jeudi 13 février 2014

L’euro : trop cher pour la France et menacé par les juges allemands de Karlsruhe




L’euro cher, une calamité pour l’industrie

Déjà, la politique de franc cher des socialistes au début des années 1990 avait envoyé un million de français au chômage. Il y a six ans, l’euro cher avait plongé les économies européennes dans une récession avant la crise des subprimes. Aujourd’hui, à 1,36 dollars l’euro, les industriels français tirent la langue, comme Thales qui a annoncé un plan de compétitivité pour y répondre : à 1,25 dollars, cela va, mais le cours actuel annule l’effort du CICE, comme le rappelle même Arnaud Montebourg. En fait, il y a 6 ans, Airbus avait été contraint d’acheter plus de pièces détachées aux Etats-Unis pour rester compétitif par rapport à Boeing, comme l’avait dénonce Louis Gallois, quand il était le patron de l’avionneur européen.

C’est ce qui a poussé le ministre du redressement productif à demander à ouvrir « une bataille politique pour faire baisser l’euro ». Si le constat n’est pas faux (notamment quand il dit que « nous sommes victimes d’une guerre des changes à laquelle nous sommes les seuls à ne pas réagir »), il est illusoire. La France n’a pas de moyen pour changer quoique ce soit à la gestion de la monnaie unique. Pire, il n’est pas le seul dirigeant à demander cela : Nicolas Sarkozy l’avait fait en vain lui-aussi… Mieux, une étude du CAE pour Matignon indique qu’une baisse de 10% de l’euro ferait progresser le PIB de 0,6% en un an et 1% en deux ans. Le moyen de clouer le bec à ceux qui caricaturent l’effet des dévaluations.

Quand la zone mark se rebelle

Capital Economics, un groupe de recherche respecté en Grande-Bretagne, qui avait gagné en 2012 le prix Wolfson pour le meilleur plan de démontage ordonné de l’euro, a publié une étude de 164 pages sur l’impact d’une sortie des Pays-Bas (Nexit). Les conclusions sont formelles, à mille lieues des prévisions délirantes des ayatollahs de l’euro : le PIB serait 10% plus élevé en 2024 et 13% plus haut en 2035. Voici une nouvelle pierre dans le jardin d’une Union Européenne de moins en moins populaire dans ce pays très endetté qui vit mal l’éclatement de sa bulle immobilière et est donc enclin à cherche une issue au marasme économique dans lequel il est plongé, tout en contribuant aux fonds européens…


Dernier événement : le jugement mi-figue, mi-raisin, de la cour de Karlsruhe sur le programme de rachat d’obligations souveraines de la BCE. Certes, elle demande l’avis de la Cour de Justice Européenne, faisant conclure un peu rapidement à Arnaud Leparmentier du Monde, que l’Allemagne se soumet à l’UE. Dans un papier autrement plus robuste dans la Tribune, Romaric Godin, soutient inverse puisqu’il note que la cour de Karlsruhe juge le programme non conforme aux traités, mais demande l’avis des juges européens tout en se réservant le droit de les censurer. C’est aussi l’avis du Spiegel, du Telegraph et de Magali Pernin. La foi européenne de certains journalistes leur fait perdre tout sens critique.

Le jugement de la Cour de Karlsruhe préserve les formes pour la BCE, au point de tromper les journalistes eurolâtres un peu superficiels. Mais sur le fond, ce sont les fondations mêmes de la monnaie unique qui vascillent, dans tous les pays. Dire qu’il en suffit d’un seul pour que le château de carte s’effondre…

38 commentaires:

  1. Au sujet de "l'épisode Karlsruhe", on peut lire aussi l'interview de l'économiste allemand Hans-Werner Sinn :

    OMT: la BCE et les marchés n'ont pas gagné! http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140211trib000815012/omt-la-bce-et-les-marches-n-ont-pas-gagne.html

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  2. Mouais, je me permets d'être sceptique vis-à-vis de la cour de Karlsruhe sur laquelle pas mal fondent leurs espoirs (pour ne pas dire plus). Jusqu'à présent, elle n'a pas empêché (pas plus que le monde politique ou économique allemand) les choses de continuer et de s'empirer.

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    1. Elle s'était déjà affirmée concernant le traité de Lisbonne, le droit est un processus lent :

      C’est pourquoi si l’arrêt du 30 juin 2009 n’est pas un séisme, il constitue cependant une fracture dont les institutions de l’Union auront du mal à se remettre.

      http://www.fondation-res-publica.org/L-arret-du-30-juin-2009-de-la-cour-constitutionnelle-et-l-Europe-une-revolution-juridique_a431.html

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    2. Ce qu'on peut en tout cas dire de la cour de Karlsruhe, c'est qu'elle au moins a les idées claires sur la répartition des rôles entre Etats et supranational.

      Qu'en est-il des juridictions peuplées par nos chers énarques ?

