lundi 20 août 2012

Euro : mais que veut l’Allemagne ?


C’est ce que se demande The Economist dans son dossier du 10 août, qui représente une Angela Merkel songeuse qui lit un mémorandum sur comment démonter l’euro avec le titre « Tentée, Angela ? ». Un dossier qui souligne la lassitude des Allemands à l’égard de la monnaie unique.

Quand Berlin pense à un plan B

The Economist a donné une forme particulièrement bien sentie à ce dossier, présenté comme une note de ses équipes sur un plan B monétaire européen, envisageant tous les avantages et les inconvénients d’une réorganisation de l’euro. Sont envisagés deux scénarii pour mettre fin à la crise de la zone euro. Un premier qui consisterait à pousser la Grèce en dehors de la monnaie unique. Un autre, plus radical, qui ajouterait le Portugal, l’Irlande, Chypre et l’Espagne.

De manière intéressante, ce mémo souligne que la sortie de l’euro et « la dévaluation, si elle n’est pas gâchée par une envolée hyperinflationniste, pourrait sortir la Grèce de l’impasse d’une récession perpétuelle en lui permettant de retrouver sa compétitivité perdue d’un seul coup, plutôt qu’en réduisant ses coûts sur plusieurs années. Cela devrait provoquer une forte relance de son économie, qui s’affaisse, par l’effet sur le solde commercial ». Idem pour les autres pays.

Bref, ce faisant, The Economist tord le cou au mythe qui veut que l’économie des pays qui quitteraient l’euro s’effondrerait. Bien gérée, cette sortie serait au contraire une bouffée d’air frais, comme le confirme l’histoire économique, comme montré par Jonathan Tepper. Le mémo étudie également les coûts pour l’Allemagne. Il estime à 3% du PIB Allemand (80 milliards) le montant des transferts annuels que Berlin devrait se résoudre à accepter pour soutenir les économies en difficulté.

Face à cette addition (dans le bas de l’échelle des autres estimations faites jusqu’à présent), la note souligne que le coût d’une sortie est finalement acceptable. Il chiffre la coût à 118 milliards pour une sortie seule de la Grèce (avec un nouveau plan d’aide de 50 milliards) et 496 milliards pour 4 pays. Néanmoins, près de la moitié de cette somme (et 30% dans le seul cas de la Grèce) vient du solde des dettes Target 2 du système des banques centrales. Mais je ne suis pas sûr que cela soit vrai et serais heureux d’en débattre avec les personnes compétentes sur la question.

L’euro est bien mort à Berlin

Dans le scénarion imaginé par The Economist, Angela Merkel décide de ne rien changer à sa stratégie devant les risques du plan B imaginé par ses collaborateurs… Dans le premier article, il affirme que de telles discussions doivent bien avoir lieu à Berlin. Il faut dire que la succession de sommets européens qui ne règlent rien, la montée de l’addition, notamment en Grèce, irritent grandement l’opinion publique allemande, dont la majorité est maintenant favorable à un retour au mark.

Mon sentiment est que l’Allemagne refusera de mettre plus d’argent sur la table pour essayer de faire fonctionner l’euro mais ne souhaite pas prendre l’initiative de son démontage. Après tout, les chiffrages du coût d’un maintien de la monnaie unique sont exhorbitants : entre 3 et 7% du PIB par an, ad vitam aeternam, quand le MES ne représente qu’une garantie à hauteur de 8% du PIB, qui ne sont que prêtés (et donc devraient être récupérés) !

En outre, les euros obligations proposées par l’institut Bruegel, dont certaines élites françaises sont tellement friandes, reviennent à demander une caution solidaire de 4000 milliards d’euros, soit 150% du PIB du pays ! Du coup, le coût d’une sortie semble finalement faible par rapport au coût du maintien de la monnaie unique (d’autant plus que les estimations de The Economist, dont une des sources est la Commission…, sont sans doute trop fortes).

