dimanche 18 mai 2014

Alstom, Lafarge, Publicis, Peugeot : le scandaleux laisser-faire sur le rachat de nos entreprises


Quel paradoxe ! Comme le notait François Lenglet sur RTL, la très libérale Grande-Bretagne a imposé à Pfizer une audition au Parlement sur son projet d’OPA sur Astra-Zeneca. Malgré l’annonce d’un décret, le fait qu’il ne gène pas GE souligne la mollesse de notre gouvernement.

Courage, laissons-faire !

Arnaud Montebourg est très bavard et n’a pas hésité à poser en marinière pour défendre le fabriqué en France (tout en parlant trop souvent, bien maladroitement de « made in France »). Mais sur le fond qu’a t-il fait de concret depuis deux ans à la tête de son ministère ? Pas grand chose en réalité. Son action se limite à encourager telle ou telle entreprise dans le grand Monopoly capitaliste du rachat d’entreprise. C’est ainsi qu’une entreprise chinoise a pu mettre la main sur 14% de PSA en bas de cycle, et donc à bon compte, ce qui devrait lui permettre de réaliser une grosse plus-value, outre le fait d’être devenue le 1er co-actionnaire d’une des 10 premiers constructeurs automobiles mondiaux.

De même, sur Alstom, il est révoltant à voir Montebourg s’agiter pour pousser son démantèlement par Siemens plutôt que par GE, comme si la nationalité de l’acheteur allait améliorer quoi que ce soit pour les salariés de l’entreprise et notre pays. Cela est d’autant plus rageant que les résultats de l’entreprise montrent qu’elle n’a pas forcément besoin d’alliance, et que si tel était néanmoins le cas, il faudrait investiguer des solutions plus franco-françaises, sans doute avec Areva. De même, le gouvernement laisse faire le rachat de SFR par une entreprise luxembourgeoise. Il a également laissé faire la fusion Publicis-Omnicom, avant que celle-ci n’échoue pour d’autres raisons.

Une autre politique possible

Bien sûr, beaucoup de commentateurs présentent les transactions multi-nationales comme une chose qui est inévitable. Pourtant, comme le rappelle François Lenglet, il est toujours possible d’agir. De nombreux pays ne laissent pas faire le rachat d’entreprises nationales. Les Etats-Unis ou l’Allemagne ont bloqué des transactions qui leur déplaisaient (tout comme la France avec Danone). Et même la Grande-Bretagne, peu regardante jusqu’à peu (Mini racheté par BMW, Jaguar par Ford puis Tata), commence à changer de point de vue du fait du poids d’AstraZeneca dans son économie (près de 10% de la R&D privée du pays). Bref, la tendance de fond semble être à une plus grande protection.

Il est d’autant plus préoccupant de constater l’apathie du gouvernement que cela envoie le signal à de potentiels acheteurs que la France est en libre-service. En outre, certaines opérations de rachats peuvent être maquillées en fusion d’égaux. Pire, notre pays peut être une proie pour des prédateurs qui imaginent générer de grosses économies fiscales en déplaçant le siège de l’entreprise. Il est difficile de ne pas voir le poids d’un tel facteur dans le projet, heureusement avorté, de la fusion Publicis-Omnicom (dont le siège social devait être à Londres…) ou dans l’opération de rachat de Lafarge par le Suisse Holcim. Bref, toutes ces opérations pénalisent notre pays à un double niveau.

Le gouvernement, par la voix d’Arnaud Montebourg, s’agite en publiant un décret qui pourrait lui permettre d’intervenir. Mais s’il s’agit seulement de choisir qui sera celui qui pourra dévorer Alstom, comment cela semble être le cas, alors, il s’agira encore une fois d’une agitation totalement vaine.

25 commentaires:

  1. Renault c'est "français", le siège est en Hollande :

    http://www.challenges.fr/entreprise/20130729.CHA2735/publicis-eads-gemalto-pourquoi-la-hollande-seduit-tant-les-entreprises-francaises.html

    Après le soit disant protectionnisme américain, voici donc le nouveau protectionnisme anglais...

    Filippetti a réussi le coup de maitre de dissuader Netflix en France.

    A ce train, plus personne ne voudra investir en France.

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    1. L'ultra-libéralisme n'est pas la solution, il est le problème.

      Vous ne faites que souligner que la liberté totale et anarchique de mouvement des capitaux affaiblit les Etats et les mets en concurrences sur le mode du moins disant.

      Le plus drôle, c'est que vous justifiez des comportements ultra-libéraux par un dogme ultra-libéraux, qui revient à dire : faut les laisser-faire ce qu'ils veulent sinon ils n'investiront pas !

