samedi 24 novembre 2012

Les implications d’une sortie de l’UE de la Grande-Bretagne


Le débat grandit outre-Manche sous la pression de UKIP et de l’aile eurosceptique des conservateurs, qui n’a pas hésité à défier David Cameron récemment. Sous leur influence, le Premier Ministre pourrait bien organiser un référendum sur la sortie de l’UE, dont l’issue est très incertaine.

Entre conflits et liens qui se distendent

La position de la Grande-Bretagne devient de plus en plus délicate au sein de l’Union Européenne. Londres a toujours eu une attitude ambivalente à l’égard du projet européen. En effet, dans la colonne des plus se trouve la libéralisation poussée par les traités européens, conforme à la tradition économique du pays. En outre,  Londres a réussi depuis le traité de Maastricht a se contruire une Europe à la carte, où elle parvient à ne pas rejoindre les politiques auxquelles elle est hostile (euro, Schengen). Mieux, Margaret Thatcher a obtenu une ristourne à la contribution du pays.

Mais la partie positive du bilan est entachée par plusieurs points très négatifs. La Grande-Bretagne est une île, très attachée à sa souveraineté et à ses particularismes, mais aussi à la responsabilité politique de ses dirigeants et par nature plutôt hostile à la bureaucratie. Du coup, le projet européen heurte de plein fouet sa sensibilité, que ce soit par la volonté d’harmonisation ou le fait de confier les pouvoirs à une bureaucratie peu transparente et irresponsable. La Banque Centrale britannique a une tradition de transparence à mille lieues de celle de la BCE, totalement opaque.

Du coup, les conflits ne cessent de s’accumuler. David Cameron a mis son véto au TSCG, la camisole budgétaire, qui n’a pas pu prendre la forme d’un traité de plein exercice comme prévu. Les négociations sur le budget sont extrêmement tendues puisque la Grande-Bretagne veut réduire l’enveloppe demandée par les instances européennes tout en conservant sa ristourne. La situation se tend de plus en plus et certains, dont The Economist, regrettent la marginalisation du pays en Europe.

Une sortie pour une nouvelle Europe ?

En fait, aujourd’hui, Londres a un pied dans l’UE et un pied dehors (notamment d’un point de vue monétaire, ce qui lui a permis de monétiser 375 milliards de livres de dettes publiques en quatre ans). La sortie du pays aurait un véritable impact sur la direction de la construction européenne puisque Londres est un aiguillon libéral, qui plaide pour toujours plus de libéralisation dans tous les domaines. Son départ permettrait sans doute un agenda un peu plus interventionniste, dans le cadre limité des traités.

On peut notamment penser au cas de la finance, où Londres est vent debout contre le projet de taxation des transactions financières, qui a fini par rassembler une dizaine de pays. Mais si Londres venait à quitter l’UE, les pays européens pourraient alors choisir de recloisonner les marchés financiers pour éviter que tous les capitaux partent à Londres, en Suisse ou au Luxembourg. La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne pourraient alors créer une Zone Européenne Financière coupée de la City, avec des règles beaucoup plus strictes contre la spéculation et une taxation plus élevée.

On peut également penser qu’il serait plus facile de développer des politiques industrielles sur le modèle d’Airbus, pratiques assez étrangères au pays d’Adam Smith, qui préfère la main invisible du marché. Néanmoins, il ne faut pas surestimer l’impact qu’aurait le départ de la Grande-Bretagne car il ne faut pas oublier que les traités européens ont un biais néolibéral extrêmement marqué dont il faudrait se débarrasser pour pouvoir mener des politiques différentes (protectionnisme ciblé, restrictions et taxation des mouvements de capitaux, politiques industrielles ambitieuses).

Il semble aujourd’hui de plus en plus possible que la Grande-Bretagne quitte l’Union Européenne. Mais si cela changerait les rapports de force idéologiques, sans nouveaux traités européens, l’évolution serait limitée par le cadre extrêmement contraignant mis en place depuis l’Acte Unique.

