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jeudi 14 mars 2013

Frédéric Taddeï donne une leçon de démocratie à Patrick Cohen


Clash entre Patrick Cohen et Frédéric Taddeï...


C’est une vidéo qui fait du bruit sur les réseaux sociaux, avec des dizaines de milliers de vues en quelques heures : Frédéric Taddeï et Patrick Cohen ont confronté leur vision du débat d’opinion dans une passe d’arme qui s’est soldée par un KO du premier sur le second.

Patrick Cohen, orwellien censeur de la pensée

Le débat a démarré sur les chapeaux de roue avec un Patrick Cohen affirmant que « vous invitez des gens que l’on n’entend pas ailleurs et que les autres médias n’ont pas forcément envie d’entendre » citant Tariq Ramadan, Alain Soral et Dieudonné. Taddeï a répondu : « libre à vous de ne pas les inviter (…) pour moi, il n’y a pas de liste noire, ce n’est pas à moi d’inviter les gens en fonction de mes sympathies ou de mes antipathies (…) si j’étais sur Fox News, je ferais comme vous ».

Lors d’un débat sur le 11 septembre, Alessandra Sublet a alors pris parti pour son invité en disant : « on a le droit de penser ce que l’on veut », ce à quoi son journaliste a répondu : « non, dans les limites de la loi ». Mais Taddeï l’a mis KO en affirmant que « si vous voulez que les gens n’aient plus le droit de dire qu’ils doutent de ce qu’ils appellent la version officielle du 11 septembre, vous pouvez écrire à votre député », en faisant une comparaison avec l’assassinat de Kennedy.

L’animateur de Ce Soir Ou Jamais a donné une leçon de démocratie : « toutes les opinions autorisées par la loi en France sont défendues par la Constitution. Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Et ce n’est pas moi animateur de télévision qui vais décider de ce que l’on a le droit de dire (…) Je m’interdis de censurer à partir du moment où ils respectent la loi ». Puis, quand Patrick Cohen a évoqué les condamnations de Dieudonné, Frédéric Taddeï lui a rappelé qu’il avait reçu des politiques condamnés, y compris pour racisme et que pas un propos n’avait posé problème en 657 émissions.

Du rôle des médias en démocratie