lundi 6 juillet 2015

Raclée démocratique pour le plan de la troïka : merci aux Grecs et à Alexis Tsipras #OXI




Belle leçon de démocratie

Jacques Sapir avait bien raison de garder espoir en Alexis Tsipras, dont le choix très gaullien de remettre le destin de son pays et le sien dans les mains du peuple Grec est couronné par un immense succès. Le score de 60% démontre qu’une large majorité de la population refuse les diktats de la troïka qui n’ont menés qu’à une austérité inhumaine et contre-productive. Malgré la volonté de rester dans la monnaie unique et l’UE, les Grecs ont choisi de dire « non » à leurs créanciers, avec toutes les conséquences que cela peut comporter. Ce faisant, ils montrent que le refus de cette austérité monstrueuse passe avant tout le reste, prolongeant le choix fait en janvier, sauf qu’ici, Alexis Tsipras y gagne une majorité.

Mieux, outre la réponse à la question posée par le Premier Ministre, ce référendum a de nombreuses autres conséquences. D’abord, c’est un exemple qui montre à tous les peuples européens qu’il est possible de demander leur avis sur des questions importantes et qu’ils peuvent y dire « non ». Les eurobéats devront s’y soumettre ou assumer leur caractère totatlitaire. Et en remettant son destin dans la main des citoyens, Alexis Tsipras a sans doute gagné une reconnaissance éternelle des Grecs. L’exemple d’hier pèsera lourd demain car il sera très difficile de revenir sur le droit du peuple Grec à disposer de son destin. La tache du refus d’organiser un référendum fin 2011 est désormais en partie lavée.

Sortie de l’euro ou rafistolage temporaire ?

Le « non » franc et massif des Grecs au plan de la troïka offre désormais deux issues à la crise des cinq dernières années. Soit les créanciers acceptent de tenir compte du résultat du référendum et revoient très significativement les conditions proposées au gouvernement d’Alexis Tsipras, en prenant notamment en compte sa demande d’une restructuration de la dette du pays, dont tout le monde sait aujourd’hui qu’elle n’est pas soutenable dans les conditions actuelles. Le Premier Ministre semble ouvert à un accord, mais si et seulement si ses interlocuteurs font de véritables concessions. Toute la question est de savoir si les créanciers de la Grèce sont prêts à faire de véritables concessions.

Et ceci est tout sauf évident, dans certains pays, où il faudrait également faire accepter ces concessions par une majorité des élus. Et si cela n’est pas possible, la Grèce poursuivra le chemin qui va la mener vers la sortie de la zone euro, après le défaut du 30 juin, que ce soit par l’introduction d’une nouvelle monnaie et encore la reprise de contrôle de la banque centrale. La seule question qui se poserait alors est de savoir si Alexis Tsipras prendra directement l’initiative de la quitter, ou s’il en prendra le chemin en attendant que la zone euro éjecte la Grèce. De toutes les façons, même en cas d’accord qui prolongerait l’appartenance d’Athènes à la zone euro, ce ne serait que temporaire.


En tout cas, merci à Alexis Tsipras et aux Grecs d’avoir donné un si bel exemple. Ainsi, ils ont radicalement changé les rapports de force dans la négociation avec la troïka. Désormais, la balle est dans son camp. Si elle n’écoute pas les urnes, le démontage de la monnaie unique commencera vite.

80 commentaires:

  1. Bien d'accord. N'oublions pas de nous mobiliser. Les négociations ne vont pas être moins dures cette semaine.

    Emmanuel B

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    1. Je veux bien! mais faut-il avoir les point exact à négocier.
      Votre engagement laisse penser que vous les connaissez .
      Merci de nous les faire connaitre.

      à vous lire

      Unci toï-YEN

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  2. Finalement, c'est logique.

    Faut pas espérer que la menace d'un enfer si on quitte l'euro fonctionne quand dans le même temps, on fait vivre un enfer à un peuple pour le maintien dans l'euro.

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  3. En plus malgre la propagande riducule des medias (prives) pour le oui ( ala 2005), seul les retraites ont vote pour le Oui.

    Les jeunes ont tres tres largement vote Non.

    un fait qui passera difficilement innapercu

    Bravo a Varousakis pour avoir demissione, je suppose que les petit salaud eurocrates ne pouvaient pas tolerer de ce prendre son rire a la figure pendant qu'ils avaient a ravaler leur morgue et a abdiquer pour faire survivre l'euro une annee de plus ( Jusqu'a la prochaine crise , Itlaie ? Portugal ? Espagne ? France ? )


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    1. Vous nous dites:
      "En plus malgre la propagande riducule des medias (prives) pour le oui ( ala 2005), seul les retraites ont vote pour le Oui.

      Les jeunes ont tres tres largement vote Non.

      Dit comme cela vous voulez dire que les retraités ont dit oui à l'Europe pour payer les pensions et les jeunes non nous ne voulons pas que l'Europe paye les pensions de nos anciens, nous allons travailler plus pour leurs payer ?

      Si c'est le cas j'adhère et il n'est plus besoin de négocier avec l'Europe.

      Unci TOÏ-YEN

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    2. Lourdingue, le gars, vraiment !

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  4. Ceci dit, je comprends mal la démission de Varousakis en réponse au mandat populaire du gouvernement... Certes, sur le plan personnel, ca pourra lui être favorable dans le futur au cas ou...

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    1. Sans doute encore une volonté de Tsipras de montrer un signe de bonne volonté aux eurocrates...

      Varoufakis : "Peu de temps après l'annonce des résultats du référendum, on m'a informé d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe, et de 'partenaires' associés, (...) pour mon 'absence' des réunions, une idée que le Premier ministre a jugé potentiellement utile à l'obtention d'un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd'hui".

      http://www.rtl.fr/actu/international/referendum-en-grece-yanis-varoufakis-ministre-des-finances-annonce-sa-demission-7779004467

      Les eurocrates bornés et suffisant auraient apparemment jugé Varoufakis trop arrogant...
      De qui se moque-t-on ?

      Je suis sûr que si les fanatiques eurocrates avaient pu, ils auraient également exigé "l'absence" de Tsipras...

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  5. "Les eurobéats devront s’y soumettre ou assumer leur caractère totatlitaire."

