jeudi 5 septembre 2013

Quand les comptes d’EDF révèlent l’énorme scandale de la hausse des prix


Le gouvernement a récemment accordé une double (voir triple) hausse de tarif à EDF, allant plus loin encore que Nicolas Sarkozy, puisque les tarifs vont augmenter a minima de 10% en 12 mois. Pourtant, à examiner les résultats financiers publics de l’entreprise, on ne comprend pas bien pourquoi.



La France, vache à lait du groupe

Les chiffres sont là : EDF n’est plus un groupe hexagonal puisque le chiffre d’affaire réalisé en France ne représente plus que 55% du total, le groupe s’étant établi au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne et aux Etats-Unis notamment. En revanche, la France génère l’essentiel des profits : 67% de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) et 72% du résultat d’exploitation. Quand la France réalise un EBE de 29,9% du CA et un résultat d’exploitation de 19,1% du CA, les chiffres n’atteignent que 20,7 et 11,1% outre-Manche, 10,3 et 4,5% en Italie et 12,1 et 2,3% pour les autres international.



Mais du coup, on se demande bien pourquoi EDF a besoin de monter les tarifs en France, alors son activité y est bien plus rentable que la moyenne (près de deux fois plus qu’en Grande-Bretagne, 4 fois plus qu’en Italie en terme de résultat d’exploitation). Si le groupe poursuit son activité dans ces deux pays, cela montre qu’il y a un intérêt et que donc cet intérêt est encore supérieur en France. Dès lors, les 5% de hausse du 1er août (renouvelable en août 2014) apparaissent comme totalement inutiles et injustes, ne servant qu’à gonfler les profits, comme le montrent les résultats du premier semestre.

La question des investissements

Alors bien sûr, Henri Proglio évoque le besoin d’investissement du groupe : 55 milliards pour le nucléaire d’ici à 2025. En fait, le groupe a augmenté ses investissements de 12% en 2012, à 11,8 milliards. Du coup, on peut estimer qu’il pourra investir entre 150 à 200 milliards d’ici à 2025. Sachant que 70% des sommes vont en France, EDF semble à même de financer les investissements dans le nucléaire sans avoir besoin d’augmenter ses tarifs, d’autant plus que le groupe a dégagé 6 milliards de profits nets l’an dernier, ce qui assure un matelas bien suffisant pour assurer ses besoins.

Au pire, EDF pourrait se séparer de ses activités internationales pour dégager de l’argent. Si on se base sur la part d’EBE, les participations étrangères valent au moins 13 milliards d’euros. Bref, voici une entreprise très profitable (notamment en France), tout en étant capable d’investir 15% de son chiffre d’affaire qui ne semble en aucun cas avoir besoin d’augmenter ses tarifs, même pour financer le nucléaire. Cela rend les hausses de tarif accordées par le gouvernement totalement injustifiées, voir même franchement abusives. Les ménages vont payer pour gonfler les marges d’EDF.

Tout ceci montre le danger de la libéralisation : le lobbying sur le tarif permet de gonfler les profits alors que cela n’est justifié. Le pire est que c’est sans doute par incompétence et méconnaissance du monde de l’entreprise que le gouvernement n’a pas vu que cela n’est pas justifié.

18 commentaires:

  1. Se séparer de ses activités internationales ?
    Le problème c'est que personne n'en veut vu qu'ils ont fait des "investissement" complétement stupides... (Constellation par exemple)
    Bref, on paye les bêtises de nos fameux "super PDG grassement payés c'est pour pas que des sociétés étrangères nous privent de leur talents avec des ponts d'or..."
    Mais c'est tellement plus simple de dire que c'est a cause du prix de rachat du renouvelable...

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  2. Par incompétence? Je vous trouve bien naïf Laurent, il me semble surtout que le travail de lobbying a bien fonctionné...la question à se poser est plutôt qui a touché?
    En tous cas, pour un gouvernement prétendument de gauche défendant le pouvoir d'achat, je trouve qu'ils sont encore leurs meilleurs ennemis...
    Salutations,
    Jean-Pascal

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  3. Bravo E.D.F.?
    Dividendes, sans doute
    Mauvaise gestion, sans doute.
    privilèges, sans doute....
    Complicité de l'état, évidemment !!!!

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    1. N'importe quoi... Vous êtes réellement militant DLR vous? Parce que vous donnez une sacrez mauvaise image de votre parti! Sinon vous n'avez qu'a les gérer tout seul les centrales nucléaires et autres stabilité de réseaux, on verra sans aucun doute qui est incompétent... C'est une industrie plus que strategique et je suis bien content que l'Etat la protège et de pouvoir continuer compter sur elle. Même si il faut en payer le prix c'est important pour notre indépendance nationale et notre qualité de vie. Qu’il y ait comme partout un délire ultralibéral mondialiste des dirigeants de cette société c'est sur, que cela est un effet sur les factures c'est vrai, de la a jeter le bébé avec l’eau du bain, c'est autre chose! Pour finir arrêter donc de pleurer sur le salaires de travailleurs moins pauvre que vous, ce ne sont pas les privilégiées d’aujourd’hui et tout militant de DLR devrait l'avoir compris!

