qu’il est passé des paroles aux actes, ce premier round reste trop limité, trop classique et ignorant trop les pays qui ont le plus fort excédent commercial pour être sérieux.

Les réactions aux mesurettes de Donald Trump ont atteint des sommets de ridicule. Macron a sans doute battu des records en disant que le protectionnisme, c’est du nationalisme économique et donc la guerre, faisant un parallèle indécent avec les années 1930. Certes, c’est un argument courant des ultralibéraux à courte vue, superficiels et dogmatiques, mais il est taillé en pièces par des prix Nobel, y compris pas forcément favorable au protectionnisme. Plusieurs ont en effet expliqué que le protectionnisme était une conséquence de la crise, et non une cause, crise elle-même provoquée par l’excès de spéculation, puis prolongée par des politiques d’austérité à contre-temps

Et les raisons de la guerre étaient bien sûr tout autre. Non seulement l’issue de la Première guerre mondiale est naturellement en cause, mais au final, parce que la crise économique en Allemagne a joué un rôle majeur, c’est au contraire l’ultralibéralisme dérégulé et austéritaire, qui, en plongeant le pays dans la misère et le chômage de masse, a joué un rôle dans la guerre. Encore une fois, Macron fait preuve de superficialité intellellectuelle, se contentant de reprendre une propagante ultralibérale paresseuse. Certes, ce ne sont pas les grands média qui reprendront la fausseté crasse de cet argument, mais cela a au moins le mérite de montrer une nouvelle fois ce que vaut ce triste président.


36 commentaires:

  1. Pour un emploi US créé dans la sidérurgie, nécessitant peu de main d'oeuvre, il en détruira 5 dans l'industrie auto US qui paiera plus cher son acier, une belle réussite.

    Sans compter que la balance commerciale acier des US est déjà positive vis à vis du Canada.

    Protectionnisme bidon, comme il l'a toujours été.

    L'Allemagne d'Hitler s'est surendettée pour fabriquer des armes, malgré la répudiation de ses dettes antérieures, d'où la nécessité de faire la guerre pour piller ses voisins.

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    1. Vérifions.

      Un quart des véhicules vendus aux États-Unis sont produits en Europe et en Asie et ne devraient pas être impactés. Aux États-Unis, le surcoût lié au taxes sur l'aluminium et l'acier ne devrait pas dépasser 300 $ par voiture selon les analystes de Morningstar.

      Selon les vendeurs de véhicules automobiles eux-mêmes, le coût final compte moins pour le client que les modalités de crédit. Un petit aménagement de ces dernières fera passer la pilule d'une faible augmentation du prix auprès de la plupart des acheteurs, à l'exception sans doute des plus modestes revenus. Le marché automobile va sans doute être un peu plus tendu. Pas davantage.

      Les dirigeants de General Motors ont fait savoir qu'ils n'étaient pas effrayés par la perspective d'une augmentation des coûts des matières premières : 90 % de l'acier acheté par l'entreprise pour ses véhicules provient déjà des États-Unis.

      Source : https://www.wsj.com/articles/steel-aluminum-tariffs-could-raise-car-prices-by-300-1520867757

      Bref, rien qui invite au catastrophisme.

      La référence à Hitler, c'est juste le point Godwin de service pour effrayer les petits enfants en les persuadant que la plus bénigne des mesures protectionnistes est porteuse d'un risque de guerre. Comme si le libre-échange ne poussait pas lui aussi à des logiques conflictuelles (les deux guerres de l'opium qui ont contraint au XIXe siècle la Chine à ouvrir son commerce aux Européens…).

      YPB

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    2. J'ai pris l'exemple des voiture, mais votre esprit étroit croit que c'est limité aux voitures alors que de nombreux produits fabriqués aux USA utilisent ces métaux, y compris de bâtiment.

      300$ multiplié par des centaines de milliers de voiture ça chiffre.

      Quant à des aménagements de crédit à la consommation... financés par les réserves chinoises ?

      Les protectionnistes ou l'art de se tirer des balles dans le pied.

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    3. Je ne crois nullement que le problème se limite aux voitures, mais c'est vous qui avez choisi effectivement l'exemple de l'industrie automobile. Et ce n'est pas la première fois que vous citez ce secteur pour fustiger le protectionnisme de Trump.

      Ici, par exemple : http://www.gaullistelibre.com/2018/04/le-derisoire-buzz-protectionniste-de.html

      - « Quand vous avez taxé les importations d'acier, comment vous fabriquez des voitures aux USA ? »
      - « l'industrie automobile US va s'en prendre plein la gueule »
      - « Avec un acier sur-taxé, l'automobile US est morte »

      Trois fois ! Alors que vous aviez tout loisir de choisir d'autres exemples. C'est vous l'obsédé de l'industrie automobile, pas moi.