    Ah bon, il y a eu des bombardements de la Grèce, des camps de concentration, des goulags... organisés par les eurobéats ?

    Ce pauvre Herblay ne fait pas dans la dentelle.

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    1. S'il n'y a que cette réflexion qui vous vient à l'esprit ...

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    2. Essayer de sortir un pays importateur de nourriture du systeme d'echange target c'est declarer le blocus (c'est exactement ce qu'essaye de faire les US avec l'Iran).

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  6. Bonjour à tous

    Les grecs ont eu le courage que nous n'avons pas eu après 2008 où la démocratie a été bafouée dans notre pays par l'UMP et le PS.
    Main tenant les questions, comment faire bouger les lignes en Europe, j'écoutais il y a peu Piketty qui dit qu'il faut règler globalement le problème des dettes de tous les pays de la zone euro et envisager une restructuration globale. Le rôle de la BCE doit changer et financer directement les états, pourquoi un intermédiaire les banques privées?
    Et puis dans l'histoire il y a déjà eu des effacements de dettes, pourquoi serait-ce un sujet tabou?

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    1. "les Grecs ont eu le courage que nous n'avons pas eu après 2008 où la démocratie a été bafouée dans notre pays par l'UMP et le PS" ce "nous" est de trop, et la comparaison n'est pas fondée. Notre classe dirigeante c'est celle de la Grèce d'avant le 25 janvier 2015 où il y a eu une vraie alternance et alternative politique. Notre classe dirigeante n'est qu'une oligarchie qui a mis en place une oligarchie, technocratie apatride qui lui permet de se défausser de ses responsabilités et de mépriser le vote populaire du 29 mai 2005 et de la bafouer en 2008.

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  7. "sortir un pays importateur de nourriture du systeme d'echange target"

    Eh bien, c'est ce que les souverainistes préconisent quand ils disent que la Grèce devrait sortir de l'Euro.

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    1. C'est du trollage ou de la rhétorique ?

      "Changer de système de paiement / changer de monnaie" ET "BLOQUER un système de paiement -vers l'internationale-" ; c'est la même chose ?

      Et ce rigolo de blogueur qui confond étaler sa rancoeur et débattre... c'est qu'il faudrait pas limiter la "liberté d'expression" !

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    2. Abdoul, c'est toi le gros troll, espèce d'ignare.

      Si la Grèce revient à la drachme, ses importations de bouffe lui couteront bien plus cher, c'est pas un problème de Target.

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    3. soupir

      oui elle pourra acheter de la nourriture, meme plus cher si devalue, avec le new drachme, mais tant qu'elle a l'euro elle doit utiliser Target2, pas le choix, si cela est refuse (illegalement par ECB (ECB en default de ses obligations par traites)) la greece sera sous blocus (itunes ne marche deja plus) !!!

      Sympatiques et reponsables eurocrates n'est ce pas

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    4. @ anonyme,

      Tu changes ton propos... nous passons de "les souverainistes préconisent la même chose que les eurocrates" à "la nourriture va couter plus chère avec le retour de la drachme".

      Quite à jouer au plus malin, je te dirais que les Grecs préfèrent au pire payer leur bouffe plus chère... que pas de bouffe du tout -avec target2 totalement verrouillé, pas du tout d'importation de nourriture.

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    5. @ Adb Salam

      Vous êtes heureux vous allez pouvoir avec le porte monnaie grec et pas le votre faire l’expérimentation de la sortie de l’Euro et la dévaluation qui va suivre.

      Vous paraissez ignorer qu’il y a longtemps que les sciences, pour ne pas se heurter à l’aléa de l’effet papillon à abandonner les expérimentations in situ. Elles préfèrent le laboratoire, ou la simulation mathématique.

      Comme : une dévaluation de 25% selon Sapir alors que les autres annonce 50%.

      Prenons 25%. Les grecs utilisent pour acquérir les productions étrangères équivalant à 25% des leurs richesse imaginaires il va leurs en falloir 31, 6% pour consommer 25% d’équivalent de ‘’richesse réelles’’.
      Les grecs vendaient 25% de leurs Richesses Réelles et récupéraient 25% de leur richesse imaginaire avec la dévaluation il en touche plus que 18,75%

      Les grecs consommaient 100% de l’équivalant de leur –richesse réelle- qu’ils réglaient avec leur 100% de –richesse imaginaire-. Après dévaluation ils consomment
      25% de richesse réelles qu’ils ont payés avec 31,25% alors qu’ils encaissent avec leurs 25% d’exportation que 18,75% de la -richesse imaginaire : Les 25% d’exportation leurs coute 12,5 %, de leurs richesse imaginaire, de plus qu’avant.
      Ils ne leurs restent plus que, pour acquérir les autres 75% de - richesse réelles- , 62,5% de –richesse imaginaire- donc acquérir que 62,5% de - richesse réelle - comment font-ils pour acquérir les 12,5% autres ?

      Conclusion la Grèce, avec une dévaluation de 25% subit un déficit financier de 12,5% (pour une dévaluation de 50% un déficit de 25%)
      - privant les grecs d’un pouvoir d’achat identique à ces taux sans chômage s’ils se privent exclusivement de biens et services exportés avec chômages et aggravation de la dette et autres conséquences en chaines s’ils boudent leurs productions nationales.
      - Ou alors produire 17% de plus (dévaluation 25%) ou 50% de plus (dévaluation de 50%) pour conserver le pouvoir d’achat avant dévaluation s’il sont capable d’exporter cette production produite en plus ou de remplacer des importations.

      N’est-il pas alors préférable de ne pas sortir de l’Euro et ne pas dévaluer, produire 17% de plus ou 50% de plus ou seulement 5% pour gagner un pouvoir d’achat équivalent et cela était une possible opportunité puisque en Grèce, fin 2014, Tsipras, a hérité d’une situation financière avait une balance commerciale équilibré, un début de croissance, ce qui n’est hélas pas encore notre cas plus une croissance prévu en 2015 de 2,5%. Tout se prêter à ce que les grecs soit mieux en 2015 que 2014.

      Pouvez vous nous dire qui et comment il a été mis fin à cette embelli ?

      Unci TOÏ-YEN

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    6. Embelli ?

      on savoure l'humour...