Comment l’Allemagne pourrait-elle ne pas avoir envie de revenir au deutsche mark plutôt que de continuer avec cette construction baroque et artificielle dont la note est sans cesse revue à la hausse, et qui leur vaut d’être accusée de basculer dans un 4ème reich par la presse d’Europe du Sud ? Mais l’histoire étant l’histoire, Berlin ne souhaite sans doute pas prendre l’initiative. Du coup, le mieux consiste sans doute à laisser pourrir la situation en évitant que que l’addition ne grimpe davantage (à dire vrai, le temps passant, une partie des fonds prêtés aux pays autres que la Grèce peuvent au contraire être récupérés). Les conditions imposées aux pays « aidés » devant in fine les pousser à quitter l’euro.

Je ne suis pas certain que l’Allemagne ne sache pas ce qu’elle veut. Elle ne veut pas, légitimement, régler une addition sans cesse revue à la hausse. Du coup, Berlin refusera tout saut fédéraliste, condamnant à l’avance l’aventure monétaire européenne pour protéger les intérêts financiers du pays.

18 commentaires:

  1. J'aurais tendance à généraliser un peu l'une de vos conclusions, Laurent, et à dire qu'une des principales raisons pour lesquelles la zone Euro existe toujours est qu'aucun pays ne souhaite être perçu comme responsable de son éclatement.
    Ceci dit, pourquoi ne nous parlez-vous pas davantage de politique internationale ? Les Français sont très peu et très mal informés sur ces sujets quand ce n'est pas de manière risible.
    La Syrie, par exemple ? DLR doit bien avoir quelques idées sur le sujet ?

    Sancelrien

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    1. Je ne suis pas sûr que les idées soient très claires sur la Syrie. C'e"st vrai qu'il faudrait en discuter... La chape de plomb du droit-de-l'hommisme interdit toute position raisonnable sous peine d'être accusé de "soutien à la dictature". Or le fond de l'affaire est que la destruction de la Syrie - après celle de l'Afghanistan prosoviétique, de l'Irak, de la Libye, de la Côte d'Ivoire et de quelques autres (bientôt de l'Iran ?), s'inscrivent dans une stratégie géopolitique d'écrasement des régimes indociles à l'imperium américain ; les droits de l’homme ne sont qu'un leurre pour les gogos.

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    2. Sur la Syrie, un article très intéressant ici: http://www.les-crises.fr/la-situation-en-syrie-chouet/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29

      qui explique que rien n'est simple, qu'il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants mais seulement des gens qui se battent pour leur survie ou le pouvoir entre luttes d'influence religieuses et politiques...

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  2. Actuellement l'Allemagne fait une tentative de sauvetage de la zone euro, en essayant de réduire au maximum les dépenses à sa charge à cet effet. C'est pourquoi elle impose aux pays en difficulté de la zone euro qui ont besoin d'être aidés (et auxquels la France va s'ajouter) la pratique de dévaluations internes pour remplacer la dévaluation normale devenue impossible en zone euro :

    http://fr.myeurop.info/2012/05/15/la-devaluation-interne-sujet-de-discorde-entre-hollande-et-merkel-5421

    Cette dévaluation interne implique une grande faiblesse de pays européens clients de l’Allemagne mais la taille des transferts nécessaires que l’Allemagne devrait faire pour aider de façon plus efficace les pays en difficulté de la zone euro est tellement grande selon l'étude de la banque Natixis ci-dessous (et d'autres) que c'est la solution la moins mauvaise, pour l'Allemagne, car le commerce extérieur de celle-ci se fait à presque 60 % hors zone euro, il est donc exclu qu'elle mette en cause sa compétitivité mondiale pour sauver l'euro en faisant des transferts à la hauteur des besoins des pays en difficulté qui seraient de 12,7 points du PIB de l’Allemagne selon l'étude de Natixis :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65118

    Ce qui a fait monter les marchés financiers ces derniers temps, c'est la perspective d'une planche à billets de la BCE et du MES pour l'achat d'obligations d'Etat des pays demandant de l'aide et qui ont accepté de pratiquer cette dévaluation interne à la demande de l'Allemagne. Nouriel Roubini en parle dans sa dernière note :

    http://www.project-syndicate.org/commentary/early-retirement-for-the-eurozone-by-nouriel-roubini