      Je vous réponds donc sur l'exemple que vous avez choisi et je relativise vos conclusions. Vous n'avez pas les moyens de répondre sur ce point ? Pas grave, vous passez à autre chose et reprochez à mon « esprit étroit » de se focaliser sur l'automobile. Mais si cet exemple n'était pas significatif, qui vous contraignait à le mettre en avant dans votre post, après l'avoir déjà fait à trois reprise dans une autre de vos interventions ? Cette fixation ne serait-elle pas un effet de votre « esprit étroit » plutôt que du mien ?

      Plus sérieusement (parce que prendre un troll au sérieux, même si j'en donne parfois l'impression, ne me viendrait pas une seconde à l'esprit), je ne tiens pas le moins du monde à défendre les effets de manche de Donald Trump, comme si n'importe quelle mesure protectionniste était vertueuse en soi. Je refuse simplement qu'on prétende s'appuyer sur les limites de sa politique pour défendre un libre-échange débridé dont on affecterait d'ignorer les effets pervers.

      YPB

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    4. "C'est vous l'obsédé de l'industrie automobile, pas moi."

      Qu'est ce que vous êtes puéril et niais, comment voulez être pris au sérieux ?

      Un vrai crétin baveux comme on en rencontre des tonnes en France.

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    5. D'abord, être pris au sérieux par un type qui se défile la queue entre les jambes dès qu'il est pris en défaut est effectivement le dernier de mes soucis, je vous l'ai déjà dit, mais vous avez manifestement la comprenette un peu lente. Par contre, je ne renonce pas à m'amuser avec vous.

      Ensuite, vous évoquez quatre fois l'exemple de l'industrie automobile en quatre interventions. C'est un fait. Je me contente de le constater, citations à l'appui. Que voulez-vous que j'y fasse ? C'est votre choix et votre droit. Vous croyez vraiment être crédible en me reprochant de vous répondre sur le point que vous avez mis vous-même en avant avec une insistance obsessionnelle ?

      Votre haine recuite de la France, que vous ressassez quasiment à chaque intervention, ne nous apprend rien sur ce pays, mais beaucoup sur votre personnalité et la somme de frustrations qu'une vanité blessée vous a amené à accumuler (le syndrome du type qui ne digère pas de ne pas avoir été reconnu « à sa juste valeur »…). Au cas où cela vous échapperait, c'est vous que cet étalage de rancœur contribue à discréditer, pas ceux auprès desquels vous la donnez en spectacle, avec une impudeur qu'on s'étonne de trouver chez un adulte. Puérile et niaise, par conséquent.

      Merci pour cet échange et à bientôt j'espère. Toute occasion de vous ridiculiser est bonne à prendre.

      YPB



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    6. @ YPB

      Un grand merci pour cette démonstration.

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    7. Le troll libre-échangiste est toujours aussi ridicule car les faits et les chiffres lui donnent tort. Veut-il que l'on aborde le sujet de l'ALENA qui a détruit des milliers d'emplois pour les pays signataires (USA, Canada et Mexique) ?

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    8. "D'abord, être pris au sérieux par un type qui se défile la queue entre les jambes "

      Je me défile pas, c'est vous qui montrez votre incompétence crasse à ne même pas imaginer que l'acier et l'aluminium ne concernent pas que l'automobile.

      Le fait de pas être reconnu par des connards de votre genre en France, fait que moi et d'autres foutent le camp, il n'y aura plus que les nullités de votre espèce pour éponger les désastres à venir.

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    9. "Veut-il que l'on aborde le sujet de l'ALENA qui a détruit des milliers d'emplois pour les pays signataires (USA, Canada et Mexique) ?"

      Ah ouais, le protectionnisme US sur les pneus a créé détruit combien d'emplois ?

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    10. "Votre haine recuite de la France, que vous ressassez quasiment à chaque intervention, ne nous apprend rien sur ce pays"

      Ma haine va vers les connards de votre espèce qui pourrissent la vie des français aptes produire quelque chose.

      Vous, il est quasi certain que vous n'êtes qu'un parasite qui n'a jamais produit quoi que ce soit, et fait le chier le monde autour de sa petite personne bornée et crétine.

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    11. Ok, vous avez le prix Nobel de l'injure. Vous êtes content ? Maintenant, prenez un mouchoir et essuyez les postillons qui salissent votre écran, ça fait sale. L'idée que seul un malade mental puisse être à ce point obsédé de venir troller sur un blog dont il ne cesse de dénoncer l'insignifiance ne semble pas vous effleurer. Elle relève pourtant de l'évidence.

