lundi 16 septembre 2019

Brexit : le déshonneur des travaillistes et du parlement britannique


Les quinze derniers jours ont encore été riches en rebondissements dans l’interminable feuilleton du Brexit. Boris Johnson a affronté la rebellion des parlementaires qui veulent lui imposer de ne pas quitter l’UE sans accord et quelques défections. Il a répliqué en proposant des législatives mi-octobre, ce qui a été refusé par les travaillistes qui les réclamaient il y a quelques semaines


La négociation et la démocratie pour les nuls

Je suis assez sensible aux idées économiques avancées par Jérémy Corbyn, qui a marqué un net virage à gauche de l’ancien parti de Tony Blair. En 2016, je voyais en lui et Bernie Sanders la réplique idéologique de Reagan et Thatcher, quarante ans plus tard, peut-être les signaux avancés de la revanche à venir des progressistes sur les oligolibéraux. Et même s’il n’avait pas soutenu le Brexit, son manque d’enthousiasme pour défendre le choix inverse me faisait penser qu’il pourrait accepter de sortir de cette UE si oligolibérale et largement en contradiction avec son programme économique, qui comprend des nationalisations de service public que l’UE pousse à casser, comme la SNCF.

Mais ces dernières semaines n’ont pas très flatteuse pour les travaillistes. D’abord, l’idée de vouloir éviter à tout prix une sortie sans accord est absurde. Comment le gouvernement britannique peut négocier avec l’UE sans cette carte dans la main ? Sans cela, cela pousse l’UE à rester sur l’accord accepté par May. Par conséquent, le parlement britannique veut créer les conditions pour que l’UE ne propose pas autre chose que l’accord qu’il a refusé trois fois… Brillant ! La simple tactique de négotiation devrait pousser à garder cette possibilité pour renforcer la position du pays. Essayer d’empêcher une sortie sans accord produit une négociation complètement déséquilibrée où l’UE a tous les leviers. En votant contre une sortie sans accord, les Travaillistes favorisent clairement l’UE contre leur propre pays !

Corbyn est également ridicule d’évoquer le Brexit ultralibéral de Boris Johnson. Les marchés sont clairs : les milieux d’affaires sont contre le Brexit, et on peut s’étonner que Corbyn prenne leur parti. Quand une sortie sans accord devient plus probable, les marchés baissent et quand elle devient moins probable, ils montent. Comment Corbyn ne peut pas reconnaître que son programme serait plus facile en dehors de l’UE plutôt qu’en dedans ? Les nationalisations n’ont jamais fait partie de l’agenda de Bruxelles… Aujourd’hui, il devrait soutenir Boris Johnson pour que son pays soit plus fort dans la négociation du Brexit, sorte rapidement, pour le libérer des règles économiques de Bruxelles, en contradiction avec son programme. Aujourd’hui, il préfère la politique politicienne, espérant affaiblir Boris Johnson.

Corbyn achève de se ridiculiser en refusant les élections qu’il demandait il y a peu. Il se contente de vouloir affaiblir le gouvernement, tout en refusant de laisser le peuple trancher ! Petite cuisine assez minable car des élections mi-octobre étaient probablement la meilleure voie : soit les britanniques donnaient une majorité à Boris Johnson et à son programme d’une sortie le 31 octobre, avec ou son accord. Et s’ils ne le voulaient pas, ils auraient pu élire les travaillistes de Corbyn, pour poursuivre des négociations à l’issue très incertaine dont un probable nouveau référendum. Un tel vote était la meilleure option et il faut remercier Boris Johnson de l’avoir proposé. Et vouloir imposer quoique ce soit juste avant un vote, comme le voulaient les travaillistes, démontre le curieux rapport à la démocratie des corbynistas.

Boris Johnson est bien le chef le plus raisonnable que la Grande-Bretagne pouvait avoir. Theresa May, parce qu’elle ne croyait pas vraiment que « pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord », en a conclu un mauvais. En étant prêt à partir sans accord, Boris Johnson se montre à la fois plus démocrate mais aussi bien meilleur négociateur. Honte aux travaillistes de lui faire barrage de la sorte.

58 commentaires:

  1. "il pourrait accepter de sortir de cette UE si oligolibérale"

    Du fait des pressions de la GB qui est ultra libérale depuis Thatcher.

    Croire que la GB deviendrait anti libérale via un Brexit dur, c'est vraiment être une andouille.

    Et vous ne parlez jamais de l'Irlande du nord ni de l'Ecosse, voire même du Pays de Galles. C'est volontaire ou une preuve de votre totale inculture en matière géopolitique ?

    Une frontière Irlande du nord-Irlande du sud, et c'est un conflit militaire assuré.

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    1. "Croire que la GB deviendrait anti libérale via un Brexit dur, c'est vraiment être une andouille."

      Et croire que la GB ou n'importe quel pays aurait liberté d'évoluer librement dans ce sens, à supposer que la population le souhaite, tout en demeurant dans le cadre de l'UE, c'est être une triple andouille. On nous a assez fait comprendre qu'il n'y avait pas de choix démocratique contre les traités européens. Ignorer qu'une large part de la gauche britannique anti-néolibérale n'a de cesse de le dénoncer depuis plusieurs décennies, c'est volontaire ou la preuve d'une inculture trollesque en matière de politique britannique ?

      YPB

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    2. YPB

      Je vois que vous croyez au Père Noël, 5 ans d'âge mental ! Un vrai pigeon !

      Les Brexiters sont des fanatiques du libéralisme, tel Farage.

