samedi 10 mai 2014

Europe : les balivernes de François Hollande


Jeudi 8 mai, le président s’est fendu d’une longue tribune dans le Monde pour lancer sa campagne pour les élections européennes. Un tissus d’arguments plus faux les uns que les autres pour essayer de justifier le fait de voter socialiste le 25 mai. Un attrape-gogo qui ne convaincra pas grand monde.



Propagande mensongère

Déjà, attendre qu’on soit à 17 jours du vote montre qu’il essaie d’escamoter tout débat. Puis, il utilise l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour reprendre l’argument éculé selon lequel, l’Europe, ce serait la paix et que « le nationalisme, c’est la guerre ». Déjà, cela ne signifie pas non plus que n’importe quelle Europe, c’est la paix. Ensuite, on serait curieux que quelqu’un parvienne à montrer qu’en absence de CEE, les pays européens ce seraient faits la guerre. La paix de la 2ème moitié du 20ème siècle doit bien plus à l’arme atomique, la guerre froide, et un refus viscéral des instincts guerriers dans tous les pays du continent. Enfin, on pourra lui rappeler que d’autres pays hors UE (Suisse ou Norvège en Europe, mais aussi le Japon ou l’Australie) ne sont pas particulièrement belliqueux...

Ensuite, nous avons droit à l’histoire qu’il n’y aurait pas qu’une Europe possible, dénonçant une Europe qui ne serait « qu’un marché (…) à l’austérité aveugle ». Rappelons ici que Mitterrand disait en 1971 que « s’il est interdit d’envisager une Europe socialiste à court terme, à partir d’une France socialiste, l’évolution s’accélérera » et que l’on doit au PS la privatisation des services publics et une libéralisation destructrice pour les emplois et les salaires. Pour ceux qui n’auraient pas compris, ce serait la différence entre l’Europe de l’UMP et l’Europe du PS. Mais ceci est grotesque. Les deux ont voté tous les traités.  Et qui a signé le TSCG contre un plan de relance tellement dérisoire que l’UE est retombée en récession ? Hollande, que Paul Krugman critique pour adopter les politiques de droite les plus bêtes.

Le mythe de l’Europe socialiste

Naturellement, il dénonce « le piège du déclin national » et critique la volonté d’abandonner la monnaie unique, qui aboutirait selon lui « au retour de l’inflation, (…) à une austérité implacable, (…) la disparition de la solidarité financière ». Mais on peut construire l’Europe de plusieurs façons : la CEE d’avant l’Acte Unique avait une organisation monétaire souple et protégeait notre agriculture et notre industrie. Et il faut un sacré culot pour parler de solidarité étant données les horreurs produites par les plans européens en Grèce. Enfin, les pays hors zone euro vont mieux que ceux qui y sont, avec la protection qu’apporte le contrôle de la banque centale et une inflation à peine supérieure.


Il imagine « une Europe qui investit sur de grands projets (…), qui termine avec la concurrence sociale et fiscale (…), qui protège ses frontières ». Le plus effarant est qu’il ose dire que « cette Europe, nous avons commencé à lui donner une réalité depuis deux ans (…) L’union bancaire a été introduite, évitant tout risque pour les épargnants et les contribuables. La taxe sur les transactions financières vient d’être décidée par dix pays volontaires ». Ce faisant, il alterne entre mensonges et contradictions. La principale contradiction bien sûr, c’est de parler de mettre fin à la course au moins-disant social et fiscal alors même que la baisse du coût du travail est devenu la priorité numéro 1 du président.

Ensuite, la taxe sur les transactions financières n’est qu’une pale copie de ce qu’il faut faire. C’est seulement un retour de l’impôt de bourse, qui existait au 19ème siècle et que Londres avait encore. L’union bancaire ne protège rien avec son fond de 55 milliards en 2025 pour toute l’UE, qui ne couvrirait même pas les besoins des banques espagnoles… On ne voit pas en quoi les instruments introduits sous son mandat protègent en quoi que ce soit les épargnants et les contribuables, qui devront à nouveau passer à la casserole du fait du manque de régulation du système financier et du montant ridicule de la cagnotte sensée le protéger en Europe (en partant du principe que tout ira bien d’ici 2025).

Le PS veut une campagne courte, sans doute pour protéger son argumentation indigente. Mais gageons que les citoyens enverront un message clair et négatif à ce parti qui fait miroiter depuis 40 ans une Europe sociale et protectrice, mais qui n’a jamais rien fait concrètement pour la faire avancer.