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  2. et, ce n'est pas fini ? avec l'incapacité de rendre comp)étittive nos entreprises, demain elles seront achetées toutes par l'étranger et, les travailleurs français seront exploitées, nous deviendrons "colonisés"...

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    1. Nos entreprises sont compétitives, il suffirait de sortir de l'euro pour s'en rendre compte! Dans un monde ou la valeur des monnaies est si trafiquées, il est difficile de faire la part des choses et de parler de compétitivité prix, sortons de l'euro et on verra qui des entreprises allemande ou française sont compétitives... Par ailleurs Alstom est une entreprise qui marche, le carnet de commande est plein et les bénéfices sont élevés.

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  3. C'est bizarre cette obsession à se focaliser sur les grands groupes alors que leurs effectifs sont majoritairement à l’étranger et les boites de taille plus modestes créent de l'emploi en France. Il serait plus utile de se concentrer les entreprises émergentes que sur celles qui ont 100 ans d'âge. Les entreprises les plus importantes de la planète ont été créées il y a peu...

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    1. Pas d'accord mais alors pas d'accord... Il y a des entreprises nouvelles effectivement sur des nouveaux secteurs d'activités, typiquement internet. Mais sur les autres secteurs plus matures qui restent plus que stratégique désolé mais elles ne sont pas nouvelles les entreprises qui dominent! dans ce cadre, avoir laisser tombé Arcelor, pechiney, avoir vendu Total et peut être maintenant Alstom, c'est des énormes bêtises! Juste un rappel Alstom, Siemens ou Général Electrique ont toute été crées au 19eme...

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  4. red2

    Et alors ? Vous sortez de l'Euro, l'Allemagne prendra des mesures similaires à celles de la Suisse pour freiner la hausse de son Mark, ses produits ont de plus une faible élasticité prix, ses intrans de l'industrie importés seront encore meilleur marché, les exportateurs allemands ajusteront à la baisse leurs prix de vente exports au fur et à mesure que le Mark montera, le dialogue syndical allemand assez performant permettra de baisser les salaires allemands du privé et l'état allemand fera baisser les salaires du public sans que le pouvoir d'achat de l'allemand baisse du fait d'une monnaie forte permettant de conserver le pouvoir d'achat des imports. L'Allemagne sait maintenant très bien orchestrer des dévaluations internes à la différence des latins qui s'écharperont à coups de dévaluations monétaires en ordre dispersé. La France subira les dévaluations monétaires du sud et la dévaluation interne du nord.

    Là dessus, l'intrication des dettes ne sera pas simple à gérer avec des yaka fokon :

    Concrètement, en Europe : les pays du Sud qui sortiraient de l’euro mettraient en faillite toutes leurs grandes entreprises internationales, ainsi que leurs banques ; tous les pays du Nord ruineraient leurs retraités et leurs rentiers. Objectivement, cette situation nouvelle rend la probabilité d’une sortie de l’euro quasi-nulle. On ne parle dans ce débat que de la compétitivité de l’industrie, mais l’imbrication financière est un fait beaucoup plus important.

    https://www.lhemicycle.com/4530-le-vrai-probleme-de-la-zone-euro-cest-son-heterogeneite/

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  5. La faille des souverainistes français, c'est qu'ils s'imaginent que l'Allemagne et d'autres pays resteront les bras ballants, ce qui est oublier que chaque agent économique fait des anticipations et n'a pas les mêmes modes de régulation et de riposte graduée. Un peu comme en 40, la ligne Maginot d'un côté et la mobilité blindée de l'autre.

    Il est évident qu'en cas de sortie de l'euro, l'Allemagne usera d'une stratégie de riposte toute autre que la dévaluation monétaire, mais pas forcément moins efficace.

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    1. Donc, la conclusion est qu'il ne faut surtout rien faire d'autre que se soumettre aux desiderata de Merkel et des ultra libéraux de cette UE anti démocratique. Dans le fond, l'exemple de la ligne Maginot est excellent en nous ramenant à cette glorieuse époque au cours de laquelle nos classes dirigeantes se sont comportés comme des défaitistes, se soumettant à l'Allemagne pour finir rapidement par collaborer et se mettre à son service. Ceci dit, nul besoin de référence à 1940 pour dénoncer la servilité de nos classes dirigeantes, qui sont coutumières de ce type de comportement.

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    2. @ Demos,
      Ne vous fatiguez pas avec l'ultra-libéral anonyme, vous n'arriverez à rien.

      La capacité de nuisance de l'Allemagne sera largement amoindri quand elle pourrait plus jouer au passager tracter par les autres pays européens...
      Et que lesdits pays européens feront comme l'Allemagne : se préoccuper de leur intérêt propre !

      Il n'est pas dit que dans ce contexte, les efforts insensés -que font les Allemands pauvres et qui ne sont bénéfiques qu'au pourcentage le plus riche des Allemands- continuent d'être payants !

