dimanche 10 mai 2015

Vous avez dit « repli sur soi » ? partie 5 (billet invité)

Billet invité de Marc Rameaux, qui vient de publier « Portrait de l’homme moderne », suite de la 1ère partie, la 2ème partie, la 3ème partie et la 4ème partie


Protectionnisme dynamique

Par leur doctrine simpliste, les néo-libéraux n’ont pas seulement manifesté une grande pauvreté d’esprit. Ils ont démontré leur totale incompétence en économie, et leur ignorance de toute forme de véritable stratégie. La prise d’initiative atteint son apogée dans ce que l’on nomme, la « guerre de mouvement ». Celle-ci consiste à employer des unités sans cesse en progression, à préparer l’offensive derrière chaque opération de défense. Elle nécessite d’alterner protection des unités et déploiement continu de celles-ci. Les hoplites grecs, les armées d’Hannibal, les unités blindées de Patton ont toutes appliquées les mêmes principes, tout comme dans le jeu d’échec la formation de structures de défense anticipe leur déplacement et leur transformation en structure d’attaque.

C’est là le contresens complet commis par les néo-libéraux : le « blindage » du protectionnisme que les souverainistes appellent de leurs vœux n’est pas celui de la statique ligne Maginot, mais celui de l’utilisation dynamique des blindés. On peut ainsi parler de « protectionnisme dynamique » ou « protectionnisme actif », ou encore « protectionnisme offensif ». Qui aurait été assez fou pour envoyer ses phalanges sans bouclier, sans armure et sans cimier ? Qui pour autant se déployaient et se redéployaient sans cesse en une chorégraphie guerrière. L’alternance des phases de défense et des phases d’attaque réunies en un seul mouvement est au fondement de toute stratégie.

Du reste, les Etats-Unis ont pratiqué sans cesse le protectionnisme dynamique, avec le succès que l’on connaît, ainsi que le Japon. Allons-nous rester les seuls à ne pas appliquer les lois de la stratégie pour nous laisser éventrer ? Un néo-libéralisme pur fut appliqué par Margaret Thatcher sur l’industrie automobile anglaise. Dites-moi ce qu’il reste de l’automobile anglaise …

Ceux qui au contraire pratiquent la concurrence monopolistique, celle de l’économie réelle, ne font que transposer les principes de la guerre de mouvement à l’économie. C’est-à-dire les principes souverainistes que les Etats-Unis appliquent depuis des décennies, les USA étant un pays très souverainiste. A quoi le redressement de General Motors - compagnie qui aurait dû disparaître il y a quelques années – a-t-il été dû ? 

Sans le savoir car il n’était pas économiste, De Gaulle pratiquait à la perfection une concurrence monopolistique, en préservant et encourageant des filières nationales, en subventionnant des activités privées stratégiques par l’état, en protégeant la propriété intellectuelle de la recherche. Ceci n’est pas au détriment du dynamisme du secteur privé. Le protectionnisme dynamique ne consiste pas à étatiser toute l’économie, mais à laisser le secteur privé être en expansion dans les phases offensives, et à protéger ses ressources, son innovation, voire sa survie s’il s’agit d’activités stratégiques par des interventions publiques en phase défensive, quitte à fausser délibérément le jeu concurrentiel comme le font les Etats-Unis depuis bien longtemps. Privé et public ne sont pas à opposer : ils sont le glaive et le bouclier et seule leur alternance continue et permanente permet la progression des troupes. Le souverainisme nous invite à un protectionnisme dynamique et offensif. Ce sont les néo-libéraux qui restent repliés sur une unique position dogmatique.

Mais ceci dépasse largement la compréhension d’un néo-libéral. Car lui ne maîtrise plus que les arts de la superficialité et de l’apparence : la communication, et les manœuvres de flux financiers, sans considération aucune pour la connaissance de son cœur de métier, des compétences clé qui font vivre son activité. Le modèle de gouvernance du néo-libéral est celui de la distance, de l’évitement : une fin normale pour quelqu’un qui vit de fraudes et de défausses. Ainsi du contraste entre la lâche distance de Xerxès face à Léonidas, ou de Darius face à Alexandre. Les grands généraux étaient au sein de leurs troupes, en connaissaient les capacités, l’armement, les points forts et faibles dans le plus menu détail.