20 commentaires:

  1. Nous savons tous que l'ue etait une création des usa pour affaiblir les Nations européenne et que la gb en etait le bras mais les préoccupations des usa ont changés la gb va revenir dans le giron des usa leurs populations faite de consommateurs rangés dans des cases sont compatibles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, l'UE n'est que la création des européens au sortir de la seconde guerre mondiale pour lutter contre le communisme soviétique sous tutelle US dont l'OTAN n'est que le bras armé dont l'ex-président nous a fait réintégrer le commandement militaire intégré par américanolâtrie.
      L'Europe, cette Europe-là, est le fruit de la volonté de 2 forces politiques: les démocrates-chrétiens et les socialistes et c'est toujours le cas.
      Le non dit de l'UE est Nation=nationalisme=guerre donc il fallait dépasser les Etats et les Nations par une fédération unique dans l'histoire puisqu'elle commencerait par l'économie ce qui entrainerait le politique, une absurdité complète dont on voit l'échec flagrant mais la plupart des dirigeants européens s'entêtent par paresse, conformisme intellectuel de n'avoir aucun autre projet de rechange fondé sur les réalités nationales.
      Avec la Plan Marshall les US ont voulu la reconstruction économique des pays européens du moins ceux restés sous leur influence par le partage du monde par les accords de Yalta, mais pas au point qu'ils puissent rivaliser et leur disputer la domination mondiale c'est pourquoi en 1971 ils ont détruit le système de changes fixes établi par les accords de Bretton Woods et depuis ils nous livrent une guerre économique par le biais de la monnaie à laquelle les européens ont répondu par la création d'une monnaie unique qui a eu le tort d'être fondé sur le seul modèle du Deutsche-Mark fort par principe or ce qui convient à un pays ne peut convenir à 17 pays aux histoires politiques, économiques, sociales et culturelles divergentes. L'euro était censé faire converger les économies or c'est un échec flagrant dont les dirigeants européens ne veulent ou ne peuvent sortir pour les raisons invoquées plus haut; ce faisant cela se passera dans les pires conditions et l'UE qui était censée faire disparaître toutes les querelles historiques les fait renaître avec une violence insoupçonnée (à force de les nier) tel le ressentiment grec à l'égard de l'Allemagne nazie qui a pillé et emporté l'or de la Banque de Grèce lors de sa débâcle en 1944-1945.

      Supprimer
    2. Personne n'a jamais pensé sauf a être bisounours que l'ue ferait disparaitre les querelles historiques nous n'avons plus eu de guerres la bombe atomique nous effacerait tous , le plan Marshall a permit la création d'un grand marché de consommateurs décervelés et c'est bien ce que voulaient les usa

      Supprimer
  2. La Grande-Bretagne ne quittera l'UE que contrainte et forcée ou lorsque ses intérêts seront trop divergents mais pour le moment elle y est bien gagnante à jouer sur les 2 tableaux. Il faudrait la mettre au pied du mur, la forcer à faire un choix comme à renoncer à son chèque incompatible avec toute règle de solidarité européenne. Il n'y a aucun dirigeant européen avec assez de caractère et de personnalité pour remettre en question le comportement d'un tel membre.

    RépondreSupprimer
  3. Le GB est le plus paradis fiscal de la planète, elle fera tout pour sauvegarder cette activité, tout comme l'Allemagne veut une monnaie forte.

    Le vote qui aurait dû être proposé lors de Maastricht c'est pour ou contre une union fédérale, politique, budgétaire et fiscale, avec supervision des budgets pour pouvoir tirer la sonnette d'alarme quand un état dérape.

    Les déficits publics et privés des états ont dérapé, souvent par clientélisme et incompétence, sans qu'aucun mécanisme d'alerte et de correction n'agisse.

    La monnaie unique aurait dû être l'objet d'un débat et d'un vote des années plus tard.

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour cet article qui essaye de faire de la prospective, exercice délicat mais toujours intéressant.

    Il y a néanmoins un point qu'il me semble devoir souligner: il faut bien prendre garde à ne pas caricaturer la Grande-Bretagne comme le royaume par exellence du libéralisme et plus encore de l'ultra-libéralisme.

