mardi 28 janvier 2014

Chômage, croissance, déficits : la triple faillite de François Hollande


Pendant sa campagne présidentielle, François Hollande s’était fixé des objectifs en matière économique : relancer la croissance, ramener les déficits à 3% du PIB et inverser la courbe du chômage. La publication des chiffres du chômage de décembre montre qu’il a échoué sur tous les tableaux.



Un Munich social

Michel Sapin a donné le ton dimanche en parlant de « stabilisation » du chômage et non d’inversion de la courbe, devant l’évidence que l’objectif d’inversion de la courbe, défendu envers et contre tout par François Hollande, ne serait pas atteint. Le recours aux contrats aidés et la traditionnelle augmentation des radiations ont permis, en effet, de ralentir la croissance du nombre de chômeurs depuis quelques mois. Mais en décembre, le nombre de chômeurs de catégorie A a progressé de 8 200 personnes, à 3,563 millions et celui des catégories A, B et C de 19 800 personnes, à 5,194 millions.

La baisse du chômage est-elle seulement la priorité du gouvernement ? Certes, il y a les contrats d’avenir et les contrats de génération, ainsi que la baisse du coût du travail, avec le CICE et le pacte de responsabilité, mais ces actions sont à la marge et mal conçues. Les deux contrats n’ont pas un grand succès et peinent à atteindre leurs objectifs. Le CICE est une usine à gaz qui ne profite pas spécialement aux entreprises qui en ont vraiment besoin et dont les effets sont dérisoires par rapport aux mouvements monétaires. Gérard Filoche pose aussi de bonnes questions sur la portée du nouveau pacte.

Un problème de priorités

Alors que la France avait besoin d’un Roosevelt prêt à tout pour remettre ses compatriotes au travail  et s’attaquer à ce cancer de la société qu’est le chômage, François Hollande se comporte comme Guy Mollet, balotté par les évènements et assumant finalement sa trahison des classes populaires. Le pire est que la priorité que s’est choisie le président de la République, la réduction des déficits, avec un plan d’austérité de 30 milliards en 2013, est largement en échec puisque la France a repoussé de deux ans l’objectif de déficit à 3% du PIB, du fait du rendement calamiteux de la politique d’austérité.

En fait, tout cela tient à la mauvaise direction économique prise par l’équipe au pouvoir, la même que celle choisie par l’équipe précédente il faut dire. Malgré une faible croissance, elle a mis en place une politique d’austérité qui a asphyxié l’activité économique, le plan de croissance européen négocié à son arrivée n’étant au final qu’un « pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge » pour reprendre le bon mot de Paul Krugman. La seule solution consistait à relancer la machine, ce qui aurait, in fine, contribué plus sûrement à réduire les déficits, et nous aurait évité une nouvelle envolée du chômage.

Près de 21 mois après son élection, le bilan économique du président est désastreux : la croissance s’est effondrée en 2013, sappant une grande partie de l’effort de réduction des déficits. Pire, elle a encore aggravé la situation sur le front de l’emploi, comme le montrent tristement les chiffres de décembre.

23 commentaires:

  1. Tant que les gouvernements successifs ne remettront pas en cause les dogmes "austéritaires" de l'UE en tenant tête à l'Allemagne, on ne pourra aboutir à d'autres résultats que cela.

    Lorsqu'on apprend que Peter Hartz va devenir conseiller de Hollande, on est en droit de s'inquiéter pour la suite de la mandature.

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  2. Effectivement, Hartz va s'occuper du pays, pauvre France dont les dirigeants simplistes, incultes et ignares n'ont toujours pas compris que les atouts de l'Allemagne n'ont rien à voir avec les réformes Schröder-Hartz :

    http://lelab.europe1.fr/t/l-architecte-des-reformes-de-schroeder-va-conseiller-hollande-12882

    olaf

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  3. C'est pour cela qu'il ne faut pas se contenter de reclamer une baisse du chômage de "remettre les gens au travail".C'est une baisse du chômage sans régression sociale, voire même avec du progrès social c'est tout à fait possible ! Le fait que les gens ne soient pas prêt à devenir esclaves pour faire baisser les chiffres du chômage était évident bien sur, mais malheureusement il faut le préciser aujourd'hui. Le peuple ne doit pas se laisser rouler !