Chez le néo-libéral – ou devrions nous dire le « communico-financier » - cette attitude de distance constante et cette incompétence sur son cœur de métier trahissent sa véritable nature : l’idéologie néo-libérale ne cache en réalité que la grossière, vulgaire économie de rente. Celle fondée sur le parasitisme. Celle des sociétés les plus fermées qui soient, de castes ayant confisqué le pouvoir économique et politique en ne faisant montre d’aucun mérite, de captation permanente des richesses et de l’inventivité produites par d’autres, tandis qu’eux-mêmes ne font rien d’autre qu’effets de communication et gestion de masses financières. Le néo-libéralisme n’ouvre pas les portes de l’avenir, il nous force à un bond de deux siècles en arrière, au milieu du modèle de société le plus fermé qui soit et le moins méritocratique.

Les souverainistes d’aujourd’hui ont la truculence et la joie de vivre des mousquetaires, ils cultivent la fine fleur de l’esprit français sans haine et sans aigreur, mais par cette impertinence joyeuse qui les rend infiniment plus proches d’un Voltaire ou d’un Diderot que les sinistre trognes des néo-libéraux. Rien de plus comique que de voir vantée l’ouverture avec des accents de petit chef, la tolérance avec des arguments de haine et des insultes ad hominem, la liberté avec les mâchoires crispées et l’air sinistre des néo-libéraux. Il y a dans les logiques purement financières quelque chose de nécrosé, d’impropre à la vie, d’opposé à la fougue du créateur et de l’entrepreneur. Il n’y avait pas plus déplacé que de voir un Manuel Valls crier « I love business » au sein de la city de Londres, trahissant au passage sa méconnaissance totale de l’économie : il n’y a aujourd’hui rien de plus contraire au véritable esprit d’entreprendre que Wall street et la City de Londres.


En 1940, les généraux français vivaient de leur rente de situation et se gargarisaient d’offensive dans les mots seulement et à distance uniquement, sans connaissance véritable de leurs troupes : de vrais néo-libéraux. Alors qu’ils pliaient sous la barbarie nazie, un jeune colonel prenait le 12 mai la tête de la 4ème division cuirassée, la seule qui fit subir à l’armée allemande quelques revers parce que le jeune colonel avait compris depuis bien longtemps la force des blindages en mouvement. Il connaissait dans le plus menu détail les caractéristiques de ses troupes et de ses chars, au point de se faire appeler le « colonel motor », et faisait corps avec eux. Il traversa l’histoire de sa grande stature longiligne, et parce qu’il défendait une certaine idée de la France, il fut parmi les arpenteurs du monde, les vrais.

11 commentaires:

  1. L'industrie automobile anglaise se porte bien, renseignez vous :

    http://www.challenges.fr/entreprise/20130910.CHA4129/l-incroyable-renaissance-de-l-industrie-automobile-britannique.html

    Le gouvernement US a taillé à la hache dans les effectifs de GM, où est la performance ? Il a fait ce que n'importe quel dirigeant privé aurait fait dans la même situation.

    Favoriser l'innovation n'est pas du protectionnisme.

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    1. On ne peut favoriser l'innovation sans protectionnisme.

      L'innovation implique de la recherche expérimentale... longue et couteuse, sans aucune certitude des retours sur investissement.
      Le cauchemar des actionnaires.

      Cessons l'escroquerie qui consiste à appeler "innovation", la seule amélioration des découvertes produites par la recherches financée par l'argent public.

      Voir même, appeler "innovation" le simple fait de mettre en pratique les découvertes faites avec l'argent public.

      L'informatique, pour ne prendre que cet exemple, n'aurait jamais existé sans que la recherche ne soit encouragée et payée par les Etats...
      Rappelez-vous de l'époque où un ordinateur faisait la taille d'un bâtiment de trois étage et...

      Ne servait qu'à faire des calculs, strictement du calculs !

      Aucun débouché autre que les Etats et les banques !