      « Je me défile pas, c'est vous qui montrez votre incompétence crasse à ne même pas imaginer que l'acier et l'aluminium ne concernent pas que l'automobile ».

      Qui a choisi d'en parler ? QUI ? Je vous ai répondu sur cet exemple, chiffres à l'appui, parce que VOUS l'avez mis en avant, comme vous l'aviez déjà fait à une autre occasion. Encore une fois, c'est VOTRE choix. Qui vous empêchait de développer sérieusement un autre exemple ?

      Ah, oui ! J'oubliais… Il aurait fallu se documenter… Que savez-vous en fait du sujet ? Où sont vos sources ? 3 bac+5 pour en arriver là… Quel bélître !

      Ailleurs, je ne sais pas, mais ici, c'est vous qui faites chier le monde en étalant vos frustrations avec une régularité de métronome. Ne pas être reconnu en France par des connards dans mon genre ? Vous ne savez quasiment rien de moi. Compte-tenu de mon métier, il n'y a aucune chance que j'aie pu nuire en quoi que ce soit à des gens comme vous, d'autant plus que je me contrefiche de ce que vous êtes capable de produire. Votre aigreur vis-à-vis du patronat français est tout autant le dernier de mes soucis : vous avez été méconnu par les gens de votre milieu, pas du mien, et vous êtes de surcroît loin de prouver ici que vous valez mieux qu'eux. Ne me mêlez donc pas à ces querelles.

      Voyez un psy. Ou allez vous défouler sur un autre blog. Vous ne venez ici, en pleutre que vous êtes, que parce que la modération de Laurent, tolérante et a posteriori, autorise votre trollage. Mais il en irait tout autrement si l'on ne vous trouvait ridicule. Vous ne l'avez pas encore compris ? Quelle pusillanimité !

      YPB






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    12. Au troll mondialiste ignorant, voici les chiffres des centaines de milliers d'emplois détruits de par les accords de l'ALENA : https://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/WALLACH/53062

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    13. "fait le chier le monde autour de sa petite personne bornée et crétine"

      Hé hé… C'est sympa de ta part Dutroll d'avoir résumé en si peu de mots ton activité ici.

      Comment ça, tu parlais pas de toi ? T'es pourtant bien le seul ici à avoir fait des confidences sur ta vie et rappelé à 12643,75 occasions à quel point t'étais malheureux d'avoir galéré en France, pas comme en Bochie où on a su reconnaître tes talents…

      Allez, arrête de faire le modeste ! T'es pas n'importe qui ! T'es l'homme qui a vu l'homme qui a connu Michel Crozier ! Voilà qui suffit à faire de toi quelqu'un d'important. Et t'es justement fier d'avoir eu des super notes au bac (un diplôme à la con qui veut plus rien dire depuis une grosse trentaine d'années, mais bon…) ! Tellement qu'on est soufflé d'avoir la chance de te côtoyer… Et de tirer profit de ta science grammaticale, toi l'inventeur de l'accord foireux du participe passé inexistant avec le complément d'objet absent de l'auxiliaire imaginaire ! Le Salvador Dali de la grammaire, c'est toi !

      Ineffable, inénarrable, inégalable : il n'y en a pas deux comme toi, Dutroll. Chapeau bas !

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  2. Trump est un réaliste : il a un protectionnisme à géométrie variable. Avec les forts, les Chinois il conclue un accord commercial, avec les faibles, l'UE, il livre une guerre commerciale surtout contre l'Allemagne qui a déjà monté qu'elle négociera avec Trump pour sauver ses exportations vers les US de son acier et de ses berlines BMW dont il en a fait un symbole de l'inacceptable. Tout le contraire de Macron et de sa clique qui se couchera sans rien obtenir après de pures rodomantades verbales; comme dans la rupture de l'accord sur le nucléaire iranien et ses conséquences économiques et commerciales. Face à l'impérialisme du soft power US notre classe dirigeante capitule et l'UE est par nature impuissante.

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    1. Le réalisme de Trump qui va détruire des emplois US et faire chuter le pouvoir d'achat des américains, c'est juste de la connerie.

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    2. Avant de dire des bêtises vous feriez mieux de prendre connaissance de la réforme fiscale de Trump visant à favoriser le retour des emplois aux US. Les entreprises US, elles, ne s'y trompent pas.