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  6. Démos

    Des fois, ne rien faire c'est mieux que faire n'importe quoi... un peu comme le gars emporté par une baïne qui se débat et coule ou se laisse emporter et rejoint ensuite le rivage. Mais croire qu'une dévaluation monétaire n'entrainera aucune réaction en Allemagne sous diverses formes tout aussi, voire plus, efficaces, c'est vraiment croire au Père Noël. Sapir et Lordon sont bien sympas, mais l'Allemagne ça fait vingt ans qu'elle s'entraine aux dévaluations internes avec une monnaie forte du fait de la réunification. On est plus dans les années d'avant la chute du mur de Berlin, le logiciel social allemand est modifié pour résister au dumping monétaire.

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    1. Mais qui parle de dévaluation? On parle simplement de laisser flotter les monnaies pour que ce systeme débile se rééquilibre!

      Si on arrête l'euro, le Mark ne pourra que monter (l'Allemagne fait quand même 198,9 milliards d'euros d’excédent commercial grâce en grande partie à sa monnaie plus que sous évaluée) et le franc baissera. Mais il n'y aura pas de dévaluation décidé par je ne sais quel gouverneur ou ministre cela se fera de manière plus que logique sur les marchés.

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    2. @anonyme

      Et pour vous, il n'y a alors plus de solution?

      Parce que le fait que la balance commerciale entre 2 pays soit trop déséquilibrée est un problème en soi.
      Donc ou les allemands acceptent de permettre ce rééquilibrage ou alors on va s'occuper de le rééquilibrer de manière unilatérale.

      Faut juste étudier quels secteurs économiques sont en déficit et prendre ou des mesures protectionnistes (pour les secteurs où on a les capacités de production) ou s'adresser à d'autres pays plus coopératifs (si on n'a pas ces capacités) pour y remédier.

      Mesures pas forcément nominatives, on pourrait par exemple décider une nouvelle taxe voiture de luxe où les véhicules concernés pourraient être désignés de manière arbitraire (mercedes, bmw, audi, ...).

      Et s'ils sont pas contents, c'est pareil. On va pas détruire notre économie et mettre au chômage des millions de gens pour payer les couches de leurs vieux...

      Parce qu'au bout d'un moment, ils sont bien gentils les allemands mais se servir des horreurs qu'ils ont commises pour que les autres pays se couchent quoiqu'il arrive afin d'éviter le moindre risque de tensions avec l'Allemagne pour pas qu'elle redérape, ça va 5 minutes...

      On va pas accepter de se soumettre à leurs délires économiques qui nous détruisent pour conserver cette précieuse "amitié" à sens unique pour le moment de 70 ans.

      Parce que si on fait le bilan de ce que la France a gagné en tendant la main aux allemands après 1945 et de ce que l'Allemagne y a gagné, ça risque d'être encore plus déficitaire qu'au niveau de la balance commerciale...

      Donc si l'Allemagne veut garder de bonnes relations avec la France, tant mieux mais alors va falloir faire un minimum d'efforts.

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    3. @ Bip,
      l'Allemagne ne fait que profiter de ce que nos propres gouvernants leur font comme câdeaux -et ils ont bien raison- ! notamment lorsque nos dirigeants ne défendent pas l'intérêt général du pays.

      Face à des puissances protectionnistes comme la Corée du Sud, l'Allemagne s'adapte, tout simplement et très logiquement.

      Je dirais que si les patrons allemands ont moins désindustrialisé leur pays, c'est aussi parce que -comme le disent les ultra-libéraux- le dialogue avec les syndicats allemands est assez "performant" -pour les plus riches- ; sinon, les grands patrons et gros investisseurs allemands seraient tentés de délocaliser davantage !

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    4. @Abd_Salam

      Oui c'est vrai.

      Mon commentaire concernait surtout l'hypothèse de "réaction" qu'aurait l'Allemagne suite à une dévaluation française (qui bien sûr serait la conséquence d'un gouvernement qui se remettrait à défendre les intérêts de la France).

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    5. L'ami anonyme,
      Plutôt que de passer mon temps à commenter ce que pensent Merkel, Schäuble et leurs amis et pourquoi ils le pensent, je dénonce le fait que nos politiques français sont incapables de défendre et promouvoir les intérêts de notre pays. Les Allemands ont des dirigeants - que je suis loin d'admirer - et des institutions, qui veillent à défendre, à promouvoir leurs intérêts nationaux et qui ont une vision politique. De ce côté-ci, depuis plusieurs dizaines d'années, nous sommes dirigés par des politiques lâches et serviles, juste capables de faire porter leurs fautes et erreurs par l'UE tout en nous demandant de la soutenir. Comment peut-on s'être fourvoyés pour en arriver au désastre actuel ? Il faut, après avoir lu les textes d'une formidable lucidité de Mendès, questionnaire l'histoire et poser la question aux clowns, qui nous ont mené là, comme cet ignoble autant que méprisable Giscard d'Estaing.