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    3. On voit que les arguments sont du côté des Brexiters et les insultes de l’autre côté…
      Plus sérieusement, le clivage Remain/Leave traverse le paysage politique. Il y a des Brexiters à gauche comme à droite, mais il y a un problème de représentation de la gauche souverainiste anglaise. On a vu lors des élections européennes que le Labour a fait un mauvais score car une partie de son électorat a voté pour le parti du Brexit de Farage.

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    4. BoJo est une sorte de Trump, il n'a aucun argument valable en faveur du Brexit, rien n'est prêt pour le Brexit côté GB. Ca sera un bordel monstre en GB. Il n'y a que les idiots toxiques souverainistes pour s'en bercer d'illusions.

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    5. @ Troll

      L’idée n’est pas que la GB deviennent moins libérale avec le Brexit, mais que, si elle le desire majoritairement, alors, elle pourra le faire plus facielement.

      “Conflit militaire assuré” : rien que cela ! On reconnaît l’usage des infox des remainers et leur tendance à menacer de guerres imaginaires ceux qui ne voudraient pas les suivre…

      Pour information, il y avait des brexiters au parti travailliste, pas vraiment ultralibéraux…

      Vos commentaires présagent d’un degré d’informations et d’expertise particulièrement aptes à vous permettre de juger des conséquences du Brexit et du degré de préparation actuel…

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  3. Corbyn n’est qu’un petit politicien qui est dans le calcul, la tactique et les manœuvres d’appareils. Ce qu’il pense n’a pas d’importance, il est le rouage d’un parti pro-européen qui tombe là où il penche.
    Quant à Boris Johnson, aux dernières nouvelles il est en train de négocier un nouveau backstop avec une frontière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, qui du coup ne serait plus si uni que ça !! Un truc inacceptable mais qu’il va accepter parce que le Parlement britannique, qui est devenu un trou noir politique, l’oblige à un accord coûte que coûte. Plutôt un mauvais accord que pas d’accord du tout, ils sont prêts à signer n’importe quoi. Pas sûr d’ailleurs que ce parlement vote cet accord, il est bien fichu de le rejeter comme il l’a fait avec celui de Theresa May, puisque ce sont les querelles politiciennes qui prévalent sur l’intérêt supérieur du pays. Voilà qui me conforte dans l’idée que le parlementarisme est un régime abominable.

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    1. La dictature, c'est tellement mieux...

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    2. La France n'est pas une dictature.

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    3. Pas encore tout à fait, mais des mecs qui se font amputer de la main et énucléer lors d'une manif avec ds LBD, c'est quoi ?

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    4. Légiférer par ordonnances concernant le droit du travail, les retraites, le chômage... c'est démocratique ?

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    5. Le type de régime (présidentiel ou parlementaire) est sans rapport avec les brutalités policières.
      Au RU, on voit des parlementaires faire obstacle à la volonté populaire alors qu’ils sont supposés être les représentants du peuple. On a connu ça aussi en France avec le traité de Lisbonne. Sauf que là, c’est le parlement et non l’exécutif qui trahit les électeurs.

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    6. "on voit des parlementaires faire obstacle à la volonté populaire"

      Le référendum Brexit, c'est 52% en faveur d'on ne sait pas quel type de Brexit, les 48% remain comptent pour du beurre ?

      BoJo et Farage sont des escrocs voyous :

      https://www.arte.tv/fr/videos/088472-016-A/28-minutes/

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    7. Selon la jurisprudence constitutionnelle GB, le référendum Brexit n'est que consultatif. Ce qui signifie que le parlement GB a largement son mot à dire selon les règles et usages GB. Mais avec des dictateurs au nom du "peuple" comme vous, tout est permis, n'est ce pas ?

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    8. Oui, la majorité, c'est à partir de 50%. Sinon, on n'aurait pas fait l'euro avec le traité de Maastricht qui n'est passé qu'avec 51% des voix.
      Qui refusent les élections anticipées ? Ce n'est pas Bojo mais ses adversaires.

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    9. Et le référendum Brexit est consultatif, pas décisionnel. Vous promouvez ce que vous vous réprouvez, à savoir des élections sans fin pour obtenir ce qui vous plait. Vous croyez vraiment que faire des élections tous les 6 mois est une solution .

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    10. Ne soyez pas de mauvaise foi : il n’existe plus de majorité à la Chambre des Communes, il faudra bien faire des élections de toutes les façons. D’ailleurs le Labour les réclamaient jusqu’à il y a peu de temps ! Mais quand Corbyn a vu les sondages en faveur de Boris Johnson, il a subitement changé d’avis ! Donc, il s’assoit sur un référendum (qu’il soit consultatif importe peu) et refuse des élections législatives. Ils prétendent donc décider, lui et ses amis, du sort du pays sans demander leur avis aux gens.

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    11. Pendant fort longtemps, la pratique britannique a été de laisser le Premier Ministre seul juge du terme de la législature. La dissolution de la Chambre au moment décidé opportun par l'exécutif était une norme de la vie politique, tant et si bien que laisser une législature parvenir à son terme passait pour une manifestation de faiblesse du premier Ministre. Ce n'est que depuis 2011 que le principe d'un mandat fixe de 5 ans privant l'exécutif de son droit de dissolution s'est imposé : http://juspoliticum.com/article/Un-tournant-de-la-culture-constitutionnelle-britannique-le-Fixed-Term-Parliaments-Act-2011-et-l-amorce-inedite-de-rationalisation-du-systeme-parlementaire-de-gouvernement-au-Royaume-Uni-530.html. Il faut donc ne rien connaître à la tradition politique du Royaume-Uni pour voir un scandale ou une incongruité dans l'idée d'élections anticipées. Rien n'est plus conforme au principes traditionnels du parlementarisme britannique.

