lundi 28 août 2017

Natacha Polony s’interroge sur la France après Charlie




Une France malade et résignée ?

Natacha Polony dénonce le manque de réflexion consécutif aux attentats. Elle cite Marcel Gauchet qui disait en avril 2015 : « ce qui me frappe, c’est la résignation de notre société à ne pas comprendre ». Elle poursuit : « qu’avons-nous de commun par-delà ces lettres dorées sur un passeport ou une carte nationale d’identité. Cette question, tout le monde se garde de la poser depuis Charlie Hebdo (…) tant que cette question ne sera pas collectivement posée, non seulement ne seront pas comblées les fractures révélées par les attentats, mais pire encore, d’autres arriveront, atroces, brutaux, détruisant un peu plus le peu de cohésion qui tient debout ce pays ». Elle revient sur le débat sur l’identité nationale et dénonce les « tabous français qui nourrissent nos crises et que les compteurs Geiger du fascisme interdisent d’approcher », et la simplification du débat entre identitaires xénophobes et bobos bien pensants.

Pour elle, « la France est malade d’être une nation fracturée, une masse désormais anonyme de gens qui ne savent plus ce que c’est qu’être français. Elle est malade, surtout, d’être peu à peu diluée dans l’indifférenciation que réclame pour s’installer un libéralisme étendu désormais à la planète entière (…) De l’universalisme, nous avons gardé le pire, et sacrifié le meilleur ». Le seul horizon serait la consommation et l’uniformisation, cette « modernité conquérante qui exige de vendre des produits médiocres fabriqués par des êtres humains exploités ». Dans une belle synthèse, elle dit que « de l’inégalité, naît la frustration et de l’ignorance naît le rejet, le besoin de se trouver de nouvelles appartenances ». Pour les classes populaires, les attentats ont été vus comme une confirmation des problèmes d’insécurité, accentuant le décalage avec des élites sidérées, naïves face à l’islam et méprisantes à leur égard.

Elle se fait moins pessimiste en citant Pascal Bories, de Causeur : « tant que l’on arrive à marcher en compagnie de gens avec qui ont n’est pas du tout d’accord, on n’est pas morts ». Elle parle de s’inventer un destin. « Peut-être cette attaque contre les valeurs humaines dont la France, plus sans doute qu’aucun autre pays, a fait une composante de son identité, va-t-elle nous inciter collectivement à comprendre qu’affronter nos contradictions et nos reniements est désormais vital ». Elle s’oppose à Todd sur la marche pour Charlie en disant que « c’est bien cette morale laïque, dans ses nombreux développements, que défendaient les manifestants dans leur très grande majorité, et au-delà de leurs différences (…) un refus farouche de voir l’intolérance religieuse et la violence barbare s’imposer en France (…) au fond de chacun de ceux qui ont marché et de ceux qui, ne marchant pas, étaient tout de même avec les marcheurs, la conviction que les valeurs que nous partageons sont belles, et qu’il faut les préserver ».

En synthèse, je suis largement d’accord avec le fait que le message des manifestants, dont je faisais partie, était profondément positif. Mieux, je crois que l’épisode que nous avons traversé nous a fait progresser comme société, nous rappelant nos valeurs et tout ce que la France représente. Je suis profondément heureux de voir comment le rapport au drapeau et à la Marseillaise a évolué, comme si les liens qui nous unissent avaient été ressetté à l’occasion de cette épreuve, effaçant une partie de l’acide eurolibéral. Bien sûr, cela ne vient pas d’une réflexion collective, trop peu souvent menée par des élites qui font parfois complètement fausse route. C’est peut-être de l’ordre d’un réflexe, mais même s’il ne s’agit que d’un réflexe, j’ai l’impression que beaucoup d’entre nous ont redécouvert ce que c’est que d’être Français, de vivre dans le beau pays qui est le nôtre, avec des valeurs qu’il faut défendre.