21 commentaires:

  1. Bonjour à tous

    une claque monumentale pour l'UMPS est la meilleure chose possible, même si cela n'empêche pas le gouvernement d'agir, mais au moins ils perdront toute légitimité.

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  2. @ Laurent Pinsolle
    Donc en gros vous souhaitez que le FN fasse un gros score. Car c'est certainement pas vers vous que les électeurs semblent se tourner parce que pour l'instant vous êtes crédité de 1% comme d'hab.

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  3. Je sais pas, mais j'en doute, que Laurent ait envie que Marine fasse un gros score. Par contre, Hollande visiblement le souhaite. Il sait que contre Marine, il gagnera le 2ème tour des présidentielles. Pure politique politicienne sortie des années Mitterrand et de la IVème République.
    Après tout, on peut suivre son conseil pôur 2014 et on verra bien pour 2017...

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    1. Qui vous dit que Hollande gagnera contre MLP ? A mon avis n'importe qui gagnera contre Hollande. Même moi je pourrais gagner contre Hollande ! Il n'y a que les "professionnels" du Monde et de Libé ( et de leurs derniers lecteurs, c'est vrai ) qui pensent encore le contraire.

      Sancelrien

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    2. Hollozy est un guignol inconsistant et dangereux en ce qu'il prépare le terrain pour les pires ultra libéraux sans scrupules. Ses interventions sont aussi ridicules que malhonnêtes.

      A propos de types dangereux, avez-vous vu l'intervention de Giscard, ce parasite, qui a bien profité et continue à profiter du système ? Cet être prétentieux, méprisable, un de ceux qui sont à l'origine de cette UE détestée, déclarait aux médias ces jours-ci que le 8 mai n'avait aucun sens et que jour férié coûtait à l'économie. Au vu de la qualité de sa carrière et de sa propension à confondre ses intérêts avec ceux de notre pays, il devrait nous épargner ses analyses et commentaires sans aucun intérêt et retourner là où il est à sa place : dans la naphtaline.

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    3. Pour Giscard un jour férié est un jour de production en moins.

      Il raisonne comme si la France était toujours en régime de plein emploi alors que c'est lui qui y a mis fin en 1974 ! En période de plein emploi, comme toute la main-d’œuvre est employée et toute la capacité de production utilisée, un jour chômé en plus signifie effectivement une ou plusieurs lignes sur le carnet de commande qui ne seront pas honorées.

      Mais nous vivons maintenant en équilibre de sous-emploi. Le patron a en permanence à sa disposition de la main-d’œuvre et des capacités de production en réserve qui lui permettent d'honorer toutes les commandes, quel que soit le nombre de jours chômés. Seule la maigreur du carnet de commandes l'empêche de produire plus.

      En équilibre de sous-emploi ni le nombre de jours de congés, ni la durée hebdomadaire légale du travail, ni l'âge de départ à la retraite ne peuvent avoir d'effet sur la production, la croissance et l'activité puisque la main-d’œuvre disponible et les capacités de production sont excédentaires en permanence !

      Les lois économiques en vigueur pendant les périodes de sécheresse n'ont plus cours au moment de l'inondation, les mêmes décisions produisent des effets différents voire opposés.

      En période de plein-emploi les fluctuations de la demande d'emplois s'imputent sur la production, la croissance, l'activité. En période d'équilibre de sous-emploi les fluctuations de la demande d'emplois ne s'imputent plus que sur le niveau du chômage.

      Quand le niveau de l'eau atteint la bonde de trop-plein l'ancienne équation qui reliait le degré d'ouverture du robinet à la vitesse de remplissage de la baignoire n'est plus valable.

      C'est incroyable la manie des élites et des médias français de calculer l'effet des décisions publiques sur l'économie comme si nous étions toujours en régime de plein-emploi, aboutissant à des résultats systématiquement faux. Ils raisonnent depuis 40 ans comme si le trop-plein n'existait pas et n'avait jamais été atteint.

      Et c'est encore plus choquant de la part de Giscard, celui-là même qui a mis fin au plein-emploi.