      YPB

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    12. YPB

      Ca ne changera rien à l'aspect stupide du Brexit dont le référendum n'a aucun statut décisionnel. De toutes façons, les souverainistes ne sont que des escrocs non parlementaristes, comme vous YPB et votre pote stupide Herblay.

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    13. "Londres (Grande-Bretagne), correspondance. – La saison des congrès politiques a démarré en fin de semaine dernière en Angleterre. Les libéraux-démocrates ont ouvert le bal samedi, à Bournemouth. Suivra le congrès du parti travailliste à Brighton samedi, puis celui des conservateurs à Manchester la semaine prochaine. Ces grand-messes rythmées par des débats passionnés entre militants, des discours solennels et des annonces chocs bénéficient d’une large couverture médiatique. Toute cette agitation ferait presque oublier le contexte exceptionnel dans lequel elles se déroulent cette année.

      Le parlement de Westminster est suspendu depuis lundi 9 septembre, pour une durée de 34 jours, soit une période de temps bien plus longue que la « pause » parlementaire d’environ trois semaines qui couvre habituellement la saison des congrès. Pendant plus d’un mois, la Chambre des communes et la Chambre des lords ne peuvent pas poser de questions urgentes et contraignantes au gouvernement. Le droit de soumettre des propositions leur a aussi été ôté, ainsi que celui de débattre et de se réunir en commission.

      Le silence qui s’est emparé des deux chambres ne sera rompu que le 14 octobre. Ce jour-là, la reine présentera au parlement le programme législatif du gouvernement Johnson. Elizabeth II le fera à la demande du premier ministre, comme le veut la tradition. Il ne restera plus que 17 jours avant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne programmée le 31 octobre. La suspension du parlement pour une durée record, en pleine crise politique, est-elle légale ? La Haute Cour de Londres, saisie par la militante pro-européenne Gina Miller, avec l’appui de l’ex-premier ministre conservateur John Major et des gouvernements autonomes écossais et gallois, a botté en touche mercredi 11 septembre. La suspension est une décision « politique » et ne peut être soumise à l’examen de la justice, ont conclu les trois juges.

      Des manifestants anti-Brexit devant le parlement de Westminster à Londres le 4 septembre 2019. © Reuters/Henry Nicholls
      Des manifestants anti-Brexit devant le parlement de Westminster à Londres le 4 septembre 2019. © Reuters/Henry Nicholls
      Cependant, le même jour, à Édimbourg, la plus haute instance juridique écossaise, la « Court of Session », est parvenue à une conclusion très différente. La suspension est « illégale », elle n’a pour but que d’« entraver » le parlement, ont conclu les trois magistrats à l’unanimité. Les juges écossais en veulent pour preuve que le 10 Downing Street ne leur a fourni aucune déclaration formelle signée de la main d’un ministre ou d’un haut fonctionnaire pour justifier la suspension de cinq semaines, comme c'est l'usage, alors même que la suspension des deux chambres législatives est « d’une durée extraordinaire », ont insisté les magistrats."

      https://www.mediapart.fr/journal/international/170919/le-royaume-uni-en-plein-malaise-constitutionnel

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    14. Bien sûr que la confrontation entre Boris Johnson et le parlement est de nature politique, et dans une telle matière, le juge suprême devrait être le peuple et non les juges. On a accordé trop d’importance à cette simple suspension, comme si l’exécutif avait bâillonné les députés, alors qu’ils ont eu tout le loisir de voter ce qu’ils voulaient pour empêcher le no deal.
      Tous ces manifestants qui défilent contre le résultat d’un référendum, ce sont des mauvais perdants qui ne respectent pas le suffrage universel. Lorsque nous avons perdu (de peu) le référendum de Maastricht en 1992, nous n’en avons pas fait autant, nous avons accepté notre défaite.

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    15. "Ca ne changera rien à l'aspect stupide du Brexit dont le référendum n'a aucun statut décisionnel"

      Bien sûr, cher troll, le référendum n'a aucun statut décisionnel. Mais il se trouve qu'aucun partisan du Brexit ne l'a jamais prétendu au sens du droit formel. Ils considèrent seulement que ce vote constitue une contrainte morale au regard de leur idéal démocratique. C'est là une notion que les européistes ne peuvent comprendre. À leurs yeux, aucun vote populaire dirigé contre leur conception de l'Europe ne saurait être investi de la moindre légitimité. Comment diable le peuple pourrait-il être autorisé à aller contre le sens de l'histoire ? La démocratie n'est à leurs yeux qu'une manière de revêtir leur projet d'un vernis de légitimité.

      De fait, aucun référendum contraire aux attentes des ces fanatiques n'a jamais été reconnu par eux comme contraignant : soit ils les ont contournés (cas du traité de Lisbonne, approuvé par voie parlementaire, pour imposer par la bande les contenus fondamentaux du texte rejeté en 2005), soit ils ont fait revoter, après une campagne de propagande destinée à effrayer le bon peuple (les Irlandais en ont fait l'expérience à deux reprises : pour le traité de Nice, puis pour le traité de Lisbonne, sept ans plus tard).

      YPB

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    16. YPB

      Vous faites un beau troll souveraino-dictatorial qui se fout complètement du parlement GB qui a son mot à dire dans cette affaire, ne vous en déplaise. A rajouter que les Brexiters type BoJo ou Farage ont alignés les mensonges comme d'autres enfilent des perles, une escroquerie de grande ampleur. Ca ne vous gêne pas les escrocs, manifestement.

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    17. Les pires mensonges, ce sont ceux des pro-UE qui annoncent depuis plus de 3 ans des catastrophes et qui parlent de coup d’état à propos d’une suspension des séances du parlement.