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    7. Abdoula, c'est une obsession chez toi le Target que tu dois même pas comprendre tellement t'en parle n'importe comment.

      Si la Grèce sort et reprend la drachme, c'est pas target qui sera son problème.

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    8. Anonyme 6 juillet 2015 11:02

      Toi, on sait si t'es un troll, mais, pour sûr, t'es une triple buse. Plus facile d'injurier que d'être convaincant, hein Dugland !

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  8. Sarkozy et sa bande d'eurobéats se sont particulièrement illustrés, avant le 5 juillet, par leur violence, leur aveuglement, leur suivisme des positions radicales allemandes.

    Une fois de plus seul Henri Guaino a sauvé l'honneur. Que fait-il encore dans cette galère ?

    J. Payen

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    1. Je suis etonne que personne ne demande des comptes a Sarko le socialiste, qui a socialise 100% les dettes foireuses Greques des banques Germano-Francaises.

      Le contribuable n'aurai jamais du etre implique dans cette affaire de dettes risquees (donc bonus pour les banquiers, c'est leur boulot d'estimer le risque, ils sont paye pour cela, par pour refourguer aux conribuables quand ca foire)

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  9. Espérons qu'il s'agisse là du signal de la fin de l'UE et de l'euro. Il faut espérer que le machin s'effondre dans les plus brefs délais. Il faut tirer un trait sur tout cela. Le comportement des instances européennes est vraiment inquiétant. Ce sont bien évidemment nos démocraties qui sont atteintes par ces drôles de comportements. Vraiment inquiétant l'UE ! On peut légitimement avoir peur.

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  11. Varoufakis a été contraint de démissioner d'après ses dires , la bonne tenue des négociations en dépendait.
    Je trouve que ça commence mal.

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  12. Quand Tsipras va t'il comprendre qu'il n'y a rien à attendre de cette troika 2.0 ?
    Même son objectif de rééchelonner la dette n'est pas une solution satisfaisante. J'en viens à espérer que Merkel et la BCE restent ferme pour mettre le gouvernement grec devant ses responsabilités et prendre de vraies mesures.

    Souvent les pays du bloc U.S croient sanctionner un pays en lui coupant ses liens avec la mondialisation.
    Même les dirigeants du pays concerné se croient punis alors qu'en fait ils sont placés dans de meilleures conditions pour reconstruire un tissu économique local. C'est une sorte de désintox salutaire de la drogue bancaire. Même si c'est dommage que cela arrive dans ces conditions mais faute de mieux...

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  13. @ Herblay ou tout autre sachant.

    C’est fait la Grèce est maitre de son destin. Hourra !

    C’est ce que vous nous dites. « Alexis Tsipras a fait le choix très gaullien de remettre le destin de son pays et le sien dans les mains du peuple Grec.

    Pour être objectifs il est besoin d’être informé, pouvez-vous nous éclairer sur les points suivant :

    - Jusqu’à présent, comme le peuple Français, les grecs ne remboursent pas le capital empruntés. Ce sont d’autres créanciers qui achètent les créances venus à échéances.
    Que vont faire les Grecs :

    Ils vont ne pas rembourser les échéances et quels risques prennent-ils ?
    Ils vont trouver d’autres créanciers qui achètent les créances à échéance ?
    Ils vont demander à l’Europe d’acheter les créances ?

    - Jusqu’à présent le peuple Grecs payait les intérêts de leurs emprunts. 5,5 milliards

    Ne vont-ils plus les payer
    Vont-ils les payer.
    Quelle sont les risques à ne plus les payer.

    - Jusqu’à présent les grecs payaient leurs besoins en biens et services avec de la monnaie.
    Les biens et services sont consommés et la monnaie reste pour circuler. Il se dit que les banques grecques ne vont pas ouvrir mardi si la BCE ne l’alimente pas en billets.

    Pouvez vous nous dire où est passée la monnaie qui circulait la semaine dernière.

    - En 2014 la Grèce avait un budget d’Etat et une balance commerciale, équilibrés, c’est-à-dire était financièrement plus équilibré que la France et avait renoué avec la croissance, le FMI avait pronostiqué une croissance de 2,5 % en 2015.
    Pouvez- vous nous dire pourquoi après six mois de cette nouvelle gouvernance cette perspective de croissance a été ramenée à 0%.

    - En 2014 la Grèce en renouant avec la croissance pouvait consommer plus qu’en 2013 c’était donc que l’austérité était en phase finale.

    Pouvez- vous nous énoncer qu’elles étaient les mesures que les Grecs n’ont pas voulues et qui risquaient d’amener à nouveau de l’austérité.

    Unci TOÏ-YEN

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    1. Mdrrr...

      La troïka ne proposait qu'une seule chose : la poursuite de l'austérité.

      Tsipras voulait que les riches participent à l'effort austéritaire (légère hausse des impôts sur les profits ; taxation des jeux/paris en ligne,...) ; bien évidemment totalement refusé par les fanatiques eurocrates au motif que ça tuerait la croissance. Lol.

      Et Tsipras voulait que l'on ne diminue pas encore davantage les minuscules retraites et qu'on ne supprime pas les aides sur les carburants pour les agriculteurs ; mesures refusées par les fanatiques eurocrates.

      Le PIB de la Grèce a plongé de 25 pourcent... il aurait continué à plonger si on continuait à appliquer la même recette "miracle".

      Donc espérer de la croissance... c'est encore une blague, ah ! l'humour des eurocrates.

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    2. Unci

      La Grèce était financièrement plus équilibré que la France. Ah, bon, tu nous rassures ! Un conseil : va te recoucher, papa. T'es pas à l'école ici avec tes questions à deux balles.

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  14. Les Grecs n'avaient plus rien à perdre, dans l'impasse mortifère où la troïka les avait conduits, et, si j'étais Grec, j'aurais voté NON; mais ils ne sont pas les seuls concernés par les conséquences possibles de ce vote.


    Ce qui se passe est passionnant : c'est le retour d'une autre politique dans cette construction, également politique, qu'est celle de l'euro et de l' UE depuis Maastricht.

    Les marchés vont-ils maintenant s'attaquer au Portugal, à l' Irlande, puis aux autres grands pays fragiles de la zone euro que sont l' Espagne, l' Italie... et la France ?