      Ivan

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    4. Giscard, qui est le symbole même de la rapacité, de la morgue de certains hauts fonctionnaires, considère que les salariés ne devraient pas être payés à ne rien faire le 8 mai, alors qu'ils pourraient produire ce jour-là pour faire gagner de l'argent à leurs patrons. Rien d'étonnant à cela donc si ce n'est qu'un pauvre type, qui est à l'origine de mesures stupides, et rétrogrades, un individu, qui a tire tout ce qu'il pouvait tirer de ses fonctions et de ses relations dans son propre intérêt, un Président, qui a laissé, comme souvenirs impérissables, son départ ridicule et l'affaire des diamants, ferait mieux de se taire. Mais il est visiblement prêt à tout pour faire parler de lui. Pitoyable !

      Demos

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  4. Bien évidemment il inutile d'attendre une quelconque forme d'objectivité de la part d'un européiste convaincu comme François Hollande sur l'euro, l'union européenne, les traités européens qu'il a signés et qu'il ne peut plus modifier, car les allemands et d'autres ne seraient plus d'accord pour les modifier, en particulier sur le pacte budgétaire, les travailleurs détachés, etc. Il le sait je suppose, mais il doit encore faire miroiter électoralement l'idée qu'une autre Europe plus solidaire est possible. Tant qu'il y a des gens pour le croire, c'est l'essentiel.

    Mais il est vrai qu'à partir du mois de juin la BCE pourrait lancer des mesures non conventionnelles pour éviter tenter d'éviter l'enfoncement complet prévisible de la France et d'autres pays de la zone euro. Heureusement qu'il y a encore la BCE pour secourir Hollande et d'autres.

    http://www.professeurforex.com/2014/05/bce-mario-draghi-laisse-entendre-que-la-bce-agira-en-juin-eurusd-tombe/

    Saul

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  5. Gilbert Perrin
    2 s ·

    l'EUROPE nous a amené la PAIX nous dit on ?

    je dis NON, elle a créé la guerre économique et sociale ????

    et, pour autant n'a pas supprimé les conflits et "développé" le COMMERCE des ARMES.

    Comment peut on nous dire qu'elle a amené la PAIX, c'est une HONTE, il suffit de voir l'état de nos quartiers, de la délinquance grandissante, ENTRETENUE ? et, les moyens utilisés !!!

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    1. Au sujet de la paix, il suffit d'observer ce qu'a fait et ce que fait l'UE dans l'est de l'Europe dans le sillage des Etats-Unis pour avoir la réponse. Elle fait exactement le contraire. Encore des balivernes.

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  6. "Abandonner la monnaie unique aboutirait selon lui (Hollozy) au retour de l’inflation, (…) à une austérité implacable, (…) à la disparition de la solidarité financière".
    Ah, bon, j'avais compris que c'était l'inverse. En dehors de l'inflation, qui n'existe pas en Europe - l'Allemagne veille - nous connaissons grâce aux socialos le sérieux budgétaire et l'aide apportée aux pays en difficulté et ça change tout, il faut bien le reconnaître.
    Hollozy devrait un peu travailler ses discours et tribunes ou changer de plume, parce que, question arguments et éléments de langage, ça ne colle pas. Comme le reste d'ailleurs.

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  7. des balivernes, autour de la repentance et de l'esclavagisme ? que se passe t' il en FRANCE ? que se passera t'il demain ? qui le conteste ?
    Quant à la PAIX :merci DEMOS, j'y pensais, mais ne voulais pas le dire, tellement ma vérité gêne ?

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  8. Bonjour à tous.

    Face à ce discours démagogique prononcé par notre "cher" président de la Républque vous préconisez la sortie de l'euro. Je suis plutôt d'accord avec cela même si quelques aguments viennent me faire douter. Je vous énonce donc ces arguments:
    -une dévaluation entraîne nécessairement une inflation plus importante,ce qui n'est pas forcement une mauvaise chose. Cependant celle-ci fait baisser le taux d'intérêt réel. Les banques ne vont-elles pas augmenter le taux nominal pour compenser, ce qui pourrait renchérir le coût du crédit.
    -l'éclatement de la zone euro en monnaies nationales nécessiteraient de savoir convertir une monnaie nationale en une autre. De plus l'instabilité du taux de change entraîne bien sur une incertitude quant aux prix, ce qui est plutôt néfaste pour les entreprises qui ont besoins de stabilités.
    -Concernant les importations, le rencherissements de leurs prix peut entraîner une hausse de leurs coûts qui pourraient contrebalancer une baisse de prix du à la dévaluation.
    -Concernant l'étude de Jacques Sapir celui-ci se base sur l'élasticité de la demande. Or si la demande n'évolue pas comme il est prévue qu'elle évolue cela met à mal son étude.