    Autre étude intéressante « Eurogeddon : la spirale effroyable de la fuite des capitaux espagnols ». Les banques espagnoles perdraient environ 50 milliards de dépôts par mois, mais pendant que les Espagnols mettent leur argent en sécurité, c’est l’Euro système qui boucherait le trou (il y a des choses qui se feraient donc déjà dans le cadre d'une certaine discrétion) :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/eurogeddon-spirale-effroyable-fuite-capitaux-espagnols-bruno-bertez-453411.html

    Saul

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    1. Actualités du jour : « Berlin refuse que la BCE fixe un écart maximum entre les taux d'emprunt »:

      http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/berlin-refuse-que-la-bce-fixe-un-ecart-maximum-entre-les-taux-d-emprunt_1150865.html

      « Si la Banque centrale européenne (BCE) déterminait des écarts maximum de taux d'emprunt entre pays européens, au-delà desquels elle interviendrait, cela serait "d'un point de vue théorique très problématique", a estimé lundi le ministère allemand des Finances. »

      « Fixer des écarts de taux limite reviendrait pour la BCE à institutionnaliser ce programme, censé être une mesure d'urgence temporaire. »

      « Dans son rapport mensuel d'août, publié lundi, la Bundesbank a rappelé qu'elle était "critique" vis-à-vis des rachats d'obligations car ils contiennent selon elle des "risques élevés pour la stabilité". »

      Les allemands sont à la croisée des chemins : tenter de sauver l’euro et en assumer le coût et les risques financiers ou ne pas les assumer avec pour conséquence le démantèlement de la zone euro d’une manière ou d’une autre.

      Saul

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    2. Le commerce extérieur des entreprises allemandes se fait à plus de 60 % à l'intérieur de la zone euro, non pas à l'extérieur. D'où le réveil des dirigeants de ce pays face à l'écroulement à court terme de ses débouchés, et effectivement, il vaut mieux des clients européens qui continueront à acheter peut-être seulement la moitié de ce qu'ils achetaient il y a à peine deux ans plutôt que des faillis qui n'achètent plus rien du tout. D'où le réveil de certains Allemands face à l'intérêt d'une dévaluation monétaire dans des pays comme la Grèce ou l'Espagne, bientôt l'Italie voire la France. Par conséquent adieu à l'euro comme monnaie inique.
      Francis Commarrieu.

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    3. En juin 2012, les exportations de l’Allemagne sont à 35,5 milliards d'euros vers la zone euro et à 41,1 milliards d'euros hors zone euro.

      http://www.boursier.com/actualites/economie/l-allemagne-ameliore-encore-son-excedent-commercial-16194.html

      Saul

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  3. Si c'était le Tribunal Constitutionnel de Karlsruhe qui décidait de l'inconstitutionalité du MES le 12 septembre cela arrangerait les affaires non seulement de la Chancelière et de son gouvernement mais aussi de tous les dirigeants européens mis en face de la réalité qu'est l'échec de la zone euro dont il serait plus intelligent de prévoir un démontage concerté comme le propose Jacques Sapir plutôt que de le subir sans aucun plan B.
    Il est significatif l'article de JM Vittori dans "Les Echos" de ce jour sur la fin de l'euro que beaucoup de responsables commencent à envisager comme les Finlandais et un ministre autrichien.

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  4. De plus le même 12 septembre des élections législatives ont lieu au Pays-Bas dont les socialistes sont les favoris avec le projet clair et net de prise de distances avec les politiques d'austérité dont ils perçoivent le caractère négatif. Or ce pays est traditionnellement proche de l'Allemagne....comme la Finlande et l'Autriche.