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  3. Il y a quelques mois, j'avais remarqué cette annonce :

    https://fr.express.live/2017/11/08/armee-allemande-union-europeenne/

    l'épouvantail du risque de retour à un monde plus belliqueux, les Teutons en jouent donc aussi, sans doute pour inciter une partie des classes moyennes des pays voisins à s'écarter sans plus de réflexion d'une remise en cause du cadre actuel.

    S'appuyer sur les divisions du pays, que ce soit pour Macron ou pour les Allemands, c'est d'autant plus facile qu'il y a des gens pour qui le gaullisme consiste à diaboliser le FN...vision pour le moins caricaturale, là aussi (inutile de ressortir votre liste de 20 arguments, elle ne convainc que vous puisque vous ne tenez pas compte des objections qui vous ont été faites à son sujet).

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    1. « Dans le dossier, on a tenu compte de 6 perspectives d’avenir possible » écrit le Spiegel. La moitié présentent une vision optimiste et pacifique de l'avenir de l'Europe, deux autres une Europe connaissant des difficultés, une seule une désintégration complète. Et tout ce que vous retenez de ces six hypothèses, c'est le scénario catastrophiste, présenté comme un moyen d'effrayer les Européens, alors même que la publicité donnée à ce rapport a été minimale ?

      Cela ne nous apprend rien, sinon qu'il y a des stratèges en chambre qui ont décidé de s'amuser un peu en explorant tout les possibles, vus par le petit bout de la lorgnette européiste. Il n'ont rien fait d'autre après tout que leur métier. Rien d'extraordinaire ni qui vise à effrayer les populations. Il faudrait peut-être commencer par laisser tomber les délires complotistes avant d'appeler des gaullistes à voter FN.

      YPB

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    2. Non, je maintiens que la diffusion de tels scenarii dans la presse n'a rien de neutre.

      L'Allemagne cherche à maintenir un système qui l'avantage, par tous les moyens.
      Ceux qui se laissent désunir finiront comme les Curiaces.

      Enfin, je vois que vous répondez souvent à mes messages. Je précise donc à toutes fins utiles que je ne suis pas toujours les discussions jusqu'au bout, par manque de temps.

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    3. Herblay, vous aviez rappelé une phrase de De Gaulle en 1967.

      Voici donc un article qui devrait vous mettre la puce à l'oreille sur ce que certains veulent faire, après avoir bien repeint en noir Vichy :

      https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2004-4-page-5.htm

      ce que les "gaullistes" ont laissé faire sous prétexte de lutte contre le FN.

      Cela illustre ce que je vous dis sur le danger de la désunion.

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    4. Notez la position de François de Menthon. Finalement toutes les 15 000 dénaturalisations ont été annulées, même celles de gens qui pourtant étaient peu recommandables (délinquants, alcooliques, militants politiques extrémistes, gens qui s'étaient réjouis de la victoire allemande et de l'occupation italienne, etc, etc).

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  4. Impayable Trump !

    Avant même d'avoir construit son mur, il commence à percer des trous dedans.

    https://fr.yahoo.com/news/les-etats-unis-veulent-employer-davantage-dimmigr%C3%A9s-temporaires-153622227--business.html

    Ivan

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    1. Parce que l'immigration est un facteur de croissance, voilà tout.

      La meilleure façon de développer les pays d'émigration, c'est précisément d'accepter leurs migrants :

      "les migrants sont à l’origine du flux monétaire le plus important que reçoivent les pays à faible et moyen revenu, à l’exception des investissements directs étrangers. Comme on le voit dans la figure 1 (ci-dessous), les transferts d’argent des migrants (remittances) ont dépassé depuis 1996 l’aide publique au développement (ODA). Les efforts financiers des migrants sont trois fois plus importants que les efforts consentis par les gouvernements."

      https://theconversation.com/la-misere-du-monde-pourquoi-les-migrants-economiques-sont-des-heros-97513

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    2. Il n'est pas sérieux, en effet, de contester que l'immigration économique profite aux pays d'émigration, car elle permet d'y diminuer le chômage, ce qui allège en outre la pression à la baisse sur les salaires de ceux qui sont restés.

      En Europe, la situation du Portugal, notamment, mais aussi de l'Espagne ou des pays baltes par exemple serait bien pire encore s'ils n'avaient été autorisés par les traités européens à exporter vers les autres pays de l'EU une part non négligeable du chômage qui les accable.

      Le problème, c'est que c'est l'inverse dans les pays d'immigration. En Angleterre et en Allemagne le chômage serait aujourd'hui nettement plus bas, les salaires nettement plus élevés si les nationaux n'avaient pas été exposés à cette concurrence des millions d'immigrés économiques venus du reste de l'UE, voire du reste du monde.