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    2. Il ne faut pas confondre une entreprise, ses salariés et ses actionnaires. Dénoncer des tarifs trop élevés alors que la propagande officielle nous dit le contraire est salutaire. Et, jusqu'à preuve du contraire, ceux qui gagnent indûment de l'argent dans cette affaire, ce sont les actionnaires à qui nos dirigeants UMP et PS ont offert à prix bradés des entreprises rentables sur un plateau d'argent. Ils ont d'ailleurs continué, Sarkozy en tête, avec les PPP (partenariats public-privé) qui coûtent une fortune au public et offrent une situation de rente.
      Enfin, le fait qu'une activité soit soi-disant stratégique ne justifie en rien des tarifs excessifs, pas plus qu'elle ne justifie l'engagement de dépenses exorbitantes pour l'Etat. Voyez combien Dassault coûte à la France, alors que son patron est le premier à dénoncer l'assistanat et ceux qui profitent des largesses de l'Etat. Je ne parle pas des salariés de l'entreprise, je parle de son patron, qui est une des plus grandes fortunes du pays. Grâce à l'Etat.

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  4. "Arrêtez donc de pleurer sur le salaires de travailleurs moins pauvre que vous, ce ne sont pas les privilégiées d’aujourd’hui et tout militant de DLR devrait l'avoir compris!"

    Je contresigne, Red2 ! Cracher sur les "privilège" des électriciens, des agents ferroviaires ou des gaziers, c'est le propre des idiots utiles du Figaro... et maintenant, ce type de commentaire se développe de plus en plus sur le Libé aussi.

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  5. vous parlez de vos privilèges et les défendez parfaitement. Oui je suis DLR et, je suis en accord avec NDA lorsqu'il demande l'alignement public privé...
    Quant à vous : injustice et inégalité sont pour vous des mots protégés, contre la liberté, l'égalité et la fraternité, en ce sens, posez vous donc la question si vous êtes dignes d'être DLR ?

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    1. Mais enfin, le billet de Pinsolle vous explique qu'il n'y a pas de besoin d'augmentation de tarif compte-tenu du résultat financier (c'est à dire après versement des salaires des électriciens).

      Comment faites-vous pour en revenir à ces salaires puisque le but même du billet est de montrer que la cause de la hausse des prix est ailleurs ?

      Cela montre bien que vous partez du principe qu'ils sont privilégiés, et que vous ne tenez pas compte de l'argument qui est fourni ici.

      En réalité, il faut savoir que le prix de l'électricité en France est l'un des plus faibles de l'Europe de l'Ouest, avec la Suède. Cela grâce au nucléaire.

      Les prix montent à cause de la libéralisation sur le marché européen, de prix moyen plus élevé. C'est ce que montre l'article "les ambiguités de la concurrence", consultable ici :

      http://www.marcelboiteux.com/

      ainsi que l'article "le paradoxe de la concurrence".

      Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, mais vous n'y couperez pas :
      - sans concurrence, pas de problème de prix puisque ce sont les plus faibles de l'UE ;
      - avec concurrence, les prix monteront jusqu'au prix moyen de l'UE.

      Ainsi, pas la peine de s'exciter sur les électriciens : non seulement cela ne sert à rien, mais en plus cela facilite la tâche des privatisateurs.

      Les électriciens défendent leur statut, ils ont raison, et ils défendent aussi en le faisant votre pouvoir d'achat. Merci de revenir sur terre, et de ne pas vous tirer une balle dans le pieds.

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    2. Mes privilèges! Mais j’enchaîne les CDD moisi entre RetD privée ou publique pour moins de 2000€ net en changeant de région tout les 2-3 ans et en risquant de me retrouver au chômage d'ici peu si la situation économique ne s’améliore pas... Et ce avec diplôme d’ingénieur et doctorat en photovoltaïque soit un domaine plus qu'appliqué et utile ou si l’économie ne marchait pas sur la tête il y aurait moyen de créer réellement de la valeur pour notre beau pays.
      Simplement cette situation plus ou moins inconfortable ne m’empêche pas de voir l'utilité des électriciens et autres agents sncf, ce n'est pas eux que je voudrais mettre à la porte, ils me rendent service à moi et à mon pays par leur travail plus qu'utile. Par contre si on se décide à parler de vrai privilégiés, dans les hautes sphère de la fonction publique ou des multinationales, dans la finance, de ceux qui profite de ce système mondialisé pourri chez les détenteurs de capitaux et autres gros actionnaires qui s'engraissent sans fin sur la bête, alors oui il y a des graves abus qui me nuisent à moi et a mon pays et oui il faudra y remédier. C'est a cela que DLR doit s’attaquer en priorité pas au petit peuple qui travaille et est un peu moins pauvre que son voisin...