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  3. Selon un sondage réalisé du 30 janvier au 3 février 2014, 64% des personnes interrogées sont opposées à la sortie de l'euro et au retour au franc, contre 29 % qui y sont favorables.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/02/12/le-front-national-de-marine-le-pen-confirme-son-enracinement_4364586_823448.html

    Apparemment le résultat de ce sondage est très décevant pour ceux qui sont favorables à la sortie de la France de l’Euro. Toutefois Selon un sondage réalisé du 9 au 10 février 2012, les français étaient à 81% favorables au maintien de la France dans l’euro. 14% seulement étaient favorables au retour au Franc.

    http://fortune.fdesouche.com/272336-81-des-francais-pour-leuro


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    1. 15% en deux ans c'est pas mal vu le black out médiatique sur le sujet, d'ici 2017 ça devrait bien progresser et dépasser les 50%

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    2. He he je fais partie des 15% de nouveaux convertis :)

      Talisker.

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  4. Montebourg se trompe, Il ne faut pas faire baisser l'euro, il faut faire baisser le franc la pesetas, la lire, l'escudo et la drachme et augmenter radicalement le Mark ! L'euro n’est pas surévalué car la balance commerciale globale de la zone est très excédentaire...
    Grâce l'euro, l’Allemagne à une monnaie très sous évaluée en comparaison de sa productivité ce qui constitue un avantage compétitif complétement inéquitable et lui permet d’accumuler les excédents commerciaux de dingue (198,9 milliards d’euros en 2013 quand même!).
    On peut même par conséquent dire que du fait de ce grand trucage des changes de monnaies de la zone Euro, l’Allemagne est avec la Chine un des plus grand parasite du commerce international et une des causes majeures de la crise et de la déflation mondiale que s’annonce. Ce qui est triste c'est que cela est principalement causé par la naïveté de ses partenaires Français, Italien et Espagnol en premier chef qui ne sont pas fichu de faire exploser l'euro pour rééquilibrer les valeurs respective des différentes monnaies et sauver leurs économies...

    Je rappelle :
    France 2013 déficit commercial 61,2 milliard d’euro => Monnaie sur évaluée
    Allemagne 1013 excédent commercial 198,9 milliards => Monnaie plus que sous évaluée…

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    1. @ red2,

      Bravo! Pour une fois que quelqu un comprend que les changes monetaires sont le fruit des differentiels de productivite et qu il ne suffit pas de devaluer (c est comme si on changeait une regle en pouce pour une regle en cm, ca ne change pas ce que l on mesure), mais bien de retrouver des blocs monetaires miroirs de blocs economiques specifiques.

      Personne ne semble comprendre ca. Certains hommes politiques disent qu il faut ameliorer la productivite: bien, mais l Euro se cale sur une moyenne ponderee des puissances economiques composant sa zone, donc si certains pays se haussent au dessus pour jouir d un Euro sous evalue qui les dope, c est parce que il y en a toujours au dessous qui rament. C est juste un jeu de chaises musicales et en plus qui diverge.

      Quant a ceux qui trouvent que l Euro est trop cher (Euro-sceptiques mais pas seulement), ils pensent qu il faut le devaluer. Encore une fois, changer l etalon de mesure, ne change pas la mesure. Au pire, comme au Japon, si la devaluation est trop agressive, le retard de bouclage prix salaire est catastrophique dans un pays qui doit importer des matieres premieres, des produits agricoles et de l energie. L epargne de la classe moyenne s evapore.

      C est quelque chose que l on n arrive vraiment pas a faire comprendre. Au moins, ca rassure un peu de voir qu il y a quand meme des gens alertes.

      -jb

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    2. @ RED @JB
      Dans une nation des actifs produisent 100% de la richesse nationale sur ces 100% a% sont produit pour eux b% sont produit pour l’exportation et le tout fait 100% mais après l’Allemagne utilise uniquement une partie du revenus de la vente de b% pour importez c% alors il lui reste d% pour faire des investissements pour créer des outils de productions où des chômeurs pourront produire encore plus pour que les allemands se partage encore plus que a% + c% et c’est la croissance et des possibilités de venir aux secours des plus pauvre.
      Devant cette réalité il y a deux écoles.
      Celle qui dit que l’Allemagne produit plus parce qu’elle à mis en place des outils de production performant. Pour avec son excédent résorber le chômage la pauvreté et améliorer ses outils de production en fonction des besoins intérieur.
      Celle qui dit que l’Allemagne devrait ne pas vendre à l’étranger, partager le travail avec les chômeurs, faire consommer les productions exportés par les allemand et en particulier par les plus pauvre. Et pour cela ils doivent changer d’outil de production pour les adapter aux consommations intérieures. C'est-à-dire ne faites pas ce que vous faites : faites ce que je vous demande
      En France des actifs produisent 100% de la richesse nationale sur ces 100% A% sont produit pour eux B% sont produit pour l’exportation et le tout fait 100% mais la nation exporte pour D% bien au dessus de B% et l’ecart D%-B% c’est le déficit de la balance commerciale E%.
      Contrairement à Allemagne nous n’avons pas d’excédant de production mais une insuffisance de production. Nous consommons plus que ce que nous produisons, nous devons, pour équilibrer, emprunter. Nous ne pouvons investir davantage dans l’outil de production, payer nos chômeurs et ni aider nos pauvre par plus d’importations comme le fond les allemands qui produisent autres choses pour exporter que les besoins des pauvres.
      Alors vous qui savaient dire au allemands ce qu’ils doivent faire. Pouvez vous nous dire ce que nous devons faire et comment le mécanisme de la sortie de l’Euro va gérer les déficits, les investissements dans les outils de productions, l’obligation de trouver les actifs nécessaires à la production, (qu’elles productions :intérieures ou exportables), comment gérer la dette, comment conserver notre patrimoine.
      Unci TOÏ-YEN