      Et il faut pas oublier le logement : les loyers n'auraient pas explosé comme ils l'ont fait, et avec eux le nombre de sans-abris, tout cela aggravant encore le problème du chômage et des salaires.

      Ivan

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    3. Non, car les emplois occupés par les immigrés sont ceux dont ne veulent pas les nationaux.

      Ca fait des mois que je cherche des artisans pour faire différents travaux dans le secteur du bâtiment et des jardins, soit ils sont surchargés de travail, soit c'est des guignols qui font perdre son temps et qui n'envoient jamais leur devis, malgré les relances après le RDV pris pour leur montrer ce qu'il y a à faire.

      Nombre des artisans du bâtiment en France sont des pignoufs mal élevés, pas sérieux, qui méritent de se prendre la concurrence d'immigrés formés et sérieux.

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    4. Pour préciser, face à des artisans nationaux, j'ai fait appel à des artisans d'origine roumaine ou portugaise qui étaient fiables et en plus bien moins chers, contrairement à ceux français qui se foutent de la gueule du monde et de leurs potentiels clients en particulier.

      Dans les entreprises françaises, c'est pareil, les français de souche sont la plupart du temps des beaufs sournois et inefficaces, des glandus de première toujours en train de se plaindre et de faire des comérages.

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    5. Sur le lien entre immigration et constitution de la bulle immobilière espagnole, cf. Libertad Gonzalez, Francesc Ortega, « Immigration and Housing Booms: Evidence from Spain », IZA DP No. 4333, july 2009 (http://ftp.iza.org/dp4333.pdf) :

      « Between 1998 and 2008, the average Spanish province received an immigrant inflow equal to 17% of the initial working-age population. We estimate that this inflow increased house prices by about 52% and is responsible for 37% of the total construction of new housing units during the period. These figures imply that immigration can account for roughly one third of the housing boom, both in terms of prices and new construction. »

      Sur le fait que les emplois occupés par les immigrés sont souvent ceux dont les nationaux ne veulent pas, c'est exact. Mais cela résulte aussi d'un cercle vicieux découlant de l'immigration de masse : les emplois qui sont occupés massivement par des immigrés peu qualifiés susceptibles d'accepter des salaires particulièrement bas deviennent moins attractifs pour des nationaux, tout particulièrement dans des marchés du travail qui connaissent une faible rigidité à la baisse des salaires… Par contre, les immigrés dotés d'un niveau de formation et d'exigences salariales équivalentes à celles des nationaux n'entraînent pas de pression à la baisse sur les salaires dans les secteurs d'activités où ils travaillent. Ces emplois, par conséquent, demeurent attractifs relativement au niveau d'exigence salariale des autochtones.

      Enfin, l'idée que l'accueil des migrants est le meilleur moyen de favoriser le développement de leur pays d'origine ne se fonde que sur le montant des transferts financiers et la baisse du taux de chômage (à nuancer, puisque l'émigration de masse entraîne aussi une baisse de la demande dans le pays d'émigration et qu'elle est de surcroît liée à une économie de la dette qu'entretient la rapacité des passeurs), comme si la déstructuration des sociétés de départ, qui perdent la part la plus dynamique et souvent la mieux formée de leur population, bref une partie essentielle de leur capital humain, comptait pour rien.

      Entre 2010 et 2012, la Grèce aurait ainsi perdu plus de 100 000 diplômés. Y percevoir juste une opportunité pour faire rentrer de l'argent au pays ou y diminuer le taux de chômage relève d'un raisonnement à courte vue.

      YPB

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    6. Enfin une personnes qui sait que notre monde est dynamique et non statique: ce que biens des blogueurs et l'hôte de ce blog ,trop souvent, oublis afin de ne jamais remettre en cause leurs préjugés.

      Ne doit-on pas aujourd'hui transporter l'émigration sur le plan écologique et la conversation de notre patrimoine mis en danger par une surnatalité de pays manquant de productions pour que sa population consomme;
      ce qui oblige ces malheureux issus de la surnatalité qui n'ont rien demandé, à l'immigration dans des nation incapables de produire pour leurs consommations et d'offrir un patrimoine semblable à celui des résidents qui a demandé des siècles pour se constituer à coté du patrimoine naturel capable de se régénérer qu'en fonction d'une consommation individuelle raisonnable et d'un nombre d'individus fini au regard de la consommation individuelle?

      Ange LERUAS

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    7. Suite de mon deuxième commentaire :

      Réciproquement l'émigration allège la pression sur les loyers dans les pays d'origine, ce qui permet à ceux qui sont restés de se loger moins cher, leur laissant un reste à vivre plus élevé, au bénéfice de la demande, donc de l'activité, de l'emploi et des salaires.

