mercredi 13 avril 2016

Cannabis : le drôle de débat




L’alliance des libertaires de gauche et de droite

Il faut bien reconnaître que le débat sur la légalisation du cannabis est compliqué, chaque camp débattant de manière souvent peu nuancée, comme l’illustrent le papier des Inrocks faisant du Colorado un « exemple à suivre », quand Le Temps, en Suisse, parlait des « ravages du cannabis » dans le même Etat étasunien, qui a légalisé sa consommation. Les partisans de la libéralisation pointe l’échec de la répression, qui n’a pas un grand effet sur la consommation, les recettes que la légalisation pourrait apporter à l’Etat ou le fait que cela permettrait de mettre fin aux trafics qui nourrissent une délinquance qui peut virer dans la criminalité comme on le voit à Marseille. Ces arguments sont habituellement tenus par une partie non négligeable de la gauche, mais aussi certains ultralibéraux, comme The Economist.



Passons sur l’argument mercantile, qui en dit long sur les valeurs de ceux qui l’avancent, outre le caractère dérisoire des montants concernés. L’échec de la répression n’est pas faux, mais cet argument a des limites. Ne s’agit-il pas d’une démission de l’Etat ? Et, à partir de quel niveau de non respect des lois l’Etat devrait-il reculer ? Cela ne représente-t-il pas une prime à la délinquance ? L’argument des trafics n’est pas le moins inintéressant : il est vrai que l’interdit favorise la délinquance et le crime organisés. Et si les priver ce qui les nourrit pouvait servir l’intérêt général ? Sauf qu’il est sans doute illusoire de croire que la légalisation pourrait arrêter les trafics. Ne pourraient-ils pas seulement se déplacer, soit vers d’autres drogues - ce n’est pas le choix qui manque - ou vers des variétés plus fortes de cannabis ?



Il n’est pas inintéressant de noter que suite à la légalisation du cannabis, la délinquance a progressé de 15% au Colorado et dans l’Etat de Washington, avec des faits divers qui font froid dans le dos. Et les arguments pour la légalisation pèsent-ils lourds face au fait que le cannabis est de plus en plus fort, ce qui pousserait forcément à un trafic des variantes dépassant le seuil légal, sans compter le possible transfert sur d’autres drogues, dont, malheureusement, le trafic se développe aussi, le nombre de victimes de l’héroïne ayant, par exemple, triplé aux Etats-Unis en dix ans. Enfin, on peut rappeler tous les méfaits notoires du cannabis, de l’impact sur le QI, la croissance, les maladies mentales… Et comment ne pas être inquiété par l’envolée de la consommation dans les Etats qui l’ont légalisé outre-Atlantique ?


Bien sûr, aujourd’hui, beaucoup trop de personnes consomment du cannabis. Mais sans vouloir mettre tous les consommateurs en prison, ne peut-on pas penser qu’il serait effarant de légaliser la consommation d’une substance aussi toxique, ce qui augmenterait encore sa consommation sans véritable impact positif sur les trafics ? Mais on peut aussi y voir un refus maladif des règles et / ou de l’Etat ?

46 commentaires:

  1. " Ne s’agit-il pas d’une démission de l’Etat ?"

    Vous racontez n'importe quoi, le degré zéro de la pensée. Les USA ont la plus puissante armée et police du monde, ce qui n'empêche pas la production, l'importation et la consommation massives de cannabis :

    http://www.laviedesidees.fr/La-guerre-contre-la-drogue-bilan-d-un-echec.html

    Pour la dangerosité des substances, voici :
    https://pbs.twimg.com/media/Cf1GZuKWsAQY_PI.jpg:large

    "suite à la légalisation du cannabis, la délinquance a progressé de 15% au Colorado"

    Ah bon, corrélation donc causalité ? Comme si la montée de la délinquance ne pouvait pas avoir d'autres causes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aucun Etat ne s'est donné les moyens de lutter contre les trafics... notamment car ça coûte énormément cher.

      Encore plus cher maintenant que les organisations criminelles se sont enrichies et ont développé leurs moyens de manière considérable.

      Le laisser-faire leur a permis de devenir souvent plus puissants que bien des Etats.

      La répression est une farce... de la part des élus de droite -tous pays confondus- parce que c'est leur fond de commerce : ne pas paraître permissif et faible... mais le problème est là justement, ils se contentent du paraître.