Du coup, même si nos dirigeants poursuivent les impasses du passé, je crois que le corps social français est sorti plus fort de ces épreuves, qui ont redonné du sens à ce que nous sommes pour beaucoup. Bien sûr, mille problèmes subsistent, mais voilà pourquoi je reste optimiste. Un grand merci à Natacha Polony pour cette contribution fondamentale à la réflexion sur ce triste épisode de notre histoire.


Source : « Nous sommes la France », Natacha Polony, Plon

16 commentaires:

  1. Optimiste? La manif du 11 janvier n'a eu aucune suite et nous avons assisté ce printemps à la pire campagne présidentielle. Dont le seul côté réconfortant a été le taux de bulletins blancs. On est bien loin d'une prise de conscience.

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  2. La colère est mauvaise conseillère.
    Je suis en colère, très en colère.

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  3. Vous feriez bien de lire l'article qui suit, c'est autrement moins balourd que cette pauvre Natacha :

    "L'identitarisme est aujourd'hui le politiquement correct
    Si on entend par politiquement correct la domination d'un discours, l'identitarisme est ainsi aujourd'hui le politiquement correct. Du zemmourisme, Dominique Sistach écrivait: «Le principe de ces doxas réactionnaires et populistes invite toujours à positionner la croyance au-dessus du réel, tout en revendiquant le leadership total sur la réalité, et par voie d’incidence, la mainmise sur la vérité». Qui a déjà regardé un de ces débats télévisés où s'écharpe un réactionnaire néo-conservateur et un-e progressiste de la gauche multiculturaliste reconnaît cette même volonté farouche de monopoliser la représentation du réel."

    http://www.slate.fr/story/149658/version-lisse-mot-race-extreme-droite

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    1. L’article de Lebourg met surtout sur le même plan altérophiles mondialistes et identitaires altérophobes, dans le cadre d'une lutte pour imposer un discours dominant. Il se trouve que la balance, qui avait avantagé un temps les premiers, penche depuis peu dans le débat public du côté des seconds. Quant à l'usage qui est fait aujourd'hui par certains du concept d'identité, les critiques qui peuvent lui être adressées ont une valeur conjoncturelle. On peut être en désaccord avec l'usage que Zemmour fait de ce terme, cela ne suffit pas à disqualifier toutes ses acceptions. Maurras a beaucoup utilisé le mot « nation ». Sauf que Jaurès aussi… Ce n'est pas parce que l'extrême-droite a dû remplacer le mot « race » par le mot « identité » que tout usage de ce dernier en devient forcément suspect. Ramener l'importance récente du concept d'identité dans le débat public à une victoire de la stratégie lexicale de l'extrême-droite relève aussi d'une forme de politiquement correct : « Vous parlez d'identité ? Mégret, Venner, de Benoist, Zemmour, Buisson, Le Gallou aussi, et c'est pour eux un subsitut de l'idée de race. Donc vous êtes leur complice ».

      Plus globalement, réduire l'histoire de l'utilisation du mot « identité » à une stratégie lexicale de l'extrême-droite, revient à raisonner comme si rien de concret ne s'était passé depuis ces dernières décennies au sein de la société française et dans le monde, comme si le rapport à l'autre et la définition de la possibilité d'un « nous » n'était pas inséré dans une histoire réelle, marquée par les transformations des sociétés européennes sous l'impact de l'immigration, par des bouleversements géopolitiques aussi, par l'émergence de l'islamisme politique, etc. Constater que les manuels d'histoire n'ont pas toujours cru nécessaire de présenter la bataille de Poitiers comme un affrontement décisif de civilisations ne revient pas à démontrer que proposer aujourd'hui cette lecture de l'événement serait absurde, d'autant plus que la prétendue déconstruction du mythe identitaire se révèle elle-même fortement mythifiée (voir la démonstration qui en est faite sur un site identitaire : https://www.polemia.com/charles-martel-et-la-bataille-de-poitiers-mythe-ou-realite/).

