lundi 3 juin 2019

Après les élections européennes, partie 4 : lettre ouverte aux militants de l’UPR





N’êtes-vous pas devenus pas les meilleurs ennemis de l’UE ?



Quel dommage qu’une liste d’union avec les Patriotes n’ait pas pu se faire. Je persiste à penser que cela aurait permis d’aller au-delà de la somme des scores des deux listes car cela aurait envoyé un message de rassemblement à tous les partisans du Frexit. Et nous sommes près d’un quart de la population… Parce que l’union de deux listes et de deux personnalités aurait été un événement unique, cela aurait eu un impact fort et aurait pu mener la liste au-delà de 3%, apportant un support financier utile à notre cause, un niveau qui aurait davantage ouvert les portes des médias qu’un score de 1,17%, qui justifie aussi des invitations au compte goutte, au regard de votre audience électorale.



Le seul refus de cette alliance, que je savais délicate, n’aurait pas suffi à mon changement de choix pour mon soutien. Le vote de votre Conseil National le justifiait. Mais trois facteurs m’ont fait changer d’avis. D’abord, la fameuse interview d’Asselineau sur France Inter jeudi 2 mai, suivie de celle de Philippot sur Europe 1 le vendredi. Le président de l’UPR charge à multiple reprise Philippot et sa liste, y consacrant une bonne partie de son temps, oubliant de s’en prendre à Macron… Bien sûr, les journalistes l’y poussent, mais il aurait pu s’en tenir à la mention du vote du CN, sans égratigner l’autre candidat du Frexit. Le lendemain, Philippot n’a pas un seul mot contre Asselineau sur Europe 1



Et que dire du ton et des arguments que certains d’entre vous ont véhiculésL’accusation d’avoir copié le programme de l’UPR est ridicule. Une interview de Philippot en 2005, deux ans avant la création de l’UPR, montre qu’il n’en n’avait pas besoin. Cette attaque est aussi ridicule que mesquine et sectaire. La critique de l’UE a été développée depuis 1992 par des dizaines d’intellectuels, comme l’ont témoigné les campagnes de 1992 et 2005, auxquelles Asselineau n’a pas participé publiquement… Et l’attaque sur le passage au FN de Philippot est-elle si juste venant d’un parti présidé par un homme qui a été sur la liste TIbéri contre Séguin, ou qui a travaillé pour Pasqua dans les Hauts de Seine…



Ensuite, nous avons eu droit au couplet « candidat du système ». Mais si Philippot a eu une telle exposition, c’est parce qu’il a été le N°2 du premier parti de France, architecte du programme et de son positionnement. En 2017, Asselineau n’a fait que 0,9%... Pour couronner le tout, j’ai trouvé Philippot meilleur qu’Asselineau sur la campagne, plus percutant, plus pédagogique. La demi-heure du président de l’UPR aux Grandes Gueules de RMC n’a pas été bonne : refus de répondre aux questions qui lui étaient posé, y compris sur le sort de l’épargne à la sortie de l’euro, se contentant de renvoyer à une conférence de plus de trois heures… Un comportement trop proche des autres politiciens…



Car regardons les choses en face. Bien sûr, l’exposition médiatique a été limitée, mais cela n’explique pas tout, loin de là. L’UPR a bien eu 1,17% du temps de campagne, faisant partie des listes qui ont pu débattre sur les plateaux ou dont le chef a eu accès aux grandes matinales. Le parti animaliste a réussi à faire 2,17% avec une fraction de l’exposition de l’UPR… Les médias ne font pas tout. Les 266 000 voix obtenues ne sont-elles pas un peu faibles pour un parti qui a plus de 35 000 militants, soit à peine plus de 7 voix par militant, de loin le plus bas niveau de tous les partis ? Le progrès est limité par rapport à 2017, alors que nous sommes au moins 23%, plus de 10 millions, à souhaiter le Frexit ! Et si l’UPR rétrécissait les idées qu’elle défend à une seule minorité activiste peu inclusive ?