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  4. Comme l'a bien expliqué Todd sur RMC, il y a une véritable dimension pathologique dans l'incapacité des élites françaises à remettre en cause le dogme de l'euro et du libre échange aveugle.

    J'ignore où Hollande va cherchez ses conseillés économiques, mais quand on observe des économistes ultra libéraux et des quasi marxistes dénoncer de concert la zone euro, on peut quand se dire qu'il existe un consensus fort pour remettre en cause ce machin. Mais non, l'idée n'est pas évoqué, pas débattus, une véritable chape de plomb intellectuel écrase toute réflexion.

    J'ai la trentaine, je n'ai connu que des crises économiques sur crises économiques, j'en ai marre, et je suis pas le seul.

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  5. JC WerreBrouc a bien analyse le phenomene dans lequel le gvt s´enferme , meme si on sait deja, c´est bien explique

    http://www.lacrisedesannees2010.com/article-probabilite-et-mode-de-gestion-d-une-prochaine-crise-financiere-122220217.html

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  6. Il est évident que les gouvernances alternantes ont échouées. C’est, aujourd’hui, admis par tous de l’extrême droite à l’extrême gauche, y compris le PS qui annonce, aujourd’hui, une nouvelle méthode : un pacte de confiance avec le patronat, signifiant ainsi son échec..
    Donc, de ce texte, il n’y a rien d’autre à retenir que :

    « La seule solution consistait à relancer la machine, ce qui aurait, in fine, contribué plus sûrement à réduire les déficits, et nous aurait évité une nouvelle envolée du chômage. »
    Quels est le parti politique qui ne pense pas comme vous ?
    Ce qu’attente les Français c’est le passage de ces paroles au actes.
    Comme tout les partis ont cet objectif consensuel : Il ne devrait, semble t-il, être possible de trouvez des actes consensuels qui permettraient d’obtenir cet objectif.
    Et bien non ! Chaque parti à son dada.
    Vous remarquerez que ces dadas consistent à s’en prendre aux autres, nation ou corporation, ou aux comportement et pour s’opposer «aux autres» s’attachent à déplacer des flux financiers.
    DLR à pour particularité comme le FN de vouloir un protectionnisme, qui passe par la suppression de l‘euro.
    Vous remarquerez que cela fait des années que l’on fait joujou avec des flux financier et cela ne vous intrigue pas que rien ne marche ?
    Pourtant ce résultat négatif est normal : ca ne marche pas !. Pourquoi ?
    Parce que vous ne regardez pas la réalité en face. Sur ce sujet vous commettez la même erreur que ceux qui disent qu’il faut 1,5% de croissance avant que le chômage baisse : C’est stupide puisque la croissance n’est qu’un thermomètre et un thermomètre n’est pas une cause. La croissance ce n’est que l’effet de plus de production faite par des chômeurs. Vous comprenez ! Moins de chômeur c’est plus de production et, là encore, aucun parti politique ne peut prétendre le contraire sauf ceux qui disent que la croissance n’est pas un objectif donc qu’il ne faut pas produire plus qu’aujourd’hui. Pour ceux là il faut partager le travail et adapter la production aux besoins qui ne serait pas en augmentation, chez les jeunes comme pour les plus vieux ? Si nous voulons agir il faut trouver les moyens de produire plus : que faisons nous, plus exactement que font-ils : Ils jouent sur des flux financiers qui ne sont que les effets de la production. Sans cette production ces flux financiers n’existent pas et comme la croissance serait cause de la diminution du chômage ; Les flux financier ne peuvent être une cause de plus ou moins de production. Suite ci après.