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    3. Nous n'avons de déficit de production que parce que notre monnaie est surévaluée ce qui rend artificiellement non competitive notre économie et creuse notre balance commerciale, nous avons la technique et les chômeurs et les moyens pour produire plus si besoin... Je ne veux pas dire aux allemands ce qu'il doivent faire simplement qu'ils arrêtent de tricher avec leur monnaie sous évaluée pour exporter des produit qu'il ne veulent pas consommer chez eux... 198,9 milliard d’euro d’excédent, cela déséquilibre toute l’économie européenne et mondiale car qui dit excédent commercial pour les uns dit déficit pour les autres puisque la somme est nulle!

      Que les monnaie Européennes re-flottent à nouveau et que le mark montent de 30-40 % et le franc baisse de 20% par rapport à l'ensemble du panel des monnaie des différents pays et on verra ce qu'il en ai du pseudo excédent allemand...

      Pour le reste lisez donc un minimum attentivement ce blog et celui de Jacques Sapir vous y trouverez toute les repousses à vos interrogations sur les pseudos graves problèmes posés par sortie de l'euro.

      http://russeurope.hypotheses.org/1933

      http://russeurope.hypotheses.org/1936

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    4. @ Un citoyen

      Il faut noter que le taux de pauvreté progresse en Allemagne malgré la progression des excédents. Ensuite, les excédents allemands ont plusieurs explications :
      - une bonne spécialisation industrielle dans le contexte d’une mondialisation qui créé de la richesse pour les plus riches du monde entier (qui achètent leur voiture) et permet un rattrapage économique (achat de leurs machines-outils par la Chine & Co)
      - une dévaluation interne au sein de la zone euro avec la compression des coûts salariaux quand ces derniers progressaient (ce qui est normal) chez tous leurs partenaires, améliorant la compétitivité de leur offre et créant un décalage entre la (très faible) croissance de la demande allemande et la (relativement plus forte) croissance de la demande du reste de la zone euro
      - une organisation industrielle habile en faisant produire les pièces détachées dans l’Europe de l’Est pour baisser le coût du « assemblé en Allemagne »
      - un protectionnisme normatif et culturel qui protège les produits allemands en Allemagne

      Les raisons du déficit français sont le miroir de la situation allemande :
      - une spécialisation industrielle moins bonne, notamment sur des produits largement délocalisés dans les pays à bas coût (Asie ou Europe de l’Est)
      - une évolution normale des coûts dans les années 2000, qui a abouti à une perte de compétitivité par rapport à notre premier partenaire, l’Allemagne
      - un manque de protectionnisme criant

      Le retour à une monnaie nationale permettra de regagner en compétitivité et donc de baisser le volume des importations et augmenter nos exportations (cf étude CAE), mais elle ne sera pas suffisante. Il faudra également mettre en place un protectionnisme ciblé. L’ensemble des deux, permettant une plus forte croissance, stimulera l’investissement (pour répondre à une demande croissante). Pour la dette, 97% au moins est en contrat de droit français. Elle sera donc convertie en nouveaux francs, sans conséquence pour nous. Enfin, sur le patrimoine, celui qui est en France gardera la même valeur (et pour l’immense majorité des Français, il n’y a de patrimoine qu’en France). Celui qui est en Allemagne devrait s’apprécier, celui qui est en Grèce se déprécier.

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    5. Red 2
      "Ce qui est triste c'est que cela est principalement causé par la naïveté de ses partenaires français, italien et espagnol en premier chef". Pour moi, ce ne sont pas des naïfs, juste des incapables, des girouettes, que le vent fait tourner, car, comme le disait ce cher Edgar Faure (que je n'ai pas connu), "ce n'est pas la girouette, qui tourne, c'est le vent".

      Pour ce qui concerne ta demande aux Allemands pour qu'"ils arrêtent de tricher avec leur monnaie sous évaluée", je la comprends mais je crois me souvenir qu'ils n'étaient pas si enthousiastes à l'idée d'avoir une monnaie commune, car ils tenaient énormément à leur deutsch mark. D'ailleurs, les "socialistes" de l'époque étaient eux-mêmes obnubilés par le franc fort. Alors, si nos dirigeants sont des ânes, est-ce la faute de nos cousins germains ?