    Par exemple, les règles encadrant la finance ne témoignent en rien du "laisser faire laisser passer" comme pourraient le croire certains. La Financial Services Authorities (qui grosso modo régroupent les compétences de l'Autorité du Contrôle Prudentiel et de l'Autorité des Marchés Financiers) emploie ainsi plus de 5.000 personnes, et régule très efficacement le secteur financier (ce qui évidemment n'est pas une garantie).

    Si Londres est la place financière dominante en Europe, c'est aussi en partie parce qu'elle dispose d'un système de régulation reconnu et réputé.

    Dans un tout autre domaine, le Royaume-Uni peut également être très interventionnistes, comme l'illustre le cas récent de la fusion ratée entre BAE et EADS, où BAE avait obtenu une position très favorable par rapport aux intérêts des autres nations avant que l'Allemagne ne se réveille et fasse capoter l'affaire.

    RépondreSupprimer
  5. Tythan

    La régulation façon city of London, c'est assez risible :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/e-quilgars/130611/les-paradis-fiscaux-en-7-vers-illustres

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'article que vous décrivez parle des paradis fiscaux et réglementaires, auxquels recourrent certains acteurs des marchés financiers londonniens. Ils sont loin d'être les seuls, il faut bien le reconnaître.

      Mais cela ne change rien au fait que pour les opérations situées en Angleterre, la régulation opérée par les autorités britanniques est d'une grande qualité, source d'attractivité de la place de Londres.

      Supprimer
  6. La Grande-Bretagne est un pays libéral, mais c'est aussi un Etat-nation qui n'a pas l'intention de se laisser passer au rouleau compresseur des nains de Bruxelles ou de Francfort.

    Donc, sa sortie peut plaire à ceux qui se méfient de son côté libéral, mais cela risque d'être un marché de dupes.

    En effet, si elle sortait, qui s'opposerait au transfert plus important de pouvoirs à Viviane Reding and co ?
    Dans la France actuelle, pas grand monde.
    Mais, si la France était encore réellement attachée à sa souveraineté, et dirigée par des hommes d'Etat, elle pourrait peut-être négocier et se mettre d'accord avec Londres sur certains points commun entre les deux pays, afin de faire contrepoids à cette tendance...

    RépondreSupprimer
  7. @ Patrice

    Non, je ne suis pas d’accord. Que les Etats-Unis aient vu d’un œil bienveillant la création de la CECA et de la CEE et qu’ils l’aient encouragée, soit. Que cela en soit directement la création, non. Les pays européens avaient aussi soif de coopération, de former un bloc face au bloc soviétique. Ne l’oublions pas. Une partie des élites y vont un moyen de conjurer les guerres du passé.

    Après, je suis d’accord, ce n’est pas la CEE qui a évité la guerre, mais plutôt l’association des leçons du passé, l’équilibre de la guerre froide et la bombe atomique.

    @ Cording

    Pas sûr. Je crois que la GB est mûre pour sortir. Une majorité de la population voterait pour aujourd’hui. S’il y a un référendum en 2015, le début de la déconstruction de l’UE pourrait commencer à Londres. Les évolutions de l’UE sont aujourd’hui trop contraires à la philosophie du pays et un simple statut d’associé pourrait leur suffire. Ils pourront se débarrasser de tout ce qui ne leur plait pas tout en conservant tout ce qui leur plait…

    @ Olaf

    Juste pour Maastricht. Mais même si nous avions voté pour, le fédéralisme ne peut pas marcher. Le château de cartes va s’effondrer.

    @ Tythan

    C’est juste. J’ai un peu simplifié, même si le curseur économique du pays sur certaines questions est très déconnecté du nôtre, notamment sur les questions commerciales où le libre-échange ne peut être remis en question.

    Sur la finance, c’est juste. Paradoxalement, les règles pondues par la GB sont plus strictes que Bâle 3, ce qui montre une prise en compte de la crise (largement insuffisante à Bruxelles), mais j’y vois surtout un besoin de responsabilité. Néanmoins, on reste largement en deçà de ce qu’il faudrait faire.

    Sur BAE, je crois surtout que Londres y voyait l’intérêt de BAE…

    @ Anonyme

    Très juste. C’est ce que je soulignais en parlant de leur attachement à la souveraineté nationale. En France, la plupart des élites politiques ont démissionné.