      @Anonyme 16:48

      "les emplois occupés par les immigrés sont ceux dont ne veulent pas les nationaux"

      Impossible.

      Il y a longtemps qu'on ne demande plus aux français ce qu'ils veulent faire. Les chômeurs qui ont la chance d'être indemnisés n'ont pas le droit de refuser deux offres de suite sous peine de radiation, et pour la majorité qui n'a droit à aucune indemnisation la question ne se pose même pas.

      Par contre vous avez raison de souligner qu'il y a un grave problème d'offre dans le secteur du bâtiment. Cela vient du fait qu'on ne forme pas assez de jeunes. C'est la faute des patrons qui ne veulent pas qu'on forme trop de jeunes, car dans ces métiers ils pourraient facilement se mettre à leur compte et venir leur faire de la concurrence.

      Les patrons préfèrent encore payer des salaires confortables à leurs ouvriers que prendre le risque de les voir se transformer en concurrents. La solution est simple, il suffirait que l’État fixe le nombre de formations en fonction de l'intérêt général et pas des désirs du patronat.

      Donc pas d'accord avec YPB (d'habitude je suis plutôt d'accord avec lui, c'est une exception)

      "les emplois qui sont occupés massivement par des immigrés peu qualifiés susceptibles d'accepter des salaires particulièrement bas deviennent moins attractifs pour des nationaux, tout particulièrement dans des marchés du travail qui connaissent une faible rigidité à la baisse des salaires"

      Impossible pour la raison citée précédemment, on ne demande pas leur avis aux nationaux.

      "l'émigration de masse entraîne aussi une baisse de la demande dans le pays d'émigration"

      Pas d'accord. Quand l'immigré envoie de l'argent au pays, la demande augmente au pays par rapport à ce qu'elle était quand il était encore chez lui, mais au chômage et sans aucun revenu.

      "des sociétés de départ, qui perdent la part la plus dynamique et souvent la mieux formée de leur population, bref une partie essentielle de leur capital humain,"

      Une perte virtuelle et pas réelle puisque cette main-d’œuvre, au pays, serait restée au chômage, et n'aurait rien apporté à l'économie nationale.

      Sans les 100 000 diplômés grecs qui ont quitté leur pays, ceux qui y sont restés percevraient des salaires encore plus misérables, et seraient encore plus frappés par le chômage.

      Quant à Ange LERUAS, je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire.

      Ivan



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    8. @Ivan

      Les chômeurs n'ont guère le choix, certes, mais ils peuvent chercher à s'employer dans des secteurs où ils seront moins en concurrence avec la main-d'œuvre étrangère. Certains se retirent purement et simplement du marché du travail (voir la hausse des demandes de pension pour incapacité dans les régions britanniques les plus touchées par la désindustrialisation : https://rsa.tandfonline.com/doi/full/10.1080/21681376.2017.1346481). Par ailleurs la sélection à laquelle je faisais allusion s'opère tout de même par le biais de l'orientation et de la formation professionnelle, ce que vous avez aussi signalé.

      Quant aux émigrés, on ne saurait raisonner comme s'ils auraient tous été voués au pays à être chômeurs ou à toucher des salaires de misère. En Grèce, certains travailleurs qualifiés auraient pu tirer leur épingle du jeu et faire bénéficier leur pays de leurs compétences, en tout premier lieu si une autre politique que celle qui a été imposée par la Troïka avait pu être mise en place. Cette condition ne s'est pas réalisée. Mais de fait la Grèce s'est trouvée prise dans un cercle vicieux : comment mener une politique de redressement de l'économie quand ceux qui auraient pu contribuer à dynamiser sa productivité travaillent à Londres ou à Berlin ?

      C'est bien d'un choix de politique à long terme qu'il s'agit. Comme nombre d'économistes l'ont signalé, former des gens (l'université grecque était gratuite…) pour qu'ils partent à l'étranger travailler, investir, payer des impôts et des taxes, faire bénéficier une autre société de leur savoir-faire, est un gaspillage colossal, susceptible par ailleurs d'enfermer la Grèce dans une véritable spirale du sous-développement économique :

      « The combined effect of the emigration of a highly educated labour force on the one hand and recession and austerity on the other and their mutually exacerbating relationship thus risks imposing a cycle of underdevelopment on the Greek economy. It has also turned Greece into a major exporter of highly skilled labour to the countries of Northern Europe, thus replicating older ‘core­­­­­­­­‒periphery’ relations within the EU » (http://blogs.lse.ac.uk/greeceatlse/2016/12/06/brain-drain-and-the-greek-crisis/).