      Devant les caméras ça prends un ton martial, ça roule des mécaniques... et quand ils faut payer pour les moyens répressifs, ben ça va pas avec l'agenda libéral ; et la répression efficace, c'est pas facile non plus...

      Et c'est pas dit que ça marchera... mais ça on pourra le dire quand on aura vraiment essayer.

      Supprimer
  2. Deux intérêts s'affrontent l'une est clandestine et non fiscalisé!

    RépondreSupprimer
  3. Ce n'est pas un drôle de débat c'est un xieme écran de fumée sociétal pour masquer l'impuissance sur ce qui préoccupe les français c'est a dire l'emploi et l'immigration .

    RépondreSupprimer
  4. "il serait effarant de légaliser la consommation d’une substance aussi toxique, ce qui augmenterait encore sa consommation sans véritable impact positif sur les trafics"

    2 âneries en une seule phrase, chapeau bas.

    Si c'est légalisé, il n'y a plus de trafic...

    Il n'y a aucune corrélation entre légalisation et quantités consommées. La France et la GB consomment proportionnellement bien plus que la Hollande malgré la prohibition.

    Vous êtes vraiment l'idiot qui regarde le doigt du sage qui montre la lune.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si c'est légalisé, il n'y a plus de traffic ?

      Faut aller dire ça aux contrebandiers de cigarettes... alors, on dirait qu'ils sont pas au courant que la vente de cigarettes est légale. Mais bon, doit y avoir tellement de fric à se faire... pis les trafiquants vont pas se laisser crever la bouche ouverte parce qu'on aura légaliser un "commerce".

      Supprimer
  5. c'est très pratique de l'envisager :

    le PIB va augmenter légalement

    les affaires policières et douanières correspondantes seront soulagées d'autant, ce qui justifiera une possible baisse des effectifs

    il faudrait compléter par la possibilité de création de l'entreprenariat avec mise en place de magasins de vente de détail (cannabis à l'orange, à la vanille, au saucisson....) ;

    la libéralisation de ce produit permettra une baisse des prix conséquente donc accessible à toutes les bourses.. tiens justement en parlant de bourses, pourquoi personne n'a encore évoqué la réouverture des boxons ?

    il faut bien envisager les paradis artificiels quand les fiscaux privent les citoyens de leurs richesses.

    L'organisation de l'abrutissement des foules paraît bien la seule solution à nombre de responsables puisqu'eux mêmes ne savent plus très bien où ils habitent.

    Je peux personnellement leur suggérer d'autres leurres qui cachent leur misère à ne pas résoudre les problèmes sociaux essentiels
    Qu'ils s'adressent ici, la liste sera gratuite

    Stan

    RépondreSupprimer
  6. "L'organisation de l'abrutissement des foules paraît bien la seule solution à nombre de responsables puisqu'eux mêmes ne savent plus très bien où ils habitent."

    Manifestement, c'est réussi, vu la démonstration de bêtise crasse que vous faites.

    Je vous conseille, ainsi qu'à Herblay, d'essayer la consommation de quelques psychotropes qui pourraient éventuellement réduire votre crétinerie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ah monsieur vient faire ses vents, c'est bon signe, allez coucouche maintenant..

      Stan

      Supprimer
  7. Le problème en adressant la question "pour ou contre la légalisation du cannabis ?", c'est qu'on passe à côté de la vraie question : "comment lutter contre les méfaits du cannabis ?".

    Dommage car les méthodes actuelles étant inefficaces, il est urgent d'y réfléchir.

    Xavier

    RépondreSupprimer
  8. "on dirait qu'ils sont pas au courant que la vente de cigarettes est légale."

    Si, ils sont au courant du prix des cigarettes exorbitant qui correspond à l'équivalent d'une prohibition camouflée. Sachant que ce sont les plus pauvres ou chômeurs qui consomment le plus de tabac, ca revient à leur appliquer la double peine en les appauvrissant encore plus, donc pas étonnant que le trafic de cigarette soit florissant.

    "Aucun Etat ne s'est donné les moyens de lutter contre les trafics..."