    RépondreSupprimer
  8. Je suis pour détruire TOUTE l'UE.
    Qu'on revienne aux stricts pays souverains.

    Qu'on garde juste le Conseil de l'Europe pour que les chefs d'Etats se parlent de temps en temps, régler les tensions ou soucis au niveau européen, signer des projets entre pays et pourquoi pas se mettre d'accord avant des grands évènements afin d'avoir une position commune, rien de plus.

    On doit supprimer tout ce qui est supranational et fédéral (commission, parlement européen, euro, toute les lois communes, les traités.)

    On pourrait simplement signer des accords de libre-échange entre les pays les + développés d'Europe (UK, Benelux, Allemagne, France, Italie, Espagne, Danemark, Suède..) Et puis c'est tout !

    La seule organisation qu'on pourrait faire c'est un OTAN européen, que les pays européens laissent les USA seuls et qu'on face l'Alliance Militaire Européenne (nous serions au sommet avec notre armée, UK restant avec les US à coup sûr. Mais pour que les autres pays rejoignent ce projet, ce n'est pas gagné).

    Voilà pour "l'Europe" que je veux, la seule viable et légitime.

    RépondreSupprimer
  9. Il n'est pas utile que je répète les commentaires que j'ai fait dans l'un des derniers billets de Laurent ( http://www.gaullistelibre.com/2012/11/quand-le-fmi-critique-les-politiques.html ), mais il ne fait aucun doute qu'un pays, pour être souverain, doit avoir la main sur sa monnaie, la création monétaire, et sur son système bancaire. Si on ne reprends pas très vite ce pouvoir, la France va devenir une région d'un magma informe appelé l'UE.

    Tout à fait d'accord avec Flo Pat...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait d'accord.

      Mais ceux qui s'intéressent à cette question et sont d'accord restent largement minoritaires il me semble.

      Supprimer
    2. "Mais ceux qui s'intéressent à cette question et sont d'accord restent largement minoritaires il me semble".

      Malheureusement vrai, pour l'instant.
      Mais d'ici peu, ceux qui ne sont pas encore prêt à ouvrir le yeux ne vont pas tarder à s'apercevoir que les projets de vacances, tout comme l'escapade du week end font partie de l'histoire ancienne. Tellement ancien qu'il ne s'agira pas de discuter de ce que l'on fera ou pas dans trois ou quatre jours, mais de trouver les moyens de survivre au quotidien.
      Alors nous en reparlerons.

      Je ne serai pas d'ailleurs pas étonné que ces gens là fassent soudain partie des plus impatients (pour ne pas dire virulents), sur les mesures à mettre en place auxquelles ils restent totalement sourds et aveugles aujourd'hui.

      Supprimer
  10. Au sujet de l'UKIP, une anecdote d'actualité :

    http://www.guardian.co.uk/politics/2012/nov/24/ukip-foster-parents-children-removed-social-workers

    une famille d'accueil se voit retirer la garde de trois enfants parce qu'elle est membre de l'UKIP.

    Il s'agissait d'enfants de minorités ethniques, et l'UKIP s'oppose à la libéralisation de l'immigration.

    Cela a conduit la collectivité locale britannique gérant les adoptions, et pilotée par le Labour, à prendre la décision de retrait.
    Elle est cependant désavouée par les dirigeants nationaux des partis conservateur et Labour.

    L'intervention de Nigel Farage et de la fonctionnaire concernée, à la BBC :

    http://news.bbc.co.uk/today/hi/today/newsid_9772000/9772575.stm

    RépondreSupprimer
  11. @ Anonyme

    C'est délirant.

    @ A-J H

    Bien évidemment. En cela, le traité de Maastricht a été particulièrement fondateur dans la déconstruction de la souveraineté nationale (d'où le fait que ce soit la droite qui ait voté "non" à l'époque d'ailleurs).