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    18. Anonyme du 18 septembre 2019 à 09:43

      Vous avez raison de ne pas répondre sur le mépris réitéré de la volonté citoyenne affiché par les européistes, à chaque fois qu'une consultation ne donne pas les résultats qu'ils escomptaient : c'est effectivement indéfendable et vous ne feriez qu'afficher votre embarras.

      On pourrait aussi revenir cependant sur les mensonges mirobolants des mêmes eurobéats qui ont accompagné la mise en œuvre de l'euro. Ce serait plaisant... Aucun mensonge de Farage ou de Johnson (que vous traitez d'escrocs sans jamais argumenter sérieusement votre prétention) ne sera jamais à la hauteur de cette colossale escroquerie à l'échelle d'un continent. Vous voir les traiter de menteurs, en reprenant l'argumentaire d'une crapule cynique comme Tony Blair, est assez croquignolesque.

      Aujourd'hui, ce sont les mêmes, c'est-à-dire des gens qui aspirent à priver le Parlement britannique de l'essentiel de ses prérogatives souveraines au sein de l'ensemble européen, qui prétendent vouloir assurer sa défense... Il faut être décidément bien niais pour croire à cette pantalonnade.

      Laissez-moi deviner : vous êtes bien le même mythomane délirant qui fantasmait naguère des données imaginaires et aisément réfutables sur l'évolution de l'euro comme monnaie de réserve internationale, ou m'attribuait contre les multinationales américaines des diatribes récurrentes dont il n'a jamais pu retrouver ici la moindre trace ?

      YPB

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    19. YPB

      Le mythomane délirant c'est vous et vous allez vous en rendre compte sous peu, pauvre con !

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    20. YPB

      Le troll auquel vous répondez est le même qui affirmait tout récemment que le taux d'emploi et le taux de pauvreté étaient désastreux au Royaume-Uni...

      En fait, comme je le lui ai rappelé, ce pays est dans la moyenne européenne pour le taux de pauvreté et parmi les mieux placés de l'UE pour ce qui est du chômage. Donc, un taux de pauvreté ni flatteur ni lamentable (comparable à celui de l'Allemagne ou de la Suède) et un taux de chômage faible. Le taux de pauvreté au Royaume-Uni était plutôt bas au milieu des années 70 et a beaucoup augmenté durant les deux décennies qui ont suivi, du fait des difficultés économiques et de la vague libérale thatcherienne qui a démantelé en partie le Welfare State. Il a commencé à décroître depuis une vingtaine d'années.

      Les interprétations du troll de service sont donc, comme d'habitude, soit idiotes, soit malhonnêtes, sans aucun fondement empirique, ou argumentées à l'arrache à partir de copiés-collés d'auteurs douteux et de données chiffrées fantaisistes. Ce type est aussi malhonnête et haineux (ses fantasmes réguliers de violences physiques, aussi odieux que grotesques !) qu'il est creux.

      Antitroll

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    21. Hé hé hé... J'avais pas vu sa "réponse" rageuse de 18:35 ! Il se fatigue vite à argumenter, le pauvre diable.

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    22. Je voulais dire 18:24.

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    23. "eurobéats qui ont accompagné la mise en œuvre de l'euro"

      Euh... la monnaie en GB c'est pas l'Euro. La pauvreté y est à plus de 21% :

      http://www.slate.fr/story/165038/taux-pauvrete-royaume-uni-augmente-margaret-thatcher

      Quant à l'emploi, ce sont des boulots pourris, précaires et mal payés, quelle réussite !

      https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-mardi-15-janvier-2019

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    24. Merci de t'enfoncer, le troll. C'est plus facile pour moi.

      La pauvreté au Royaume-Uni a connu d'importantes fluctuations depuis une trentaine d'années. Manifestement, être membre de la CEE, puis de l'UE n'a en rien protégé ce pays sur ce point particulier. L'article que tu cites signale une hausse récente, dont on ne sait si elle sera confirmée sur le long terme, et qui ne peut pas forcément être mise en relation avec les conséquences de l'inflation post-référendum (appelée à tort "post-Brexit"), puisque la hausse de la pauvreté infantile est constante depuis 2011.

      Les conservateurs ont pratiqué une politique sociale inadéquate ? Sans doute, mais ils l'avaient déjà fait dans le passé, alors qu'il n'était pas question du tout de sortir de l'UE. Rien n'indique qu'ils y renonceraient dans l'hypothèse où le Brexit serait remis en cause. Bref, tes arguments sont nullissimes.

      Les emplois créés outre-Manche sont des petits boulots pourris et la précarité progresse ? Oui, tout comme en Allemagne, qui a réussi l'exploit de vaincre le chômage tout en faisant progresser la pauvreté : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-prosperite-allemande-est-un-cauchemar-pour-40-de-ses-citoyens-774658.html. Et pas la peine d'invoquer les difficultés de l'ex-Allemagne de l'Est : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/10/les-allemands-les-plus-pauvres-vivent-a-l-ouest_5460419_3234.html.

      Partout, de mauvaises politiques provoquent des résultats désastreux. Sortir de l'UE ne rendra pas les politiciens conservateurs britanniques plus intelligents, mais être membre de l'UE et affirmer vouloir y rester ne semble pas avoir non plus transformé les gouvernants ou le patronat allemands en génies de l'économie.

      En gros, tu cherches à mettre sur le dos des souverainistes des politiques menées largement par des thuriféraires de l'Europe entièrement acquis à l'idéologie du libre-échange et de la mondialisation heureuse... Sortir de l'UE n'est pas la garantie de politiques plus pertinentes, mais c'est au moins la possibilité de, peut-être, pouvoir les mettre un jour en œuvre sans être anathématisé par Bruxelles.