Même si je sais qu’il y a des gens de valeur, l’UPR a du mal à s’extraire de comportements sectaires, avec des attaques effarantes sur la pseudo copie de vos arguments. Le cas Philippot est éclairant : il n’avait qu’à rejoindre l’UPR plutôt que créer les Patriotes… Sauf qu’il a été le N°2 du premier parti de France : il n’était pas illogique qu’il choisisse cette voie plutôt que de rejoindre un parti qui n’avait fait que 0,92% en 2017… En outre, demandez-vous pourquoi des gens comme lui, ou moi, ne vous rejoignons pas. Peut-être faisons-nous une erreur, mais vos comportements, parfois agressifs et sectaires, ne donnent pas envie de vous rejoindre. Vous en être pris à une intellectuelle comme Coralie Delaume, qui était pourtant venue à vos universités, est particulièrement absurde et contre-productif.



En somme, vous êtes un peu le Lutte Ouvrière du Frexit, évidément convaincus par vos idées, mais confinés dans un réduit dans lequel vous les enfermez. Lors de ces élections européennes, vous n’avez attiré que 2 à 3% des Français convaincus par le Frexit, rétrécissant plus encore les idées que vous défendez que le FN… Et pour couronner le tout, il est ridicule de soutenir que vous êtes « la seule liste qui fait peur à Macron ». Si je ne nie pas votre extraodinaire engagement, ni la solidité de vos convictions, contrastant avec les autres partis politiques, je crains que vous finissiez par davantage desservir vos idées que les aider à grandir étant donnée la manière dont vous les défendez…



En étant un peu dur, en devenant à ce point le meilleur ennemi de l’UE, ultra-marginal et dont le discours non seulement ne contribue pas à développer l’idée d’une sortie de la France de l’UE et de l’OTAN mais semble même le freiner, on pourrait presque se demander si l’UE ne se choisirait pas spontanément un ennemi de la même nature. A quand une vraie remise en question ?



21 commentaires:

  1. Des bagarres picrocholines de partis picrocholins...

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  2. Je partage vos critiques à l'égard de l'UPR, mais ne me dites pas que vous avez découvert les défauts de cette organisation à l'occasion de la campagne des européennes... Et vous ne répondez pas sur le faible score des Patriotes de Philippot. Même si ces deux partis avaient formé une alliance, ça n'aurait pas changé grand-chose, ils n'auraient pas eu d'élus de toutes façons.

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  3. "Le parti animaliste a réussi à faire 2,17% avec une fraction de l’exposition de l’UPR… "

    Cet argument peut aussi se retourner contre Les Patriotes de Philippot.

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  4. "Le parti animaliste a réussi à faire 2,17% avec une fraction de l’exposition de l’UPR… "
    Le parti animaliste n'a pas besoin de faire campagne sur ce genre de sujet, les différents reportages se penchant sur la cause animal faisait très bien leur boulot à leur place.
    Vous expliquez tous les dimanches sur TF1 entre 18H et 19H que maltraiter les animaux c'est mal, résultat 2.17% sans rien faire.

    Expliquer les implications de l'UE sur les politiques actuelles et les avantages d'une sortie ça demande un peu plus de temps.

    Tout le monde aime les petits chiens.

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  5. Je suis militant UPR et je partage certaines de vos critiques (critique malvenue de Philippot ou mauvaise intervention aux Grandes gueules).
    Néanmoins, je trouve que vous êtes trop dur pour ce parti : 23% des Français seraient pour un Frexit alors que seulement 1.17 % ont voté pour l'UPR ?
    Soit, mais combien de Français placeraient le Frexit en priorité des priorités ? Combien feraient passer avant des problématiques comme le climat, le chômage, la domination capitaliste, l'immigration, la protection animale ?
    Sans se rendre compte que sur tous ces thèmes, c'est la sortie de l'UE qui permettra d'y répondre...
    Je pense qu'un grande partie de la différence entre le vote UPR et le vote Frexit est là.
    La plupart des Français n'ont pas conscience de l'urgence absolue de sortir de l'UE.