    J'espère que vous savez répondre pour m'enlever des doutes de la tête.

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    1. Un lien qui peut vous intéresser : http://russeurope.hypotheses.org/1933

      Et donc dans l'ordre :

      1) Certainement mais le seul truc qui compte c'est le taux d'intérêt réel. Donc si elles augmentent leur taux nominaux mais que la différence avec l'inflation est négative (ou très faible), ça reste bon.

      De plus, l'augmentation du taux nominal ne concerne pas les dettes (énormes) déjà existantes.
      Après je suis pas sûr de connaître tous les paramètres qui fixent le taux nominal mais à mon avis il y a au moins la concurrence entre les banques et leurs anticipations de l'inflation.
      Et les banques ont intérêt à avoir des clients solvables (un crédit sur 20 ans => un client pour au moins 20 ans des autres services en général).

      Et le fait que les taux d'intérêts réels aient été négatifs ou quasiment nuls pendant de très nombreuses années montrent que c'est possible : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=FRA&codeStat=FR.INR.RINR&codeStat2=x

      Notez l'envolée à partir de cette merveilleuse date de 1983...


      2) "l'éclatement de la zone euro en monnaies nationales nécessiteraient de savoir convertir une monnaie nationale en une autre."

      Pas sûr de comprendre.

      Pour moi, tout le monde sort à 1 euro = 1 nouvelle monnaie. Et ensuite chacun dévalue comme bon lui semble et peut ensuite même faire flotter sa monnaie normalement.

      "De plus l'instabilité du taux de change entraîne bien sur une incertitude quant aux prix, ce qui est plutôt néfaste pour les entreprises qui ont besoins de stabilités."

      Le plus important pour une entreprise, c'est quand même de produire.
      Et choisir entre une guerre des monnaies et une guerre des salaires, c'est vite vu. ;)

      "-Concernant les importations, le rencherissements de leurs prix peut entraîner une hausse de leurs coûts qui pourraient contrebalancer une baisse de prix du à la dévaluation."

      Oui. C'est justement le but : favoriser les productions locales.
      Et si on sort de l'euro avec Espagne, Portugal, Italie, ils dévalueront sans doute plus que nous. Donc la sortie serait pas loin d'être neutre.


      "Concernant l'étude de Jacques Sapir celui-ci se base sur l'élasticité de la demande. Or si la demande n'évolue pas comme il est prévue qu'elle évolue cela met à mal son étude."

      Quelle étude?

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  9. @ André

    Il faut envoyer en effet un message clair au PS et à l’UMP

    @ Fiorino

    Vous êtes désespérant. Il est bien évident que je souhaite que le FN fasse le plus petit score possible.

    @ Cliquet

    Bien vu !

    @ Sancelrien

    Attention à ne pas le sous-estimer. Aussi mauvais soit-il sur le fond, il est quand même arrivé là où il est arrivé.

    @ Démos

    Je veux bien le lien.

    @ Saul

    En même temps, la BCE a sans doute laissé filtrer cela pour essayer d’améliorer l’image de l’UE…

    @ Gilco56

    D’accord cette fois-ci

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  10. Laurent,
    Les propos sur l'Europe se trouvent dans le monde.fr (Europe) du 8 mai mis à jour le 9 mai sous le titre de François Hollande : « L'Europe que je veux » (le piège du déclin national).
    Ceci dit, mieux vaut prendre de la distance en lisant ce tissu d'âneries et de contre-vérités proprement incroyables. Une insulte à l'intelligence.

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  11. Le lien pour Giscard :

    http://www.bfmtv.com/politique/8-mai-chome-tout-a-fait-illogique-valery-giscard-destaing-770963.html

    "ce n’est pas simplement une journée fériée, c’est une journée chômée, où la France ne travaille pas, où la France, qui n’a pas de croissance, qui est un pays affaibli économiquement, va avoir trois jours où elle ne travaillera pas. C’est tout à fait illogique"

    Il raisonne comme s'il n'y avait pas de chômage ni de surcapacités de production. C'est fou qu'aucun média ni aucun analyste ne relève jamais un contresens pareil.

    Ivan

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  12. L'un des mensonges les plus éhontés est de confondre les mots "Europe" et "Union européenne".