      Même le FMI a fini par reconnaître que les politiques d'austérité imposées en Europe avaient été contre-productives, du fait d'une sous-estimation grave du multiplicateur des dépenses publiques. On attend encore que la Commission européenne fasse le même mea culpa...

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    25. Pour compléter le post qui précède, les experts de la Commission européenne ont failli faire leur mea culpa en 2015, avec un certain retard sur le FMI, en reconnaissant qu'ils avaient sous-estimé l'impact récessif de l'austérité préconisée. Mais ils ont malgré tout persisté à recommander une politique de coupes budgétaires massives...

      "les experts ont révisé en forte hausse leur estimation du multiplicateur keynésien. De 0,25, ils l'ont fait passer à 1. Un euro de dépense publique en moins, c'est un euro de PIB en moins, affirment-ils désormais. Au passage, ils estiment qu'un euro d'impôt en plus aurait un impact négatif moindre sur le PIB (0,7 point), mais les hausses d'impôts sont trop mal vues par les temps qui courent...

      La révision est en tous cas non négligeable, elle signe une conversion au keynésianisme. Mais une conversion seulement partielle. Les "eurocrates" n'en tirent pas toutes les conséquences, et ils mettent toujours en avant l'équilibre budgétaire, quel qu'en soit le coût économique." (https://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150304tribcdbd1e118/la-commission-europeenne-de-plus-en-plus-keynesienne.html).

      Les Britanniques feront-ils mieux en se convertissant au keynésianisme dès leur sortie de l'UE ? Pas forcément. Mais ils auront au moins, comme Laurent et d'autres l'ont signalé ici, la possibilité de faire leur propre choix sans subir les foudres de bruxelles. C'est l'enjeu essentiel du Brexit.

      Comme disait en 2016 la parlementaire Kate Hoey :

      "At least when I oppose Tory policies, I can vote on them. We can’t do this with the EU. The EU is an attempt to replace the democratic power of the people with a permanent administration in the interests of big business. Everything else is a smokescreen." (https://blogs.spectator.co.uk/2016/04/live-from-the-london-palladium-the-spectators-brexit-debate/)

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    26. @ Anonyme(s) de 12:03 et 12:25
      On aurait pu enfoncer davantage le clou en signalant que si l'on doit mettre en cause, dans la croissance de la pauvreté, la responsabilité des coupes opérées par les Tories dans les prestations sociales et les crédits d’impôts accordés aux plus modestes depuis quelques années, il convient aussi de rappeler que le Royaume-Uni est resté, de 2008 à 2017, sous le coup d'une procédure de déficit excessif engagée par l'UE. On ne peut pas garantir qu'un pays totalement souverain aurait renoncé à une telle politique austéritaire. Au moins en aurait-il eu la possibilité, à condition que les électeurs en expriment clairement le choix à leur classe politique, indépendamment de toute pression extérieure. C'est justement ce qui est impossible au sein de l'UE.

      C'est exactement ce que les eurosceptiques travaillistes des années 70 (des hommes comme Dennis Skinner ou Tony Benn en ont été les derniers représentants) avaient anticipé, avec le soutien d'une large partie du Labour, avant que ce dernier ne tourne très majoritairement à l'européisme dans le courant des années 80 (https://brexitcentral.com/labour-forgotten-eurosceptic-heritage-left-working-classes-behind/).

      YPB

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    27. YPB

      Des partis comme UKIP qui nient le changement climatique ne peuvent être des ordures, allez vous faire foutre, connard de merde :

      http://egalites.blogs.liberation.fr/2019/09/04/nationalistes-identitaires-et-climatico-sceptiques/

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    28. @ Troll balourd et vulgaire

      Comme je l'ai déjà signalé, un type qui tient sur le Brexit le même discours que le faussaire va-t-en-guerre Tony Blair est disqualifié pour donner des leçons à qui que ce soit.

      Vous vous êtes aussi manifesté ici comme un défenseur borné du glyphosate. Cela éclaire suffisamment sur votre rapport à l'écologie. Pour ce qui est de celui de l'UE, juste un exemple tout frais :

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/07/15/protection-des-abeilles-la-commission-europeenne-est-engagee-dans-une-reculade-siderante_5489682_3232.html

      Ravi de vous avoir déplu. Tout le plaisir était pour moi.

      YPB





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    29. Moi ce que je constate c'est que les défenseurs du Brexit sont soit des menteurs (slogan sur les sommes versées par le Royaume-Uni à l'UE contenant un chiffre faux), soit des donneurs de leçons hautains qui essaient de démontrer que ces mensonges ne sont pas si graves que cela à comparé à d'autres, et qui se pètent les bretelles en expliquant que les dérapages verbaux qu'ils sont allé cherchés et l'énervement de ceux qu'ils méprisent explicitement sont la démonstration que eux sont du bon côté.

      Je ne sais pas si ces pompiers pyromanes ont raison sur le fond. Mais sur la forme, ils ont tout faux, et je comprends qu’ils n'arrivent pas à convaincre.

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    30. Anonyme du 19 septembre 2019 à 23:27

      « Croire que la GB deviendrait anti libérale via un Brexit dur, c'est vraiment être une andouille.

      Et vous ne parlez jamais de l'Irlande du nord ni de l'Ecosse, voire même du Pays de Galles. C'est volontaire ou une preuve de votre totale inculture en matière géopolitique ? »

      Le passage ci-dessus est extrait de la toute la première intervention du troll de service, premier post également en réponse au papier de Laurent Herblay. Le voilà d'emblée qualifié, et tous les défenseurs du Brexit avec lui, d'andouille affligée d'une totale inculture géopolitique. Et le niveau des qualificatifs ne s'est pas vraiment amélioré par la suite... Dans votre vision des choses, ce serait se comporter en donneur de leçon hautain que de répondre du tac au tac ?