    Ce serait alors, paradoxalement, la fin de l' UE et de l'euro, provoquée par les marchés , quels que soient les décisions de l' Eurogroupe et des pays de l' UE...car nous restons et resterons dans une économie financièrement mondialisée.

    Si nos taux d'intérêt augmentaient, nous en baverions: notre protection sociale , chroniquement déficitaire (contrairement à celle de l' Allemagne, excédentaire), ne survit que grâce à des emprunts sur les marchés, supportables tant qu'ils se font à des taux d'intérêt très faibles, mais qui ne le seraient plus s'ils remontaient ...Ce sera le prix à payer pour avoir refusé une sortie coordonnée et organisée de l' euro depuis des années, lorsqu'il en était encore temps.

    Aujourd'hui, la solution la plus probable reste celle d'un accord entre la Grèce et la troïka, avec quelques petites concessions supplémentaires et symboliques de cette dernière pour le principe; mais, dans l'économie mondialisée dans laquelle nous sommes (avec ou sans UE), ce sont les marchés, et non les politiques, qui ont le dernier mot : et les marchés n'ont pas toujours un comportement rationnel.

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    1. Les marchés ne sont pas des personnes physiques ou morales.

      Il y a des agents privés (ou public) qui vont spéculer contre les économies des pays fragiles... ça tombe pas du ciel.

      L'économie "mondialisée" est une volonté politique, et l'économie "mondialisée" se maintiendra aussi longtemps qu'il y aura une volonté politique de la maintenir. Aussi longtemps que les élus travailleront à faire fonctionner cette "mondialisation".

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    2. On peut considérer que la mondialisation est une création des élus politiques (même si Marx et Engels l'avait prévue comme inévitable dès 1847, dans leur "Manifeste du parti communiste"...), mais, maintenant, personne n'a plus les moyens politiques de l' arrêter : on ne peut pas faire rentrer la pâte dentifrice dans le tube.

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    3. Ce n'est pas une considération. C'est un fait.

      La "mondialisation" est une organisation politique.
      Quand bien même les élus ont délégué leur pouvoir aux agents privés.

      Nous sommes dans le politique.

      Après, je ne sais pas ce Marx ou Engels écrivaient sur la mondialisation... avaient-il seulement la même définition du terme "mondialisation" que celles des ultra-capitalistes qui se prétendent libéraux ?

      Quand on voit que les penseurs libéraux, les vrais, avaient une conception du libre-échange qui soit justement un échange entre pays à niveaux développements comparables (il est même fort probable que dans leur esprit, les pays du tiers-monde était de l'ordre de l'impensé).

      Les libéraux "classiques" n'avaient pas imaginé que les patrons français feraient produire en Chine pour vendre en France (pour schématiser le paradigme).

      Je me méfie juste que l'on fasse pas dire à des gens ce qu'ils n'ont pas dit parce qu'ils auraient utilisé le même mot -mondialisation-.
      Déjà quand on sait que Marx se moquait du communisme... en disant que le communisme était l'enfant bâtard du capitalisme !

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    4. Non, la mondialisation vue par Marx relève d'un des mécanismes fondamentaux du capitalisme : aller chercher la main d’œuvre là où elle est la moins chère (autres exemples de mondialisation :le marché triangulaire des esclaves, le colonialisme.)

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    5. Vous ne pouvez pas contredire quelque chose que je n'ai pas dit.
      Je répète : je ne sais pas comment Marx définissait la "mondialisation".
      Comment me répondre : non ? ^^'

      Apparemment vous, vous définissez "mondialisation" comme tout traffique international ? ok.

      Personnellement, je ne partage pas ce point de vue.

      - "Mondial" devrait impliquer l'idée de "monde" (donc quelque chose de multipolaire, entre autre chose) ;

      - Et surtout, ne pas caractériser les traffiques encore et toujours du même groupe de nations (ou le même groupe de nantis dans un seul groupe de nations) agissant à sa/leur guise dans le monde.

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    6. Elie Arie,
      Tu commençais bien, mais, comme d'habitude, après une concession de pure forme, ca se termine par de la résignation au point que c'en est risible. Les Grecs devraient donc se contenter de "quelques petites concessions supplémentaires et symboliques". En gros, les jeux sont faits et rien ne sert de se battre. Un discours digne des socialistes.

      DemOs

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    7. @ Elie Arié

      Oui, les marchés s’attaqueraient aux autres pays ensuite, mais c’est un problème de vice de forme de l’UE (créer un monstre monétaire unique et donner le pouvoir aux marchés), un système contre lequel j’ai voté en 1992 et en 2005. Nous n’en baverions pas si nous utilisions notre banque centrale pour financer notre dette publique, comme le fait le Japon, les USA, la GB, la Suède…

      Assez d’accord en revanche sur la conclusion, malheureusement.

      Pas d’accord sur la mondialisation en revanche. Votre discours aurait pu être tenu au début du 20ème siècle, ou dans les années 20, et on sait ce qui s’est passé. La Malaisie, en 1998, l’Argentine, en 2002, le Vénézuela ont montré qu’on pouvait revenir en arrière (avec des limites, certes), mais ils ont infirmé cette « théorie » du tube de dentifrice.

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  15. A-t-on une estimation du taux d'inflation qu'aurait une Grèce hors de l'Euro, ayant fait défaut sur sa dette, et monétisant l'intégralité de son déficit public ?

    Talisker.

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    1. Quel déficit public ? la Grece est en exedent primaire...

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    2. On parle de 30 %, mais cela est parfaitement imprévisible : cela dépend de l'ampleur des attaques des marchés sur la drachme - attaques dont la Grèce et les autres pays de l' Eurogroup étaient, jusqu'à présent, protégés par l'euro.