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  7. Sauf si nous prenons en considération la compétitivité qui n’est plus interne à la nation, mais un échange entre nation, non pas de devises, mais d’abord de productions. Les nations s’échangent entre elles leurs productions nationales.
    Il y a seulement dans ce cas où les finances rentre en compte mais essentiellement dans la valeur des biens et services que les nations s’échangent.
    Le prix de ces biens et services est, non seulement, la valeur de production de ces biens et services, mais ce prix est majoré d’innombrable plus value qui ont pour destination les caisses de retraites, de sécu, de a famille, du chômage, même des dépenses mutualiste et des dépenses collectives pour les besoins des Français, en quelque sorte notre modèle social qui comme chacun sait n’est pas celui de notre voisin et comme nous ne voulons pas accepter ceux de nos voisins voulant rester souverain, on ne peut pas obliger nos voisins, au nom de leur souveraineté, d’adopter notre modèle.
    Donc pour retrouver la compétitivité nous devons échanger nos biens et nos services entre nation en valeur de productions sans se faire payer réciproquement nos modèles sociaux respectif.
    J’entends déjà des objections : Oui il y a l’Euro pour des pays au smic différent, Oui il y a des parités non équitable entre monnaie, Oui, il y a l’euro Fort. L’Euro fort c’est une parité non équitable. Les smics différents c’est comme entre monnaies différentes : c’est une parité non équitable. Résultat l’euro n’a aucune incidence particulièrement imputable à son existence. Quand vous changer des Yens contre des euros vous avez des euros comparables aux vôtres vous en faite le même usage. Il ne faut, surtout pas, prendre comme prétexte une cause de compétitivité négative (la parité), pour ne pas supprimer une autre de compétitivité négative (la fantaisie de nos prix à l’exportation).
    Revenons au texte De LP.
    « La seule solution consistait à relancer la machine, ce qui aurait, in fine, contribué plus sûrement à réduire les déficits, et nous aurait évité une nouvelle envolée du chômage. »
    Dans ce texte il n’était pas parlé de la compétitivité, j’ai traité ce sujet ci avant. Il me semble que LP est en accord sur le principe ci avant. J’attends, de celui-ci, une confirmation franche.
    Pour Relancer la machine, passer des paroles à l’acte, peut on savoir ce que pense LP ?
    Unci TOÏ-YEN

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  8. Pas difficile de deviner quel sera le 1er conseil de Hartz à Hollande : mettre des prostituées dans le lit des quelques représentants syndicaux qui ne sont pas encore complètement vendus pour les faire rentrer dans le rang.

    http://www.lagazettedeberlin.de/5906.html

    Sur le chômage les choses sont très simples. Même modeste la pension d'un retraité coûtait chaque mois un petit quelque choses tandis que le chômage des jeunes ne coûte rien vu qu'ils n'ont droit à rien, même pas au RSA (pas avant 25 ans)

    Voilà pourquoi la retraite des vieux est un problème et le chômage des jeunes une solution, pour Hollande comme pour Sarkozy.

    Tout politicien qui en paroles prétend combattre le chômage mais qui en acte retarde le départ des vieux à la retraite n'est qu'un menteur et un escroc.

    Le chômage n'a pu atteindre les proportions dantesques qu'il affiche chez nous aujourd'hui que parce que la grande majorité des chômeurs n'a droit à rien, et donc ne coûte rien. Si le chômage coûtait au gouvernement la fortune qu'il devrait lui coûter celui-ci se donnerait les moyens de le combattre;

    Nous n'avons pas fini de payer le prix monstrueux du refus d'indemniser tous les chômeurs, et décemment, un crime qui date des années 1970.

    Qu'on cesse de soigner les tuberculeux et la tuberculose ne coûtera plus rien. Donc on ne fera plus rien pour combattre la tuberculose et elle explosera. C'est exactement ce qui nous est arrivé avec le chômage.

    Ivan

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  9. C'était bien la peine de repousser l'âge de la retraite, un chômeur en fin de droits coûte moins cher qu'un retraité...

    Le point noir reste le chômage des 50 ans et plus, qui a augmenté de 1,3% en décembre. Près de la moitié de la hausse globale de 2013 provient de cette tranche d'âge, ce qui explique que le chef de l'Etat réclame aux entreprises des objectifs d'emplois pour les jeunes comme pour les seniors en échange des baisses de charges qu'il leur promet.