    @ Flo Pat & A-J H

    Je suis d'accord sur qq points (il faut liquider tous ces traités, faire une OTAN européenne sans les USA) mais pas sur un autre (je pense qu'il faut aller au-delà d'un simple Conseil de l'Europe). On pourrait imaginer un sécrétariat politique où siégerais 2 jours par semaine les ministres des affaires européennes pour assurer la coordination de nos politiques. En outre, reconstruire un SME paraît nécessaire après la fin de la monnaie unique, pour gérer la monnaie commune. Ce secrétariat pourrait également superviser la Zone Européenne Financière qu'il faudrait mettre en place ou les projets industriels trans-nationaux. Naturellement, tout ceci doit se faire sur la stricte règle de l'unanimité. Commission, Cour de Justice, Parlement, BCE seraient supprimés. Mais il y a suffisamment de projets que nous pourrions mené soit à l'échelle continentale soit entre quelques pays pour justifier une structure permanente plus étoffée que le Conseil de l'Europe.

    Soit dit en passant, je crois que les options plus extrêmes sont plus délicates à défendre dans l'opinion...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Laurent Pinsolle

      Merci pour ce billet et ces commentaires.
      Je suis tout à fait d'accord.

      Mais encore une fois, il me semble que ceux qui s'intéressent à cette question et sont d'accord restent largement minoritaires.

      Supprimer
  12. Nouvelle Europe ? Pourquoi s'obstiner à vouloir construire un projet européen ? Je ne vois pas quels sont ces éléments de nature à disqualifier l'Etat nation. Je suis favorable à une France plus forte. Une France retrouvant sa capacité politique et tirant un trait sur la délégation de souveraineté - sous toutes ses formes. La situation actuelle en Europe invalide la pertinence de la mise en oeuvre d'un projet politique européen, sauf bien sûr à considérer que des structures supra-nationales sont plus à même de renforcer le fait démocratique que nos systèmes politiques éprouvés par le temps. La nation est la brique fondamentale de toute affaire démocratique. Je ne comprends pas cette obstination à vouloir construire un cadre supra-national - si c'est votre propos - restreignant la capacité des Etats au-delà d'éléments ponctuels relevant de missions définies sur du moyen terme (Airbus, Ariane...). Jugez-vous la nation, historiquement située par nature, et présentant une cohérence identitaire fondée sur l'histoire et le contrat de chaque jour, comme étant dépassée - à dépasser - ? Selon quels arguments ? L'Europe politique me semble être, dans tous les cas de figure, une hérésie démocratique. Ni cette Europe, ni une autre ! La paix sera renforcée par suite de la sérénité des peuples définitivement confortés dans leur singularité. Ni UE ni Europe politique, sous quelque forme que cela soit ! Il nous faut souhaiter une prompte disparition de l'UE !

    RépondreSupprimer
  13. Je ne comprend pas la volonté des cabris de créer l’Europe meme des nations le delire actuel ne vous suffit il pas . Ce truc voulu par les usa je le répète , il suffit de s' intéresser de près aux réseaux financier du traite Robert Schumann
    http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-DOSSIER-DE-FOND-LA-FACE-CACHEE-DE-ROBERT-SCHUMAN-f%C3%A9vrier-2011.pdf

    La France est présente par ses départements et territoires partout dans le monde et c'est une chance incroyable pour nous ; nos concitoyens qui les habitent n'en n'ont rien a foutre de l'europe nous ne sommes PAS une Nation européenne sauf a être un abruti raciste ; nous sommes une Nation monoculturelle avec des citoyens de toutes couleurs et de toutes opinions

    RépondreSupprimer
  14. @ Jaurès et Patrice,

    Je ne vois pas en quoi le fait de retrouver pleinement notre souveraineté et vouloir une France forte disqualifie forcément tout projet européen. Ne tombons pas dans l'excès. Je pense qu'une Europe des nations, pleinement respectueuse des souverainetés nationales peut être un plus.

    Pensons par exemple aux questions industrielles. Si nous nous mettons d'accord sur une norme (par exemple, le GSM en son temps), cette norme peut devenir mondiale. Idem, Airbus s'est aussi envolé parce que nous avons mis nos forces en commun. Cela ne disqualifie en rien l'Etat-nation, la seule base possible de toute organisation politique.

    Je ne veux pas créer un cadre supra-national, mais un cadre de coopérations entre Etats-nations. Il faut donc remplacer l'UE par une autre organisation. C'était ce que souhaitait faire le Général de Gaulle, à travers le plan Fouchet notamment.

    RépondreSupprimer