vendredi 21 juillet 2017

La désertion fiscale : un sport de riches



La fraude, accélérateur d’inégalités

On ne pas soupçonner The Economist de démagogie anti-élites, mais son papier sur l’étude de trois économistes sur l’ampleur de la désertion fiscale dans les pays scandinaves est accablant. Les économistes ont utilisé les Swiss leaks et les Panama papers pour mesurer précisément le montant de la désertion fiscale par niveau de richesse. En moyenne, les ménages ont payé 3% de taxes de moins qu’ils devraient, et moins de 5% pour 99% de la population. Mais le 1% le plus riche, qui possède en moyenne près de 2 millions de dollars a payé environ 10% de moins qu’ils devraient. Et les 0,01% les plus riches, qui possèdent plus de 40 millions, ont payé plus de 30% qu’ils devraient à la collectivité.

Même le très peu progressiste The Economist soutient que « cela signifie que les estimations passées des inégalités de richesse, en général basées sur les données fiscales, ont sous-estimé le problème », d’autant plus que les ménages des pays scandinaves placent deux fois moins leur richesse en dehors de leur pays. Il conclut également que « la globalisation a profité de manière disproportionnée aux riches en partie en récompensant bien mieux le capital que le travail. Mais la globalisation permet aussi aux plus riches de cacher plus facilement leur richesse ». Triste constat qui n’appelle pourtant pas la moindre demande d’action spécifique de la part de la bible des élites globalisées.


Comment ne pas penser à la belle phrase de Tocqueville qui disait que : « préoccupés du seul soin de faire fortunes, les hommes n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous ». Avec la globalisation, non seulement les élites ne perçoivent pas pleinement l’envolée des inégalités qu’une partie n’a même plus honte de tricher.

2 commentaires:

  1. A propos de la construction européenne, de la Commission Européenne, de la connerie européenne :

    Quelle est la dernière proposition de la Commission Européenne ?

    Réponse :

    La dernière proposition de la Commission Européenne vise à réglementer la température de cuisson des aliments à base de pomme de terre. Problème : la Belgique refuse de modifier ses méthodes de cuisson traditionnelles. La Belgique a donc engagé un véritable bras de fer avec la Commission Européenne pour sauver la frite belge traditionnelle.

    Résultat du bras de fer : la Commission européenne a accepté de revoir le texte en n'obligeant pas les friteries belges à revoir leurs méthodes de cuisson. Du coup, la Belgique a fini par approuver la proposition de la Commission.

    La frite belge est sauvée. Mais la frite française ?

    Que va-t-il se passer si l'Union Européenne réglemente la cuisson des frites françaises ?

    Le suspens est insoutenable.

    Et maintenant l'UE va réglementer... la cuisson des frites.

    Les États membres de l'Union Européenne ont approuvé un texte réglementant la cuisson des aliments pouvant libérer de l'acrylamide. La Belgique inquiète pour l'avenir de sa tradition de la frite a fini par approuver le texte.

    http://www.lefigaro.fr/conso/2017/07/22/20010-20170722ARTFIG00010-et-maintenant-l-ue-va-reglementer-la-cuisson-des-frites.php

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  2. Il est parfois difficile de savoir si on est victime, ou si d'autres personnes vivent des situations similaires à la nôtre. L'engagement quotidien de la BRIGADE SIGNAL ARNAQUE est de permettre à toutes les personnes victimes d’arnaque de connaitre leurs droits et de les faire valoir en déposant une plainte avec des preuves pouvant permettre aux Officiers de Police Judiciaire de mener des enquêtes qui aboutiront à l’arrestation des cybercriminels. Ces victimes seront ensuite soutenues dans toutes les démarches administratives alors si vous êtes victimes d’une quelconque arnaque, veuillez contacter :
    brigade_signal_arnaque@europamel.net / brigadesignalarnaque@mail.com

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