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  6. @ plim
    "Combien feraient passer avant des problématiques comme le climat, le chômage, la domination capitaliste, l'immigration, la protection animale ?
    Sans se rendre compte que sur tous ces thèmes, c'est la sortie de l'UE qui permettra d'y répondre..."

    Euh... non ! Le Frexit n'est pas non plus la panacée universelle. Il donnerait des marges de manoeuvre mais pas des solutions à tous ces problèmes. Et pour chaque problème,il y a des solutions de droite ou de gauche. Par exemple, ce n'est pas parce qu'il va quitter l'UE que le RU va changer de politique sur tous ces sujets si ce sont les mêmes conservateurs ou les mêmes travaillistes qui sont au pouvoir.

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    1. Je suis d'accord avec vous, le Frexit n'est pas la panacée universelle pour résoudre tous les problèmes, mais c'est le moyen indispensable et prioritaire pour retrouver notre souveraineté et notre démocratie.
      Ensuite on pourra réellement débattre et trouver des solutions aux différents problèmes.
      Mon message précédent voulait plutôt souligner que même si 23 % des Français veulent le Frexit, ils ont pu voter pour des listes qui représentaient, selon eux, des sujets plus importants comme le climat, etc.
      Et qu'il ne faut pas voir dans le faible score de l'UPR uniquement une cause interne à ce parti.

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    2. @plim
      Même si l'on est souverainiste, le Frexit n'est pas le seul critère déterminant, car il ne s'agit pas de sortir pour sortir mais pour appliquer une autre politique. Par exemple, bien qu'étant pour le Frexit, je n'ai jamais eu l'envie de voter pour le FN (à l'époque où il était pour le Frexit) car sur d'autres sujets importants, j'étais en complet désaccord avec ce parti.

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  7. Alstom fout le camp,tout le monde s'en fout ,bientôt Aéroport de Paris , la Français des jeux etc...
    Beaucoup de gens sont europhobe ,mais ne leur parler pas du Frexit , ils ne sont pas encore prêts.Et il vous diront comment faire pour aller à l'étranger sans Euros .Par contre ils sont presque tous souverainistes,mais beaucoup ne le savent pas ,ils faut leur expliquer et surtout il faut créer une campagne de rassemblement de tous ces citoyens qui ont en mare et il ne faut pas que l'égo de quelque dirigent de parti détruise ce beau mouvement,quitte a tirer au sort le champion de ce rassemblement pour avoir enfin une chance que cette coalition dirige démocratiquement le pays.
    Excusez moi on a le droit de rêver.

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  8. Je ne suis d'accord à peu près sur rien, à commencer par l'union des 2 listes qui n'aurait fait que confirmer aux yeux du grand public que le Frexit est une idée d'extrême droite, et là autant enterrer tout de suite un quelconque espoir. Ensuite ne reste des arguments de com, qui franchement sont assez ridicules au regard du fond de l'affaire, cad en comparant la profondeur des analyses, l'engagement et la cohérence des propos. Qui plus est philippot proposant de s'unir avec NDA qui veut tout sauf sortir de l'UE, qu'on m'explique comment c'est encore possible d'être crédible pour philippot? Sérieusement.

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  9. Un peu dur mais je suppose que nous sommes tous un peu déçus. Cela dit, je ne crois pas du tout qu'ensemble, l'UPR et les Patriotes auraient fait un meilleur score.
    Heureusement que les européennes ne servent à rien. Au moins, elles ont valeur de sondage sur échantillon réel. Pour ma part, je pense que le vrai enseignement de ces élections est qu'en dehors des petits cercles souverainistes, le FREXIT est une proposition qui n'intéresse personne en tant que telle.

    Il faut peut-être admettre que nous faisons une erreur d'analyse : pour les britanniques, qui ont l'indépendance chevillée au corps, l'UE ne pouvait finir que par apparaître tôt ou tard comme une bureaucratie autoritaire suscitant l'aversion.
    Mais d'une certaine manière, les français considèrent plutôt la liberté comme l'ordre naturel des choses. Contrairement aux britanniques, ils n'ont donc pas la conscience aiguë de sa fragilité.
    En conséquence, présenter le FREXIT comme un projet de libération ne fonctionne pas.
    Par contre, l'éternelle licorne de "l'autre Europe" fonctionne toujours plus ou moins, peut-être simplement parce que, s'ils ne l'aiment pas, les français voient l'UE comme une sorte de super État qui ne ferait pas correctement son travail mais qui en lui-même ne serait pas illégitime.

