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dimanche 14 juin 2015

Trois raisons pour s’opposer à la fusion Aviron Bayonnais / Biarritz Olympique

Cette semaine, la fusion entre les deux clubs rivaux de la Côte Basque semble avoir fait un grand pas en avant, au désespoir de ceux qui soutiennent ces clubs historiques et ne veulent pas les voir mourir et qui ont à nouveau manifesté hier dans Bayonne. Un projet auquel il faut s’opposer tant sur le principe, que sur la façon de faire, mais aussi sur le fond, bien moins évident qu’il n’y paraît.



Un projet malhonnête, pas crédible et intéressé

Oui, ce projet est malhonnête, pour qui saisit toutes les manœuvres qu’il y a derrière. D’abord, Alain Afflelou, dont la gestion de l’Aviron Bayonnais a été très critiquée, a revendu ses parts à une société, AB Lagunak. Utilisant le principe des poupées russes cher à certains financiers comme Bernard Arnault, cela permet de démultiplier son pouvoir puisqu’il suffit d’une majorité de cette société pour en choisir le vote. En clair, avec seulement 51% des parts de cette société (mais seulement 34% du capital en réalité), il est possible de choisir le destin du club. Autre procédé plus que contestable, étant donné que les amateurs peuvent bloquer toute fusion dans le cadre réglementaire actuel, la FFR a déjà indiqué qu’elle allait mettre en place le cadre réglementaire permettant la création de cette entité.



Cette réactivité laisse songeur. Puisque les règles actuelles ne permettent pas aux promoteurs du projet de le mener à bien, ils changent les règles. Difficile de ne pas y voir l’influence de Serge Blanco… Entre la prise de contrôle de l’Aviron par une société poupée russe et le changement des règles nationales pour permettre la fusion, le projet est condamnable. En outre, des actionnaires de l’Aviron soulignent le manque de solidité du projet actuel, trop ambitieux, et qui pourrait se heurter à la désertion en masse d’afficionados qui ne sont pas du bétail que l’on peut transporter d’une enceinte à une autre contre leur volonté. Enfin, la participation de la société immobilière Alday dans AB Lagunak questionne. Des esprits mal placés pourraient lui imaginer un intérêt à récupérer les terrains du stade biarrot...

Ne pas faire table rase du passé