samedi 25 octobre 2014

Valls : la modernité comme alibi commode pour refuser de débattre et de réfléchir


« Il faut en finir avec la gauche passéiste » : c’est cette phrase du Premier Ministre dans un entretien à l’Obs qui a allumé le feu, d’autant plus qu’il y regrette que la majorité n’ait pas tendu la main à François Bayrou en 2012. Mais cette phrase cache surtout une posture un peu trop commode.



La sempiternelle rengain de l’archaïsme

Cela fait maintenant 30 ans que le débat politique national revient sur la pseudo fracture entre ce qui serait l’aile moderne et l’aile archaïque du Parti Socialiste. Manuel Valls, représentant ultime de l’aile prétendument moderne, soutient « qu’il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi maxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses ». Pour lui, la gauche doit être « pragmatique, réformiste et républicaine » et poursuit « il faut assumer devant les Français que réformer un pays qui a perdu sa compétitivité prendra dix ans. Je comprends leur impatience, mais il faudra du temps pour que la France rattrape pleinement son retard ».

Finalement, on peut dire que c’est le discours de Manuel Valls qui est passéiste. Après tout, c’est la même rengaine que l’aile droite du PS nous sert depuis plus de 30 ans, depuis le virage libéralo-austéritaire de 1983, qui a fait que les « socialistes » ont libéralisé express la finance et abandonné les ouvriers. Déjà, à l’époque, les réticences d’un Jean-Pierre Chevènement étaient sans doute jugées comme des positions archaïques par des camarades trop influencés par un air du temps provenant pourtant de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Les mêmes pseudo modernes ont défendu l’indépendance de la banque centrale, qui ne défend plus l’intérêt général, ou le bradage du patrimoine de l’Etat.

Une manipulation du débat public

Mais cette rhétorique trop commode du débat entre pseudo-modernes et pseudo-anciens est surtout un moyen d’étouffer tout débat. En qualifiant tout opposant de passéiste, c’est un moyen de les disqualifier par principe. Ainsi, toute personne qui remettrait en cause la course suicidaire à la compétitivité ne serait qu’un nostalgique d’une époque désormais révolue, les Trente Glorieuses, ou alors un néomarxiste, façon de sous-entendre qu’il est quasiment communiste. Bref, toute personne qui remettrait en cause la direction prise par l’actuelle majorité serait au mieux un Guy Mollet en puissance, et au pire, un Jacques Duclos ou un Georges Marchais transposé dans les années 2010.

Ce procédé reflète également, et plus simplement, un refus profond de réfléchir. En effet, l’évidence que présente Manuel Valls, de la course à la compétitivité, n’en est pas une. Dès avant la grande crise de 2008, de nombreux économistes, dont de nombreux libéraux, pourtant classés à droite, la remettaient en cause. On peut penser à Maurice Allais, Jean-Luc Gréau ou Gérard Lafay. Il y a tout de même quelque chose de très paradoxal à voir les pseudo représentants de la gauche tenir les raisonnements de la droite la plus bête et la plus dogmatique pour paraphraser Paul Krugman. Ce faisant, les « socialistes » montrent tout simplement une incapacité à réfléchir, qui n’augure rien de bon.

Le danger est d’autant plus grand que certains alternatifs embrassent cette critique au nom de la défense de la tradition, au point parfois de tomber dans le réactionnaire. Mais ce faisant, ils tombent dans le piège qui permet aux idées néolibérales de toujours l’emporter à la fin…

26 commentaires:

