mercredi 12 juin 2013

La Chine sous la menace d’une bulle spéculative


Certains évoquent la menace d’une bulle immobilière en Chine, du fait de la forte hausse des prix. Mais non seulement il ne faut pas oublier que les revenus augmentent vite également, mais aussi que Pékin veille au grain sur le sujet. En revanche, on peut davantage s’inquiéter de la bulle financière globale.

La menace de The Economist

L’hebdomadaire néolibéral avait vu juste sur la bulle immobilière étasunienne, prévenant des années de le hausse totalement excessive des prix et du gros risque de krach. Au regard de ses travaux sur ce sujet, ils affirment qu’il n’y a pas vraiment de risque sur le marché immobilier chinois. En effet, les autorités du pays n’hésitent pas à intervenir pour casser les hausses de prix, en réduisant la part du financement par le crédit, en limitant les achats de plusieurs biens, ou en agissant directement à la source, à savoir en diminuant le montant des crédits bancaires dans ce secteur.



En avril, The Economist avait souligné l’envolée des crédits non conventionnels. En effet, le montant des prêts bancaires a progressé de 100 à 130% du PIB de 2008 à 2012, démontrant que la croissance chinoise se fait aussi à crédit… Mais alors que ce montant a fortement progressé en 2009, pour contrer les effets de la crise mondiale, depuis, sa progression est bien plus limitée. En revanche, le montant des autres crédits s’est envolé depuis 2008. Alors qu’ils pesaient un peu moins de 25% du PIB en 2008, ils approchent le cap des 70% du PIB quatre ans plus tard, signe d’une bulle spéculative.

C’est pour cette raison que l’agence de notation Fitch a décidé de baisser la note de la Chine d’un cran (à un bon niveau néanmoins), alors que l’Etat est endetté à hauteur de moins de 50% du PIB et que le niveau d’épargne est une forme de protection pour les banques et le pays (qui ne dépend pas des volatiles capitaux extérieurs, « l’argent chaud »). Néanmoins, un immense secteur financier non bancaire se développe et comme le souligne Charlene Chu, de Fitch : «  certains de ces secteurs sont tellement nouveaux que personne n’a vraiment une autorité régulatrice sur eux ».

Des parallèles avec la crise de 1929

En fait, la lecture du dernier papier de The Economist sur les « banques de l’ombre chinoises » a ceci d’effrayant qu’il ressemble extrêmement aux récits sur les années qui ont précédé le krach de 1929 aux Etats-Unis. En effet, ce qui se passe en Chine a beaucoup de similitudes avec ce qu’a décrit Galbraith dans son livre sur la grande Dépression. On y retrouve un foisonnement créatif financier, avec le développement de fonds non bancaires (et donc non régulés) qui empruntent et lèvent beaucoup d’argent, nourrissant une croissance déraisonnée des prix et de l’économie.

Heureusement, la Chine a une tradition de gestion active du secteur financier et n’hésite pas à casser les bulles en relevant le niveau des réserves des banques. C’est ainsi que quand les prix des actions de la bourse de Shanghai avaient été multipliés par 6 en seulement deux ans en 2007, le gouvernement était intervenu pour casser la spéculation, quitte à provoquer un krach préventif. Ici encore, les autorités prennent de nouvelles mesures pour réduire la spéculation des banques (limitant par exemple à 35% la part des actifs non standards dans les produits de gestion d’actifs).

Malheureusement, le tableau dépeint par The Economist reste très inquiétant. En effet, dans un premier papier, il montre que les crédits non bancaires ont plus que triplé en quatre ans et représentent aujourd’hui des sommes colossales (70% du PIB). Ensuite, il décrit le développement délirant d’un système bancaire de l’ombre pesant 3000 milliards de dollars ! Enfin, même si les autorités mettent en place de nouvelles règles pour limiter la spéculation, l’inventivité des financiers risquent d’être plus forte que la capacité de régulation du régime, créant un terrain propice pour un krach.

La prochaine grande crise financière mondiale se joue peut-être en Chine. Reste à savoir si la coupure relative du marché financier chinois d’avec le reste du monde nous permettrait de limiter les conséquences d’un éventuel krach ou si la contagion nous emporterait également. 

20 commentaires:

  1. Il suffit de passer quelques jours en Chine pour voir à quels points ils sont joueurs. De plus, ils ont littéralement le capitalisme chevillé au corps et cela explique probablement (ne serait-ce qu'en partie) le développement de ces "banques de l'ombre"

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  2. @Laurent Pinsolle

    Quand vous comprendrait qu'il ne peut en être autrement:
    - avec une banque centrale qui par son monopole empêche le marché de produire de l'information sur le prix du temps.
    - avec des sociétés et en particulier des banques à risque limité (type S.A)
    - Avec une politique "volontariste" de politiciens suffisamment arrogants pour se croire capable de dompter le comportement d'un milliard de personnes.