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  16. Qu'est-ce qui fait que Tsipras est toujours debout alors que Sarkozy s'était fait gruger (le Pacte Budgétaire dont on subit les conséquences, le MES en carton) et Hollande avait capitulé? Il me semble que, contrairement aux Français, Tsipras a compris le fonctionnement intellectuel de la Chancelière. A l'opposé du leadership à poigne de feu la Dame de Fer, elle pratique une stratégie de poker menteur. Usant d'intox toute la semaine dernière, elle a espéré obtenir le maximum de concessions de la Grèce plutôt que d'accepter un de ces compromis bâtards qui font pourtant partie de la tradition de l'UE. Elle a parié que le mécontentement des retraités grecs retournerait dans les urnes l'opinion héllénique contre Tsipras. Le problème, c'est que Tsipras a montré depuis ses débuts qu'il savait aussi jouer au poker menteur. Son bref flirt avec Poutine, suffisant pour flatter l'ego du Russe et pour inquiéter Obama et le duo franco-allemand en plein contexte ukrainien, en est l'illustration. Donner la tête de Varoufakis en gage de volonté de négocier après avoir fait mentir les rêves de techno-gouvernement des élites européennes l'est aussi. Jusqu'où cela fonctionnera-t-il? En tout cas, il est toujours debout.

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  17. encore un bon lien, les choix possibles vu d'Australie :

    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jul/06/backing-down-on-greeces-debt-is-the-safest-most-rational-option

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  18. Il y a tout de même un double paradoxe idéologique, dans cette histoire :

    1. Il est vraiment surprenant qu'un parti de " gauche radicale" comme Syriza, au pouvoir depuis cinq mois, n’ait pas entrepris depuis longtemps, de lui-même, avant même tout début de négociation avec la troïka la lutte contre la fraude fiscale , la corruption, le clientélisme, le népotisme, etc. , des maux chroniques de la Grèce bien antérieurs à son entrée dans l' Union Européenne, et qui ne se sont guère améliorés depuis;

    2. Il est vraiment surprenant que la troïka impose des mesures fiscales qui vont pénaliser la principale ressource du pays, le tourisme ( hausses de la TVA sur l’hôtellerie, la restauration, et les îles grecques), alors que la doctrine économique libérale, dont elle est supposée être animée, prône la baisse de la fiscalité sur les entreprises pour leur permettre d’augmenter leur activité .

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    1. 1/ ils ne vont pas changer 40ans d'errements en 5mois
      2/ et que la meme troika refuse a Syrisa de diminuer les depenses d'achat de materiel militaire ( dont un bon % va a la France), la defense de la cote sud de l'europe face a la lybie/Turquie/Syrie coute une fortune

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    2. 1) c'est vrai qu'en France, il n'y a pas de corruption, de clientélisme, etc.
      Pourquoi présenter les choses comme si la Grèce faisait vraiment pire que les autres nations de l'U.E. ?

      2) allez savoir comment fonctionnent les cerveaux tordus des eurocrates !
      Est-ce à nous de clarifier les contradictions des eurocrates ?...

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  19. "comme si la Grèce faisait vraiment pire que les autres nations de l'U.E. ?"

    Encore un qui n'a jamais mis les pieds en Grèce ou alors qui est sourd et aveugle.

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  20. "La tâche du refus d’organiser un référendum fin 2011 est désormais en partie lavée."

    La "tache", sans accent circonflexe, le sens n'est pas le même si on met un accent. Cette erreur est très répandue, même chez des personnes qui manient correctement le français.

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  21. Cher Abd Salam

    Puisque, a la lecture de vos réponses, vous trouvez dans mes commentaires, que je croyais sérieux, de l’humour : ce vous cite
    Embelli ? on savoure l'humour...

    Donc espérer de la croissance... c'est encore une blague, ah ! L'humour des eurocrates.

    Je vais m’y tenter.

    Parce que vous ne savez pas que l’économie est holistique, où le UN fait parti du tout : pour vous le tout est une somme de UN ce qui vous permet à faire autant de perle qu’il y a de UN.

    Avec ces perles vous ne jouer pas aux billes pour que l’une pousse l’autre et ainsi arriver à tomber le castelet.

    Dans votre coin vous enfiler vos perle, vous en faite un chapelet que vous porter sur vous, afin que quelque soit le propos : avoir entre les doigts une perle que vous nous décrivez avec délectation.

    Je me dois de vous dire que vos écrits vous place dans la catégorie de ceux que le Larousse définit ainsi : personne qui dit ou fait des choses curieuses ou étranges.
    Vous êtes donc un Rigolo mais sans humour.

    Quand on vous pose des questions concrète sur l’après liberté retrouvée des Grecs votre gouaille perd sa splendeur et se tait.

    La seule question à laquelle vous avez fait briller cinq perles était : quelles sont les mesures que les grecs ont refusées par référendum ?

    1° perle : « La troïka ne proposait qu'une seule chose : la poursuite de l'austérité.»

    Mai enfin : l’austérité, hormis dans les religions elle n’est pas proposée elle n’est qu’un effet constaté suite à des comportements ou des actes qui y pousse.

    2° perle « Tsipras voulait que les riches participent à l'effort austéritaire (légère hausse des impôts sur les profits ; taxation des jeux/paris en ligne,...) ; bien évidemment totalement refusé par les fanatiques eurocrates au motif que ça tuerait la croissance. Lol. »

    A l’avenir ne jouer pas avec votre chapelet dans l’angle d’un mur mais en face le monde. Vous y verrez une Europe de, au moins, 20 nations qui toutes demandent aux riches de payer des impôts sans que l’Europe demande de ne pas le faire.
    Mais une nation ne fiscalise pas ses riches et sa diaspora religieuse, n’a pas de cadastre et là l’Europe leurs interdit de changer ? Vous êtes un rigolo !

    3° Perle « Et Tsipras voulait que l'on ne diminue pas encore davantage les minuscules retraites et qu'on ne supprime pas les aides sur les carburants pour les agriculteurs ; mesures refusées par les fanatiques eurocrates. »

    Vous manquez de sens économique et même de sens politique. Ce dont vous faites état sont en effet que des ingrédients d’une salade grecque dont la recette n’est pas équilibré avec la dépense et là les peuples européens qui jusqu’à aujourd’hui venaient ajouter les ingrédients qui manquent à l’équilibre, préfèrent en donner d’autres pour que les grecs puisse les produire eux-mêmes.
    Les grecs refusent et les souverainistes nous disent que le peuple européen sont de fanatiques eurocrates. (Je n’apprécie pas l’humour souverainiste)

    à suivre

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    1. Ravi d'apprendre que les eurocrates sont LE peuple européen.

      P.S. : auriez-vous l'amabilité de nous donner votre définition de souverainiste svp ?