  1. Valls le "moderne" a commencé sa carrière avec Rocard contre Mitterrand "l'archaïque" sans que ces derniers sachent qu'archaïque c'est ce qui est au commencement de tout. Cependant la situation actuelle est le prolongement logique des choix de Mitterrand en mars 1983 avec sa politique de rigueur sous alibi européen sous l'influence des idées de Rocard-Delors et de ce que l'on appelait alors la seconde gauche. Le plus brillant représentant de ce courant est l'éditorialiste Jacques Julliard qui a reconnu non seulement l'échec de ce courant mais aussi sa responsabilité actuelle sous couvert de modernité d'avoir rendu acceptable toutes les idées dominantes: le triomphe du capitalisme financier, un libéralisme économique sans frein puisqu'en don nom en déréglemente c'est-à-dire détruit toute organisation sociale et toute la protection des individus face à la violence de l'économie libérale donc le programme du CNR de mars 1944 mis en place par le Général de Gaulle entre 1944-1946 et respecté par tous les gouvernements jusqu'en 1983.
    C'est pourquoi les socialistes, même sans crise politique avant 2017, que ce soit Valls ou non, même Madame Aubry, vont prendre une déroute électorale historique pire que celle de mars 1993, pire qu'en 2002. Etant donné l'état de la droite parlementaire il y a fort à craindre qu'un boulevard ne soit ouvert au FN version Marine Le Pen.

    RépondreSupprimer
  2. @LP,

    Le mot de réforme (intégration, modernité, progrès... la liste du nouveau lexique du bien est longue) signifie depuis les années 80 conversion de la société française au capitalisme absolu et à la société de marché à l'anglo-saxonne.

    Depuis longtemps dans le débat public on tort les mots et leur sens pour servir, défendre et promouvoir, l'idéologie du marché total. De grands groupes - dont je ne sache pas qu'ils défendent une vision socialiste du monde - n'investissent pas par hasard dans la presse et les médias.

    La redéfinition des mots ou l'altération de leur sens a toujours été un de ces chevaux de bataille d'une idéologie qui tente de s'imposer (1984...). La langue est le premier combat politique.

    Il y a lieu de remarquer également que ce travail sur la langue et le sens, qui exprime le refus d'un débat sincère et de bonne foi, agit également hors de la grande idéologie et dans le simple cadre d'un combat politique plus conventionnel et quotidien.

    L'emploi, à tout bout de champ, de la notion d'extrême droite, dont bien sûr il n'est jamais donné de définition, est un bel exemple de ce processus.

    Il n'y a rien à attendre de Valls, si ce n'est la continuation du processus que Zemmour dénonce dans son dernier livre. Le marché total c'est maintenant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'histoire est ancienne.
      « Si les dénominations ne sont pas correctes, les discours ne sont pas conformes à la réalité, et si les discours ne sont pas conformes à la réalité, les actions entreprises n’atteignent pas leur but » (Confucius). Exact, sauf qu'aujourd'hui, "c'est fait pour".

      Demos

      Supprimer
    2. Même opinion.

      Ivan

      Supprimer
  3. @Laurent

    Il faut surtout rappeler que c'est le libéralisme qui est archaïque. David Ricardo est un penseur du 18e siècle. Il vivait à une époque où l'essentiel des échanges était les marchandises agricoles où la notion de spécialisation géographique avait du sens. Ni Smith, ni Ricardo, ni Bernard Mandeville et sa stupide fable des abeilles n'ont connu l'industrie moderne et ses gains de productivité phénoménaux. Marx et Keynes sont beaucoup plus proches de nous que ne le sont les théoriciens du libéralisme. Donc, traiter d'archaïque ces pensées, en opposition au libéralisme, c'est juste risible. D'autant que la pratique démontre assez largement le caractère factice des thèses et des hypothèses du libéralisme. De l'homoéconomicus qui n'existe que dans les livres, à l'efficience des marchés dont on constante tous les jours la grande incapacité à prévoir quoi que ce soit. On peut en déduire que le libéralisme est plus proche de l'astrologie que de la science.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sur l'échange et la constitution des sociétés : Marcel Mauss "Essai sur le don". En effet, l'homo oeconomicus n'a jamais existé, les fables libérales et libertariennes ne sont que des fables. Je n'ai jamais tant ri qu'en lisant les libertariens.

      Supprimer
    2. Non seulement les économistes du XVIIIème étaient dans un univers complètement différent, mais les pseudo-économistes contemporains ont repris leurs écrits en les interprétant et en les déformant largement, comme dans les cas de "la main invisible" ou de "la concurrence pure et parfaite" par exemple.