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAEA0Q07Y20140127?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0

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  10. Dans votre billet LP vous approuvez les propos de Filoche pensez vous que son origine de réprimendeur des entreprises lui ait donné des compétences dans la production de notre richesse nationale ? Je ne le pense pas. Pour preuve dans son texte que vous donnez en référence, il jongle avec les milliards. Ne me dites que comme lui vous n’avez pas compris que la monnaie n’est pas le nerf de la guerre, sauf si ont vénère des idéologies.
    Dans la réalité nous avons les productions de biens et de service ( notre véritable richesse nationale) de l’autre les mêmes biens et services qui sont devenus des usages ou des consommations et entre la monnaie qui n’est qu’un instruments qui fait qu’un bien ou un service de la production devient un usage ou une consommation.
    Quand vous jongler ou manipuler, avec la monnaie, vous ne jouez pas sur la production qui est produite toujours par la même personne, avant ou après la manipulation, vous ne faite que volontairement changer le destinataire du bien ou du service, ou involontairement rendre impossible à un consommateur ( pauvre) d’acquérir ce bien et ce service (le faire plus pauvre).
    Si par hasard vous espérer par la manipulation de la monnaie changer la nature de la production, pour la faire passer d’un usage à un autre : vous ne pouvez pas le faire sans avoir changer les outils de productions pour ne plus produire un bien ou un service (donc chômage) pour produire un autre bien ou service (création d’emploi) ce qui nécessite de nouveaux outil de travail. Cela demande du temps et des prévisions.
    Maintenant demandez à Mr Filoche quels sont les besoins à supprimer et comment faire s’il est interdit de licencier ? Demander à Monsieur Filoche quels sont les besoins à produire, en plus que ceux que nous produisons, et qu’il nous dise comment adapter l’outil de production avant de demander aux entreprises de créer des emploies.
    Je serais, moi, patronat : j’attendrais que l’on me donne ces réponses avant de m’adapter à cette situation et donner des engagements planifiés dans le temps. Si le patronat n’a pas ce langage c’est qu’il est lui aussi prisonnier de son idéologie : croire qu’il paye alors qu’il n’est qu’une caisse enregistreuse qui distribue, ce que les consommateurs payent, aux différents destinataires qui l’utilisent pour donner des revenus aux inactifs, ou payer des dépenses mutuelles ou payer des dépenses collectives. A cause de cette idéologie patronale, FH, FILOCHE est les autres sont légitimés à clamer haut et fort NOUS FAISONS DES CADEAUX au patronat.
    Qu’un parti et le patronat disent un jour :
    Aller FH ! Allez FILOCHE ! Faites payer plus encore les entreprises et nos consommateurs paieront plus, jusqu'à ce que, faute de compétitivité, nous ne seront plus compétitif du seul fait que vous ne pourrez ajouter sur nos produits importés ces taxes sur les entreprises. Vous pourrez alors confus, non ! Arrogant à la façon Finoche : accusez les entreprises de délocalisations et les riches de fuir avec leurs finances et continuer votre entreprise destructrice de la France.
    ALEZ FH; allez Finoche, allez JME , allez PM allez la clique : menez nous à la ruine.
    Existe-t-il un parti qui tiendra ce langage réaliste a ses électeurs ?
    Unci TOÏ-YEN

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    1. Avis personnel et vous ferez ce que vous voudrez. Si vous pouviez éviter d’écrire des textes plus concis et en sautant des lignes ca aiderai à la lisibilité sur ce blog.

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    2. Un citoyen ... à côté de la plaque.

      "Le patronat n’est qu’une caisse enregistreuse qui distribue, ce que les consommateurs payent, aux différents destinataires qui l’utilisent pour donner des revenus aux inactifs, ou payer des dépenses".
      Quelle vision grotesque, dénuée de raison ! Vous êtes au point pour écrire un livret d'une page ou deux que vous pourriez intituler "l'économie expliquée aux nuls par un nul". Pas étonnant que vous soyez capables de remettre tout à plat en une heure. Vu le niveau des propos, dix minutes devraient suffire.

