Lundi, le
ministère du travail a annoncé une nouvelle flambée du chômage : 26
200 demandeurs d’emplois de catégorie A de plus, pour un total de 3,536
millions en métropole, soit 641 200 de plus depuis l’élection de François
Hollande. La réaction du gouvernement ? Poursuivre sa politique…
L’échec
sur toute la ligne
Et
dire que François Hollande souhaitait vite inverser la courbe du chômage !
Alors qu’il vient de fêter ses trois ans de mandats, et qu’il a bien
imprudemment annoncé qu’il ne pourrait pas se représenter si la courbe du
chômage ne baissait pas, le chômage continue de battre record sur record, mois
après mois. Pourtant, ce n’est pas faute de s’être demené puisque le
gouvernement a mis en place des emplois d’avenir pour les jeunes et les
contraits de génération, pour un total de près de 200 000 depuis 2012. Et
n’oubliant pas les entreprises, il
a mis plus de 6 milliards sur la table pour baisser le prix du travail avec le
CICE et va en mettre 40 avec le pacte de compétitivité et il libéralise le
droit du travail.
Déjà, devant
la baisse continue des investissements, le gouvernement avait bricolé une
énième niche fiscale pour pousser les entreprises à investir. Mais la
hausse continue du chômage a poussé le ministre du travail à réagir en
annonçant la création de 100 000 emplois aidés supplémentaires, une
pratique utilisée par tous les gouvernements ou presque depuis 35 ans, avec le
succès que l’on sait… Et parallèlement, la baisse du prix du travail se
poursuivra, ainsi
que l’agenda de libéralisation. La recette de l’échec, à moins que les
vents plus porteurs de la conjoncture (euro,
pétrole et taux d’intérêts au plus bas) ne permettent une inversion de la
courbe, comme
cela s’était passé de mai 2005 à février 2008.
Quand le
cerveau est éteint