      La réalité est plus simple :
      1. les libéraux ne font que du bricolage qui n'a rien à voir ni avec la réalité, ni avec la science,
      2. nombre d'économistes de notoriété ont démontré que les principes posés par les libéraux sont aussi stupides qu'inefficaces, voire dangereux.
      La confusion est si grande que même les organismes internationaux remettent en cause les règles qui inspirent les politiques économiques actuelles (cf. l'anecdote du coefficient multiplicateur).

      Demos

      Supprimer
    3. Les économistes qui se réclament du libéralisme ne veulent surtout pas de la véritable idéologie libérale (notamment par ex : principe de contres pouvoirs, par ex).
      Ils préférent largement la collusion et leurs intérêts particuliers pardessus tout que la publicité des débats inhérent au libéralisme.

      Le libéralisme ne se limite pas qu'à la liberté d'entreprendre d'ailleurs ; il n'y a pas qu'un volet économique dans cette idéologie - oui, c'est une idéologie, pas une science.

      Les gens de droite adorent assimiler leur idéologie (voir bricolages idéologiques) à du pragmatisme.

      Supprimer
    4. @Abd_Salam

      Le pragmatisme c'est déjà de l'idéologie. Le pragmatisme c'est TINA. On ne dira jamais assez à quel point le thatchérisme est et a été une abomination. S'il y n'y a pas d'alternative il n'y a pas de politique, si ce n'est celle de la continuation de la prédation économique.

      Les puissances économiques ne veulent ni de la démocratie ni de la politique, elles veulent l'argent et le pouvoir d'en accumuler et d'en contrôler plus encore. En Europe, elles veulent l'UE et la concurrence pure et parfaite.

      Les économistes et l'économie (discours) ne servent en tout cela qu'à légitimité les positions des acteurs principaux de la production des biens et de l'accumulation du capital, par le maintien de la prééminence de l'idéologie du marché total dans l'espace public.

      Certains "activistes" ont occupé Wall Street. Les puissances économique occupent nos têtes et le temps de cerveau disponible pour qu'il n'y ait surtout pas de contestation possible ; il faut accumuler de la dette, payer la dette, privatiser et en finir avec l'Etat : there is no alternative. Allumer la télévision, ouvrez un journal, une seule recette : TINA !

      Il existe certes des économistes critiques, mais pour les entendre il faut arriver à aller au-delà du concert permanent qui déverse des millions de watts à longueur de journée, partout, tout le temps.

      Il y a une alternative : en finir avec TINA et ce libéralisme destructeur.

      Supprimer
    5. Si on prend trois secondes et demie de réflexion, rien n'est moins fondé que de prétendre qu' "il n'y aucune alternative" à la politique libérale. L'affirmation d'une telle résignation, d'une telle régression est en pleine contradiction avec l'idéologie libérale, qui ne parle que de progrès et de croissance et elle est, dans tous les cas, une insulte à l'intelligence humaine, à sa créativité. Sans la connivence de certains intellectuels professionnels et de médias aux ordres, cette idée serait démolie en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Ouvrons le débat, exprimons-nous et luttons contre les pouvoirs cyniques, malhonnêtes (cf. 60 parlementaires et le fisc), voire corrompus.

      Demos

      Demos

      Supprimer
    6. Les ultra-capitalistes ont vraiment préempté le terme "libéralisme".
      Et comme ils emploient constamment le terme "pragmatisme", on ne peut plus parler de pragmatisme, car le sens du terme est dévoyé désormais.

      L'idéologie libérale -la vraie- ne parle pas que de progrès et de croissance !

      Le libéralisme, c'est l'application de la démocratie, justement ! une démocratie avec des contre-pouvoirs, notamment.

      Les ultra-capitalistes (qui se prétendent libéraux) sont comparables aux nobles de la période historique que l'on appelle la fronde : ils veulent confisquer ou partager le pouvoir politique avec le gouvernement.

      C'est totalement différent des courants politiques libéraux, qui ne veulent pas gouverner à la place du roi, mais ne veulent pas de l'autocratie et de l'arbitraire (et autres caprices du prince) !

      Qui veulent un système avec des autorités distinctes, et des contre-pouvoirs.

