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samedi 12 décembre 2015

Le casse du siècle : discrètement, le gouvernement autorise les banques à se servir dans notre épargne (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus, qui suit un papier de Challenges qui annonçait la même chose il y a deux ans. Merci à tous ceux qui pourraient contribuer à la compréhension des implications de cette loi. Il me semble que cette présentation est un provocatrice et qu’en réalité, il s’agit juste de la garantie de 100 000 euros en cas de faillite d’une banque (que l’on peut traduire comme une contribution possible de ceux qui ont plus de 100 000 euros d’épargne).


Cela s’est fait en toute discrétion, dans la torpeur du mois d’août. Le gouvernement a légiféré par ordonnance (donc sans passer par le Parlement) pour transposer dans le droit français la directive 2014/59/UE qui permet aux banques en difficultés de se servir dans notre épargne (lien vers le texte de l’ordonnance ici). La garantie des dépôts des particuliers appartient donc au passé.

jeudi 28 août 2014

Chômage, mise en chantiers, épargne : la triple faillite de l’équipe confirmée par Hollande


Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Alors que François Hollande et Manuel Valls ont confirmé leur ligne en éjectant les quelques éléments un peu critiques du gouvernement, les derniers chiffres qui viennent de tomber sanctionnent la faillite complète de la politique menée depuis plus de 2 ans.



Une triple sanction dans les chiffres


Il faut dire que pas un secteur ne va bien, au premier rang desquels, l’immobilier, qui ne digère pas la loi Duflot, qui s’additionne au climat économique morose. Les mises en chantiers sont en recul de 10,8% sur un an, même si le nombre de permis de construire se stabilise. En 2013, 331 867 logements neufs ont été mis en chantier, en baisse de 4,2%, contre un objectif d’un demi-million, dans un secteur crucial pour l’emploi. Et assez logiquement, face à cette crise qui dure depuis 6 ans, les ménages épargnent davantage puisque le taux d’épargne est passé à 15,9% au premier semestre 2014 contre 14,7% au dernier trimestre 2013, selon les chiffres de la Banque de France. Mais cela pèse sur la croissance puisque qu’au manque de progression des salaires s’ajoute une augmentation de la part non dépensée…

L’impasse acclamée par le patronat

vendredi 11 octobre 2013

Quand le FMI veut saisir l’épargne : et si nous étions tous des chypriotes ?





Chypre, puissance zone euro

C’est à Chypre que cette idée ancienne, et rarement, mais parfois, appliquée, a été remise au goût du jour, avec une sacrée violence. A l’origine, c’était une ponction de tous les dépôts qui avaient été prévues par les autorités du pays et la troïka. Las, la révolte de la population a imposé une renégociation pour ne faire porter la taxe que sur les montants supérieurs à 100 000 euros. Au début, on parlait de 30%. Finalement, c’est pas moins de 47,5% des fonds supérieurs à 100 000 euros qui ont été saisis. Et dire que ses partisans disaient que l’euro protégeait l’épargne des européens…

Du coup, devant la montée des dettes publiques, notamment dans la zone euro, le FMI avance une option bien audacieuse : pour ramener les ratios de dettes à leur niveau de 2007, il faudrait une taxe exceptionnelle de 10% sur tous les ménages disposant d’une épargne nette positive. Le Figaro rappelle qu’un institut de conjoncture allemand, DIW avait calculé en 2012 qu’une taxe de 3,4% sur l’épargne des ménages possédant plus de 250 000 euros pourrait générer la bagatelle de 100 milliards d’euros, près de 4% du PIB de l’Allemagne, pour alléger la dette publique du pays.

Qui sont les vrais bénéficiaires ?