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mardi 5 novembre 2013

Fagor-Brandt : énième victime de l’euro cher et de l’anarchie commerciale


Après PSA, Arcelor-Mittal, Goodyear, Continental, Alcatel, Gad, avec Fagor-Brandt, la chronique des plans de licenciement se poursuit, faisant d’Arnaud Montebourg le ministre de l’effondrement productif. Il n’y a rien à attendre d’un gouvernement qui ne remet pas en cause les causes réelles de ces catastrophes.



Les vraies raisons de cette crise

Il est assez intéressant de constater que finalement, la plupart des reportages sur le sujet n’évoquent pas le rôle de la concurrence internationale dans les difficultés de Fagor-Brandt. Il est même difficile de trouver des statistiques sur le sujet, la Gifam, association des industriels du secteur, ne donnant pas les parts de marché par marques qui permettraient de mesurer la progression des industriels asiatiques. Mais, avec un marché stable et un chiffre d’affaires en baisse, il est évident que les problèmes de l’entreprise viennent d’une perte de parts de marché. Or le coréen Samsung veut devenir N°1 du secteur en 2015 et le chinois Haier ne cesse de gagner des parts de marché dans le monde.

Or ces deux concurrents, qui affichent des ambitions colossales, bénéficient d’une monnaie moins chère et de coûts de production beaucoup plus faibles, en Asie ou en Europe de l’Est, que Fagor-Brandt en France ou en Espagne. La compétition est d’autant plus déloyale que les pays asiatiques ont l’habitude de protéger leur marché intérieur, autorisant leurs industriels à réaliser de confortables profits qui leur permettent de subventionner leur arrivée sur les marchés étrangers et se faire une place au soleil en éliminant une partie des concurrents locaux, comme cela s’est fait dans l’automobile.

L’oubli du protectionnisme