      Le troll auquel j'ai répondu est un monomaniaque de l'injure méprisante qui sévit ici depuis des années déjà, en agressant l'auteur de ce blog et ses soutiens parfois (comme ici) dès son premier post. Cela inclut effectivement, d'autres l'ont rappelé, des menaces puériles de violence physique contre quiconque le contredit un peu trop fermement. Ce comportement mérite effectivement d'être qualifié de trollage. Et c'est encore trop poli. Vous auriez dû vous renseigner un peu avant d'émettre le moindre jugement à cet égard.

      Sur le fond, que vous avouez vous-même en conclusion ne pas vraiment comprendre, le seul mensonge que vous trouvez moyen d'attribuer aux défenseurs du Brexit est le chiffrage de la contribution britannique à l'UE), comme si le débat sur le Brexit, au Royaume-Uni ou à l'étranger, s'était limité à ce seul argument. Il y a eu bien sûr d'autres contrevérités, erreurs ou approximations qui se sont glissées dans l'argumentaire en faveur du Brexit. Mais dès lors que vous refusez de rentrer dans le fond du problème (la question de la souveraineté, le rôle de l'UE comme institutionnalisation de la logique du capitalisme), vous ne pouvez guère voir que des questions de détail.

      Quand vous trouvez malhonnête d'opposer la somme des mensonges européistes à ceux que les Remainers attribuent à leurs adversaires, j'ai donc du mal à l'interpréter autrement que comme de la mauvaise foi, alors même que vous ignorez les arguments de fond que j'ai amplement rappelé ici ou à d'autres occasions. Vous reprochez quels mensonges exactement à de vieux travaillistes eurosceptiques comme Benn ou Skinner, que rien ne permet d'associer aux outrances éventuelles de UKIP ?

      En conclusion, vous trouvez que les défenseurs du Brexit ont du mal à convaincre. Je vous réponds qu'ils ont remporté le référendum de 2016, ce qui n'est pas si mal pour des gens que vous semblez prendre, en restant à la surface de leurs arguments, pour des menteurs pathologiques et des manipulateurs. Vous devez juger le peuple britannique bien bête pour y avoir cru. Typique d'un donneur de leçons hautain.

      YPB

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    31. YPB, rappelez-vous ce qui s'est passé ici : http://www.gaullistelibre.com/2019/08/brexit-langle-mort-du-commerce-exterieur.html#comment-form

      Il y a juste quelques semaines, Laurent Herblay écrit dans un papier sur la GB que les chiffres de croissance ou d’emplois de ce pays ne dévient pas de la moyenne européenne. Juste un constat économique factuel, sans idéologie, et aucune attaque personnelle contre quiconque. Réponse du cinglé antisouverainiste de service : "vous êtes un inculte et un sale connard". Il suffit de le contredire, sur quelque ton que ce soit, pour s'attirer ce genre de compliment. On peut bien sûr l'ignorer. Mais il faudrait être stupide pour espérer engager avec lui un dialogue courtois. Ceux qui font semblant de ne pas le voir ne méritent pas qu'on leur réponde.

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    32. @ Anonyme 19 septembre 2019 à 23:27

      Pendant la campagne référendaire, les Brexiters ont dit une chose parfaitement juste : le RU étant un contributeur net au budget de l’UE, il est gagnant budgétairement s’il sort de l’UE. C’est vrai aussi pour la France.
      Là-dessus, les pro-UE ont contesté les chiffres donnés (c’est-à-dire l’ampleur du gain) mais pas le fond de l’affaire, car le fond est incontestable.
      En revanche, lorsque les pro-UE ont dit que, si le Brexit l’emportait, ce serait la catastrophe économique dès le lendemain, c’était un mensonge puisque ça ne s’est pas réalisé.
      Alors, quel est le plus gros mensonge ? Mentir sur l’ampleur d’un phénomène ou sur l’existence même d’un phénomène ?

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    33. On va vous répondre que le Brexit n'a pas eu encore lieu et qu'on va voir ce qu'on va voir... Quant le Nostradamus européiste est réfuté sur un point, il passe à autre chose sans pudeur.

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    34. "Donc, un taux de pauvreté ni flatteur ni lamentable (comparable à celui de l'Allemagne ou de la Suède) et un taux de chômage faible. Le taux de pauvreté au Royaume-Uni était plutôt bas au milieu des années 70 et a beaucoup augmenté durant les deux décennies qui ont suivi, du fait des difficultés économiques et de la vague libérale thatcherienne qui a démantelé en partie le Welfare State. Il a commencé à décroître depuis une vingtaine d'années."

      Donc la GB s'en sort très bien dans l'UE, selon vous, alors on se demande pourquoi le Brexit.

      "On va vous répondre que le Brexit n'a pas eu encore lieu et qu'on va voir ce qu'on va voir"

      Le Brexit n'a pas eu lieu, dire le contraire c'est un mensonge, pratique courante des souverainistes qui promettent monts et merveilles. Plus de 3 ans de négos et les BoJo-Farage passent leur temps à dire retenez moi sinon je fais un malheur, quels clowns !