    C'est totalement faux, ce sont des montagnes de pognon qui sont engagées dans la lutte contre les trafics sans aucun effet sur la consommation :

    "Le coût total de la répression liée aux stupéfiants peut donc être estimé à 964 millions d’euros par an. On peut noter qu’au moins dans le cas du cannabis et toujours selon le rapport de l’OFDT, le coût lié à la répression représente l’immense majorité des coûts sociaux de la drogue (747 millions sur 919). En gros, si la drogue coûte cher à la société c’est plus à cause des moyens importants mis en œuvre pour lutter contre elle qu’à cause de dégâts inhérents à son usage. "

    http://ideesmobiles.over-blog.com/article-de-la-prohibition-des-drogues-en-france-70352035.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mouais ... il faudrait savoir à combien se seraient élevés les dégâts sans les 964 millions de lutte, parce que là on ne peut rien conclure ...

      Xavier

      Supprimer
    2. 964 millions engagés dans la lutte contre LES traficS...
      (et il est indiqué que c'est une ESTIMATION) ;

      - à rapprocher des énormes moyens mis en oeuvre pour permettre le trafic par les "dealers" (voiture volés pour les "go-fast", bateaux et avions souvent possédés par les cartels ; etc).

      On peut toujours jouer sur les chiffres... les moyens réels sont dérisoires. Soyons honnêtes.

      Ce sont les mêmes équipes de policiers et les mêmes équipes de douaniers -effectifs souvent en diminution régulière- qui doivent lutter contre le trafic d'oeuvres d'art volés, l'immigration illégale, le trafic d'êtres humains (proxénétisme), surveiller un minimum les trafics légaux, lutter contre les trafics d'animaux et de plantes exotiques protégés, les importations illégales de biens autorisés à la vente (pour économiser la TVA, par ex), etc.

      Avoir un avis favorable sur la légalisation du cannabis ne doit pas amener à raconter des foutaises sur le coût de la répression anti-drogue, et sur les conséquences (délinquance et criminalité pour pouvoir payer la dose), etc.

      Comme je l'ai dit il est fort possible que lutter contre les trafics soit une tâche impossible... mon avis défavorable ne m'amène pas à tricher sur les faits : rendre les frontières "étanches" en surveillant des kilomètres de littoral, sans parler de surveiller toutes les campagnes et chemin de montagne H24 ne serait pas une mince affaire !

      Mais prétendre qu'on essaie de stopper les trafiquants... c'est se moquer du monde. Les frontières sont pire que des passoires, ce sont des boulevards !

      Supprimer
  9. A Singapour c'est la pendaison à partir de 500g de cannabis, ou 2g de drogue dure. En France ce serait l'hécatombe...

    RépondreSupprimer
  10. "A Singapour c'est la pendaison à partir de 500g de cannabis"

    Paradis fiscal ultralibéral sur le plan économique, belle référence.

    De plus, ces lois singapouriennes n'empêchent aucunement la consommation de drogues :

    "Les drogues les plus consommées sont la métamphétamine et l’héroine. 93% des personnes arrêtées aurait consommé l’une ou l’autre. Pour les nouveaux consommateurs, les métamphétamines représenteraient 77% de la consommation et le Cannabis 12%."

    http://www.lepetitjournal.com/singapour/accueil-singapour/actualite/239190-drogue-consommation-a-singapour-en-hausse

    Continuons la politique de l'autruche et le fascisme hygiéniste...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La consommation de drogue existe, mais ne concerne qu'une infime partie de la population, pas comme en France. Il est évident que le risque d'être exécuté à coup sûr en cas d'arrestation doit limiter les vocations de dealer.

      Supprimer
  11. "il faudrait savoir à combien se seraient élevés les dégâts sans les 964 millions de lutte, parce que là on ne peut rien conclure ..."

    Vous n'avez pas lu l'article, sinon vous ne sortiriez pas une telle connerie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bel article en effet, riche et nuancé. Dommage que vous l'ayez réduit à cette équation aux conclusions douteuses ...

      Xavier

      Supprimer
  12. "Dommage que vous l'ayez réduit à cette équation aux conclusions douteuses"

    Douteuses en quoi ?

    "La consommation de drogue existe, mais ne concerne qu'une infime partie de la population, pas comme en France."

    Ah oui ?