    Vous ne vous en étonnerais plus, et vous lirez les Autrichiens.

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  3. @Laurent Pinsolle

    Quand vous comprendrez qu'il ne peut en être autrement:
    - avec une banque centrale qui par son monopole empêche le marché de produire de l'information sur le prix du temps.
    - avec des sociétés et en particulier des banques à risque limité (type S.A)
    - Avec des politiciens suffisamment arrogants pour se croire capable de dompter le comportement d'un milliard de personnes.

    Vous ne vous en étonnerais plus, et vous lirez les Autrichiens.

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  4. Pour nous, celà peut être bon !!!! pour nos importations !!! pour le reste ? finance internationale, QUESTION ?

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  5. La Chine est en train de recentrer son économie et sort du mercantilisme, ça mettra quelques années.

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  6. @ Cliquet

    L’enthousiasme des nouveaux convertis est en effet un vrai danger.

    @ Alf

    Le marché a produit :
    - les mêmes taux d’intérêt pour la Grèce que pour l’Allemagne dans les années 2000, ce qui était une belle absurdité
    - des valorisations délirantes lors de la bulle Internet (l’action France Telecom qui monte à 219 euros avant de tomber à 7 euros)

    Le marché est donc exubérant et irrationnel.

    @ Gilco56

    Ce n’est pas très bon : ralentissement de nos exportations vers la Chine, possible volonté d’exporter encore plus de la part de la Chine pour compenser, possible contagion au système financier international.

    @ Olaf

    Il y a du progrès sur la protection sociale, mais pourront-ils échapper aux mirages du capitalisme financiarisé débridé ?

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  7. @laurent
    Pendant ce temps, il faut le dire la dette de la FRANCE continue à augmenter comme au temps de SARKOSY à raison de 10 milliards/mois.
    Elle est aujourd'hui de 1886 milliards et sera fin 2013 à 1960 milliards ???
    Elle atteindra alors le PIB !!!!!
    Les français attendent quelquechose du monde politique !!! Pendant ce temps tous défendent "leur pré carré".....et, enfument !!!!

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  8. La question de savoir si ce serait à cause de la Chine ou de tout autre pays que l'économie-monde s'effondrera sous peu est inutile: les déséquilibres mondiaux sont tels que peu importe d'où viendra sa chute, celle-ci adviendra et peut-être bien bien plus tôt que ce que à quoi chacun s'attend.
    A mon sens nous sommes, dès maintenant, entré depuis cinq mois au moins dans ce processus de désagrégation monétaire que nous devrions tous craindre.
    La preuve en est des plafonds colossaux que les bourses américaines ont atteints et la fuite accélérée de nombre de cadres dirigeants des banques américaines, les rats quittent le navire.
    Chaque pays a son ou ses bulles spéculatives et je crains que toutes exploseront en même temps lorsque ce krach, possiblement ultime, ébranlera le monde.
    A ce moment là il sera plus que nécessaire, essentiel qu'une voix puissante se fasse entendre.
    En effet, peu de temps après l'état de sidération dans laquelle nous serons tous, nous verrons paraître autant un arrêt progressif du commerce, une valeur dérisoire des monnaies et une colère inextinguible des peuples.
    C'est maintenant que vous, gaullistes, devez vous préparer à cette catastrophe!
    Comme à la suite d'une guerre, et une guerre économique est, par nature, une guerre, tout sera à reconstruire: matières premières, nourritures, usines et fabriques, infrastructures, armée, police, justice, administration... ce sera l'ensemble de ce qui structure le pays qui devra être réparé, voire reconstruit.
    Nous sommes entrés dans une période pré-révolutionnaire et ce cataclysme prochain ne fera qu'en provoquer l'essor, c'est de cela devant quoi nous sommes!

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    1. J'oubliais de préciser que les dettes n'ont aucune importance: depuis Philippe le Bel nous savons qu'un créancier disparu annule naturellement toute créance et nos créancier disparaîtrons bientôt!

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  9. Les dettes de la France OK, mais tous ces pauvres gens qui vont en souffrir, ceux qui alimentent chaque jours les injustices du pouvoir, (aujourd'hui comme hier !)Ces pouvoirs qui sont à l'origine de cette dette et, ont déjà depuis longtemps placé leur bille !!!!
    Quand le peuple s'éveillera !!!!

