Clash entre Patrick Cohen et Frédéric Taddeï...
C’est
une vidéo qui fait du bruit sur les réseaux sociaux, avec des dizaines de
milliers de vues en quelques heures : Frédéric Taddeï et Patrick Cohen ont
confronté leur vision du débat d’opinion dans une passe d’arme qui s’est soldée
par un KO du premier sur le second.
Patrick
Cohen, orwellien censeur de la pensée
Le débat a
démarré sur les chapeaux de roue avec
un Patrick Cohen affirmant que « vous invitez des gens que l’on n’entend pas ailleurs et que les autres
médias n’ont pas forcément envie d’entendre » citant Tariq Ramadan, Alain Soral
et Dieudonné. Taddeï a répondu : « libre à vous de ne pas les inviter (…) pour moi, il n’y a pas de liste
noire, ce n’est pas à moi d’inviter les gens en fonction de mes sympathies ou
de mes antipathies (…) si j’étais sur Fox News, je ferais comme vous ».
Lors d’un débat
sur le 11 septembre, Alessandra
Sublet a alors pris parti pour son invité en disant : « on a le droit de penser ce que l’on
veut », ce à quoi son journaliste a répondu : « non, dans les limites de la loi ».
Mais Taddeï l’a mis KO en affirmant que « si vous voulez que les gens n’aient plus le droit de dire qu’ils
doutent de ce qu’ils appellent la version officielle du 11 septembre, vous pouvez
écrire à votre député », en faisant une comparaison avec l’assassinat
de Kennedy.
L’animateur
de Ce Soir Ou Jamais a donné une leçon
de démocratie : « toutes
les opinions autorisées par la loi en France sont défendues par la
Constitution. Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Et ce n’est pas moi
animateur de télévision qui vais décider de ce que l’on a le droit de
dire (…) Je m’interdis de
censurer à partir du moment où ils respectent la loi ». Puis, quand
Patrick Cohen a évoqué les condamnations de Dieudonné, Frédéric Taddeï lui a
rappelé qu’il avait reçu des politiques condamnés, y compris pour racisme et
que pas un propos n’avait posé problème en 657 émissions.
Du rôle
des médias en démocratie