    Ce qui me paraît vraiment important maintenant, c'est de communiquer sur le projet post-FREXIT. Plus clair sera le projet, plus facile il sera de faire admettre qu'il n'est possible qu'en sortant de l'UE et de l'euro.
    Avec l'effondrement de tous les partis classiques de droite et de gauche, LFI comprise, il devrait y avoir un boulevard pour une vraie alternative au duo "maléfique" Macron - Le Pen.

    Au final, j'ai l'impression que malgré tous ses adhérents, Asselineau reste assez seul à porter son mouvement. Il a clairement des cadres de haut niveau mais il semble manquer de vrais leaders.
    Quant à Philippot, j'ai l'impression qu'après ce scrutin, l'avenir de son mouvement est incertain.
    En d'autres termes, pour le moment, nous sommes partis tout droit pour une redite de 2017 à la prochaine présidentielle...

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  10. @ Moi

    Je ne les découvre pas, loin de là : j’en parlais en 2012 / 2013. Sur le score des Patriotes, j’imagine que le parti a souffert de sa jeunesse, probablement d’un nombre de militants moins important que l’UPR, et aussi du « vote utile »…

    @ Solunne

    Bien d’accord, démonter les mécanismes à l’œuvre prend du temps : je m’y consacre depuis de longues années sur ce blog, à ma petite échelle

    @ Plim

    Analyse intéressante, même si j’imagine qu’une part non négligeable des personnes favorables à la sortie de l’UE en font une priorité. La pédagogie est importante et je persiste à penser que l’UPR s’adresse trop aux convaincus et a une attitude souvent inappropriée pour les simples UE-sceptiques. En effet, la sortie de l’UE ne règlera pas tout, mais rendra déjà possible une plus grande diversité de politiques

    @ Anonyme 19h37

    Information démentie il me semble sur NDA

    @ Tom

    Je pense que la sortie de l’UE est insuffisamment bien expliquée. Je crois que Macron a aussi pénalisé le débat en faisant de cette élection un duel RN / LREM poussant bien de ses opposants au vote RN.

    Je suis d’accord : il y a un vrai espace politique, en jâchère. Le paysage est tellement dévasté que tout me semble possible

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  11. Analyse juste sur le sectarisme de l'UPR et le comportement de son gourou mégalomaniaque, mais le fond du problème se situe ailleurs.

    Bien que très critiques à l'égard de l'intégration européenne qui n'a pas tenu ses promesses, Les Français, dans leur très grande majorité, ne sont pas prêts à une sortie de l'UE qui représente un saut dans l'inconnu. Les tribulations du Brexit et la crise politique que le référendum de 2016 a déclenchée au Royaume Uni ne sont pas des plus engageantes. Elles augurent d'un processus long et chaotique émaillé de crises diplomatiques. La possibilité d'une guerre civile n'est pas à exclure.

    Il ne faut pas se le cacher (et le cacher aux électeurs) : la sortie de la France de l'UE est éminemment souhaitable mais elle est problématique et sera tout sauf tranquille.

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  12. > Les 266 000 voix obtenues ne sont-elles pas un peu faibles pour un parti qui a plus de 35 000 militants, soit à peine plus de 7 voix par militant, de loin le plus bas niveau de tous les partis ?

    À supposer, bien sûr, que l'UPR ait *vraiment* plus de 35000 militants.

    Or, déjà, l'UPR a admis que ce chiffre était agrégé en tenant compte de toutes les personnes dont l'adhésion est valide ou a expiré il y a moins de 2 ans. En d'autres termes : si vous avez quitté l'UPR début 2018, vous êtes encore compté dans ce chiffre jusque début 2020.

    De plus, rien ne dit que le chiffre soit tout simplement gonflé comme l'est souvent le nombre d'adhérents annoncé par les partis politiques. Bref, il faut croire ici l'UPR sur parole.