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    35. "Donc la GB s'en sort très bien dans l'UE, selon vous, alors on se demande pourquoi le Brexit"

      D'abord parce que le bilan de l'intégration du Royaume Uni à l'UE, s'il n'est pas catastrophique, n'est pas non plus brillant. C'est vous qui avez choisi d'insister sur les difficultés économiques et sociales du pays : or celles-ci se sont construites dans un contexte qui était l'intégration à l'UE. Il faut croire qu'être membre de cette association de nations n'a pas profité tant que ça au Royaume-Uni et ne l'a pas non plus empêché de pratiquer des politiques inadéquates... Ensuite, parce qu'il y a des tas d'autres motifs de quitter l'UE, notamment d'ordre politique, qui ont été amplement évoquées par plusieurs intervenants. Il est significatif que vous persistiez à les ignorer.

      Et vous devriez tout de même tenter de vous mettre en accord avec vous-même. Vous tracez un portrait cataclysmique du Royaume-Uni à la veille d'un potentiel Brexit. Mais vous insistez lourdement sur le fait que ce Brexit n'a pas encore eu lieu. Donc, comment diable pouvez-vous expliquez-vous les problèmes du Royaume-uni que vous dénoncez, non sans erreurs factuelles (puisque ni le chômage ni la pauvreté n'y sont exceptionnellement dramatiques), par la sottise criminelle d'un Brexit qui n'est pas encore acté ? Un autre intervenant vous a signalé que la hausse de la pauvreté infantile avait été constante depuis 2011. Vous comptez vraiment l'imputer au vote de 2016 ?

      Où sont aussi vos réfutations sérieuses à opposer au principal argument que j'ai eu l'occasion de mettre en avant, à savoir l'impossibilité pour les Britanniques d'obtenir la mise en œuvre de politiques anti-austéritaires de type keynésien dans le cadre de l'UE, à supposer qu'il en demandent un jour l'application au niveau national ? Je n'ai pas besoin de vous pour savoir que les soutiens intellectuels du Brexit ont été majoritairement libéraux. C'est un point justement souligné par un observateur aussi pertinent que Slobodian Quinn : https://www.anti-k.org/2019/03/10/quinn-slobodian-le-neoliberalisme-est-travaille-par-un-conflit-interne/. Mais il existe aussi des Brexiteers de gauche qui puisent leurs idées dans une longue tradition eurosceptique du Labour. Il me semble que je n'ai pas été le seul à le dignaler. Vous ne connaissez que Johnson et Farage, dont le libéralisme m'est étranger, mais que vous ne citez jamais que pour les invectiver. C'est pour le moins un peu court.

      YPB

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    36. "Donc, comment diable pouvez-vous expliquez-vous les problèmes du Royaume-uni que vous dénoncez, non sans erreurs factuelles (puisque ni le chômage ni la pauvreté n'y sont exceptionnellement dramatiques), par la sottise criminelle d'un Brexit qui n'est pas encore acté ?"

      Les problèmes de la GB sont liés à leurs dirigeants, le Portugal dans l'UE a mené récemment une politique toute différente.

      De toute façon, avec les souverainistes c'est toujours de la faute des autres, des étrangers, de l'UE, des Juifs, des arabes et patati patata... Vieil argument utilisé depuis la nuit des temps par les politiciens qui pour obtenir l'adhésion d'une partie de la population crédule désignent un ennemi extérieur, ce qui se termine toujours en guerres.

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    37. @Anonyme 22 septembre 2019 à 10:34

      Personne à part vous n’a parlé des Juifs et des Arabes.
      On parle de l’UE parce que c’est une organisation qui, dans ses traités, contraint les pays adhérents à se soumettre à une certaine politique néolibérale qui exige la liberté de circulation des capitaux, des marchandises et des personnes, et une concurrence sans limite qui conduit à remettre en question les services publics. On n’est pas dans le fantasme mais dans les faits.

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    38. Moi22 septembre 2019 à 10:48

      Vous êtes ridicule, le plus gros paradis fiscal de l'UE c'est la GB qui a poussé depuis des décennies l'UE à plus libéralisme. En gros, après avoir foutu un gros bordel la GB décide de se barrer sous la houlette d'escrocs comme BoJo et Farage.

      Voilà un résumé de la GB en UE :

      https://twitter.com/Collabblues/status/1174622291000537088?s=19&fbclid=IwAR2pS0t6DfcumxupcWQGJCHZlHFxHie4SGumrwTJybkw7fdyeaQPMwaD3Zs

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    39. "Personne à part vous n’a parlé des Juifs et des Arabes."

      Putain mais t'es con ou quoi ? C'étaient des exemples pour illustrer la mentalité des merdeux naïfs de ton genre. T'as toujours pas compris la différence entre la lune et le doigt dans ton cul.

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    40. @ Troll 11h27

      Le principe de la démocratie, c’est l’acceptation du choix de la majorité par la minorité. Mais ici, les fanatiques anti-Brexit montrent qu’ils ne sont pas si démocratiques…

      De manière intéressante, à nouveau, les partisans du Brexit proposent une élection pour clore le débat, ce que les opposants refusent. Les leçons de démocratie, dans le cas du Brexit, ses opposants sont totalement disqualifiés

      @ YPB & Antitroll

      Merci. Le contraste entre votre discours et celui du troll est saisissant et tellement révélateur

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    41. "De toute façon, avec les souverainistes c'est toujours de la faute des autres, des étrangers, de l'UE, des Juifs, des arabes et patati patata..."