      Aucun avenir sans dépenser de l'argent pendant encore des décennies...

      Rappelez-vous de l'échec du Newton d'Apple à l'époque où l'informatique ne servait à rien -juste faire des calculs pour du calcul ; avoir un tableur de poche !- !!
      (le Newton est l'ancêtre de l'iPhone)

      L'informatique ne sert pas toujours à grand chose, mais au moins, même Monsieur et Madame tout le monde peut faire des trucs marrants avec les machines d'aujourd'hui.

      Sans le financement public, il n'y aurait pas d'ordinateurs aujourd'hui. Ni aucune innovation.
      On dit bien "innovation" et non exploitation de brevets et amélioration de technologies après que la recherche expérimentale sur fond public ait bien déblayé le terrain.

      Qui dit "innovation" dit : protectionnisme.

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    2. Vraiment du grand n'importe quoi...

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    3. @Anonyme 10 mai 2015 11:20 :

      Sur l’article de « Challenges » :

      L'article de "Challenges" ne sait visiblement pas faire la différence entre la santé de l'industrie automobile britannique et les volumes de production et de vente de voitures sur le marché anglais, ce qui n'a rien à voir.

      L’industrie automobile anglaise a connu 20 ans de marasme, et il n’y a actuellement plus de marques automobiles britanniques : elles ont toutes disparues ou été rachetées par des entreprises étrangères (Mini et Rolls-Royce par BMW, Jaguar et Land Rover par Tata motors, Bentley par Volkswagen et je ne cite pas les marques qui ont disparu corps et bien).

      Depuis deux ans, plusieurs marques non-britanniques investissent de façon importante en Grande-Bretagne, et le volume des ventes d’automobiles croît plus fortement que dans le reste de l’Europe. La vague d’investissement n’est pas entièrement nouvelle, notamment au regard de l’usine Nissan de Sunderland ouverte en 1984, que cite l’article.

      C'est un peu comme si l'on disait que parce que Toyota et quelques autres constructeurs étrangers ont fortement investi en France et que le marché des ventes automobiles en France est en croissance, on peut en déduire que «l'industrie automobile française est en plein essor ».

      Non bien entendu, on ne pourrait parler de l’essor de l’industrie automobile française que si Renault et PSA gagnaient des parts de marché au niveau mondial en se démarquant notablement sur l’innovation, la qualité, le design ou le marketing de services.

      C’est la compétitivité de marques nationales à l’export qui mesure la force de l’industrie d’un pays. La part d’investissement de pays étrangers ne mesure pas la compétitivité nationale, mais l’attractivité d’un pays à ce que des marques étrangères y investissent, ce qui n’a rien à voir.

      L’article fait un complet mélange de ces notions, il faut dire que l’on est au niveau d’une revue comme « Challenges » …

      Certes, il serait difficile de parler d’un essor de l’industrie automobile britannique, car il n’y a plus de constructeurs britanniques…

      La seule situation dans laquelle les compétences clés demeurent britanniques est celle de Jaguar / Rover, les innovations provenant de la marque d’origine anglaise et non de Tata motors. Mais Jaguar / Rover est un marché niche, qui représente une part microscopique de la production automobile mondiale. La Grande-Bretagne ne possède plus en propre de grand constructeur automobile généraliste.

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    4. On pourrait employer un dernier contre-argument dans le sens de l’article - celui de R. Reich (« The work of nations ») – disant que la notion d’entreprise nationale n’existe plus, et que si des industries étrangères investissent et vendent sur notre territoire, cela favorisera l’emploi national et même le transfert de compétences.