    Je remarquerai quand même qu'un parti de 35000 adhérents, normalement, devrait avoir une présence dans la vie politique locale que n'a nullement l'UPR.

    > Sur le score des Patriotes, j’imagine que le parti a souffert de sa jeunesse, probablement d’un nombre de militants moins important que l’UPR, et aussi du « vote utile ».

    Je serai moins charitable. Philippot n'a pas cherché à développer ni structurer son parti (*). Nombre d'adhérents du début, notamment d'anciens chevènementistes ou des républicains de gauche, semblent s'être désintéressés et avoir quitté le parti. En fait, je crains que Philippot ait confondu parti politique et agence de com'...

    (*) Par exemple, on ne trouve pas trace des réunions et délibérations des différentes instances prévues ici :
    https://www.les-patriotes.fr/les-statuts/

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    1. Vous dites des bêtises, L'upr ne triche pas sur le nombre d’adhérents. Elles est confirmé par les publications des comptes des partis politiques par le CNCCFP(commission nationale des comptes de campagne et des finances politiques ) Les chiffres du cnccfp permettent de savoir approximativement le nombre d’adhérents

      Les chiffres de l'upr correspondent aux chiffres du CNCCFP

      Le CNCCFP montre qu'il y a +/- 6000 adhérents à DLF ,2500 au patriote,35000 FN

      L'UPR a bien aujourd’hui 37 800 adhérents,l'upr est le 2/3eme parti de France en nombre d’adhérents.

      Il y a des maires upr ,l'upr sera présent pour les élections municipales de 2020 .

      Le temps d'antenne de L'upr ( entre la présidentielle et le début de la campagne européenne,2 ans) est de zéro minute sur France 2,TF1,lci,bfm,France inter, figaro,libération ect .
      Philippot 3eme personnalité la plus médiatisé (en une semaine 13 interviews) ,lutte ouvrière sur LCI en 3 mois 6 fois , l'upr zéro, zéro.
      Le jour ou l'upr aura le même traitement médiatique que NPA ou LO ,on pourra faire une analyse sérieuse pas aujourd’hui .



      PAUL

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  13. Depuis 40 ans, les bisounours européistes et les économistes libéraux nous répètent : « La concurrence fera baisser les prix ! La concurrence fera baisser les prix ! La concurrence fera baisser les prix ! »

    Mais toutes ces belles promesses, c'est du pipeau que les économistes libéraux nous jouent depuis 40 ans.

    Toutes ces belles promesses, c'est de la propagande ultra-libérale.

    Dans le monde réel, c'est le contraire.

    Dans le monde réel, la concurrence fait MONTER les prix.

    Il ne faut jamais écouter les belles promesses des bisounours européistes et des économistes libéraux.

    Oui, les prix de l'électricité ont bien augmenté de 50 % en dix ans.

    https://www.lci.fr/conso-argent/edf-engie-energie-oui-les-prix-de-l-electricite-ont-bien-augmente-de-50-en-dix-ans-tarifs-insee-2117366.html

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  14. Laurent,
    Vous devriez faire un tour, connaître le CNSJS ou Collectif National pour la Souveraineté et la Justice Sociale lancé en janvier 2019 par Jacques Cotta et Denis Collin qui fédère pas mal de personnalités sous cette appellation très explicite.
    Aussi voir et parler de République Souveraine de Djordje Kuzmanovic sur une ligne politique dans laquelle vous pourriez vous reconnaître.
    Ces structures ou formation sont plus ouvertes, moins sectaires, que l'UPR qui ne conçoit l'unité des souverainistes et patriotes sous sa férule.

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  15. Je suis tombée par hasard sur cet article, car je ne lis plus ce blog depuis l’article « Pour une sortie de l’UE patriote ».