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  5. "Sont envisagés deux scénarii pour mettre fin à la crise de la zone euro. Un premier qui consisterait à pousser la Grèce en dehors de la monnaie unique. Un autre, plus radical, qui ajouterait le Portugal, l’Irlande, Chypre et l’Espagne."
    Dans le cas du 1er scénario, quelques mois plus tard, on appliquera le 2ème. Et encore quelques mois après, on en fera un troisième pour éjecter la France et l'Italie etc. jusqu'à qu'il n'y ait plus que des pays ayant un niveau (économique, financier, politique...) équivalent à celui de l'Allemagne.
    Car une fois la limite repoussée (un pays qui sort de la zone euro), il n'y aura pas de raisons d'aller plus loin (éjecter les "boulets" de la zone euro ou s'en dégager tout seul), ce qui permettra peut-être finalement de créer la Zone Monétaire Optimale compatible avec une monnaie unique (donc sans les PIIGS et la France par ex.).

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  6. Robert Lohengrien20 août 2012 à 16:28

    Aux yeux du milieu politique allemand il est évident qu'aucune nation d'Europe voudra une fusion fédérale. Les allemands étaient jusqu'à présent défenseurs d'un concéption romantique d'une Europe fédérale, notamment du côté des Verts et la Gauche, mais la réalité est une excellente enseignante. Une large partie des allemands est encore marquée par la guerre et les horreurs nazis, ils estiment que l'Allemagne devra payer pour contribuer à la paix en Europe. C'est un facteur important pour comprendre l'attitude des allemands à l'égard du "projet européen".
    Il n'y a qu'une solution, une seule: la sortie de Grèce da la zone euro, lui proposer un programme de restructuration à la charge de l'UE, mais pas d'argent. Le gouvernement allemand a enfin publiquement avoué que la Grèce est devenue un puits sans fond.

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  7. A nouveau le débat connu : crise de liquidité ou crise de solvabilité ?:

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65460

    L'auteur de cette étude, Patrick ARTUS, affirme qu'il ne sert plus à rien d'octroyer des prêts à la Grèce, au Portugal et à l’Espagne, jugeant que ces pays, en crise de solvabilité, ne pourront plus les rembourser. Selon lui, c'est seulement pour l'Italie que la technique du prêt aurait encore un sens.

    Saul

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  8. @ Sancelrien, Claribelle et J Halpern

    La situation de la Syrie me semble beaucoup plus compliquée encore qu'en Libye : pas d'accord au conseil de sécurité de l'ONU, pas d'accord aussi clair au sein de la ligue arabe, pas une opposition aussi unifiée et un territoire très différent de la Libye avec une division religieuse encore plus complexe. Difficile d'intervenir dans de telles conditions (d'autant plus que sur le principe, je suis plutôt hostile aux interventions).

    @ Saul

    Merci pour toutes ces études. Sur l'Allemagne, je crois que Berlin s'est brûlé les doigts en engageant 200 Mds (la Grèce ne remboursera pas tout) donc ils ne veulent rien engager de plus.

    @ Robert

    Je crois surtout que les Allemand ne veulent pas d'une union de transfert.

    @ Claribelle

    Je crois qu'ils peuvent faire fonctionner la zone euro sans la Grèce pendant qq temps. En revanche, si on va au-delà, tout s'effondrera rapidement.

    @ Cording

    Tant de choses peuvent faire s'écrouler le château de cartes.

    @ Francis

    L'Allemagne n'avait pas trop mal géré les dévaluations très fortes du début des années 1990.

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  9. Albert

    "l'Allemagne ne peut plus sortir de l'euro", c'est la conclusion d'une étude Natixis de Patrick Artus :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65470