      Demos

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    6. Nos "partenaires" italien, espagnol, et même portugais et grec, ont le même problème que nous à savoir d'être dirigés par une classe politico-médiatique qui a la religion, le veau d'or nommé euro qui doit impliquer tous les sacrifices pour maintenir en vie une monnaie bâtarde qui ne sert que les intérêts allemands.

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  5. On a doublé nos partisans en un an, deux ans comme ça et on est majoritaire.

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  6. Voyez : Le cas français est quand même bizarre :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=75135

    Une chose qui prolonge la vie de la zone euro et réduit l’hostilité à l’euro en France, c’est que la France emprunte toujours à faible taux sur les marchés grâce aux achats de dettes françaises par des non-résidents qui sans doute n’imaginent pas que la BCE ne fera pas les quantitatives easings qu’il faut, en cas de besoin, malgré Karlsruhe. Pour la France besoin sera comme pour d’autres pays de la zone euro. Ce n’est qu’une question de temps.

    http://videos.lesechos.fr/news/invite-des-echos/patrick-artus-natixis-on-est-en-deflation-en-zone-euro-3149446114001.html

    Saul

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    1. "n’imaginent pas que la BCE ne fera pas les quantitatives easings qu’il faut"

      Il s'agit de QE mais d'OMT, pas pareil. Si la DE rechigne déjà aux second, ne parlons même pas de QE.

      Un moment donné, quand la majorité des pays de la ZE, surtout la France seront exsangues, les rats quitteront le navire.

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    2. "La France sera exsangue" ou une bonne partie de la population ? Ce n'est pas tout à fait la même chose au vu du fait que nos bien-aimés dirigeants saignent une bonne partie des Français pour réduire le déficit public.

      Demos

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  7. Pour comprendre les effets des banques centrale il faut comprendre ce qu’est la monétisation dans -l’économie réaliste – et non celle dans des idéologies.
    Souvenez-vous que le principe de notre vie sociétale est de se partager entre toute la population d’une nation les biens et les services produit par les actifs de la nation ou ceux importés à une autre nation en échange de nos productions exportées en valeur égale.
    La monnaie n’est alors que le moyen de procéder à ce partage. La valeur des biens et des services est alors partager entre les actifs et les inactifs du moment puis entre les inactifs qui ont participés à la production entre eux et entre les différentes catégories d’inactifs et ceux qui se trouvent dans chacune des catégories.
    Cette monnaie ainsi partagée va permettre à chacun de nous de consommer soit familialement soit mutuellement soit collectivement.
    Ceci n’est que la réalité de notre vie sociétale sauf si vous démontrer le contraire.
    Dans cette réalité la monnaie n’est pas monétisation. La monétisation consiste à donner une valeur aux efforts fait par les participants à la production d’un bien ou d’un service mis à dispositions des consommateurs.
    La monétisation est la reconnaissance d’un effort de production qui est matérialisé par un billet de banque ou par un écriture comptable qui deviennent un acte authentique de cette reconnaissance de l’effort.
    Notre vie sociétale à pour base le partage entre actif et inactif et là l’actif qui reçoit cette reconnaissance en cède une partie au inactifs 60% et garde 40% pour lui.
    Quand avec cette reconnaisse d’effort fait par l‘actifs (monétisation) les actifs et les inactifs acquièrent un bien ou un service ils démonétisent cette reconnaissance de l’effort du premier actif et monétise l’effort des actifs qui ont produit le bien et le service acquis.
    Dans la réalité la monétisation ne devient que l’échange d’un effort par un actifs contre l’effort d’un autre actif et dans ce système le seul hic qui peut exister c’est la valeur donnée aux efforts respectifs par rapport à la jouissance apportée par la production de l‘un ou de l’autre afin que les échanges d’efforts soit équitable.
    Vous comprenez bien que ce réalisme n’a rien à voir avec les monétisations bancaires : sauf si nous considérons le principe de donner une reconnaissance d’un effort non encore produit mais dont l’emprunteur s’impose à le produire plus tard et lorsque la vrai monétisation se produit ne pas l’utiliser pour en faire une consommation (puisqu’ile à été faite avec le prêt) mais pour démonétiser la monétisation bancaire (remboursement de l’emprunt). Dans cette hypothèse le seul hic possible est l’absence de faire les efforts de production pour pouvoir les monétiser et utiliser cette monétisation pour démonétiser la monétisation bancaire. ( la masse de ces incivilités sont alors la cause des crises)
    Pour poursuivre ce réalisme quand c’est un Etat qui emprunte c’est l’ensemble des actifs qui empruntent et devront fournir des efforts supplémentaires par la suite pour monétiser ces efforts puis l’Etat fiscalise cette reconnaissance d’effort et démonétise son emprunt ou sa monétisation.
    Suite ci après