    Je ne suis adhérente ni aux Patriotes, ni à l’UPR, mais je me suis sentie blessée en lisant cette article car j’ai voté sans aucun regret pour l’UPR le 26 mai (comme je l’avais fait pour les régionales de 2015, et les législatives de 2017). En substance, il est dit que ceux qui ont voté UPR le 26 mai sont en quelque sorte des écervelés qui votent contre le Frexit tout en croyant voter pour. Et Florian Philippot est en quelque sorte le seul et l’unique représentant des frexiteurs. C’est quand même un comble pour un parti qui n’a pas atteint 1 %, qui a fait la moitié du score de l’UPR, tout en ayant eu un temps de parole 10 fois supérieur. Les Patriotes ont même fait 1 196 878 voix de moins que PA, UE, UPR et LO réunis et 5,28 points de moins tout en ayant eu une dizaine d’heures de plus que ces 4 partis réunis (+ le débat sur BFM TV).

    Par ailleurs, en 2005, je ne sais pas ce que Florian Philippot pensait, car je n’avais pas encore entendu parler de lui, mais ce que je sais c’est qu’entre les 2 tours de la présidentielle, il n’était pas choqué qu’il n’y ait plus mention du référendum sur le Frexit et de le sortie de l’€ dans la profession de foi de Marine Le Pen. Il n’était d’ailleurs tellement pas choqué qu’il s’est présenté sous l’étiquette FN 1 mois après.

    En ce qui concerne l’UPR, c’est le seul parti depuis plus de 10 ans à prôner le sortie de l’UE, de l’€ et de l’OTAN, et d’avoir inscrit ces Frexit dans une charte.

    Quand Philippot a créé les Patriotes, c’était 10 ans après l’UPR. Ensuite, il a fait comme si l’UPR n’existait pas, puisqu’il s’est autoproclamé le seul à défendre le Frexit en janvier 2018 https://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/jean-jacques-bourdin-a-philippot-75855. C’est n’est qu’un mois avant l’élection européenne qu’il a évoqué l’UPR. D’ailleurs, il est tellement frexiteur qu’il a proposé de payer une place éligible dans une liste anti-Frexit (information confirmée par Bertrand Dutheil de La Rochère) https://www.lopinion.fr/edition/politique/europeennes-2019-philippot-a-propose-deal-a-dupont-aignan-liste-186092 ; qu’il a mis en 9è un pseudo Gilet Jaune qui était contre le Frexit https://www.youtube.com/watch?v=7bxukT8a_yc, et dit ne pas aimer le mot https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/barnaba-florian-philippot-n-est-pas-d-extreme-droite. Quant aux GJ, le 1er était en 9è position et il est tellement GJ qu’il s’est fait hué et enfariné dans un rond-point de l’Indre par des Gilets Jaunes en décembre 2018 https://www.francebleu.fr/infos/societe/videos-chateauroux-jean-francois-barnaba-hue-et-enfarine-par-les-gilets-jaunes-1544204599 ; et qu’il est loin de galérer avec un SMIC et/ou de se ruiner pour se déplacer puisqu’il gagne 2 600 €/mois sans rien faire depuis 2008 https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/jean-francois-barnaba-explique-pourquoi-il-gagne-2600eu-par-mois-sans-travailler-1544085242 .

    Pour finir, on se demande quel était l’intérêt de la candidature de Florian Philippot compte tenu de son bilan : absence à toutes les réunions de commission parlementaire https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/video-elections-europeennes-qui-sont-les-deputes-europeens-les-moins-assidus_3420989.html ; absence à 60 % des votes du Parlement Européen. Il dit également être contre le glyphosate, mais il était absent au moment du vote sur l’interdiction du glyphosate. Il dit être pour la protection des lanceurs d’alerte, mais il était absent au moment du vote sur la protection des lanceurs d’alerte… https://pbs.twimg.com/media/D7KSoKDXYAACoom.jpg:large
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/10/comment-le-rassemblement-national-vote-au-parlement-europeen_5460545_4355770.html

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  16. Nous, à l'UPR, nous devons toujours avoir en tête la journée du 26 avril 1944.

    Le 26 avril 1944, Philippe Pétain quitte Vichy et arrive à Paris. Ce jour-là, il traverse la ville de Paris sous les acclamations de la foule. Un million de Parisiens acclament Philippe Pétain.