      Ceux qui rendent les Arabes ou les Juifs responsables de l'état actuel de l'Europe ne sont pas du tout des souverainistes, mais des identitaires profondément hostiles à toute idée de souveraineté nationale, puisque celle-ci contredit leur idéal de grande Europe blanche construite sur la base d'une solidarité ethnique. Avant la CEE puis l'UE, il y avait déjà eu après tout au XXe siècle une tentative sérieuse d'unifier l'Europe : dans les années 40, sous l'égide de l'Allemagne nazie. La crise de l'Euro, avec son déploiement de rhétorique xénophobe, notamment en Allemagne a été l'occasion de s'en souvenir (http://www.greekcrisis.fr/2015/03/Fr0416.html)

      Ce sont des défenseurs de l'UE et non des souverainistes qui ont traité les Grecs ou les italiens de métèques, de traîne-savates des "pays du Club Med" et d'escrocs, sous prétexte qu'il avaient osé faire des dettes (c'est-à-dire en fait, cédé aux sollicitations pressantes de leurs futurs insulteurs, à l'époque où ceux-ci trouvaient avantageux de placer en masse à l'étranger leurs capitaux) ou étalé au grand jour des turpitudes de gouvernance qui sont plus habilement dissimulées ailleurs.

      Merci aussi de montrer, par vos injures délirantes et cocasses en réponse à un remarque aussi factuelle que courtoise (celle de Moi du 22 septembre 2019 à 10:48), à quel point l'anonyme qui avait cru pouvoir vous faire passer pour un bon gars simplement énervé par nos méchantes provocations était magistralement à côté de la plaque. Vous vous faites décidément piéger à chaque fois.

      YPB

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    42. " La crise de l'Euro, avec son déploiement de rhétorique xénophobe"

      Plus d'un million d'immigrants en Allemagne et vous assimilez les allemands à des xénophobes, mais vous êtes totalement con !

      Troll Pinsolle :

      "Le principe de la démocratie, c’est l’acceptation du choix de la majorité par la minorité."

      Et des décisions du parlement GB, de ses règles et jurisprudences. De toute façons, vous n'êtes qu'une petite merde stupide...

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    43. "mais vous êtes totalement con"

      "De toute façons, vous n'êtes qu'une petite merde stupide"

      "allez vous faire foutre, connard de merde"

      "Putain mais t'es con ou quoi ? C'étaient des exemples pour illustrer la mentalité des merdeux naïfs de ton genre. T'as toujours pas compris la différence entre la lune et le doigt dans ton cul"

      Voilà. C'était le troll dans ses œuvres... Tout en subtilité et en raffinement. Un poète. Que dis-je, un esthète !

      Mais ça doit être parce qu'on l'a énervé. Quelle idée aussi de prétendre défendre avec des arguments nos propres idées, alors que ce serait tellement plus simple d'adopter les siennes ! On se demande bien de quel droit des gaullistes osent s'exprimer sur un blog gaulliste ?

      Plus sérieusement, Dutroll : tu ne t'exprimes ici que parce qu'on est assez bon pour te laisser faire. Dans un lieu moins tolérant, tu serais systématiquement bloqué. Tu n'es pas seulement un abruti intolérant, prétentieux et haineux, mais aussi un parasite. J'aimerais autant ne pas avoir à te fréquenter, parce que c'est un peu salissant, mais tant que tu persistes à te ridiculiser avec tes arguments foireux et tes crises de colère cocasses genre Iznogoud en crise, cela me convient.

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    44. Anonyme22 septembre 2019 à 21:18

      Continue de te cacher derrière ton petit doigt et ta tête de mule se fera fracasser par le glaive du réel.

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    45. Gna gna gna, il va m'arriver des choses terribles, etc... Quelle caricature de faux prophète ! Le soi-disant glaive du réel, il a quoi à dire au fait que tu es ici un parasite ?

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  4. Tout le monde ment, mais c'est les pro-Brexit qu'il faut croire, parce que leurs mensonges ils sont moins pires.

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    1. Attendez un peu, vous verrez que le Brexit va poser de sérieux problèmes au britanniques.

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    2. Cela va poser problème, comme tout changement. Mais rester dans l'UE envers et contre tout posera aussi problème.

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  5. Un article intéressant dans le Figaro : Boris Johnson serait en train de renégocier le backstop : il s’agirait d’établir une frontière entre l’Irlande du Nord et le reste du RU. Mais ce n’est pas gagné. En tout état de cause, en cas d’échec, Boris Johnson se refuserait à demander un report :
    « Plusieurs scénarios sont évoqués. S’il y a accord au sommet, le problème est (à peu près) résolu. S’il n’y a pas d’accord, Boris Johnson sera légalement obligé de demander un nouveau délai de trois mois à l’UE. Mais Londres bruisse d’une rumeur, l’existence d’un « plan secret » que Boris Johnson ne partagerait qu’avec trois de ses plus proches conseillers. Il lui permettrait d’ignorer le texte lui enjoignant de demander un report, sans toutefois se mettre hors la loi. Le plan reposerait sur une bataille judiciaire et éventuellement une nouvelle suspension du Parlement, après la mi-octobre… Un ancien juge de la Cour suprême, lord Sumption, a estimé que l’idée de sortir sans un accord au 31 octobre était une « absurdité ». Selon lui, le Benn Act (du nom du député travailliste qui l’a présenté) est assez « structuré et rédigé de manière professionnelle » pour qu’il ne puisse être contourné.
    On évoque d’autres options plus « politiques » dans l’arsenal de Boris Johnson. Il pourrait démissionner, soit que le Parlement rejette son accord, soit en cas d’absence d’accord pour ne pas avoir à demander un report. Il pourrait aussi pousser l’opposition à voter une motion de défiance qui le ferait tomber. Dans tous les cas, l’idée est la même : apparaître comme une victime de ceux qui jouent contre le Brexit et emporter la mise électoralement lors d’un scrutin se tenant entre novembre et janvier. »
    http://www.lefigaro.fr/international/un-brexit-avec-accord-est-il-possible-avant-le-31-octobre-20190922

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    1. "apparaître comme une victime de ceux qui jouent contre le Brexit"

      Vous parlez de quel type de Brexit ?

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