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    2. Anonyme 6 juillet 2015 17:20

      J'espère que tu fournis l'aspirine, Gaston, parce que les démonstrations, c'est pas clair. Exemple : "20 nations qui toutes demandent aux riches de payer des impôts sans que l’Europe demande de ne pas le faire". Si on essaie de te lire, on se fait des nœuds dans la tête. Allège un peu le propos, papa !

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  22. 4° Perle « Le PIB de la Grèce a plongé de 25 pourcent... il aurait continué à plonger si on continuait à appliquer la même recette "miracle".

    Nous voyons bien que l’économie n’est pas votre data. Si entre 2008 et 2014 le PIB à baisser de 25% en 6 ans (perle BG 74a) entre 2002 ( arrivé de l’euro) et 2008 (après la découverte des comptes truqués de la Grèce), ( perle sy352 bis) il ne faut pas oublier que ce PIB en 6ans a augmenté de 133% et nous en France pour la même période 2002- 2008 25% seulement ? il sont fort ces Grecs : leurs voisins turcs ont du soucis à se faire il vont perdre ce titre.

    De 2002 a 2014 croissance Grecque 62,5% France 34% Ils sont fort ces Grecs mais pourquoi sont-il dans l’austérité ?

    Entre 2002 et 2008 sans produire plus et se partager plus, les salaires ont augmentés permettant de gagner plus que produit et se permettre d’acheter de plus en plus à l’importation, de truquer les chiffres, pour que le riche peuple européen vienne en aide au pauvre grecs qui grâce à ces prêt et aux esclaves qui produisent à bas prix dans le tiers monde n’ont pas besoins de produire plus chez eux et embaucher des fonctionnaires pour … et ont met les vieux de 53 ans à la retraite. C’est un monde merveilleux.

    Sauf qu’arrivent ces méchants créancier qui disent : - la fête est fini- mettez vous au travail et pour aider les grecs, dans cette tache : le peuple européen vient alors remplacer les méchants créanciers du privés et deviennent eux-mêmes des méchant créanciers et le peuple Grecs reprend sa fierté et accuse ce peuple européen de vouloir, aujourd’hui, continuer la ‘’ mise en place de ces recettes ‘’miracles’’ d’austérité. (page d’humour libéral vous dira Abd Salam)

    5° perle « Donc espérer de la croissance... c'est encore une blague, ah ! L'humour des eurocrates. »

    Eh oui en égrenant votre chapelet vous avez atteint votre nirvana c’est extinction des désirs et ne plus espérer la croissance.

    C’est la fin vous avez là, chez Adb Salam, à nouveau des arguments pour demander une fois encore, la n ième, à Herblay d’appliquez, en mon endroit, la censure et l’interdiction de liberté d’expression dans ce bloc.

    Cher Laurent

    Avec un ami comme Abd vous n’avez plus besoin d’ennemis.

    Unci TOÏ-YEN

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    1. Abd_Salam6 juillet 2015 11:55

      Le PIB de la Grèce a plongé de 25 pourcent... il aurait continué à plonger si on continuait à appliquer la même recette "miracle" -l'austérité-.

      Donc espérer de la croissance... c'est encore une blague, ah ! l'humour des eurocrates.



      J'adore l'humour des ultra-libéraux : augmenter la dette public pour sauver les créanciers privés ;
      vous appelez ça "un remplacement"...

      C'est sûr également que si seuls les hauts fonctionnaires de l'U.E. sont LE peuple européen, il est logique de laisser entendre que les Grecs en font pas partis "du" peuple européen.

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    2. Merci Unci.

      Avec le conseil de papa, en prime !

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  23. cher Adb Salam

    Vous ne perdez pas une occasion pour ajouter des perles à votre chapelet.
    Perle n°6 de ce jour

    J'adore l'humour des ultra-libéraux : augmenter la dette public pour sauver les créanciers privés ;
    vous appelez ça "un remplacement"...

    Définition de remplacer Larousse

    Mettre quelque chose, quelqu'un à la place de quelque chose, quelqu'un d'autre destiné à remplir le même office, à jouer le même rôle

    Perle n° 7 de ce jour

    C'est sûr également que si seuls les hauts fonctionnaires de l'U.E. sont LE peuple européen, il est logique de laisser entendre que les Grecs en font pas partis "du" peuple européen.

    définition de peuple LAROUSSE

    Qui est populaire , commun, vulgaire :

    Peuple de : signifie le peuple d'un lieu.
    Selon abd seul -les hauts fonctionnaires de l'U.E- sont le peuple?
    Chaque individus d'un lieu fait parti de ce lieu.
    Un Grecs fait parti du peuple de son village, de la Grèce de l'Europe.
    Chaque peuple est responsable en cascades des engagement fait par les autorités de ces lieu.

    Au fait où sont les réponses au questions suivantes: posée à 11h 29

    Pour être objectifs il est besoin d’être informé, pouvez-vous nous éclairer sur les points suivant :

    - Jusqu’à présent, comme le peuple Français, les grecs ne remboursent pas le capital empruntés. Ce sont d’autres créanciers qui achètent les créances venus à échéances.
    Que vont faire les Grecs :

    Ils vont ne pas rembourser les échéances et quels risques prennent-ils ?
    Ils vont trouver d’autres créanciers qui achètent les créances à échéance ?
    Ils vont demander à l’Europe d’acheter les créances ?

    - Jusqu’à présent le peuple Grecs payait les intérêts de leurs emprunts. 5,5 milliards

    Ne vont-ils plus les payer
    Vont-ils les payer.
    Quelle sont les risques à ne plus les payer.

    - Jusqu’à présent les grecs payaient leurs besoins en biens et services avec de la monnaie.
    Les biens et services sont consommés et la monnaie reste pour circuler. Il se dit que les banques grecques ne vont pas ouvrir mardi si la BCE ne l’alimente pas en billets.

    Pouvez vous nous dire où est passée la monnaie qui circulait la semaine dernière.

    - En 2014 la Grèce avait un budget d’Etat et une balance commerciale, équilibrés, c’est-à-dire était financièrement plus équilibré que la France et avait renoué avec la croissance, le FMI avait pronostiqué une croissance de 2,5 % en 2015.

    Pouvez- vous nous dire pourquoi après six mois de cette nouvelle gouvernance cette perspective de croissance a été ramenée à 0%.