    Sous l'Occupation, il y avait 40 millions de pétainistes.

    Sous l'Occupation, il y avait 98 % de pétainistes.

    Sous l'Occupation, 40 millions de pétainistes acceptaient de rester dans l'Europe unie, car l'Europe unie les protégeait de la grande Russie bolchévique, comme ils disaient à l'époque.

    40 millions de pétainistes qui criaient : « Vive Pétain ! »

    40 millions de pétainistes ... qui ont très vite retourné leur veste à la Libération.

    Quatre mois seulement après le 26 avril 1944, ils ont vu la Libération de Paris le 26 août 1944 … et ils ont crié : « Vive De Gaulle ! »

    Aujourd'hui, nous vivons nous-aussi une période qui s'appelle « l'Europe unie », une période de soumission de la France, une période d'effacement de la France, une période durant laquelle les Français acceptent de rester dans l'Europe unie, car l'Europe unie les protège soi-disant de la grande Russie, de la grande Chine, des grands Etats-Unis, comme ils disent.

    Quand la prochaine crise financière éclatera, les Français comprendront que l'Europe unie ne les a pas protégés dans le passé, que l'Europe unie ne les protège pas dans le présent, que l'Europe unie ne les protégera pas dans l'avenir.

    A ce moment-là, les Français retourneront leur veste.

    L'Histoire est un éternel recommencement.

    Regardez bien cette vidéo du 26 avril 1944 :

    https://www.youtube.com/watch?v=508EWoNE4fM

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    1. Vous à l'UPR vous ne devriez faire références à l'histoire que si vous la connaissez … 40 millions de pétainistes est le titre d'un 1er livre d'Amouroux sur l'histoire des français sous l'occupation. Ce 1er livre débute bien sûr en 1940, les livres suivants démontrent comment les sentiments des français au cours de la guerre ont évolué, pour finalement s'opposer à la politique de collaboration.

      1 million de personnes en avril 1944 .. Vous croyez aux évaluations du nombre de participants aux manifestations, vous ? Et pourquoi pas 35000 adhérants à l'UPR ?

      Pour infos, le point ce jour :' L'art de perdre des souverainistes
      Dans un roman mélancolique, « Leurs guerres perdues », David Desgouilles revient sur les échecs de Pasqua, Chevènement et Séguin à s'unir. '
      Mais c'est vrai qu'à l'UPR vous ne changerez jamais !

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  17. @ Marc-Antoine,

    Pour l’instant, les Français ne sont pas prêts à sortir car ils croient majoritairement que la situation serait pire en dehors que dedans. Mais une majorité me semble très critique et je pense que le passage de la critique à la volonté de sortie est possible avec les bons avocats

    @ Antoine

    J’ignorais ce mode de calcul du nombre d’adhérents. Après, je me disais qu’en effet, la présence militante du mouvement semble forte, sur Internet, comme sur le terrain (affiches). Mais je suis peut-être trop dans ma bulle souverainiste parisienne ;-)

    Malgré tout, il y a quand même un décalage intéressant entre cette vigueur militant et les scores obtenus. Sur les Patriotes, il ne faut pas oublier que le parti est très jeune, moins de deux ans..

    @ BA

    Merci pour le rappel sur l’électricité

    @ Anonyme 21h08

    Il faudrait que je reprenne le militantisme. Mais je manque de temps actuellement

    @ Anonyme 5h07

    Vous caricaturez largement mes propos. Jamais je n’ai parlé d’écervelés concernant les militants de l’UPR. J’ai plutôt des propos sympathiques d’un point de vue général, dénonçant seulement certains comportements précis, comme les attaques effarantes contre Coralie Delaume. Jamais non plus je n’ai dit que FP est le seul représentant des frexiteurs.

    Sur ce que pensait Philippot en 2005, il vous suffit de consulter la vidéo de l’INA (dont j’ai mis un lien dans ce papier, et d’autres), qui discrédite tout procès en copie de l’UPR en démontrant que sa pensée était largement construite avant même la création de l’UPR. Notez qu’il a quitté le FN peu après le reniement de sa position sur l’UE…

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