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  10. Et oui, vous avez raison.
    Il faut savoir que l'incompétence et la bêtise ont été de tout temps plus destructeur d'empire que toute autre vicissitude, un Barroso est bien plus dangereux pour l'Europe que tous les Mélenchon, Asselineau et Dupont-Aignan d'Europe et d'ailleurs, quand bien même ils étaient tous réunis.
    Pour l'instant nous ne pouvons rien faire sauf à se préparer mais pour cela nous ne devons plus considérer l'économie comme étant le centre névralgique de la politique, elle n'est que l'une des nombreuses composantes d'une politique bien menée.
    C'est tout!
    Certes, l'économie est importante comme l'est une armée moderne, une police efficace, une justice juste, une science inventive ou une administration équilibrée... .
    Le pouvoir politique n'est que ce que nous, citoyens, en faisons et c'est de notre responsabilité collective de comprendre ce que celui peut être.
    Nous avons, pour divers raisons, laissé se mettre en place, au travers de l'Union-Européenne, une représentation qui n'en est telle que de nom et avons laissé aussi une ploutocratie d'une affligeante stupidité nous ruiner essentiellement grâce à la manipulation continuelle à laquelle nous furent soumis et dont la publicité n'est que l'une des multiples composantes.

    Quand aux billes, mis à part ceux de cette oligarchie d'argent les plus sensés fuyant la débâcle économico-boursière prochaine, c'est seulement maintenant que leur fin est proche qu'ils comprennent qu'ils vont bientôt tout perdre: tous ceux qui, à la place d'or, d'argent ou de platine ont de la monnaie papier ou électronique seront ruinés.
    Les fortunes accumulée retournerons au zéro.

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  11. @ Gilco56

    Le pire, ce sont les fermetures d’usine, la perte de notre tissus productif.

    Je crois que la grande crise à venir serait salutaire pour la population car nous sortirons de ce système qui apauvrit une majorité de la population.

    @ Theuric

    C’est assez juste. La question de savoir d’où partira le prochain incident est un peu accessoire quand on pense que de toutes les façons, il y aura un nouvel incendie. Pas du tout d’accord sur le processus de désagrégation. On en parle depuis plus de 20 ans, et le système n’est toujours pas tombé. Difficile de savoir quand cela arrivera. En janvier 2009, j’avais parié sur fin 2016 / début 2017. Cela me semble assez pertinent aujourd’hui. Il faut encore que d’autres bulles se gonflent et attendre la fin du robinet à liquidités (qui empêche l’effondrement mais sème les ferments des nouvelles bulles).

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  12. @ laurent
    oui, le pire c'est la fermeture des usines !!!
    Le vrai problème c'est la relance de la production en FRANCE, on le sait, mais pourquoi n'emploie t'on pas les moyens ?
    Les entreprises "crèvent des charges publiques", il faut faire baisser les charges publiques, il faut réformer la fonction publique ou il faut aussi parler de "rentabilité"
    Là est le problème, il n'est pas ailleurs....
    MAIS, dans un état laxiste, on ferme les yeux !!!!
    C'est pourquoi (vous êtes d'accord" Cet état doit être controlé !!!!
    Les hommes politiques dans leur grande majorité ne le veulent pas, car l'état ferment les yeux sur "leur corruption"
    Je ne changerai pas d'avis...
    Si on relance la production, en faisant baisser les charges publiques on redevient compétitifs....on crée de l'emploi on baisse le déficit et.....la dette
    EH OUI ....