    "Le recours à la peine de mort depuis les années 2000 n’a nullement permis de réduire la consommation de drogue. Singapour en est un exemple frappant : même avec des lois extrêmement répressives, les statistiques de la criminalité liée à la drogue restent élevées. Singapour a, depuis 1973, des lois draconiennes pour trafic de drogue, et il a été l’un des pays leaders dans le monde en matière de peine de mort pour de tels crimes. Cependant, selon l’Institut européen pour la prévention et la lutte contre le crime, en 2010, le taux de criminalité lié à la drogue de Singapour était bien plus élevé que dans d’autres pays comme le Costa Rica et la Turquie."

    https://acatfrance.fr/app/items/print/actualite/la-peine-de-mort-ne-tue-pas-le-trafic-de-drogue

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Si la drogue coûte cher à la société c’est plus à cause des moyens importants mis en œuvre pour lutter contre elle qu’à cause de dégâts inhérents à son usage"

      Mais enfin qu'en sait-on ? Sait-on dire ce qu'aurait été le coût des dégâts sans les moyens mis en oeuvre ? Peut-être qu'ils auraient doublé, triplé ?

      Le fait que les méthodes actuelles ne soient pas efficaces, on en est tous convaincu. Mais nul besoin de faire cette démonstration pseudo-chiffrée. Comparer le montant des moyens au montant des dégâts, constater que les moyens coutent plus cher que les dégâts persistants, en déduire que le problème ben en fait c'est les moyens puisque c'est eux qui coûtent le plus cher, pardon mais c'est ... disons douteux pour rester courtois ;-)

      Ce qui encore une fois n'enlève rien à la pertinence d'un bon paquet d'autres arguments lus dans l'article.

      Xavier

      Supprimer
    2. Comparer Singapour au Costa Rica ou la Turquie, c'est pas un peu trompeur ?... comparaison n'est pas raison.

      Ensuite, concernant la peine de mort, ce ne sont pas les donneurs d'ordre des trafics qui sont le plus exposés !

      Etre pour la légalisation ne doit pas amener à se leurrer sur la réalité des trafics et ses conséquences.

      Je me permets de répéter, même si on légalise... ça ne signifie pas que les trafics vont cesser ! et forcément, les gens qui vivent du trafic de drogue ne vont pas se laisser crever parce qu'il existe un marché légal (dans le meilleur des cas, ils feront une autre activité illégale, au pire, ils s'adapteront et co-existeront avec le marché légal).

      Il y a même des "dealers" de subutex ! substances légales... ça n'empêche pas des gens de faire des profits illégalement sur la revente.

      Bref, si on veut légaliser, il faut que ce soit pour d'autres raisons que l'épouvantail des "vilains trafiquants". Si possible de bonnes raisons.

      Supprimer
  13. A la réflexion, c'est pire que douteux, c'est contre-productif :

    "Si le feu coûte cher à la Ville de Paris c'est plus à cause des moyens mis en oeuvre pour financer les casernes de pompier qu'à cause de dégâts inhérents au feu"

    Et bien en voilà une bonne nouvelle ! Ne fermons surtout pas les casernes !

    Xavier

    RépondreSupprimer
  14. Moi je vois une bonne raison à la légalisation, c'est que ça sera peut-être plus facile d'informer et de faire comprendre les réalités du danger.

    Prenez la cigarette. Personne ne conteste les risques. Tout le monde les connaît. Ils s'affichent en grand sur les paquets, avec des images choquantes. Il n'y a plus de débat sur la nocivité et son pourquoi. C'est clair pour tout le monde.

    Avec le cannabis, c'est beaucoup moins clair. Comme si le fait d'interdire avait tué la possibilité de faire de la pédagogie. Le débat est clos : c'est pas bon, point barre. Du coup chacun croit ce qui l'arrange.

    J'ai l'impression que puisque la cigarette est autorisée, on surinvestit dans l'information, ce qui est une très bonne chose. Ce qu'on ne ferait pas ou moins si elle était interdite.

    Peut-être qu'interdire nuit à l'information ?

    Xavier
    (non fumeur et soucieux que ses enfants ne le deviennent pas)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas le fait d'interdire qui nuit à l'information...

      Plutôt l'hypocrisie des consommateurs de cannabis qui vous entrainent systématiquement dans des joutes rhétoriques dés qu'il est théoriquement question de consommation de cannabis.

      Qui est favorable à la légalisation du cannabis si ce ne sont les consommateurs (on parle pas des usages thérapeutiques) ?

      Supprimer
    2. Moi si on démontre que la prévention n'en sera que plus efficace. C'est pas impossible, j'entends cet argument.