      Supprimer
    7. @Abd_Salam

      http://www.seuil.com/livre-9782020367516.htm

      Supprimer
    8. Merci de me présenter un bouquin qui va raconter l'histoire de l'évolution des idées, et non pas forcément une idée -ou un ensemble d'idées- elles-mêmes.

      C'est valable pour toutes idéologies -ou principes politiques-, il y a une idée, et comment les différents agents de la société l'interprêtent et comment ils font évoluer les idées... parfois d'une manière qui va totalement à l'opposé du principe de départ, et souvent guidé par leur intérêt :

      - cela devient comment mettre telle ou telle idéologie ou tel concept au service de mon intérêt (quel que soit le but poursuivi).

      On pourrait prendre l'exemple de la laïcité : la laïcité n'est pas la liberté de culte/conscience ; ce n'est pas la liberté religieuse !

      - mais s'il n 'y a pas de liberté de cultes/religieuse ; la laïcité ne sert à rien. Puisque la laïcité est une manière (possible) de faire cohabiter ensembles différentes religions et différentes façons d'être indifférents ou contre la religion.
      Bref, chacun fait dire au principe de laïcité ce qu'il veut... et chacun s'en sert un peu pour ce qu'il veut (faire interdire le voile, par ex ; mais sans vouloir le dire ouvertement).

      On pourrait multiplier quasi à l'infini les exemples entre les idéologies et ce qu'elles sont devenues dans la réalité à cause des retouches et des manip, et des interprétation de tout à chacun.

      Supprimer
    9. @Abd_Salam

      La laïcité est précisément définie par la loi de 1905.

      Sur l'ouvrage et les références de Skinner : bien d'autres ont défini la liberté avant le libéralisme (politique direz-vous), je pense par exemple aux monarchomaques. Blandine Kriegel a écrit des choses remarquables sur le sujet.

      Les questions que pose enfin Michéa sur le libéralisme, notamment le fait - si je ne fais pas erreur - que les dérives du libéralisme (politique et économique étant les mêmes) sont consubstantiels à ce courant et même sa pente naturelle conduisant à l'écrasement des libertés et de la démocratie (vers l'oligarchie), doivent être regardées de près.

      Supprimer
    10. Non, la loi de 1905 définit la loi de 1905 !

      Un non juriste peut en effet dire que la loi de 1905 est la définition de la laïcité...
      Chacun peut appeler laïcité ce qui lui plaît.
      (d'un point de vue strictement légale, il manque une phrase du genre : la loi de 1905 définit la laïcité...
      Bref, donc, la loi de 1905 établit une séparation entre l'Etat et le(s) clergé(s) et d'autres petits détails encore ;
      on peut dire que la loi de 1905 reprends une toute petite partie des critères qui définissent l'idéologie laïque ; mais on ne peut pas dire que la loi de 1905 soit autre chose que ce que son nom indique : la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation deS égliseS et de l'Etat, point.
      Il est totalement faux d'en faire la loi qui définit la laïcité.

      Cela dit, même s'il existait une loi qui était la définition de la laïcité, cela n'empêcherait pas -en dehors des prétoires- d'interpréter ce que la laïcité doit être selon les préférences de chacun !

      Pour en finir avec ce petit H.S, une personne pourrait faire très mal en soulevant une petite Question Prioritaire de Constitutionnalité sur le principe de laïcité !

      Bref, le seul point qui compte et c'est le propos de mon post initial, c'est que chacun fait dire aux mots ce qu'il veut.

      Faire de la loi de 1905 la définition de la laïcité en est un bel exemple.

      Le libéralisme, c'est une certaine conception de la République, :
      - absolue stricte séparation des pouvoirs (les juges et les procureurs ne sauraient être les subordonnés du pouvoir exécutif ; n'importe quel ministre n'est pas la supérieur des policiers et n'est qu'un simple citoyen lors d'un contrôle de police)
      je ne l'ai sans doute pas assez répété ce point-là ;
      - principe de contre-pouvoir,
      il doit toujours être possible et facilement possible de contester la décision d'une autorité,
      - une autorité doit motiver ses décisions...
      Etc.

      Je pense que Michéa dit sûrement des trucs supers intéressants sur ce que les ultra-capitaliste appellent le libéralisme.