      Demos

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    3. @ Demos
      Dites moi Demos comment ferait le patronat pour payer ses charges patronale, la TVA , l'IS et autres si ces sommes n'étaient pas incluses dans le prix de ce qu'il vend et qui est payé par le consommateur?
      Une vision grotesque n'est pas une réponse censée alors si ce n'est pas le consommateur qui paye d'ou sort cet argent?
      Répondez!
      Ne planez plus, regardez la réalité en face.
      Ne me dites pas que la TVA est payé par le consommateur et pas la charge patronale, ne me dites pas que le patronat ne se préoccupe pas que ce qui lui reste après impôts et fixe ses prix en fonction et s'il ne peut pas il se délocalise.

      Unci TOÏ-YEN

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  11. Avoir appelé Hartz en sachant qu'il a fait augmenter le taux de pauvreté dans son pays est plutôt choquant. La compétitivité en s'en fiche, c'est pas une fin en soi vu qu'elle fait augmenter la pauvreté. Les gens veulent que le chomage baisse bien sur mais pas à n'importe quel prix c'est évident.

    Je pense que les responsables qui décident d'une politique en étant conscients qu'elle va faire augmenter la pauvreté dans le pays devraient être accusés de crime, tout simplement. Il n'y à pas d'autres mots, les effets des politiques de l'offre sans croissance sont parfaitement connus, quoiqu'en dise les europeistes. Hollande est pris la main dans le sac, c'est un traitre.

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    1. Il faut faire attention ! Avant de porter un jugement de considérer les tenant et les aboutissants, nous dit LP. Il est vrai qu’ignorer ce conseil c’est prendre le risque de faire un arrêt sur l’image au moment ou l’information correspond à son idéologie.

      Karl POPER nous dit à ce propos de se méfier des informations fragmentaires.

      Peut on dire que l’Allemagne qui, n’oublions pas, a du, pendant notre temps d’accroissent du chômage, absorber l’Allemagne de l’Est, a pris des dispositions négatives parce que la pauvreté s’accroit chez elle ?
      Savez-vous comment se décrète le seuil de pauvreté ?
      C’est en France ceux qui sont en dessous de 50% du revenu médian et en Europe 60%
      Ce qui nous donne en France :
      Pour 50%, du revenus médian 7,7% de la population au dessous d’un revenu de 826,5E mois
      Pour 60% 13,5% de la population sous un revenu de 991,80E par mois ; Pour l’Allemagne avec 60% du revenus médian : c’est 18,5% de la population en dessous de 1171,80E par mois.

      Pouvez-vous me dire si le pouvoir de consommation, de 100E, est plus ou moins, grand en Allemagne par rapport au pouvoir de consommation en France avec un même billet de 100E.

      Pouvez-vous me dire si en Allemagne les aides indirectes aux pauvres sont plus ou moins efficaces qu’en France ?

      Sans cela je ne peux porter un jugement sur la méthode Allemande et sur ce sujet, je ne connais pas les tenants et les aboutissants.
      Si vous en portez-un c’est que vous connaissez les réponses. Je ne demande qu’à les connaitre. Merci pour l’information.
      Unci TOÏ-YEN

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    2. D'après ce site
      http://fr.myeurop.info/2013/12/19/l-allemagne-riche-en-pauvres-12763

      "En Allemagne, une personne est déclarée pauvre lorsqu'il ou elle vit avec moins de 869 euros par mois."

      Même en prenant vos chiffres c'est l’évolution qui est intéressante, le PIB augmente là bas depuis 4 ans et de moins en moins d'allemands en profitent. Ca vous convient peut être, pas moi, l'economie doit fonctionner de façon juste comme elle globalement fonctionné pendant les trente glorieuses.
      Si ce % de personnes sous ce seuil (qui est donc la limite superieure, rappelons le, ca sera toujours une plus petite somme en pratique) augmente il y'a fort a parier, par experience, que ceux qui sont dans le besoin augmente aussi.

      De plus il y'a d'autres indices que le seuil de pauvreté pour juger de l'aspect deletere de la politique de Schroder le nombre de personnes ayant besoin d'aide sociale par exemple. Mais c'est un espace de commentaires ici je ne peux pas faire d'exposé.

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    3. Unci TOîYEN, voilà le retour des "tenants" et des "aboutissants". Comme disait Michel Audiard, vous êtes l'objet d'idées fixes, mon pôv' vieux !