      La bibliographie qui a inspiré mes réflexions sur la Grèce :

      - http://www.eurotopics.net/en/home/presseschau/archiv/article/ARTICLE121332-Athens-must-stop-huge-brain-drain ;
      - http://www.nature.com/news/austerity-led-brain-drain-is-killing-greek-science-1.12813 ;
      - http://www2.uwe.ac.uk/faculties/BBS/BUS/Research/CESR/July_2012_Sarantinos.pdf ;
      - https://www.tdg.ch/economie/argentfinances/La-Grece-devastee-par-la-fuite-de-ses-cerveaux/story/26894818 ;
      - http://www.liberation.fr/planete/2017/05/17/quitter-la-grece-c-est-l-ambition-de-tous-les-jeunes_1570220.

      YPB

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    9. "Les chômeurs qui ont la chance d'être indemnisés n'ont pas le droit de refuser deux offres de suite sous peine de radiation"

      C'est complètement bidon, c'est une entreprise qui recrute un chômeur et si ce dernier fait tout pour rater son entretien d'embauche, l'entreprise ne le recrutera pas.

      La chômeur n'a que l'obligation d'envoyer sa candidature à l'entreprise que lui recommande Pôle Emploi, rien de plus, et nombre de recommandations de Pôle Epmploi sont complètement à côté de la plaque, donc aucune chance que l'entreprise recrute un gus qui ne correspond pas au poste.

      "Les patrons préfèrent encore payer des salaires confortables à leurs ouvriers que prendre le risque de les voir se transformer en concurrents. La solution est simple, il suffirait que l’État fixe le nombre de formations en fonction de l'intérêt général et pas des désirs du patronat."

      Faux, ils embauchent au black ou déclarés des gus qui viennent d'autres pays, faute de mieux.

      L'état qui fixe le nombre de formations en fonction de l'intérêt général, on voit ce que ça donne avec le numérus des médecins depuis plusieurs décennies, il n'y a plus assez de médecins...

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    10. "c'est une entreprise qui recrute un chômeur et si ce dernier fait tout pour rater son entretien d'embauche, l'entreprise ne le recrutera pas."

      Quand 50 candidats se disputent 1 poste, il y en a toujours 49 qui ratent leur entretien d'embauche, tout le reste c'est du baratin. De toute façon je ne vois pas pourquoi la majorité des chômeurs, qui n'ont droit à aucune indemnisation, feraient exprès de rater leur entretien d'embauche.

      Le patron ne peut se permettre de décider qu'un candidat ne correspond pas au profil que s'il a une autre candidature sous la main qu'il trouve meilleure. L'entretien d'embauche, comme le C.V., est un outil de sélection et le besoin d'outils de sélection n'est apparu qu'après 1974, quand les patrons se sont subitement retrouvés avec l'embarras... du choix !

      Auparavant on frappait à la porte et la secrétaire commençait illico à rédiger le contrat de travail sans même prévenir le patron s'il n'était pas là ! A quoi bon, puisque le patron manquait de bras en permanence ? Cela s'appelait le plein-emploi.

      "La chômeur n'a que l'obligation d'envoyer sa candidature à l'entreprise que lui recommande Pôle Emploi, rien de plus, et nombre de recommandations de Pôle Emploi sont complètement à côté de la plaque, donc aucune chance que l'entreprise recrute un gus qui ne correspond pas au poste."

      Cela s'appelle la "culture du résultat" (merci Sarkozy)

      Les conseillers Pôle Emploi ont l'obligation de proposer régulièrement des offres à chaque chômeur, même s'il n'y en a aucune qui correspond à son profil. Il savent pertinemment que cela ne sert à rien et que le patron sera furieux, mais s'ils ne le font pas leur carrière sera ralentie.

      Réciproquement chaque chômeur a l'obligation, sous peine de sanction, de justifier régulièrement de "démarches positives de recherches d'emploi", c'est-à dire de candidater n'importe où même s'il n'y a aucun poste qui correspond à son profil.

      Si cela ennuie les patrons qu'il aillent se plaindre à leurs syndicats, par exemple le MEDEF. Ce sont les syndicats patronaux qui ont exigé et obtenu cette persécution débile contre les chômeurs.

      ""Les patrons préfèrent encore payer des salaires confortables à leurs ouvriers que prendre le risque de les voir se transformer en concurrents. La solution est simple, il suffirait que l’État fixe le nombre de formations en fonction de l'intérêt général et pas des désirs du patronat."