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    3. D’évidence les salariés d'EDF ne sont pas des privilégiés ; ils ont d'ailleurs fait un travail remarquable après la tempête de 1999 ; idem dans toute la fonction publique la police qui reste malgré tout républicaine malgré les délires de la hiérarchie , les pompiers qui se font caillasser , le personnel soignant menacé par des armes a feu dont ont relâche les auteurs , les professeurs qui ne peuvent botter le cul des petits crétins , les revendications religieuses nauséabondes et les militaires qui doivent acheter une partie de leur équipement tous ces gens quel que soi le salaire sont largement sous payés ; j'en ai un peu raz le bol que l'on brocarde les fonctionnaires et agents en montant en épingle quelques abus .
      Sur l’incompétence contrairement a Laurent je n'y crois pas ils suivent la ligne libérale voulu par l'ue c'est tout il n'y a pas d'autre explication .

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  6. @ Alain34

    Très juste, il n’aurait pas fallu investir en premier lieu. Mais autant s’en débarrasser aujourd’hui (éventuellement, après les avoir redressé pour limiter la perte).

    @ Jean-Pascal

    Il est possible que le manque de culture d’entreprises des équipes au pouvoir fasse qu’il n’ait juste pas vu le compte de résultat d’EDF…

    @ Gilco

    EDF est plutôt très bien gérée quand on voit les profits de l’entreprise en France alors que les tarifs y sont parmi les plus bas d’Europe. Si EDF cherche aujourd’hui à faire plus de profits, c’est simplement parce qu’elle n’est plus complètement un service public et qu’elle adopte une logique d’entreprise privée. Et dans le domaine de l’énergie, cela passe par influencer les règles…

    @ Anonyme 20:20

    Merci pour les compléments.

    @ Red2

    Très juste, les privilégiés, ce ne sont pas les employés d’EDF, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, mais notamment les hautes sphères de la finance, à qui on a délégué la création de la monnaie, qui gagne des sommes indécentes sur de la monnaie virtuelle et des bulles, qui non seulement pressurent l’économie réelle, mais la font tomber quand ils s’enrhument, tout en criant à l’aide quand les bulles qu’ils ont créées explosent ! Et, également, tous les déserteurs fiscaux (multinationales et quelques individus) qui profitent de la liberté de circulation des capitaux pour placer dans les parasites fiscaux.

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  7. Pour déterminer le choix d'arbitrage entre privé ou public :

    Ce que nous dit Coase, donc, ce n’est pas que le marché est supérieur à la firme. Ni que la firme est supérieure au marché. Mais que l’analyse du choix marché/firme doit être contextualisée, qu’il convient de regarder précisément les caractéristiques des transactions, de comparer les coûts associés à chaque structure de gouvernance, et d’opter pour la structure de gouvernance permettant de minimiser l’ensemble des coûts.

    http://blogs.univ-poitiers.fr/o-bouba-olga/2013/09/03/de-quoi-cause-coase/

    Donc un choix cas par cas.

    Red 2

    Pareil pour moi, à bouger tout le temps et mal payé et mal traité dans la RD française, sauf depuis que je suis en Allemagne où j'ai doublé mes revenus plus intéressement au CA de mes inventions.

    olaf

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  8. Depuis des années les pressions se sont multipliées pour faire augmenter les tarifs de cette entreprise publique decidement trop competitive pour les nouveaux entrants privés.
    Au point de créer une commission pretendument independante pour dire ce quele gouvernement n'ose pas dire.
    Et ce n'est pas du complotisme puisque la commission européenne n'avait pas caché.
    Même lorsque un service public est bien géré il faut le saboter.
    L'affaire des augmentations d'EDF est très revelatrice et NDA ferait bien de l'exploiter. Les néolibéraux europeistes sont pris la main dans le sac dans leur delire antisocial.

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  9. Laurent, ce n'est ni l'incompétence, ni la méconnaissance du monde de l’entreprise qui expliquent que le gouvernement laisse, comme le précédent, les tarifs s'envoler de manière injustifiée. Nos gouvernants, qu'ils soient PS ou UMP, y sont favorables parce qu'ils sont libéraux, donc adeptes de toutes ces fadaises que sont la concurrence libre et non faussée, le profit comme seul objectif de l'entreprise quitte à générer des coûts sociaux, environnementaux, sanitaires ... supportés par d'autres , le mythe de l'entrepreneur self made man, l'indépendance énergétique de la France ... etc. Il faut, c'est entendu, encourager et récompenser l'initiative privée.