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  8. Que se passe-t’il si les actifs ne font pas ces efforts monétisables pour alimenter la fiscalité ? Il y a des reconnaissances d’efforts non fait en attentent d’effort de production à faire qui circulent en attente : c’est une épargne fictive en attente d’un bien ou d’un service à produire ou qui peut être utilisé pour l’acquisition d’un bien ou d’un service importé (effort d’un actif déjà fait hors frontières à qui nous devrons rendre cet effort).
    Dans ce cas si nous ne faisons pas cet effort de production pour le rendre aux actifs étranger : il ne reste plus qu’aux étrangers de se compenser en achetant notre patrimoine.
    Concernant l’Euro s’il est fort c’est que nos euros provenant de chez nous (faute de produire plus) sert à acheter de la pomme de terre polonaise ou de l’industrie allemande ou du poulet brésilien permettant à eux de se servir en Europe et pas forcement chez nous parce que nous ne somme pas autant compétitif que les allemands avec les même euros que nous.
    Est ce à cause de nos Euros ou simplement à cause de nos insuffisance de productions a laquelle s’ajoute la valeur aléatoire que nous donnons à nos efforts de production pour ne pas être compétitifs ou s’ajoute encore notre volonté malsaine de vouloir faire payer aux nations vers lesquelles nous exportons, notre modèle social ?
    Savez-vous que si notre production (nombre de biens et de services) a pour valeur 1000 milliards ou 2000 milliards : elle reste la même production que nous nous partageons ?
    Est-ce les autres qui sont pas assez cher ou nous qui le sommes trop ?
    Est ce eux qui produisent trop et nous inondent où nous qui produisons pas assez pour être inonder en faisant de la dette ? Souvent la monétisation est associée à l’inflation. Si nous avons fait l’analyse de la monétisation, il devient nécessaire de faire celle de l’inflation. Cette dernière consiste à majorer la valeur d’un bien sans qu’il y ait eu un changement de la nature du bien. C’est le cas d’une augmentation de salaire où de moins travailler et être autant payer, ou d’ajouter une taxe.
    A chaque fois il y a monétisation sans efforts supplémentaires. Elle ne fait que rendre plus aléatoire la valeur que nous donnons à un biens ou un service. Mais ceci à pour incidence de modifier le partage de la richesse nationale au profit de ceux qui profitent de ces augmentations qui consommerons d’avantage au dépends des autres qui consommerons moins ce qui peu être considérer quelques rares fois comme une justice sociale mais le plus souvent une injustice par des distributions de privilèges. Au-delà de cela, l’augmentation du prix de nos productions uniquement pour déguiser un partage dans la nation différent produit une perte de compétitivité et de fait facteur de chômage. Ceci démontre, une fois de plus, que la vraie monétisation n’a d’effet positif que quand elle est la reconnaissance d’un effort supplémentaire d’un actif pour produire.
    Au résultat une reconnaissance d’effort non fait mais à faire ( emprunt ou monétisation par l’Etat) ou une monétisation par l’inflation se traduisent obligatoirement par un déficit de balance commerciale s’il n’est pas fait d’efforts de surproduction fiscalisable.
    Voila la réalité de notre -économie réaliste- qui colle à notre vie sociétale.
    Unci TOÏ-YEN

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  9. "Est ce à cause de nos Euros ou simplement à cause de nos insuffisance de productions a laquelle s’ajoute la valeur aléatoire que nous donnons à nos efforts de production pour ne pas être compétitifs ou s’ajoute encore notre volonté malsaine de vouloir faire payer aux nations vers lesquelles nous exportons, notre modèle social ? "

    L'insuffisance de notre croissance? La trop forte inflation, notamment immobilière? Certes, mais on ne peut pas changer de peuple, alors il faut faire avec et accepter de perdre une fortune qui n'existe pas en réalité? La suède a un modèle proche du notre, certes réformé, mais a fortement dévalué en 1992 et 2008. Il n'y a pas de secret, on ne peut pas faire les réformes avant de dévaluer à cause de la compression de la demande interne non relayé par la demande externe. La dévaluation évite la compression de la demande interne (sauf sur l'importation, mais ça n'affecte que marginalement le commerce) et donne rapidement un avantage compétitif pour l'export. Le Japon aussi est en train de profiter de cette manoeuvre.

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    1. "Est ce à cause de nos Euros ou simplement à cause de nos insuffisance de productions a laquelle s’ajoute la valeur aléatoire que nous donnons à nos efforts de production pour ne pas être compétitifs ou s’ajoute encore notre volonté malsaine de vouloir faire payer aux nations vers lesquelles nous exportons, notre modèle social ? "

      Nous ne somme pas compétitifs car notre monnaie est surévaluée... Il suffirait d'adapter la valeur de notre monnaie à celle de notre compétitivité pour redevenir compétitif et équilibrer notre balance commerciale. Nous avons le droit de choisir démocratiquement du modèle social et écologique et fiscal qui nous correspond en tant que peuple et d'adapter la valeur notre monnaie à ce systeme démocratiquement choisi (plus un peu de protectionnisme si besoin pour conserver nos activités stratégiques qui pourrait être non viables même en mode monnaie adaptée à notre économie et balance commerciale équilibrée)

