Affichage des articles dont le libellé est Nigel Farage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Nigel Farage. Afficher tous les articles

mercredi 30 novembre 2016

lundi 27 mai 2013

Debout la République en route vers les européennes


Samedi, nous nous sommes réunis à la Bellevilloise à Paris pour lancer notre campagne en vue des élections européennes qui se tiendront l’an prochain. L’occasion de montrer le dynamisme des mouvements qui veulent tourner la page de cette Union Européenne.



Petits partis devenus grands

Outre le très bon discours de Nicolas Dupont-Aignan, qui a tracé le chemin pour l’année à venir, ce qu’il y avait sans doute de plus réjouissant lors de ce rassemblement était clairement d’entendre les témoignages de Nigel Farage, Paul Nuttall et de Timo Soini. En effet, leurs deux mouvements ont commencé leur action politique dans les années 1990, et, à force de persévérance, et après plusieurs années de vaches électorales maigres, ils ont fini par gagner la confiance de leurs compatriotes, au point de devenir un des principaux partis de leur pays, si ce n’est le premier.

Les racines de UKIP remontent à 1992 comme un cercle de réflexion. Le parti a commencé à émerger en 1999 en faisant élire 3 députés au Parlement Européen. Mais c’est en 2009 que Nigel Farage a fait trembler la vieille garde politique en devançant le parti travailliste lors des élections européennes. Si UKIP n’a obtenu que 3% des suffrages aux législatives de 2010, il vient de prendre une nouvelle dimension en obtenant la seconde position lors d’une législative partielle. Mieux, les sondages lui donnent aujourd’hui 30% et la première place pour les élections européennes de l’an prochain !

Au début, les résultats électoraux du parti de Timo Soini ont été limités, grignotant élu par élu et prenant 4% des votes en 2007. Il a véritablement explosé en 2011, en devenant le 3ème parti du pays, avec 19% des voix et 39 sièges de députés au parlement. Il est aujourd’hui une force qui compte et qui oriente le débat politique. Loin des caricatures des médias, il est apparu comme un homme politique voulant protéger la démocratie et ses concitoyens contre l’UE, mais également désireux de construire une autre Europe, des peuples et des projets, à mille lieues de la construction actuelle.

Un chemin tracé pour Debout la République

jeudi 7 février 2013

Europe : l’imposture sarkozyste de François Hollande


Mardi, le président de la République a fait un discours au parlement européen où il a exposé sa vision de la construction européenne. Avec un culot et une mauvaise foi tout sarkozyste, celui qui a soutenu tous les traités européens depuis trente ans s’est permis de critiquer ce qu’il a contribué à construire.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

François Hollande n’a pas peur du ridicule. Lui qui a soutenu le traité de Maastricht, celui d’Amsterdam, celui de Nice, le traité constitutionnel européen, le traité de Lisbonne et enfin, la camisole budgétaire, le TSCG, ose critiquer la direction prise par l’Europe ! Comme le rapporte le Figaro, il dit ne pas vouloir « condamner l’Europe à une politique d’austérité sans fin ». Mais alors, pourquoi Pierre Moscovici ne démord de l’objectif de 3% de PIB de déficit pour 2013 quand même le FMI ou François Baroin admettent qu’il vaudrait sans doute mieux viser un peu plus cette année ?

Pourquoi surtout a-t-il signé le TSCG, ce traité qui impose justement des politiques austéritaires à l’ensemble de l’Europe ? S’il pensait vraiment ce qu’il a dit, il aurait refusé de le signer, conformément à son discours de campagne, et aurait entamé un bras de fer avec Angela Merkel. Tout aussi ridicule sa critique de l’euro cher : « on ne peut pas laisser notre monnaie fluctuer selon les humeurs des marchés ». En effet, la gestion de la monnaie européenne suit tous les traités que le président de la République a ratifiés. S’il n’en était pas satisfait, il pouvait toujours s’opposer au traité de Lisbonne.

Devant une audience assez euro-béate, il a plaidé pour une plus grande intégration : « un gouvernement de la zone euro ». Il a également évoqué les euro obligations en parlant d’une « intégration solidaire », ainsi qu’un budget de la zone euro. Bref, exactement le Transfer Union que plus de 80% des Allemands refusent et que la crise de la zone euro a rendu totalement radioactive outre-Rhin. Bref, Hollande nous a raconté les mêmes sornettes que le PS raconte sur l’Europe depuis vingt ans.

Sur l’Europe, PS = UMP = impasse