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    1. Ce même auteur avait publié une étude, le 26 Mars 2012, sur une sortie de l'Allemagne de l'Euro qui était basée sur une une appréciation de 30% du taux de change effectif du mark, laquelle provoquerait un coût de 65 points de PIB de l'Allemagne immédiatement puis de 5 points de PIB chaque année alors qu'un soutient aux pays en difficulté ne coûterait, selon l'auteur, que 4 % du point de PIB de l'Allemagne chaque année. Je cite : « le coût lié à la mise en place d'un "fédéralisme contraint", visant à financer les déficits extérieurs des pays du Sud de la zone euro pour qu'ils puissent rester dans l'euro. Nous estimons ce coût pour l'Allemagne à 4 points de PIB chaque année. »

      http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63191

      Mais ce même auteur, dans une autre étude en date du 17 juillet juillet 2012, avait estimé je le cite :

      http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65118

      « Pour sortir de la crise de la zone euro, il faudrait une solidarité qui ne concerne pas seulement les réponses à la crise financière mais aussi les économies réelles : mutualisation des politiques de soutien à l’emploi, aux implantations des entreprises, dans les pays en difficulté. Cette solidarité dans le domaine des économies réelles aurait bien sûr un coût pour l’Allemagne, que nous essayons d’évaluer »

      « Nous avons évalué le coût pour l’Allemagne de ce type de politique mutualisée des économies réelles (coût unitaire du travail ramené à son niveau de 1999, profitabilité ramenée au moins au niveau allemand) à 12,7 points du PIB de l’Allemagne."

      « Une hausse de 12,7 points de PIB de la pression fiscale en Allemagne, nécessaire pour financer l’aide aux créations d’emplois dans les pays en difficulté, conduirait évidemment à une destruction de la compétitivité internationale de l’Allemagne, et n’est donc pas envisageable » 

      Il ne serait pas inutile que cet auteur se relise...Pour ma part je pense aussi que si l'Allemagne sort de l'euro, elle aura à gérer un problème de surévaluation de sa monnaie donc un coût important pour elle, car la monnaie unique a affaibli plusieurs de ses partenaires dans la zone euro. Mais un État souverain, avec sa banque centrale, n'est pas dépourvu de moyens pour faire face à ce problème. Si État souverain et sa banque centrale veulent absolument affaiblir leur monnaie nationale ou éviter qu'elle ne s'apprécie trop ils ont des moyens à leur disposition. Demandez aux suisses comment ils font :

      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/14/97002-20120614FILWWW00598-suisse-controle-des-changes-envisage.php

      Très clairement il vaut mieux avoir ce problème à gérer que celui d'avoir à recréer des activités productives et des finances saines dans des pays anéantis par leur participation à l'euro (Grèce, Espagne, Portugal... bientôt la France). Mais le fait que ces pays soient susceptibles de retrouver une situation normale après leur sortie de l'euro, ça prendra beaucoup du temps car, à mon avis, on ne peut pas réparer rapidement des années de folie, sera je pense utile pour tout le monde.

      Saul

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    2. La création de l'euro a été une décision politique , la sortie de l'euro en est une également ; Artus est obnubilé par la technique financière qui est une vision du monde par le petit bout de la lorgnette .

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    3. Euro : la sortie de l'Allemagne en Une de la presse d'outre-Rhin : Chaque jour dans la presse allemande se succèdent politiciens, financiers et commentateurs pour dire qu'ils en ont assez. Des voix s’élèvent aussi pour dire que la seule solution serait que l'Allemagne elle-même abandonne l'euro :

      http://www.contrepoints.org/2012/08/22/94582-euro-la-sortie-de-lallemagne-en-une-de-la-presse-doutre-rhin

      Saul

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    4. Jens Ehrhardt, fondateur et chef de la gestion d'actifs à « DJE Kapital. ». Son article en langue allemande: «Deutschland muss aus dem Euro austreten L'Allemagne doit sortir de l'euro" est ici :


      http://www.handelsblatt.com/finanzen/boerse-maerkte/boerse-inside/schuldenkrise-deutschland-muss-aus-dem-euro-austreten/6775290.html

      Traduction approximative Google ici :

      http://translate.google.com/translate?sl=de&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&layout=2&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwww.handelsblatt.com%2Ffinanzen%2Fboerse-maerkte%2Fboerse-inside%2Fschuldenkrise-deutschland-muss-aus-dem-euro-austreten%2F6775290.html

      De toute évidence quelqu'un qui a les mêmes idées que moi !

      Saul

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