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    6. *lucidité de Mendès, questionner l'histoire ....

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  7. Abd_Salam

    A part lancer des anathèmes idiots, c'est quoi votre démonstration ? Néant.

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    1. Le néant est un niveau qui me place largement au-dessus de vos conceptions limitées et rigides ultra-libérales ^^'

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  8. @ Abd_Salam

    Bien d’accord

    @ Red2

    Bien d’accord

    @ Anonyme

    Toujours des fantasmes et des caricatures : à l’époque du SME, cela allait mieux (avant qu’on choisisse de se coller au mark).

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  9. C'est vrai c'était mieux avant, comme toujours, revenons aux années 60, le monde est resté congelé depuis, c'est bien connu, rien n'a changé. Vous vous débrouillez aussi très bien côté fantasmes...

    Comme si les problèmes franco-francais n'existaient pas, immobilier hors de prix que les mesures Duflot n'arrange pas, industrie en grande partie qui se modernise avec toujours un train de retard. C'est pas des solutions simplistes comme des taxes sur les bagnoles de luxe qui vont changer les problèmes de fond.

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    1. Je te signale, l'ami, qu'en terme de modernisation de l'industrie, nos bien-aimés gouvernements de gauche et de droite ont fait ce qu'il fallait depuis plusieurs dizaines d'années. Ainsi, alors que l'objectif de la CECA était de promouvoir l'industrie, de garantir l'emploi, nos classes dirigeantes ont foutu en l'air les industries minière et sidérurgique en Lorraine et dans le Nord, qui ne sont aujourd'hui que de vastes terrains vagues, le dernier acte pitoyable étant la fermeture de l'usine de Florange. Pendant ce temps-là, la sidérurgie allemande continuait de vivre sans problème.
      L'explication, l'ami, c'est que nous sommes dirigés par des gens aussi arrogants que lâches et incompétents, accrochés à leurs privilèges, s'imaginant que tout leur est dû. Un milieu où on est entre soi et dans lequel on ne pénètre pas. On peut toujours se convaincre si l'on est naïf que les choses ont changé depuis 1789, mais, si on regarde le monde en face, on ne peut que constater que les puissants sont la plupart les héritiers des privilégiés d'hier et que la situation se détériore de plus en plus, notamment depuis la chute du mur de Berlin, qui a ouvert un boulevard aux ultra libéraux. Conclusion : ou nous serons capables de mettre en place un rapport de force pour les faire reculer ou nous nous ferons laminer. Est-ce suffisamment clair ?

      Question subsidiaire : quel rôle l'Allemagne joue-t-elle dans cette affaire à votre avis ?

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  10. Pauvre Abd_Salam19 mai 2014 16:30, dès qu'on émet un avis différent du votre, alors c'est que c'est forcément ultra-libéral. Vous êtes un peu comme le chien de Pavlov qui bave dès qu'il entend la sonnette.

    Si vous croyez qu'en collant des étiquettes sur ceux qui ont un avis différent du votre ça va les impressionner, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Vous faites penser aux étudiants de 68 qui gueulaient CRS-SS dès qu'ils voyaient un poulaga.

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  11. Démos20 mai 2014 22:22

    Le gouvernement allemand défend ses intérêts à court terme, comme tous les politiciens, plus ou moins bien. Si la solution c'est de sortir de l'Euro, alors vous n'aurez pas résolu la nullité des dirigeants politiques et économiques français dont la nocivité sera amplifiée, ils l'ont largement prouvé...sans que l’Europe s'en mêle. Si la solution à la stupidité de l'Euro actuel, c'est rajouter la stupidité des démanteleurs de l'Euro, alors vous aurez bien pire que le pire de l'Euro actuel. Si vous cherchez le pire du pire, vous l'aurez, mais faudra pas vous plaindre ensuite. C'est pas un problème idéologique, mais un problème de constat :

    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/05/19/sortir-de-leuro-plus-facile-a-dire-qua-faire.html

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    1. Les comparaisons de Pinsolle avec les zones monétaires antérieures sont ridicules. L'époque actuelle est tout autre, l'ampleur des zones d'échanges économiques est aussi toute autre. Pinsolle est un triste rêveur d'une époque révolue, les passéistes langoureux comme lui sont dangereux car ils sont obtus de la façon la plus perverse si nécessaire.

      Lordon ou Sapir sont dans la même veine d’illusionnistes sur papier glacé.

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