      R. Reich lui-même admet la limite de ce système : in fine, l’important est de savoir qui détient le pouvoir de conception et de décision dans l’entreprise en question. Et dans ce cas, l’appartenance à la nation d’origine est ce qui décide en dernier ressort : Toyota peut bien investir en France, aux Etats-Unis ou en Angleterre, la décision de localiser ou délocaliser telle activité sera prise en dernier ressort par le siège au Japon. L’emploi et les compétences entretenus par une entreprise étrangère sont un essor en trompe-l’œil, dans la mesure où le pays d’accueil n’a pas le pouvoir de décision de la localisation de l’emploi, ni des compétences clé qu’il décide d’externaliser ou non. C’est la raison pour laquelle les USA ou la Japon préféreront toujours que leurs entreprises nationales conservent un leadership sur des secteurs clé, que de compter sur l’attractivité de leur territoire pour des entreprises externes. C’est une bonne chose que Toyota ait investi à Valenciennes pour l’emploi local, mais cela ne doit pas nous tromper sur le fait que si Toyota décide de délocaliser ou fermer, nous n’aurons rien à dire, et que c’est Toyota Japon qui décidera entièrement de ce qu’il choisit de dévoiler ou non de son cœur de compétences.

      Penser qu’il est totalement équivalent de développer une compétitivité d’entreprises nationales ou une attractivité d’entreprises qui investissent sur notre territoire est une rêverie néo-libérale, de journalistes mondains qui ne se sont jamais frottés aux réalités.

      La nationalité des entreprises qui ont le pouvoir de décision vient se rappeler à nos bons souvenirs lorsque les temps deviennent difficiles : l’on mesure alors notre degré de dépendance.

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    5. @Anonyme 10 mai 2015 11:20 :

      Concernant le terme de « protectionnisme » :

      « Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. Les buts peuvent être le maintien de l'emploi dans certains secteurs d'activité, la diminution du déficit commercial, ou la défense du niveau de vie. Les mesures protectionnistes consistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, normes contraignantes, freins administratifs...), encourager les exportations (subventions diverses, incitations fiscales, dévaluation, dumping comme le « protectionnisme offensif »), privilégier les entreprises nationales dans les appels d'offres de marchés publics, ou empêcher les investisseurs étrangers de prendre le contrôle d'entreprises nationales. »

      (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Protectionnisme).

      La définition de Wikipedia est même plus extensive que la mienne, car elle inclut la notion de dumping que je ne recommande pas. Mais elle comprend bien les subventions, les jeux d’influence en appels d’offres, ou la protection de filières stratégiques. Le néo-libéralisme caricature le protectionnisme comme la seule fermeture des frontières ou l’emploi de droits de douane, ce qui en est la forme primaire.

      Comme l’indique Laurent dans un autre commentaire, cela fait partie de la panoplie du communicant binaire : « moi ou le chaos ». La ficelle est elle-même primaire : de nombreuses nuances entre libre échange et protectionnisme existent, nuances dont jouent très bien les USA ou le Japon. Il s’agit bien de protéger les filières donnant un avantage en innovation et en savoir-faire, par des mesures interventionnistes qui ne les exposent pas trop tôt à la concurrence, seulement lorsqu’elles sont prêtes à l’affronter.


      Concernant le sauvetage de General Motors :

      La compression des effectifs est un facteur minoritaire de ce qui a permis à GM de survivre. Le facteur principal est une subvention sans précédent de l’état fédéral Américain, de 25 Milliards de dollars ( !) alloués à GM et Chrysler pour sauver le secteur automobile américain, après d’ailleurs un dépôt de bilan en 2009 et une nationalisation temporaire :

      http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/usa-le-sauvetage-du-secteur-automobile-coutera-3-3-mds-usd-de-plus-tresor-14-08-2012-1495729_683.php

      Sans cette manne, GM et Chrysler auraient disparu, quels que soient les plans de restructuration qu’ils aient pu mettre en oeuvre. L’état fédéral a joué ici un rôle ultra interventionniste, qu’aucun gouvernement socialiste en Europe n’aurait osé mettre en œuvre. La commission européenne aurait d’ailleurs sanctionné lourdement un état qui aurait accompli le dixième de ce plan. Parler du sauvetage de GM sans même mentionner ce plan de subventions sans précédent relève de la désinformation, en ne sélectionnant que les faits qui ne vont pas à l’encontre de la théorie…

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    6. Ça m'aurait embêté que "anonyme" soit d'accord avec moi...

      Y'a des gens quand ils sont d'accord avec vous, c'est mauvais signe.