    Unci TOÏ-YEN

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    Réponses
    1. merci pour les tartines...

      Et quid des réponses à mes objections ?...

      En tout cas, ravi de voir que ça ne vous dérange pas que le public rachète les dettes du privés pour sauver sans contrepartie les banques privées.
      Pour vous, c'est juste un remplacement... et mon objection ne vous amène qu'à pérorer davantage sur le mot remplacer.

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    2. toujours pas de réponses aux questions posées....

      Quand au public n'est t-il pas le contribuable privé
      Et les banques l'argent du privé comme le Crédit Agricole par exemple qui à beaucoup investi dans la dette grecque?

      Unci TOÏ-YEN

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  24. Le résultat du référendum grec est certes bien réconfortant, mais la contradiction est toujours là: la Grèce ne peut se redresser qu'en dévaluant et en restructurant sa dette, c'est-à-dire en sortant de la zone euro, or le gouvernement grec prétend rester dans la zone.

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  25. les ostrogoths de bruxelles et berlin réunis vont mettre quelques temps à comprendre que la grèce leur a claqué la porte dans la tronche et qu'ils sont foutus dehors avec la valise, les chaussons, le peignoir et les sous vêtements qu'ils avaient pris soin de plier dans la chambre depuis des années sans y être invités vraiment (enfin si, il y a quelques années )....

    même les français comme macron qui est paramétré aux algorythmes du bisness bancaire, a du mal à encaisser qu'une bande d'humains dans un pays sacrifié puisse faire un bras d'honneur à tous ces brillants cerveaux formatés pour gérer des usines sans ouvriers, des niches fiscales à destination des nantis et des tombereaux de billet BCE pour aller jouer à la bourse avec des effets de levier dignes de contes de fées..


    mais un pays, c'est aussi des individus qui peuvent parfois se reprendre en main et décider d'un destin collectif que la structure supranationale UE et les allemands ne leur offriront jamais avec une monnaie de singe comme l'euro...


    que la leçon porte pour les autres petits pays dans la galère (Portugal, Irlande) et les plus grands comme l'Espagne

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  26. Si l'Europe était une vrai nation, la situation serait vite réglé : les autres états aideraient réellement la Grèce et transformerai sans histoire leur dette en dont...en s'arrangeant pour que cela ne recommence pas trop souvent.

    Mais ce n'est absolument pas le cas.
    L'Allemagne ne veut faire aucun cadeau aux grecs, contrairement à ce qu'elle a fait pour l'Allemagne de l'est par exemple.
    Pourtant, la seule solution pour que l'union européenne survive à long terme est d'annuler la dette grecque en conservant Athènes dans l'euro : solution totalement rejeter par Angela.

    Donc 2 solutions : les grecs plient et acceptent le plan d'austérité, et dans ce cas l'UE sera profondément Haïe par les couches populaires (les plus nombreuse en démocratie).

    Soit l'UE pousse la Grèce à sortir de l’euro contre son gré, et la aussi l'UE sera profondément Haïe.

    Dans tous les cas la rupture entre les peuples (surtout du sud) et l'UE devient totale. L'UE va s'effondrer. Espérons qu'il n'y aura pas trop de casse au passage.

    Sauf miracle, avec un revirement de l'Allemagne, l'UE néolibérale sous sa forme actuelle creuse sa propre tombe en se coupant de 60% des citoyens...qui dans leur nation respective détiennent encore le pouvoir démocratique.

    Les prochaines années vont être passionnante...pour ceux qui ne souffriront pas trop de ces futurs violent changement de cap.

    Laurent MICHEL

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    Réponses
    1. Les responsables de l'U.E. ne veulent pas d'une nation européenne... car dans leur petite tête : nation = nationalisme.

      Les eurocrates se proposent de dissoudre le peuple. Sans peuple, pas de populisme donc pas de fachisme, CQFD.

      Pour les eurocrates : pas d'égoïsme nationaux... mais pas de solidarité inter-nations européennes non plus ; là...

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    2. Ce n'est pas demain que cette Europe-là sera l'équivalent d'une nation. Les dirigeants et technocrates européens ont fait tout ce qu'il fallait pour que les traités scélérats ne soient pas remis en cause. Ainsi, pourquoi croyez-vous qu'ils ont voulu si rapidement élargir l'UE sans nous consulter en intégrant les pays de l'ancien bloc soviétique ? Parce qu'ils se garantissaient contre un retour du vrai socialisme. Idem pour la règle de l'unanimité qui empêche toute remise en cause du système pour le plus grand bonheur d'un Juncker qui se permettait il y a peu de dire « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens » d'autant que ces traités sont adoptés contre les peuples.

      DemOs

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  27. La BCE a refusé la demande de la banque centrale grecque d’augmenter le plafond de l’ELA et accru même ses exigences concernant les garanties. Les banques grecques qui devaient ouvrir demain mardi sont maintenant prévues pour ouvrir mercredi et de fait sont au bord de la faillite, pendant que la Grèce est, elle, en asphyxie financière. Ce qui pourrait mettre le gouvernement grec dans l’obligation de se soumettre rapidement aux créanciers s’il n’a aucun plan pour sortir de l’euro. Article : La BCE maintient la pression sur la Grèce :

    https://fr.news.yahoo.com/la-bce-maintient-les-liquidit-181246922.html

    Saul

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  28. Bonjour et merci pour ce blog passionnant ...
    Il est à parier que si la Grèce retrouve sa souveraineté monétaire la nature et les prix de ses importations changeront d'eux mêmes ...
    Elle pourra s'adresser aux marchés mondiaux , y compris ceux sous "embargo".
    Les grosses voitures allemandes et autres ne seront pas une priorité et seront lourdement taxés .
    Par contre vue l'offre , l'alimentation, les produits de soin , etc, seront négociés au meilleur prix .
    Beaucoup de pays exportateurs , comme la Chine , les BRICS, ne sont pas si regardant sur la monnaie, car maintenir leur activité économique est une priorité
    De plus cela encouragera la reprise de la production locale , grecque .
    Bref c'est pas gagné mais il me semble que les grecs n'ont pas le choix .
    Et mon petit doigt me dit qu'ils ne seront pas longtemps et vraiment les seuls à être pointés "en difficulté" dans cette si formidable UE .
    PI.