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    2. Vous dites : "Il suffirait d'adapter la valeur de notre monnaie à celle de notre compétitivité pour redevenir compétitif et équilibrer notre balance commerciale."
      Pour redevenir compétitif on ne peut adapter la compétitivité à notre compétitivité en manque
      il faut modifier le prix de nos productions pour avoir un prix compétitif.
      Ce qu’il nous faut comprendre c’est que la parité de la monnaie n’est la cause de notre manque de compétitivité, mais c'est les mesures prises depuis quarante ans par nos élus, déficit de l’Etat voulu puisque voté chaque année pour l’année suivante, sans prévoir de remboursement de l’emprunt ce qui nous à fait vivre au dessus de nos moyens et qui ont été suivit par des inflations pour en diminuer les effets puis de plus en plus des transfert de richesses des actifs vers les inactifs qui ont eux pour effet d’augmenter le coût de nos productions qui sont les vrais cause de notre manque de compétitivité.
      La causse de notre manque de compétitivité est donc d’origine nationale. Il est irréaliste de demander, aujourd’hui, aux autres de changer la parité parce qu’ils ont été moins démagogique que nous !
      C’est à nous de le faire : nous avons commis des excès dans l’augmentation il faut supprimer ces excès Dans un premier lieu en supprimant ces excès infondés dans le prix de nos exportations pour le transférer sur le prix de nos importations, puis en second lieu de baisser nos salaires et charges ce qui ne modifie pas le pourvoir de consommation des consommateurs, et fiscalisé les liquidités pour rembourser les prêts en les négociant sur la nouvelle valeur des biens et services. Maintenant il n’est pas interdit de négocier une parité de l’euro autre que celle actuelle.

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    3. Ce qui plombe l'économie française, c'est :

      - un immobilier trop cher => modifier la fiscalité, loyer implicite par exemple... et les règles d'urbanisation

      - une facture d'importation énergétique énorme => investir dans les économies d'énergie, isolation, transports...

      - une R&D défaillante et un dialogue managérial-syndical-social calamiteux => décapiter une part du patronat, dont beaucoup d’énarques, des politiciens et des dirigeants syndicaux français

      - des choix publics d'investissement mauvais comme trop de TGV inutile et chers... => dégager les maires qui veulent tous leur gare TGV ou leur Ayrauport vide

      Si vous réglez pas ces problèmes, la dévaluation ne résout rien, elle fait même exploser la facture d'importation énergétique, cause majeure du déficit commercial, surtout en cas de reprise mondiale et de raréfaction des hydrocarbures entrainant le baril à la hausse.

      Si vous réglez ces problèmes, ce qui prend des années, alors une dévaluation temporaire peut aider, en priant pour que le prix du baril reste bas ce temps là, pour ensuite remonter la monnaie, sinon c'est un long plongeon.

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    4. La facture énergétique française désigne le solde financier « importations - exportations » d’énergie (pétrole, gaz naturel, électricité, etc.). En 2012, elle s’est élevée à 68,5 milliards d’euros, soit davantage que le déficit de la balance commerciale française(1). La dépendance française aux importations d’énergies fossiles associée à une hausse du prix de ces énergies explique l’importance de cette facture.

      http://www.connaissancedesenergies.org/quel-est-le-montant-de-la-facture-energetique-francaise-120328

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    5. Plus que la dévaluation monétaire, qui peut être utile temporairement, le retour à une monnaie commune nécessite
      une banque centrale qui finance des projets d'investissements d'économie d'énergie ou aide à des emprunts sur le marché à bas taux, obligation aux banques nationales d'un quota de prêts à faibles taux à l'état ou à une banque publique d'investissement. Le retour à une monnaie commune ou nationale sans le volet de relance, le cas de l'Euro actuel, risque d'être insuffisant.

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    6. "La causse de notre manque de compétitivité est donc d’origine nationale. Il est irréaliste de demander, aujourd’hui, aux autres de changer la parité parce qu’ils ont été moins démagogique que nous ! "

      Mais justement la parité actuelle est complétement faussée! Laisser donc aux marchés le soin de fixer le cours du Franc, du mark et de la lire, vous verrez si le Mark ne monte pas et le franc ne baisse pas par rapport aux autres monnaies et notamment le dollar le yen et le yuan! et de ce simple fait notre balance commerciale se rééquilibrerait...

      Pour le reste vous êtes pour une politique de désinflation competitive 'en gros la suite de ce qui se fait déjà aujourd'hui...) qui ne fonctionne pas car elle ne pose jamais la question de la demande globale (un peu de Gréau sur le sujet vous aiderez à comprendre...) ! désolé mais il faut aussi des consommateurs pour que le systeme fonctionne et si tout le monde réduit ses salaires en espérant vendre aux voisins...

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    7. Red2: tout à fait d'accord, nous sommes en libre échange, il faut une monnaie libre. Si on n'a pas de monnaie libre il faut du protectionnisme.