      Supprimer
    11. @Abd_Salam

      "Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement" (Marc 12:17)

      «Ne disent-ils pas eux-même que le droit, c'est ce qui dérive de la source de la justice? Et ne rejettent-ils pas comme une erreur cette opinion qui place le droit dans l'intérêt du plus fort? Ainsi donc, où il n'y a pas véritable justice, il ne peut y avoir association d'hommes sous un droit consenti; et partant il n'y a point peuple suivant la définition de Scipion ou de Cicéron; et s'il n'y a point peuple, il n'y a pas non plus « chose » du peuple, mais une multitude quelconque qui ne mérite pas le nom de peuple. Par conséquent, si la république est la chose du peuple, et s'il n'y a point peuple quand il n'y pas association sous un droit consenti (or il n'y pas droit où il n'y a pas justice), il suit indubitablement qu'où il n'y a pas justice, il n'y a pas république. » (Saint Augustin - La Cité de Dieu)

      Supprimer
    12. Que me vaut ces citations ?

      D'abord, je rappellerais que le verset Marc 12:17 ne signifie pas qu'il faut séparer le religieux du politique.

      Très bel exemple encore une fois de paroles auxquelles on a fait dire et on continue de faire dire le contraire de ce qu'elles signifient.

      Ensuite, ce salaud d'augustin trouvait qu'il était juste de torturer et de massacrer les non-chrétiens (qui persistaient à refuser de devenir chrétien).

      Quand on connaît la conception de justice de cette pourriture d'augustin d'Hippone !

      Mais où tout cela nous mène ?

      Supprimer
    13. P.S : d'ailleurs augustin le signale très bien rien que dans le titre "la cité de dieu"... le christianisme est ultra-politique...

      Dire aux hommes et aux femmes comment ils et elles doivent vivre, c'est gérer les affaires de la cité ; et gérer les affaire de la cité, c'est faire de la politique.

      Edicter des normes sociales (par ex, interdire l'homosexualité), établir des lois (définir ce que doit être le mariage), c'est légiférer ; et légiférer, c'est gouverner.

      Il n'y a rien de plus politique, que la morale, d'ailleurs (notamment car c'est gérer les relations interpersonnels dans une tribut ou une société, donc gérer des affaires terrestres).

      80 à 90 pourcent des principes chrétiens sont des principes politiques.

      Supprimer
    14. N.B. : le religieux au sens exacte du terme, ça ne concerne que la science-fiction du surnaturel : licornes, centaures, elfes, djinns, démons, réincarnation, esprits flottants ou frappeurs, dieux à 5 bras ou à tête d'éléphants ou à queue de bouc, "vie" après la mort, ...

      Dés qu'on quitte le domaine de la magie, du "amazing" et du miraculeux, on se retrouve toujours très vite à pieds joints dans le terrestre et jamais loin du politique...
      (et quand c'est terrestre, c'est matériel = la matière, quoi)

      Supprimer
  4. Gilbert Perrin
    1 min ·

    Ils ne sont que 3 celà gait tout de même 5 millions d'euros par an !! demain ils seront 4, il faut compter sur 7 millions d'euros !!!
    CHUTT !, il ne faut pas le dire mais, en FRANCE ou en FRANCE il y a de VRAIS FRANCAIS qui vivent avec 600 euros mois soit 7200 euros an, qui ont travaillé et cotisé toutes leurs vies et, nous tous retraités on nous diminueent nos retraites !!! J'ai HONTE, j'ai mal à ma FRANCE et attends la REVOLUTION .....
    PEUPLE LEVE TOI ......
    Gilbertt Perrin
    Ce que coûtent (encore) Giscard, Chirac et Sarkozy aux Français
    ENQUETE Logement, personnel, frais de déplacement... L'Etat ne se contente pas de verser une généreuse retraite aux ex-Présidents. Une situation unique au monde.
    challenges.fr|Par Par Fanny GuinochetVoir tous ses articles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il paraîtrait que les Français ont un faible pour la monarchie. Personnellement, je n'en suis absolument pas convaincu, mais ce qui est sûr, c'est que nos bien-aimés dirigeants ont organisé le système pour en bénéficier. Il n'y aurait peut-être rien à y redire s'ils étaient attachés à l'intérêt général, dévoués et compétents, ce qu'ils ne sont pas. Bien au contraire.