      Nicolas Lebourg, qui prétend replacer dans leur contexte historique les usages d'un concept, adopte pourtant un positionnement résolument anhistorique dès lors qu'il s'agit de ramener l'idée d'identité à un outil de la démarche discursive de l'extrême-droite. C'est consacrer beaucoup d'énergie à tenter de nier qu'il puisse y avoir d'autres usages du concept, motivés par d'autres priorités, sous-tendus par d'autres visions du monde, liés à d'autres contextes historiques. Duruy, Michelet, Lavisse, Isaac, ou Seignobos écrivaient sur la bataille de Poitiers dans une France qui colonisait l'Algérie et voyait dans la Turquie l'homme malade de l'Europe. Qu'une autre lecture du passé ait pu découler des attentats de septembre 2001 ou de la montée en puissance de l'État islamique n'a rien qui puisse étonner et ne saurait en tout cas pas être réduit à l'effet de « la socialisation des représentations des extrêmes droites ».

      YPB

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    2. "et ne saurait en tout cas pas être réduit à l'effet de « la socialisation des représentations des extrêmes droites »"

      Quand un égyptien copte est au FN style "francais de souche par naturalisation", grosse rigolade :

      https://twitter.com/Soeur_Marijuana/status/902610051088703488

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    3. Messiha c'est vraiment le mec qui illustre toute la connerie des identitaires :

      https://twitter.com/gblardone/status/902646026074558464

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  4. "Peut-être cette attaque contre les valeurs humaines dont la France, plus sans doute qu’aucun autre pays, a fait une composante de son identité,"

    Ah non,non....Reprenez l'esprit de la lettre et la philosophie des Pères Fondateurs des Etats-Unis et vous verrez que la France n'est pas la seule ni la 1ère sur ce registre. Après on peut discuter de l'attitude des Etats-Unis (et il y a beaucoup à dire....Les valeurs universelles bien piétinées depuis...on ne compte même plus).
    Bonne soirée
    anonyme 19:55

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  5. La Pologne, la république tchèque, la Hongrie sont trois pays qui ne sont pas constitués d'identitaires xénophobes (pour la majorité, et incontestablement pour les socialistes tchèques) et qui pourtant ne veulent pas d'immigration extra-européenne.

    J'ignore ce que vous appelez des identitaires xénophobes. Il me semble que c'est surtout un bouc émissaire commode vous permettant de maintenir votre position mi-chèvre mi-chou.

    Mais cette position prétendument équilibrée est en fait insensée.
    Oui, ce sont ceux qui se méfiaient de l'immigration extra-européenne qui avaient raison, et les autres qui avaient tort.

    Qui veut faire l'ange fait la bête, et en refusant d'admettre qu'il est nécessaire aux pays d'être un minimum attachés à leur identité culturelle et imperméable envers l'étranger pour se maintenir sereinement, vous contribuez au problème.

    Vous manquez de réalisme, et vous vous contentez paresseusement de postures prétendument morales.

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    1. Être irréaliste n'est pas être vertueux.

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  6. Ce qui est tragi-comique, c'est que cette pauvre bougresse de Polony ne parle nulle part des enjeux écologiques mondiaux. Elle est comme un guignol un peu distrait au volant d'une bagnole et qui discute de la couleur de la cravate qu'il va acheter demain, alors qu'il se précipite dans le mur de la catastrophe écologique qui est en cours.

    C'est comme les byzantins qui tergiversaient sur le sexe des anges pendant que Byzance était assiégée.

    Polony, c'est un nom d'origine polonaise, Zemmour, c'est d'origine nord africaine, Sapir d'origine russe... la liste est longue de ces clowns pas de souche, ne ressemblant pas à des gaulois, nos "ancêtres", et qui prêchent pour l'identité française selon leur idéologie bornée.