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  13. Cher @gilco56,
    Pourrais-je vous poser une question, une simple question, toute bête?
    Jusqu'où doit-on faire baisser les charges et les salaires, jusqu'au niveau du plombier polonais, du travailleur chinois, du crève la faim malien?
    Pourriez-vous, je vous prie, nous donner des limites: doit-on aller jusqu'à la gratuité du travail, en un mot comme en cent, que nous soyons des esclaves?
    Voyez-vous, mon cher et déraisonnable ami, votre réflexion nous fait sentir à quel point vos pensée économique nous montre votre totale inconnaissance en la chose et combien la logique qui fut, à une époque, la substance première de toute réflexion vous est, comme pour tous vos semblables, totalement méconnue.
    De plus, votre appréhension de la politique est chimérique et absurde, de me demander si vous ne seriez pas communiste.
    Non, eux étaient plus raisonnable que vous.
    Pauvre petit homme perdu de voir son monde s'effondrer et contraint, contre des émoluments de peu servit par une Union-Européenne les puisant de nos impôts, de faire de l'agit-pop comme hier le faisaient les trotskistes.
    Parce que si vous faites baisser les revenus des ménages, ceux-ci achèteront moins et si vous faites ça à l'échelle de l'Europe vous créez une magnifique déflation, pire que l'inflation puisque toutes les payes baissent et que de moins en moins de gens achètent.
    Et en plus, de par ces pauvres manœuvres et décisions, vous faites couler tous les pays qui importent chez-nous tout ce que nous fabriquions auparavant, fermeture des usines qui ne vient que de la béance des frontières, seule cause, avec l'obligation de n'emprunter qu'aux seules banques, des déboires économiques actuels.
    Et puis, ce que nous fabriquerions, à qui le vendrons-nous puisque tout le monde sera ruiné?
    Aux polonais, aux chinois, aux maliens ruinés eux aussi?
    Jusqu'où doit-on aller?
    Quand à la politique...
    La politique peut tout d'où la nécessité de la démocratie, ce que vous ne voulez pas.
    Votre texte montre bien combien vous y préféreriez un beau despotisme ploutocratique.
    Seul problème: vous vous êtes mis à dos, à force d'économies de bouts de chandelles ridicules et d'insultes continuelles, aussi bien les militaires, les policiers que les juges, les scientifiques et les universitaires, tous ceux grâce à qui vous pourriez espérer faire un coup d'état et qui vous haïssent comme vous haïssent quasiment toutes les populations européennes.
    Nous ouvrons, par votre faute, la terrible porte des airs révolutionnaires.
    Parce que, sachez-le, de toutes les régions du monde, de tous les peuples de la Terre, les plus fous, les plus dangereux ce sont les européens.
    Eux qui dormaient, repus de leur richesses, traumatisés par deux épouvantables conflagrations mondiales, vous et vos semblables les avez réveillés par vos crétineries, vos âneries.
    Je l'ai ressenti cette passion guerrière inconsciente, silencieuse lors du début de la guerre du Mali.
    Vous et vos maîtres ferez toutes les erreurs, toutes les bêtises et serez les seuls responsables des calamités de demain.
    Et vous, de vous croire colonie américaine, de vous fantasmer énième état américain, de vous imaginer faire parti d'un empire américain déjà fini, déjà déliquescent, vous ne serez bientôt plus qu'un souvenir, une ligne de l'histoire, une intrigante question pour les historiens futurs.
    2013, 2014, 2015, 2016, peu importe l'année de cet effondrement prochain, bien que je sois convaincu que cette année verra l'achèvement de votre triste utopie.
    Comment en suis-je sûr?
    Allez voir su internet le "syndrome de Cassandre" et vous comprendrez.
    Cassandre, elle, était juste logique.
    Elle comprenait la passion des hommes.

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  14. @thueric
    Grâce à votre suffisance, vous développez parfaitement le théorème de ceux qui comme vous, sont des habitués du système dont ils profitent chaque jour.
    Rassurez vous je ne vous répondrai pas point par point, car de toutes façons votre genre et celui de vos amis, c'est le culot et la suffisance.
    Tant que la France ,n'aura pas reconduit la production, grâce à la baisse des charges publiques, la justice et l'égalité sociale, mais aussi fiscale et pénale, vous pourrez jouer les rossignols, mais celà s'arrêtera là.
    Vous semblez vous référer de Nicolas dupont aignan, il faut écouter ce qu'il dit, ce qu'il disait ce matin même sur Itélé avec Christophe BARBIER : le problème de la France c'est l'emploi !, ce n'est pas la réformette injuste et partisane de vos amis, qui règlera le problème.
    Cherchez et vous trouverez sa pensée sur les retraites, d'emblée, je sais que ce n'est pas la vôtre, mais, c'est totalement la mienne !!
    JUSTICE, sociale, fiscale et pénale.

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    1. Jusqu'où baisser les charges?

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    2. Voilà, je ne saurais dire mieux, d'autres expriment la même chose et non des moindre, texte découvert chez Paul Jorion!

      Le voici: http://www.pauljorion.com/blog/?p=54897#more-54897

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  15. @theuric
    Il faut les baisser jusqu'à ce que nous soyons compétitifs vis à vis de nos voisins
    C'est simple ?

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  16. Si nous baissons nos charges pour être compétitif vis à vis de nos voisins et que ceux-ci, à leur tour, baissent encore leurs charges pour être compétitif vis à vis de nous, ne faudra-t-il pas encore faire baisser nos charges?
    Lors, quelle limite doit-on donner à cette baisse de charge sachant qu'en Grèce, par exemple, ces charges ont été rabaissées à presque rien?
    Jusqu'où votre logique pourrait-elle nous amener, au servage, aux misérables d'Hugo?
    Quelle limite donnez-vous à la baisse de nos charge?

    Jusqu'où baisser les charges?

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  17. @theuric
    il serait bon que vous pensiez "gestion" en l'état actuel nous avons 10% du PIB de charges publiques supérieures à nos voisins européens.(et, pour couvrir celà, on baisse le pouvoir d'achat des PLUS FAIBLES : si vous trouvez celà bien : PAS MOI !)
    la France doit être "gérée" et non "administrée"
    Quand à votre baratin, je ne suis pas pour du "toujours moins de charges", je suis pour du "toujours plus de gestion"
    Dans une entreprise, dans un foyer, on ne peut dépenser que ce que l'on a ?
    Vous êtes bien d'accord, sinon on s'endette...c'est ce que fait la France vous ne pouvez pas le nier

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