      Demos

      Supprimer
  5. L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing estime que la France «risque de se retrouver dans la situation qu'a connue la Grèce» et de devoir «demander l'aide du FMI», dans une interview publiée ce samedi dans Le Figaro:

    https://fr.news.yahoo.com/selon-val%C3%A9ry-giscard-destaing-france-risque-retrouver-situation-111759812.html

    VGE devrait savoir qu’en zone euro cela se fait par la Troïka : BCE-UE-FMI.

    Matteo Renzi tient tête à la Commission européenne sur le budget et la menace de publier ses dépenses:

    Citation : « Il n'a pas peur de se montrer menaçant. Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé jeudi 23 octobre son intention de mettre sur la place publique le coût des institutions européennes, après avoir été sommé par la Commission européenne de revoir son projet de budget pour 2015. "Nous allons publier les données sur tout ce qui est dépensé par ces palais. On va bien s’amuser", a-t-il lancé en marge du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles. La Commission européenne a adressé un courrier à cinq pays - Italie, France, Autriche, Slovénie et Malte- pour leur demander des explications sur leur projet de budget 2015.

    http://www.huffingtonpost.fr/2014/10/24/matteo-renzi-menace-commission-europeene-budget-austerite_n_6039778.html?utm_hp_ref=fr-politique

    Les dépenses de l’union européenne sont aussi évoquées par l’économiste du FN, Bernard Monot. Citation : « L’union européenne elle-même est incapable d’honorer ses propres dettes….. Le montant des dépenses votées mais non financées ne cesse de monter pour atteindre 30 milliards d’euros de déficit cette année et 21 milliards d’euros au titre de l’année 2013. En cumulés ce sont près de 220 milliards d’engagements financiers qui ont été pris et qui ne sont pas payés pour l’instant, ce qui place l’union européenne en situation de surendettement et de risque de suspension des paiements… »

    http://www.youtube.com/watch?v=aQLtKkuaKAc

    Apparemment, il ne faut pas trop compter sur le Royaume-Uni pour payer. « Budget de l’UE : David Cameron refuse de payer les 2 milliards réclamés par Bruxelles »

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/24/budget-de-l-ue-le-retour-de-la-polemique-sur-la-contribution-britannique_4512027_3234.html


    Saul

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Giscard a été et est un parasite, qui a profité et continue à profiter du système en contribuant largement à la création des institutions et règles actuelles. Comment peut-on être dans le même temps aussi nul, arrogant que donneur de leçons ? Qu'il dégage, on ne l'a que trop vu.

      Demos

      Supprimer
  6. La réforme...Depuis quelques années les français comprennent ' retour sut les acquis sociaux', remise en cause du droit du travail. Et comment cela peut-il en être autrement ?
    Mais maintenant que faire ? J'avais beaucoup apprécié votre discours lors de votre dernière apparition à une réunion DLR.... le seul parti qui malgré ses défauts, pourraient rassembler les patriotes de tous horizons. Et ce parti vous l'avez, plus ou moins, quitté.... Alors que faire maintenant ? Exposer l'état catastrophique où se trouve notre pays est fort utile (JPC le fait aussi très bien mais..) toutefois l'action me parait de plus en plus indispensable et urgente.. Mais avec qui ? J'aimerai beaucoup connaitre votre pensée sur ce point.
    Merci
    Patrick Lenormand

    RépondreSupprimer
  7. Valls est marrant, il mène la politique de Laval, 1933. Pour un moderne, c'est pas terrible. Il cherche une compétitivité coût sans intérêt, c'est la compétitivité hors coût qu'il faut favoriser. Mais non, la recherche publique et privée n'est pas soutenue :

    http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203865428674-artur-avila-les-choses-sont-en-train-de-degenerer-en-france-pour-la-recherche-1054464.php#xtor=CS1-26

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Surtout la politique déflationniste de Pierre Laval en 1935.

      Supprimer