      Anonyme 16h28: j'attends avec plaisir le compression des emprunts. Il est impossible de compresser les salaires et la fiscalité au delà de quelques % à cause des emprunts. La seule solution est de dévalué. Vous confondez ce qu'il faut faire quand la maison brûle (appeler les pompiers et sortir) et ce qu'il aurai fallu faire avant (mettre une alarme et un extincteur). Aujourd'hui la maison brûle, il faut agir.

      Anonyme 16h39:
      - Oui en libérant la construction et en faisant payer des charges sociale sur les loyers.
      - Si on va trop loin sur ce point, construire des nouveaux logements aux normes sera couteux, ce qui ralentira leur renouvellement. Ce qui compte c'est utiliser des ressources énergétique ni carboné ni importé. Le grand défi c'est surtout le transport, avec la norme RT2015 on peut se chauffer avec des grilles pains sans trop de frais.
      - Oui il faut renouveler l'élite, mais c'est une révolution culturelle qui prendra du temps.
      - Le TGV a effectivement atteint ses limites, il faut finir le quadrillage dans le sud (axe Paris, Bordeaux, Toulouse, Montpellier), mais l'urgence c'est travaille à l'électrification du transport

      Anonyme 16h49: gaz de schiste, autoroute électrique, cogénération nucléaire, l'objectif numéro un de la transition énergétique doit être la suppression des importations.


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    8. @ karg se

      L'électrification des transports n'est pas forcément une bonne idée. Si les USA transportent plus de marchandises par rail que nous (par rapport au camion) c'est aussi parce que leurs lignes ne sont pas électrifiées, ce qui autorise la circulation des wagons de produits chimiques instables qui ne doivent pas être exposés à des lignes haute tension et se retrouvent automatiquement chez nous sur la route,

      D'autre part les lignes électrifiées ont un seuil de rentabilité beaucoup plus élevé (investissement + coûts fixes d'exploitation) ce qui limitera le potentiel du fret ferroviaire et profitera au camion.

      Bien sûr vous objecterez que les marchandises ont le réseau ferré US pour elles toutes seules ou presque alors que chez nous quand votre TGV arrive avec 20 mn de retard vous ne pensez jamais que vous avez été prioritaire pendant tout le trajet sur les marchandises qui ont donc pris deux heures de retard.

      Les passagers et les marchandises n'ont pas besoin du même réseau et ne peuvent pas partager leurs gares mais je ne suis pas sûr que le problème soit insoluble car la France dispose d'un immense réseau d'anciennes lignes ferrées désaffectées qu'il suffirait peut-être de ressusciter pour le fret.

      Quant à l'électrification des voitures c'est une très mauvaise idée sauf dans deux cas : si l'électricité est solaire mais la voiture solaire est une blague ou si elle produit elle-même son électricité avec une pile à combustible et on retombe sur le problème de fond de l'électricité : ce n'est pas une source d'énergie, seulement un vecteur.

      Au fait en aucun cas le nucléaire ne peut aider à supprimer les importations, à moins qu'on trouve de l'uranium en France.

      Ivan

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  10. Grèce :

    Chômage : 28 %.
    Chômage des jeunes de moins de 24 ans : 61,4 %.

    Jeudi 13 février 2014 :

    Grèce : le taux de chômage monte encore et atteint 28% en novembre.

    Le taux de chômage en Grèce a atteint 28% en novembre, continuant à progresser sur un an, a annoncé jeudi l'Autorité des statistiques grecques (Elstat).

    En novembre 2012, le taux de chômage était de 26,3%. Sur un mois, le taux de chômage a progressé de 0,3 point, puisqu'il était en octobre de 27,7%, alors qu'il n'avait augmenté que de 0,1 point entre septembre et octobre.

    A 61,4%, le taux de chômage des moins de 24 ans a repassé en novembre le seuil des 60%. Il était de 57,9% en octobre et de 61% il y a un an.

    Les régions les plus touchées restent celle de Macédoine Thrace, dans le nord-est du pays, suivi de l'Attique, région d'Athènes, avec un taux de 28,9%. Suit la région de l'Epire dans le nord-est du pays, à 28,8%.

    http://www.romandie.com/news/n/Grece_le_taux_de_chomage_monte_encore_et_atteint_28_en_novembre73130220141342.asp

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  11. @ Coralie

    Merci. Effarant tout de même les papiers de Leparmentier et de Quatremer. L’Europe rend fou.

    @ Anonyme

    Si, heureusement qu’elle est là pour mettre des verrous qui empêchent cette satanée construction d’aller plus loin, ce qui facilitera grandement son démontage dans le futur.

    @ Anonyme

    Sur l’euro, le score est un peu décevant, mais il faut le modérer par le fait que 2/3 des Français regrettent le passage à l’euro. Le problème est que la moitié de ceux-ci pensent qu’il vaut quand même mieux rester avec avec. Le traitement médiatique n’aide pas et le fait que MLP soit le principal porte-parole du retour aux monnaies nationales non plus.