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    4. Je n'avais pas osé continuer la réplique, mais quand LP m'a fait cette recommandation et à chaque fois que j'en ai fait une réciproque, je ne lisais pas, je n'écrivais pas, je voyais et j'entendais ce moment d'anthologie dont on se souvient sans se lasser.
      Salut mon pôv' vieux!

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  12. Mauvais pour le moyen / long-terme la RD baisse en France :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-destruction-emplois-dans-recherche-est-tres-mauvaise-nouvelle-remy-prudhomme-966466.html

    olaf

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  13. @ DAF & Olaf

    Très juste. Tout ceci est très révélateur sur le personnage. Il n’y avait rien à espérer d’un jospino-delorien.

    Nous oublions la R&D en effet.

    @ TeoNeo

    Très juste. Quand on voit ce qui se passe en Italie où Electrolux propose de baisser les salaires de 50%...

    @ Karg se

    Cela me rappelle le sénateur Jean Arthuis, avec qui j’avais débattu pendant la présidentielle, qui avait fait un rapport sur l’euro en interrogeant des dizaines de personnes… mais pas un seul économiste critique ! Ils se ferment les yeux.

    @ Abdel

    Merci

    @ Un citoyen

    Les partis politiques qui ne pensent pas comme nous ? Le PS (politique de l’offre), l’UMP et les centristes

    D’accord sur le fait que les systèmes de protection sociale doivent faire reposer leur mode de financement sur la consommation intérieure (production nationale et importée) pour ne pas mettre en concurrence nos systèmes de protection sociale. C’était dans un papier que j’avais écrit et que je vous avais indiqué (notre premier échange de mémoire) mais que vous ne semblez pas avoir lu…

    Pas du tout d’accord sur l’euro, qui pose de nombreux problèmes :
    http://www.gaullistelibre.com/2013/03/le-demontage-de-leuro-possible.html

    Pour régler les problèmes d’écarts de salaires, cela peut passer par des barrières commerciales tarifaires :
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/pour-un-protectionnisme-solidaire-et.html

    Gérard Filoche, que j’apprécie, même si je ne suis pas d’accord sur tout avec lui, précise un fait, évoqué par d’autres, à savoir que ce n’est pas un effort de 30 milliards que ferait le gouvernement avec la réduction des cotisations familiales, mais bien moins puisqu’il s’agit d’une somme théorique puisqu’une grande partie serait déjà prise en charge par l’Etat. C’est un point du débat qu’il est intéressant d’évoquer.

    Sur la monnaie, je vous renvoie aux papiers que je vous avais indiqués dans notre premier échange, et que vous ne semblez pas avoir lu.

    Le PS, mais aussi l’UMP, les centristes ou les Verts nous mènent à la ruine. Et je ne suis pas convaincu par les solutions du FG et du FN

    @ Ivan

    Raisonnement intéressant

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  14. Filoche est quand même une bille, il ne trouve rien de mieux à faire que de brailler contre le passage des cotisations familiales à l'impôt. Ce type est calcifié.

    olaf

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  15. A propos de l'accord transatlantique préparé en secret par l'UE, il existe un précédent : le Traité de l'Alena, qui s'applique aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, d'où un gros risque pour nos Etats de devoir se soumettre de la même façon aux exigences des multinationales. Vous en saurez plus en lisant l'article du 25 janvier de Manuel Perez-Rocha et Stuart Trew, "ces merveilleux traités qui transfèrent le pouvoir des Etats aux multinationales", paru sur le site reporterre. Ainsi, "si un gouvernement met en œuvre une réglementation du travail ou de l’environnement qu’une multinationale n’aime pas, même si le règlement est légal et appliqué à toutes les entreprises qui travaillent dans le pays, cette société peut néanmoins poursuivre en dommages-intérêts ce pays à la Banque mondiale".
    Sur le même site, se trouvent quelques lignes sur le Forum de Davos : "les millionnaires réunis à Davos reconnaissent que les riches nuisent à la démocratie". Ne vous réjouissez pas trop vite, car ils ont l'intention de ne rien changer. Comme notre bon Président aussi honnête qu'efficace.

    Demos

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  16. @ Démos

    Merci pour l'information

    @ Olaf

    Filoche me semble un des rares à être sincère et socialiste au PS...

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