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  2. Devoir parler de "protectionnisme dynamique" ou de "protectionnisme intelligent", c'est déjà accordé une victoire aux "ultra-libéraux".

    C'est déjà reprendre à son compte la caricature que les ultra-capitalistes -qui se prétendent libéraux- font du "protectionnisme".

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    1. @Abd_Salam : je pense au contraire que les néo-libéraux n'ont nullement le monopole de le pratique de l'économie de marché, ce qu'ils aimeraient nous faire croire, mais que l'économie de marché réelle comprend une bonne part de protectionnisme, non caricaturé à la fermeture des frontières (cf ma réponse ci-dessus à "Anonyme", à partir de la définition du protectionnisme dans Wikipedia). Ce n'est du reste pas étonnant : je n'ai jamais rencontré de néo-libéral parmi les gens qui vivent réellement dans le monde de l'entreprise, c'est à dire qui ont la responsabilité d'un projet, d'une équipe et d'un livrable réel.

      Nous n'avons de toutes façons pas besoin de cela pour voir la défaite des néo-libéraux : elle se situe en amont des arguments économiques. Son dogmatisme et sa prétention à l'irréfutabilité les classe dans le camp du totalitarisme, comme l'explique K.R. Popper dans "The open society".

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    2. Vous ne répondez pas tout à fait à mon propos.

      Je ne dis pas que les ultra-capitalistes -qui se prétendent libéraux- ont le monopole de la pratique de l'économie...

      Je dis qu'ils ont mis sur la scène une définition partiale et caricaturale du protectionnisme -soit disant bête et contre-productif par nature-...
      Et que répondre "protectionnisme dynamique", c'est admettre que la définition caricaturale des ultra-capitalistes est juste.

      Mais heureusement, il y a le protectionnisme 2.0 ; pas celui qui est bête et contre-productif : non, il y a le protectionnisme dynamique (ou pour d'autres, le "protectionnisme intelligent".

      Conclusion : parler de "protectionnisme dynamique" consiste à reprendre à son compte la fable des "néo-libéraux" sur le protectionnisme.

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  3. Le mois de mai 2015 en Europe :

    Plusieurs succès électoraux des partis anti-européens montrent que les peuples rejettent de plus en plus cette construction européenne.

    En mai 2015, les anti-européens sont dans une dynamique historique.

    Le vent tourne.

    Le vent tourne dans le sens de la déconstruction européenne.

    1- Allemagne :

    Allemagne : victoire amère des sociaux-démocrates à Brême, percée des anti-euros.

    lepoint.fr/monde/allemagne-victoire-amere-des-sociaux-democrates-a-breme-percee-des-anti-euros-10-05-2015-1927561_24.php

    2- Pologne :

    Pologne : le candidat conservateur eurosceptique devance le président sortant au premier tour.

    Le candidat conservateur eurosceptique, Andrzej Duda, a créé la surprise en arrivant en tête au premier tour de l’élection présidentielle en Pologne, dimanche 10 mai, selon un sondage de sortie des urnes publié après la fermeture des bureaux de vote, en début de soirée.

    3- Royaume-Uni :

    Elections au Royaume-Uni : "Un Brexit serait dévastateur pour l’Europe."

    Avec sa promesse d'organiser un référendum en 2016 ou 2017 sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, David Cameron mène son pays et l'Europe à "la catastrophe", s'alarme Denis MacShane, ex-ministre travailliste des Affaires européennes.

    4- Finlande :

    L’extrême droite finlandaise sur le point d’entrer au gouvernement.

    Sauf surprise, le parti populiste d’extrême droite des Vrais Finlandais va entrer pour la première fois de son histoire au pouvoir en Finlande. Le probable futur premier ministre, le centriste Juha Sipilä, a confirmé, jeudi 7 mai, qu’il allait entamer des négociations sur un programme de coalition avec ce parti, arrivé deuxième lors des élections législatives du 19 avril. Le leader charismatique du parti, Timo Soini, devrait dès lors réaliser son rêve et devenir ministre, probablement des finances ou des affaires étrangères.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/07/l-extreme-droite-finlandaise-sur-le-point-d-entrer-au-gouvernement_4629766_3214.html

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