    A côté de ces principes libéraux et des enjeux financiers, la qualité et le prix des services vendus aux consommateurs, leur pouvoir d'achat, l'accès pour tous aux produits de première nécessité, la sûreté n'ont aucune importance. Nos dirigeants se contentent de prendre quelques mesurettes et le tour est joué.
    Et si les médias s'intéressent au sujet pour remplir leurs colonnes ou leurs journaux télé ou radio, ils ne trouvent rien de mieux à faire que de justifier les augmentations, données statistiques officielles(biaisées) à l'appui. Il y a peu de chances, ici comme ailleurs, d'entendre des voies discordantes.

    Sur un autre sujet d'actualité, la Syrie, avez-vous noté le glissement qui s'est produit dans la communication ? Après avoir dit et écrit pendant plusieurs jours que 2 Français sur 3 étaient opposés à une intervention en Syrie, les médias sont passés à un autre message : 70% des Français souhaitent un vote au Parlement. Sacré tour de passe-passe.

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  10. @Laurent,
    Je l'accorde, selon ton analyse, les prix de revient sont plus faibles en FRANCE, par rapport aux "acquisitions étrangères d'EDF"
    Question, les français paient donc pour les étrangers ?
    2° question, les prix de production supportent aussi comme toutes entreprises, impots et charges qui conduisent au PV.
    3° réflexion, je n'ai rien de particuliers contre EDF. J'en ai contre les 10% de charges publiques supportées par les français...
    Ces 10% se trouvent bien quelquepart ?

    Conclusion à EDF, sans contester les EBE que vous annoncez, n'y a t'il pas quand même un truc quelquepart ? OPACITE ou TRANSPARENCE ?
    Que fait par exemple le gouvernement contre les dividendes exagérés comme le prétendent certains ?
    Je ne me prononce pas, je ne les connais pas !!!! En général, les dividendes dans bon nombre d'entreprises ne dépassent pas beaucoup le taux du livret A !!!!
    Je vous rappelle aussi que la comptabilité constate et qu'à l'intérieur, on écrit ce que l'on veut...
    Quant à moi, je constate la différence de traitement entre tous les travailleurs français
    Autre sujet : l'absentéisme qui va du simple au double entre les services et le BTP (20 jours contre 10,3, ce sont les français qui supportent cela ?

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    1. Les données sur l'absentéisme sont plus nuancées que ce que vous indiquez, branche par branche, entreprise par entreprise. Votre raccourci sur "la différence de traitement entre tous les travailleurs français" prête à sourire. Quant à votre remarque sur "les Français qui supportent cela", n'en parlons pas.

      La question de l'absentéisme est un sujet important, qui mérite d'être analysée sérieusement - ce que font les entreprises - plutôt que d'être exploitée pour venir en appui d'une "théorie" personnelle sur l'inégalité de traitement des salariés français.

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  11. @démos,
    c'est votre avis, pas le mien, l'absentéisme à l'EDF, je connais, !!!!, je connais aussi la protection des cas pas très productifs pour l'entreprise.
    Vous avez bien vu la différence :
    services, santé 20 jours AN
    TPE 10 jours AN
    INDUSTRIE 13 jours AN

    j'ajoute ce qui a aussi une grosse incidence à rajouter : AUCUNE CARENCE !!!!!
    A Vous de juger ?

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  12. @ Olaf

    Intéressant

    @ TeoNeo

    Très juste

    @ Démos

    Je crois qu’on sous-estime l’incompétence de nos politiques (même si sur la Syrie, Hollande nous aide…)

    Il est effarant que la presse n’ait pas fait une analyse similaire. Sur la Syrie, plus le temps passe, plus l’intervention sera difficile à faire

    @ Gilco56

    Très juste, EDF utilise les profits faits en France pour financer son expansion (ce qui est classique pour les entreprises).

    Je ne pense pas qu’il y ait un truc : la centralisation, une seule entreprise, cela permet des économies d’échelle. Ensuite, l’entreprise a sans doute été bien gérée, bon choix de mix énergétique (nucléaire, malgré tout, pas trop d’éolien ou de solaire). Le gouvernement demande de gros dividendes justement…

    Sur les 10%, le papier que j’ai fait sur les 56% démontre qu’ils sont largement sur-estimés pour des problèmes de périmètre différent. Pour les Etats-Unis, 80 à 90% de l’écart s’explique ainsi (ce qui est énorme). Pour l’Allemagne, rien que l’énergie et l’éducation expliquent près de la moitié de l’écart. Au final, nous dépensons sans doute un peu plus, mais certainement pas beaucoup plus.

    Sur l’absentéisme, j’étais opposé à la suppression de la journée de carence, un moyen de limiter les abus.

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