      Faux, ils embauchent au black ou déclarés des gus qui viennent d'autres pays, faute de mieux."

      Vaste sujet.

      Il faudrait parler, entre autre, de la concurrence déloyale des travailleurs détachés, des pot-de-vins que doivent payer les patrons pour décrocher les chantiers, et, toujours, du fait qu'on ne forme pas assez de jeunes.

      Sur ce dernier point j'invite à nouveau les patrons du bâtiment à aller se plaindre à leurs syndicats.

      "L'état qui fixe le nombre de formations en fonction de l'intérêt général, on voit ce que ça donne avec le numérus des médecins depuis plusieurs décennies, il n'y a plus assez de médecins..."

      Justement si l’État se souciait le moins du monde de l'intérêt général, il n'aurait jamais imposé aucun numerus clausus.

      Ivan

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  5. @ Ivan et YPB

    Je précise le but de mon intervention il était en premier de remercier YPB mais aussi Ivan pour considérer l'immigration non en isolant un fait mais dans le contexte global des actions et réactions que le déplacement des hommes ou de la monnaie, produisaient dans chacune des nations; si bien que la réalité est la somme de tout les effets que chacun de vous énumère et qui devrait arriver à un équilibre quasi satisfaisant.

    Sauf que dans vos effets constater vous oublier de prendre en considération une chose primordiale c'est que nous ne pouvons pas raisonner avec une population stable: elle est dans les pays d'origine de la migration avec une natalité galopante ce qui fait qu'aussi bien dans les pays des migrant et les pays qui les reçoivent, sans patrimoines supplémentaire cette surnatalité ne trouve pas les conditions d'accueil, qui ne peuvent exister faire qu'avec des outils de productions capable de réaliser ce patrimoine et toutes les consommation des individus issus de cette surnatalité, ce qui déplace le problème de l'économie vers celui de la surnatalité qui met en danger nos équilibres écologiques où la régénération à une valeur fini et non infini.

    En 1978, nous avions une régénération convenable.
    En 1985, nous épuisions notre renouvellement en dix mois.
    En 2015, cette durée a chuté à sept mois.
    Et les prévisions pour 2050 la réduisent à un mois et demi…

    L’économie, l’écologie et la démographie sont indissociables.

    L’économie ne devrait pas être notre souci majeur car il peut être résolue par une meilleure organisation planétaire de nos outils de production.Notre plus grosse inquiétude doit consister à ménager l’avenir de l’espèce humaine, ce qui passe par une régénération naturelle de notre planète. Pour que cette régénération soit convenable, trois solutions s’offrent à nous  à mettre en action en simultané:
    la décroissance de nos besoins individuels
    la décroissance de besoin naturel pour chacune de nos productions
    la décroissance de la population qui commence par la décroissance de la natalité

    Il faut bien comprendre que nous sommes dans l’incapacité, nous, pays riches, de satisfaire les besoins des pays pauvres, et cette incapacité se traduit par une obligation d’émigration de ces nations pauvres – émigration dont la cause n’est pas économique mais résulte d’un problème de surnatalité.

    Je souhaite uniquement que vous incluiez dans vos interventions cette évidence et de considérer ce problème de surnatalité que vous ne pouvez nier.

    Ange LERUAS

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  6. Vous êtes trop complaisant avec les minorités, et elles vont donc vous dépouiller :

    http://video.lefigaro.fr/figaro/video/delphine-tu-n-es-plus-seule-francoise-nyssen-sur-les-males-blancs-trop-nombreux-a-l-antenne/5793305814001/

    http://www.lefigaro.fr/medias/2018/06/04/20004-20180604ARTFIG00044-le-gouvernement-presente-ce-matin-sa-reforme-de-l-audiovisuel-public.php

    Je ne peux que répéter mes remarques : comment pensez-vous pouvoir maintenir les dispositifs que vous dites vouloir maintenir (histoire de France, méritocratie, etc) alors que chaque année, par l'immigration, un nombre considérable de nouveaux arrivants issus des minorités vient s'ajouter au corps civique ?

    En ne basant votre argument que sur des considérations de chômage, vous évitez, par manque de courage intellectuel, de vous poser la question de fond et de mettre un barrage suffisant à ces dérives multiculturalistes.

    Vous pouvez bien dire que vous n'êtes pas d'accord : puisque vous laissez se renforcer le nombre de ceux qui ont un intérêt évident au modèle culturel, par manque de courage, vous êtes de fait complice de ceux qui veulent l'imposer, et qui finiront par le faire.

    J'espère qu'on vous prendra votre poste ou celui de gens qui vous sont proches pour y coller un issu de, cela vous apprendra.

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