    "L’enseignement de l’histoire y répond par la méthode historique et l’administration de la preuve. Quand on est prof et qu’on a en face de soi des élèves qui sont pris dans un scénario du complot, comme endoctriné, ça ne sert à rien de leur dire “non ça ne s’est pas passé comme ça mais comme ça”. Ce qu’on fait là, c’est qu’on nourrit leur scénario d’un personnage supplémentaire, le méchant, qui essaye de les piéger. Ça ne sert donc à rien, car ils vont l’intégrer dans leur scénario. On a zéro chance de gagner. La seule chose qui peut fissurer ce genre de scénario, c’est d’aider les élèves à écrire un scénario historique reposant sur des preuves historiques et pas sur de la fiction. Cela passe par des méthodes."

    http://www.bondyblog.fr/201708291935/laurence-de-cock-le-passe-colonial-est-un-passe-commun-pas-seulement-celui-des-colonises/#.WabE_D5JbDd

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    1. Ce que madame De Cock ne dit pas, c'est que pour construire systématiquement l'administration de la preuve avec les élèves, il faut du temps. beaucoup de temps. Un temps dont on ne dispose tout simplement pas lorsqu'on a des élèves en face de soi. « Scénario historique reposant sur des preuves historiques » ? Sauf qu’il y a un programme à traiter et une misérable poignée d'heures dans l'année pour le faire. Et comment procéder pour transformer des gamins ni très mûrs ni très cultivés en apprentis historiens par l'acquisition de méthodes vraiment rigoureuses ? La réalité est très simple : vous leur faites acquérir un semblant de méthodologie ; et pour le reste, vous leur imposez la parole du maître. Je doute que Laurence de Cock ait jamais procèdé autrement lorsqu'elle avait des élèves en face d'elle.

      Si les questions historiques ne font pas l'objet d'un consensus entre historiens, il y a des raisons à cela : elles sont complexes et l'administration de la preuve passe par un travail lent et patient. Les recherches sont par ailleurs orientées par les préférences idéologiques propres à chaque chercheur. Le scénario historique de Paul Bairoch sur le rôle du commerce colonial dans le processus d'industrialisation de l'Europe ne ressemble pas à celui établi par beaucoup de ses collègues d'obédience marxiste. Les uns et les autres ont pourtant rassemblé une documentation colossale et l'ont soumise, on peut l'espérer du moins, à une analyse rigoureuse. Cela ne suffit manifestement pas à accorder tous les violons, comme l'illustre par exemple la polémique qui a opposé, il y a quelques années, Catherine Coquery-Vidrovitch et Daniel Lefeuvre sur la question du bilan de la colonisation.

      Laurence de Cock a signé le premier appel des « Indigènes de la République », ce qui est son droit, mais marque aussi un engagement politique et idéologique très affirmé. Elle préconise de mettre l'enseignement de l'immigration et de la colonisation à toutes les sauces. Propose-t-elle de renforcer très considérablement pour cela les horaires d'histoire dans les programmes ? Pas vraiment, cela ne passerait pas. Donc, cette importance renforcée de l'histoire de la colonisation et de l'immigration se fera forcément au détriment des autres thèmes du programme d'histoire et il conviendrait de le dire clairement. Les élèves connaîtrons par cœur le commerce triangulaire et la colonisation de l'Algérie, mais rien par exemple de l'histoire économique non-coloniale ou scientifique de l'Europe, sujets que personne ne défendra en signant des appels publiés dans Le Monde.

      Le discours de Laurence de Cock n'a rien de scientifique, pas plus en tout cas que les rêveries de certains sur l'idée d'un « récit national » plus ou moins mythifié. Nous sommes là dans un conflit idéologique qui est aussi une « lutte des places » entre universitaires. Et préconiser de mettre davantage l'accent dans l'enseignement sur l'histoire des « Autres », c'est accréditer l'idée que les jeunes issus de l'immigration sont destinés à rester irrémédiablement des « Autres », et donc adhérer à leur projet communautariste, tout en vouant aux gémonies le communautarisme des autochtones.

