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jeudi 3 octobre 2013

Etats-Unis : l’Etat et le budget pris en otage


Dix-sept ans après le précédent épisode, qui avait remis en selle Bill Clinton face à la vague conservatrice de 1994, les Etats-Unis se retrouvent contraints de fermer à nouveau une partie de l’administration fédérale, faute de vote sur le budget. Un épisode très instructif sur les questions institutionnelles.



Un nouveau psycho-drame

Ce qui se passe aux Etats-Unis est très étrange pour des yeux européens, tant il n’existe pas de précédents sur notre continent. Même quand un pays n’a plus de gouvernements, l’Etat continue de fonctionner, comme cela a pu se passer en Belgique. De l’autre côté de l’Atlantique, les républicains, attisés par leurs éléments les plus radicaux, veulent retirer le financement de l’Obamacare, le projet d’assurance-maladie porté par le président Obama, qui avait eu tant de mal à être voté, alors même qu’il est entré en fonction le 1er octobre. Curieuse conception de la démocratie que ce bras de fer.

Il est difficile de savoir ce qui va se passer. Près d’un million de fonctionnaires ont été mis en chômage technique pour protéger les fonctions régaliennes de l’Etat. Il est probable que la gravité de la situation, qui pourrait remettre en question la reprise de l’économie, devrait imposer aux républicains et aux démocrates de trouver un accord. Mais le degré de polarisation de la vie politique étasunienne complique la donne. En outre, le plafond de la dette sera atteint dans deux semaines et en l’absence (improbable) d’accord, le pays pourrait finir par se retrouver en défaut de paiement.

Une démocratie malade

mercredi 4 janvier 2012

Primaires républicaines : Romney dans un mouchoir


Finalement, Mitt Romney a remporté la primaire de l’Iowa pour seulement huit voix. Après une campagne électorale extrêmement serrée où Ron Paul et Newt Gingrich ont également mené les sondages. Mitt Romney devance à peine Rick Santorum, la dernière surprise de l’élection.

Des primaires très ouvertes

Les primaires républicaines resteront dans les annales tant il y a eu des favoris successifs. Sarah Palin, la colistière de John McCain en 2008, a longtemps semblé pouvoir être l’élue des militants républicains. Elle plait aux militants des Tea Party et a vendu des millions de livres depuis 2008. Une autre femme, Michele Bachmann, a semblé la remplacer à la fin du printemps 2011, avant de retomber dans les sondages, du fait d’une certaine légèreté.

vendredi 18 novembre 2011

Quand les républicains virent extrémistes

Aux Etats-Unis, les primaires républicaines battent leur plein. Ne voulant pas vraiment de Mitt Romney, trop modérés pour eux, les électeurs républicains cherchent à se trouver une alternative bien à droite. Après Michèle Bachmann, Rick Perry et Herman Cain, Newt Gingrich vient jouer les troubles-fête.

Montagnes russes dans les sondages

S’il reste encore le favori, Mitt Romney n’est pas et ne sera sans doute jamais le candidat de cœur des républicains. En effet, l’ancien gouverneur du Massachussetts n’est pas considéré comme suffisamment à droite pour la base républicaine. Dans son Etat, il a mis en place un plan d’assurance santé extrêmement proche de celui mis en place par Barack Obama. Et sur beaucoup de questions, il a changé de position pour plaire aux plus conservateurs, qui se méfient de lui.


dimanche 25 septembre 2011

Une histoire politique des Etats-Unis


S’il est un économiste de talent, Paul Krugman est également un homme engagé en politique et parallèlement à l’histoire économique de son pays, il en livre également une histoire politique, tout aussi passionnante, mais tout aussi engagée.


Les trois vies du Parti Républicain


La première vie du GOP s’étend de 1870 jusqu’en 1948, avec dans un premier temps une large domination de la vie politique nationale (jusqu’en 1932, il gagne 12 élections présidentielles sur 16 et est majoritaire sous 27 législatures sur 32). Et encore, Paul Krugman explique que les interludes sont limités à des « démocrates Bourbons », finalement peu différents. L’auteur dénonce la structure électorale du pays, qui exclut le quart le plus pauvre (les 15% d’immigrés et les 10% de Noirs du Sud sans droit de vote) et dénonce le rôle de l’argent. Le candidat républicain de 1896 a dépensé l’équivalent de 3 milliards de dollars actuels pour écarter un démocrate dangereux, qui avait dit : « vous ne crucifierez pas l’humanité sur une croix d’or ».