      De plus je ne suis pas sûr que le camp des fumeurs ait le monopole de l'hypocrisie. Dans mon entourage très proche j'ai des amis qui se permettent de temps à autre une cigarette à base de cannabis. Ils vivent cela très bien, comme moi et mon verre de Whisky. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il ne tomberont jamais dans les excès, la dépendance, l'oeil glauque que je n'ai pas envie de voir chez mes enfants...

      On ne peut pas nier cela, ça nous décribilise. Or en interdisant, n'est-ce pas le message qu'on envoie ?

      (Je n'ai pas d'avis tranché, hein, je cherche à comprendre ...)

      Xavier

      Supprimer
    3. Le cannabinol n'a pas d'autre intérêt que psychotrope (altérer l'état de conscience) ; il est particulièrement hypocrite de le rapprocher de la consommation d'alcool qui est parfois uniquement une question d'appréciation du goût !

      Finalement, votre démarche faussement neutre apparait pour ce qu'elle est, Xavier.

      Supprimer
    4. Sur le fond, certains apprécient le gout du cannabis. En tant qu'ancien fumeur de tabac je comprends.

      Sur la forme, mais enfin pourquoi ne pas exposer calmement ses arguments ?? Hypocrisie, démarche faussement neutre ... à quoi ça sert ?! Et d'ailleurs c'est quoi cette démarche que vous avez mis au grand jour malgré tous mes efforts pour la cacher ????

      Xavier

      Supprimer
    5. Je ne répondrais qu'à votre attaque qui vise un supposé manque de calme de ma part... faut arrêter la rhétorique.

      Pour le reste, je vous laisse entrainer quelqu'un d'autre dans vos joutes verbales sans fin et faussement neutres.

      Supprimer
    6. Bonne idée. Pendant ce temps allez prendre un bon bol d'air, éteignez votre ordinateur, et revenez à la vraie conversations avec des vrais gens en face de vous. Vous aurez peut-être une bonne surprise sur leurs intentions.

      Xavier

      Supprimer
  15. @ Anonyme

    Renoncer à interdire parce qu’une petite minorité ne se soumet pas, c’est démissionner. Sur la délinquance, cela contredit les arguments des partisans. Le trafic peut se déplacer vers d’autres drogues ou des cannabis plus forts (ou non taxés, après tout, il y a du trafic de produits en vente légale : les cigarettes)

    @ Abd_Salam

    Merci pour votre mesure

    RépondreSupprimer
  16. Les bonnes questions commencent à émerger, mais les mauvaises ont la dent dure.

    "Sait-on dire ce qu'aurait été le coût des dégâts sans les moyens mis en œuvre ? Peut-être qu'ils auraient doublé, triplé ?" (Xavier)

    C'est pourtant facile à savoir. Le coût des dégâts après la prohibition, sur le long terme, a toutes les chances d'être le même que celui des dégâts avant la prohibition, qui n'a même pas un siècle.

    Chiche qu'on compare ? Évidemment je ne nie pas qu'après la prohibition on devra repartir depuis un coût monstrueux en comparaison de celui qu'il fallait payer avant elle. Et à cause d'elle.

    Ivan

    RépondreSupprimer
  17. C'est un sujet complexe plus que l'on ne croit.

    A priori, quoi qu'on en pense, c'est un truc électoral des socialistes qui veulent sortir du cul de basse fosse électoral.

    Un certain Justin Trudeau est devenu premier ministre au Canada en offrant la promesse de la légalisation du cannabis.

    Quant au cannabis, on peut dire que comme pour l'alcool, la porno, celui ci servirait à nos faire vivre en état second dans le supposé paradis hyper libéral!

    RépondreSupprimer
  18. "Renoncer à interdire parce qu’une petite minorité ne se soumet pas, c’est démissionner."

    Vous vous prenez pour qui de vouloir interdire la consommation modérée, espèce de fasciste hygiéniste ?

    Si vous étiez cohérent, vous demanderiez l'interdiction de l'alcool qui fait bien plus de dégâts.

    Ce n'est pas à vous d'imposer qui consomme quoi.

    Et non, la légalisation n'accroit pas la délinquance, c'est le contraire, vous êtes un escroc.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On reconnaît bien là le fachisme libéral... accuser de fachisme les opinions différentes du seul fait qu'ils sont différents.

      Et cette croyance libéral/libertaire que l'on a des droits de la seule volonté propre des individus... déconnectés d'un système social (nation / Etat).

