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mercredi 1 mai 2024

Panot, Fabius, Villeroy de Galhau, France Inter, UE… : avis de tempête anti-démocratique

Les derniers jours ont été effarants : la présidente du groupe LFI, deuxième parti d’opposition, est convoquée par la police, le rédacteur en Chef du Télégramme dénonce les pressions exercées sur ses journalistes, la directrice de France Inter justifie la censure, puis licencie un journaliste aux mauvaises fréquentations, et les présidents de la Banque de France et du Conseil Constitutionnel se permettent des prises de position très politiques. Sous Macron, l’oligarchie est de plus en plus en roue libre.


 

Quand l’extrême centre refuse toute alternative

 

dimanche 3 juillet 2022

Garder raison sur le niveau de la dette publique

Papier publié en avant-première par Front Populaire

 

Bien sûr, à 2813 milliards d’euros, et 113% du PIB, il est facile, avec la forte remontée des taux longs et les annonces de la BCE, de se faire peur et d’en conclure l’urgente nécessité d’une cure d’austérité, alors même que leurs conséquences sont toujours plus criantes dans la santé ou l’éducation. Pourtant, un élément démontre que la situation est bien moins périlleuse que certains disent le croire.

 


Plus d’un quart de notre dette est virtuel

 

lundi 20 juillet 2020

L’oligarchie indécente (1/2) : Villeroy de Galhau, haut fonctionnaire anti-Etat


Le gouverneur de la Banque de France est peut-être le haut fonctionnaire le plus révoltant du pays. Voici un homme davantage payé que le président, sans plus de responsabilité que celle du gouverneur d’une banque centrale balte, qui ne cesse de défendre les politiques d’austérité dont même le FMI s’éloigne. Mais le pire, c’est qu’il le fait avec la faiblesse argumentative de l’ifrap.




Porte-parole superficiel et révoltant de l’oligarchie



samedi 14 mars 2015

La Banque de France, antisocial récidiviste

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que le gouverneur de la Banque de France se prononce sur cette question. Comme toujours, il se fait le porte-parole de la doxa néolibérale la plus antisociale en disant qu’il faudrait baisser le SMIC et le régionaliser. De quoi donner des envies de révolution.



Sus aux pauvres !

Le gouverneur de la Banque de France affiche une vraie constance, dans la ligne de celui qui fut son chef dans cette même institution, Jean-Claude Trichet. Déjà, en avril 2014, il se prononçait pour une révision des règles de revalorisation du SMIC, car « les modalités de revalorisation poussent à la hausse toute une partie de l’éventail des salaires (…) une mécanique infernale ». Les smicards seront heureux d’apprendre que la hausse mirobolante de leur rémunération serait « une mécanique infernale » ! Christian Noyer vise ici sans doute le colossal coup de pouce de 0,6% donné par François Hollande au SMIC à son arrivée (2% au lieu de 1,4%), trois fois moins que Jacques Chirac en 1995

Puisque la France ne prendra pas le chemin pris par la Grèce et l’Espagne, qui ont baissé le salaire minimal, le gouverneur de la Banque de France (qui fait partie du directoire de la BCE) a trouvé une solution, sans doute inspiré par ce qui a été fait en Grèce : le SMIC y avait été réduit de 22%, et de 32% pour les jeunes. Parce que s’attaquer au niveau global du salaire minimum ne semble pas possible dans notre pays, il propose une attaque plus insidieuse : le régionaliser et également le réduire pour les jeunes. Le chroniqueur d’Europe 1 présente cette idée comme du bon sens étant donné le niveau de chômage, mais jusqu’où faudrait-il aller pour être compétitif par rapport à la Roumanie ou au Maroc ?

Ces élites devenues folles

dimanche 30 novembre 2014

Délires austéritaires et pensée unique : le gouverneur de la Banque de France s’y met aussi (billet invité)


Billet invité de l’œil de Brutus


Dans la droit ligne de l’UMP (lire ici), tout en étant bien sûr très proche des postures de la majorité actuelle, le président de la Banque de France, Christian Noyer, y est aussi allé de son petit couplet austéritaire et néolibéral dans une interview donnée aux Echos (lire ici).  Les litanies de l’oligarchie au pouvoir, pour le plus grand bénéfice de la finance mondialisée et le plus grand malheur des peuples, se poursuivent donc. Accompagnées de mensonges plus ou moins grossiers pour faire passer la pilule (ou tenter de le faire). On relèvera, entre autres, ces passages les plus croustillants :

Christian Noyer : « Les pays qui ont entrepris des réformes de structure, comme l’Espagne, l’Irlande ou le Portugal, commencent à en toucher les dividendes. »

Les chômeurs espagnols, irlandais et portugais seront ravis de l’entendre ! Le pays de Cervantès, avec certes un très léger reflux (mais vraiment pas de quoi s’enthousiasmer) compte encore 24,5% de chômeur (54% pour les jeunes de moins de 25 ans !). Celui de Vasco de Gama 14,1% et l’ex-Tigre celtique 11,5%[i]. Et encore, ces chiffres sont très vraisemblablement faussés par l’utilisation, comme en France, de certains biais statistiques[ii].