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  29. @ Emmanuel B

    Sauf si les parties prenantes préfèrent tous les deux que la zone euro ne soit pas démontée…

    @ Abd_Salam

    Bon résumé (l’enfer)

    @ Raphaël

    Je partage la réponse d’Abd_Salam

    @ Anonyme 9h28

    Totalitaire, le refus des non du Danemark, de la France, de l’Irlande ou des Pays-Bas, ou même le fait de dénier à la Grèce un référendum fin 2011 (ce que beaucoup souhaitaient cette année)

    @ Anonyme 9h55

    Je ferai sans doute un papier sur Piketty

    @ Uncitoyen

    1- Tsipras qui a mis fin à une embellie : attention à ne pas avoir une vue trop courtermiste de l’économie. Il y avait un rebond mécanique, aidé par le tourisme (du fait du contexte particulier de la Méditerranée), la baisse de l’euro et du pétrole.

    Votre raisonnement sur les importations est un peu trop mécanique. Du fait de la hausse des prix, les volumes d’importation baissent rapidement. Et certains importateurs ajustent leur prix. L’euro est passé de 1,35 à 1,1 dollar en moins d’un an, avons-nous eu une hausse comparable de tous les pays importés ?

    2- Un Etat indépendant peut temporairement se financer auprès de sa banque centrale, comme le fait le Japon notamment, dont la BC détient 30% de sa dette publique (plus de 60% du PIB !). Les risques, ce sont ceux de l’Argentine, mais au global, elle a réussi à négocier un défaut de près de 70% de mémoire.

    Le fait que les prévisions de croissance soient plus basses aujourd’hui démontre le dysfonctionnement de l’UE, qui créé une organisation qui provoque ce genre de fonctionnement. Avec des monnaies nationales, nous n’aurions pas eu ces problèmes

    @ Lowcarber

    Bien vu sur Sarkozy

    @ TeoNeo

    Tout dépend de ses intentions, difficiles à lire

    @ Talisker

    La Grèce importe 30% de son PIB, si elle dévaluait de 50%, théoriquement, cela pourrait pousser doubler les prix des produits importés, mais en réalité, cela ne se passerait pas ainsi (les importateurs réduisent leur marge et les importations chutent fortement). Sapir avait fait de bons calculs là dessus.

    @ Elie Arié

    On en demande beaucoup à Tsipras, 5 mois après être arrivé et avoir géré une négociation compliqué avec ses créanciers, non ? Sur la hausse de la TVA sur le tourisme, cela peut aussi faire du sens, en faisant payer les touristes plutôt que les Grecs. Pour une fois, je trouve que ce n’est pas une mauvaise idée.

    @ Anonyme 21h39

    Très juste

    @ Laurent Michel

    Bien vu. L’UE a fait un pas vers son démontage

    @ Saul

    Merci

    @ P.I.

    Merci

    Bien vu !

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  30. Le non n'a pas fait 61,1%
    41,1% sont abstenus ou on voté blanc ou nul
    36,1% on voté non
    22,8% on voté oui
    Le non a recueilli environ un tiers
    Je crois que le vote est obligatoire en grece
    Les gagnants sont les abstentionnistes pas le non.

    paul

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  31. Tsipras et ANEL ont rassemblé bien plus de voix qu'en janvier.

    Et 60% de participation pour un référendum, c'est un sacré score, bien plus par exemple que lors des élections européennes presque partout

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    1. Je suis désolé de vous contredire
      Mais il y a les pays vote obligatoire et pas obligatoire
      La participation des élections européennes 2014
      vote pas obligatoire France 42,43%, Allemagne 48,1%
      vote obligatoire Belgique 89,64%,lux 85,55%
      Le taux de participation est plus fort dans les pays qui ont le vote obligatoire .
      La Grèce a le vote obligatoire.
      La grece élection européenne participation 59.97%
      Election législative en grece janvier 2015 participation 62,49%
      on peut dire que la participation est autour de 60% en général
      Normalement vu l'importance et l'enjeu du référendum pour l'avenir du pays la participation aurait du être proche du lux 85% ou 80% minimum.
      Le non a fait environ 2% de plus que le pourcentage Tsipras et Anel réuni en janvier .
      Je trouve que la différence est marginal ,mais j'estime que de dire que le non a fait 60% est faux.
      il n'y a que 36,1% de grecque qui on voté pour le non et pas 60%.
      il n'y a pas 60% des grecque qui soutiennent le non,mais 36,1%.

      Paul

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    2. Ce sont des arguties ridicules. Un taux de participation pour un référendum équivalent aux législatives, cela montre une forte mobilisation. D'ailleurs, le total des voix du "non" est largement supérieur au total des voix de Tsipras et ANEL (3,5 millions vs 2,5 millions) :
      http://www.marianne.net/agora-referendum-grec-sondages-votes-100235284.html

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    3. Je ne vois pas pourquoi vous utilisez les mots arguties ridicules.
      Je n'ai tenu aucun mot désobligeant a votre égard,vous pouvez argumenter respectueusement.
      Je précise que le français n'est pas ma langue et que peut être j'ai mal résume mes pensees en Francais.
      Si ce sont des arguties ridicules .Alors pourqoi les journaux hollandais de telegraf, et de vokskrant les journaux belge des homme politique ou politologues allemande ou que ex premier ministre guy verhofstad on tenu avec plus ou moins les mêmes argument sont t ils ridicules?
      Qui a raison vous ou eux.
      Votre analyse ou billet sont tronquer ,vous éludez la pièce importante qui est Washington Alexis Trispas est allé voir obama pour garantir que la grece reste dans l'euro.
      Il faut savoir que Washington veille a ce qu'aucun pays ne sorte de l'euro.
      Les négociations avec le FMI ou troïka Washington est derrière en sous main .
      J'ai rencontré Alexis Tripas (je travail dans une institution européenne a Bruxelles) J'ai parlé avec un europhile pas un euro critique ou eurosceptique .Il avait l'intention a cet époque de se présenté a la présidence de la commission européenne .
      selon mes informations syrisa aurait fait des concessions juste avant le référendum.
      Je pense qu'il y aura beaucoup de déçu
      paul

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