    @ Red2

    Bien d’accord

    @ JB

    Nous sommes nombreux à souligner ce point

    @ Red2

    Il n’y a pas que la monnaie. Il y a aussi l’anarchie commerciale et le mode de financement de notre protection sociale qui pèse sur le coût du travail.

    @ Karg se

    J’aime beaucoup cette vision des choses (sur la vision de l’opinion).

    Bien d’accord sur la Suède et la dévaluation.

    @ Saul

    Voir car une partie de ces achats est sans doute constituée d’épargne française partie à l’étranger, qui achète ensuite de la dette publique française.

    @ Anonyme 16:39

    Pas seulement :
    - une monnaie trop chère pour notre économie
    - une anarchie commerciale dévastatrice pour un pays développé comme le notre
    - un mode de financement de la protection sociale qui pèse sur le travail
    - un secteur financier qui spécule dangereusement plutôt que de financer l’avenir

    Sur la facture énergétique, il ne faut pas oublier que nous avons eu pendant des années un excédent commercial malgré cette facture. Et d’ailleurs, parce que nous avons ce déficit, nous devons générer un excédent comparable. Nous sommes beaucoup moins dépendants que d’autres pays comparables. Enfin, on peut rééquilibrer la fiscalité pour éviter qu’elle ne pèse que sur les ménages et éviter ainsi l’envolée du prix de l’essence à la pompe.

    @ BA

    Triste information

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    1. @LP

      Alors je m en rejouis, mais avouez quand meme que le "il faut baisser l Euro de 20% a 30% et que comme l Europe veut pas il faut revenir aux monnaies nationales" que vous (et DLR plus generalement) semez regulierement en substance au cours de vos interventions combine a votre admiration pour la planche a billet americaine, brittanique et japonaise (Jacques Sapir, qui semble travailler avec vous, aussi, cf BFM TV), qui est aussi ramenee regulierement sur le (et les...) plateau, ne contribuent pas a dissiper ce malentendu.

      Une chance pour vous pour l instant, c est que MLP et Co. font la meme erreur (ou communiquent le meme malentendu).

      -jb

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  12. L'Italie est en faillite.
    L'Italie n'est plus gouvernée.
    L'Italie est ingouvernable.
    28 avril 2013 : Enrico Letta devient premier ministre.
    13 février 2014 : Enrico Letta démissionne.

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/02/13/ultimes-man-uvres-de-matteo-renzi-pour-diriger-l-italie_4366151_4350146.html

    A propos de l'Italie :

    2007 : dette publique de 1605,1 milliards d’euros, soit 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 1671 milliards d’euros, soit 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

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  13. LP

    Les excédents commerciaux francais d'autrefois correspondaient à un baril moins cher. Les hydrocarbures interviennent dans les carburants, le chauffage, les matières plastiques, les engrais, les produits chimiques...donc n'impactent pas que le plein d'essence du particulier dont la baisse de taxe carburant fera un trou dans les recettes fiscales de l'état. La compétitivité est énergétique, donc moins d'hydrocarbures, ce qui nécessite de l'innovation, moins de matières plastiques dans un produit pour les mêmes performances par exemple...

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    1. L'euro cher et la politique énergétique imposé par l'UE empêche un vrai sortie du pétrole.

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    2. Pas vraiment, l'euro cher freine, mais l'impératif de compétitivité, qui passe par une baisse de la consommation, encourage une sortie du pétrole.

      Le gouvernement engloutit 30 milliards de financement fiscal en pure perte dans des usines à gaz imbitables, quand il aurait pu dépenser cet argent dans des investissements énergétiques rentables et créateurs d'emplois locaux. Et cet âne de Montebourg n'en parle pas, il est totalement myope.

      Ce gouvernement n'a aucune stratégie d'ensemble, aucune cohérence, aucun axe directeur, c'est la République socialiste de Weimar inconsistante qui s'est mal terminée.

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    3. Toute notre politique énergétique est fondés sur des directives européennes. Nos gouvernements se sont couchés devant l'Allemagne en acceptant la non prise en compte du nucléaire pour sortir des la dépendances des énergies fossiles. Hors sans nucléaire il est impossible d'alimenter le pays aussi bien en volume, cout et régularité.

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    4. @ Karg se

      "Or sans nucléaire il est impossible d'alimenter le pays aussi bien en volume, coût et régularité"

      C'est hélas vrai.

      Ce qui signifie que pendant de longues années encore nous devrons faire confiance à EDF pour nous épargner un nouveau Three Mile Island, Tchernobyl ou Fukushima.

      Reconnaissez que cela ne sera pas facile, surtout avec la manie de recourir à des sous-traitants en cascade pour contourner à la fois le statut des personnels et les règles de sûreté nucléaire, vu que plus les personnels seront précarisés, moins il y aura de chances que les règles de sûreté nucléaire soient respectées.

      Et de toute façon cela ne nous dispensera pas tôt ou tard de passer comme tout le monde par la transition énergétique car l'uranium n'est pas une source d'énergie renouvelable.

      Ivan

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