      Supprimer
  19. Des milliards pour une lutte complètement inefficace, une vraie gabegie :

    51 milliards coût total annuel de la guerre contre la drogue aux États-Unis

    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201310/25/01-4703645-drogue-la-guerre-perdue.php

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Reste à dire comment cet argent a été dépensé...
      (en admettant que le coût soit pas sur évalué)

      Il suffit pas de lancer des chiffres... mais de dire quelle stratégie a été utilisée.

      Les anti-répressifs ne peuvent pas blâmer la répression... juste parce que c'est la répression.

      Cela ne fonctionne qu'avec l'auditoire permissif de blâmer la répression par principe.

      Supprimer
  20. Mais pourquoi l'autre troll tient tant à ce que les jeunes se droguent ?

    Sous prétexte que l'alcool est autorisé, il faudrait encore ajouter une autre drogue ?
    Est ce la priorité aujourd'hui au point de spammer le blog avec insultes et compagnie, alors qu'il semble bien peu sensible au sujet des inegalités et de l'augmentation de la pauvreté etc...?

    Qu'on l'interdise ou pas perso je m'en tamponnes ce sont des produits inutile à la vie.

    RépondreSupprimer
  21. "Mais pourquoi l'autre troll tient tant à ce que les jeunes se droguent ?"

    Toi, tu mérites le titre de mètre d'étalon de la crétinerie, un vrai abruti qui comprend rien à rien, va chier.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour un être qui se croit superieurement intelligent tu parles comme un vrai con.

      Supprimer
  22. "Pour un être qui se croit superieurement intelligent tu parles comme un vrai con."

    Le problème est que tu ne comprends rien à ce que je dis. Par conséquent, tu es incapable de juger ma connerie.

    RépondreSupprimer
  23. Ce n'est qu'une manoeuvre de diversion de l'apparatchik Le Guen pour ressusciter le clivage droite/gauche sur une question sociétale et récupérer, en vain, une audience électorale perdue en raison d'une politique libérale droitière, Europe oblige.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le "clivage" droite/gauche existe toujours.

      Ce n'est pas parce que le parti "socialiste" n'est plus (pas ?) de gauche, que les courants de pensées très différents eux n'existent plus.

      Je pense cela dit, que le fausse question de la légalisation est une manoeuvre électoraliste pour draguer à gauche... ça, c'est sûr.

      Supprimer
    2. Le clivage droite/gauche n(existe que pour ceux qui ne veulent pas voir, savoir, reconnaitre que la gauche fait la même politique que la droite parce qu'ils sont liés depuis 30 ans par les mêmes engagements européens. La gauche dite radicale est prisonnière ce cette "religion" de l'Europe qui les empêche d'envisager une rupture avec une Europe sous tutelle de l'ordolibéralisme allemand. Ce qui explique l'échec de Tsipras, de Mélenchon et tous les autres.

      Supprimer
    3. Que les élus "de gauche" fassent une politique de droite, personne ne le conteste...

      Mais dire que les principes de gauche n'existent plus ; c'est une autre histoire.

      Vous amalgamez deux choses (les positions idéologiques) et les actes des individus qui peuvent se réclamer de telle ou telle idéologie.

      Evidemment qu'un ministre "socialiste" qui dit qu'il ne croit pas à la lutte des classes, annoncent sans détour qu'il n'est pas de gauche !

      Cela ne signifie pas que l'analyse de gauche, que les valeurs de gauche, que les mentalités de gauche n'existent plus.

      Ça signifie que les idées de gauche ne sont pas défendues par ceux-là même qui sont censés les appliquer professionnellement.

      Supprimer
  24. "Il suffit pas de lancer des chiffres... mais de dire quelle stratégie a été utilisée."

    Ben oui, les ricains sont des cons et incapables d'utiliser le budget alloué à la prohibition, alors que toi t'es un champion qui sait mieux y faire.

    Un conseil, propose tes services d'expert anti-drogue au gouvernement US, ils seront ravis, à moins que tu les fasse bien marrer 2 minutes.

    Pauvre guignol sans cervelle...

    RépondreSupprimer
  25. Laurent,

    Regardez ce reportage :

    http://www.arte.tv/guide/fr/055130-000-A/pour-en-finir-avec-la-guerre-des-drogues

    Et si vous le voulez bien, reparlons-en.

    Ne tardez pas trop, je ne sais pas combien de temps il restera en ligne.

    Xavier

    RépondreSupprimer