    Mais même sur ce point, François Hollande ment. Il indique vouloir "continuer" l'Europe (cela rassure en période de crise). Or manifestement, et avec le TIPP, il est en train de la détruire.

    Il y a donc un mensonge dans le mensonge.

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  13. @ Démos & Ivan

    Merci beaucoup

    @ Léonard

    Très juste

    @ Troll

    Ce blog n’est pas un panneau publicitaire offert à quiconque s’en empare.

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  14. L'Union Européenne, comme d'habitude, ne reconnaît pas les référendums :

    Bruxelles ne reconnaît pas les "référendums" de dimanche en Ukraine.

    L'Union européenne ne reconnaît pas les résultats des "prétendus référendums" pour l'indépendance des fiefs de Donetsk et Lougansk des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a déclaré dimanche une porte-parole de l'UE.

    Selon des sources pro-russes, environ 70% des votants se sont rendus aux urnes dimanche.

    Les "prétendus référendums étaient illégaux et nous ne reconnaissons pas leurs résultats", a indiqué Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

    http://www.romandie.com/news/Bruxelles-ne-reconnait-pas-les-referendums-de-dimanche-en-Ukraine/476580.rom

    L'Union Européenne ne reconnait les référendums que si les peuples votent comme le veut l'Union Européenne.

    1- Premier exemple. Le traité de Maastricht. Le 2 juin 1992, par référendum, le peuple danois dit « non » au traité de Maastricht. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Réponse :

    Le peuple danois fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Maastricht !

    2- Deuxième exemple. Le traité de Nice. Le 9 juin 2001, par référendum, le peuple irlandais dit « non » au traité de Nice à 53,87 %. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Réponse :

    Le peuple irlandais fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Nice !

    3- Troisième exemple. Le traité établissant une Constitution européenne. Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » par référendum. Le 1er juin 2005, le peuple néerlandais vote « non » par référendum.

    Voyant le résultat des référendums en France et aux Pays-Bas, les fédéralistes décident de suspendre les référendums prévus dans les autres pays ! Les fédéralistes veulent bien consulter les peuples, mais à condition que les peuples votent « oui » ! Si les peuples commencent à voter « non », les fédéralistes suspendent les référendums ! Et ça, ce n’est pas de la démocratie, peut-être ?!

    En 2005, quels sont les peuples qui auraient dû être consultés par référendum ?
    - Le peuple danois aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    - Le peuple irlandais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    - Le peuple portugais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    - Le peuple tchèque aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    - Le peuple anglais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

    4- Quatrième exemple. Le traité de Lisbonne. En réalité, le traité de Lisbonne reprend 98 % du texte de la Constitution européenne, mais la grande différence est que, cette fois-ci, le traité de Lisbonne N’est PAS soumis à référendum !

    Le traité de Lisbonne est adopté par les parlements des Etats européens.

    Une seule exception : le peuple irlandais est consulté par référendum. Le 12 juin 2008, le peuple irlandais vote « non » au traité de Lisbonne. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Comme d’habitude, on a refait voter le peuple irlandais une deuxième fois !

    Conclusion :

    La construction européenne est anti-démocratique. L’Union Européenne est anti-démocratique. Elle doit être détruite.

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  15. Gilbert Perrin
    1 min ·

    Le soldat CALVI au service du PACTE REPUBLICAIN !!!
    Ils étaient tous là ? à l'émission "mots croisés" CONTRE les eurosceptiques !!!! à l'exclusion de NDA bien malmené en la circonstance ! PAS de FRONT NATIONAL, pas de PARTI de GAUCHE PAS de ???? etc...
    CETTE émission n'était qu'une OPACITE totale du fonctionnement de cette EUROPE des FONCTIONNAIRES .....
    Quelle n'est pas ma surprise de constater que certains critiquent cette EUROPE des fonctionnaires mais se taisent sur la FRANCE des FONCTIONNAIRES ?
    Ce manque de cohérence, dénote un esprit partisan , celui du SYSTEME qui en la circonstance, avec l'aide des médias, démontre une fois de plus la mise en place du PACTE REPUBLICAIN, contre un PARTI REPUBLICAIN ?
    Cette STRATEGIE totalement contreproductive est l'erreur que les biens pensants ne devaient pas faire....
    Le scrutin le confirmera sans nul doute !!!!
    MENTEZ, MENTEZ, OPACIFIEZ, il en restera toujours quelquechose !

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