      YPB

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    2. Hé Dutroll, cette "bougresse" de Polony, ce "clown" de Sapir, ce "clown" de Zemmour, comme tu dis avec ta vulgarité habituelle (moi, je ne suis pas vulgaire, je suis grossier, nuance…), pourquoi n'auraient-ils pas le droit de défendre l'idée d'une identité française non racialisée, sous prétexte qu'ils ont des ancêtres qui n'étaient pas français ? Et les mettre dans le même sac, alors que des désaccords profonds les opposent (débat Zemmour-Sapir), c'est pas de la malhonnêteté peut-être ?

      Et pour ta gouverne, les Byzantins qui débattaient du sexe des anges alors que les Turcs les assiégeaient, c'est du pipeau pour historiens d'opérette dans ton style. Pendant que les Turcs les assiégeaient, les théologiens byzantins faisaient ce qu'ils savaient faire : discuter théologie. Qu'étaient-ils censés faire d'autre ? Et les débats religieux de l'époque avaient un enjeu politique décisif, puisqu'il s'agissait de trouver des points d'accord avec les chrétiens d'Occident en vue d'une réunion indispensable à la survie de Byzance (la bulle Laetentur Caeli, ça te dit quelque chose, Dutroll ?). Parallèlement, les stratèges discutaient stratégie. Les Byzantins ont résisté seuls face à la superpuissance militaire de l'époque et se sont battus courageusement jusqu'à l'écrasement de toute résistance. Merci de réserver tes préjugés à deux balles à des ignorants de ton niveau.

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    3. Natacha Polony a beau être contre la culture hors-sol des tomates et l’élevage hors-sol des bovins, c’est une fausse écologiste qui en prétendant que « n’importe qui peut devenir français » défend le dogme et fait le postulat de l’interchangeabilité des hommes, les incite au déracinement, et démontre que ses convictions écologistes ne s’appliquent qu’aux animaux et aux végétaux, et pas aux hommes.

      Or défendre l’écosystème implique de défendre l’ethnosystème, qui en est la composante anthropique, et de dénoncer l’idéologie du métissage ainsi que sa promotion, couplée à celle du nomadisme, dans la pub, au cinéma, à la télévision, etc., le métissage participant de la destruction de la biodiversité humaine.

      Un vrai écologiste est nécessairement un ethno-écologiste, qui pense à la préservation de l’écosystème comme à celle de l’ethnosystème (qui est la préservation de l’écosystème appliquée aux populations humaines), et s’inquiète à ce titre de l’extinction en cours des Européens (qui ne sont plus que 7% de la population mondiale) et de la race blanche, à l’origine de la plus grande civilisation qui ait jamais existé sur Terre.

      Natacha Polony est bien loin de répondre à cette définition. Encore un effort Natacha pour être écologiste !

      Charles

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  7. @ Jacques

    Oui, optimiste, quand je vois le patriotisme grandissant de mes compatriotes, ou le nombre de votes blancs. La présidentielle n’a-t-elle pas été à la hauteur des candidats que nous avions ?

    @ Anonyme 14h54

    L’identitarisme devenu le politiquement correct ? Sans doute dans le cerveau malade d’ultra-communautaristes

    @ YPB

    Merci, doublement

    @ Charles

    Grosse caricature de la position de Natacha Polony, qui n’a absolument pas défendu l’interchangeabilité des hommes et ne défend en aucun cas les flux migratoires actuels.

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    1. @ LH

      Je maintiens qu'en prétendant que « n’importe qui, d'où qu'il vienne, peut devenir français », Natacha Polony suggère que les hommes sont interchangeables.

      Charles

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    2. @ Laurent

      Vous êtes sûr que l'identitarisme et le communautarisme c'est pas la même chose ?

      Ivan

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