La France
mise entre parenthèse
Heureusement
qu’une grande majorité des commentateurs de la vie politique ont vivement
attaqué ce rapport, de Malika Sorel Sutter pour
l’Express ou Le
Figaro à Nicolas Domenach pour
Marianne. Tout doit être jeté.
Malika Sorel Sutter dénonce « une
rupture assumée avec l’héritage du peuple français (…) une multitude de mesures
dignes d’une véritable police de la pensée ». Elle dénonce la remise
en cause du français au profit de la langue parlé dans la famille, la volonté de
renforcer le caractère culpabilisateur des programmes d’histoire, la remise en
cause de l’interdiction du voile à l’école et le fait que le mot
« devoir » n’apparaisse que 13 fois, contre 440 fois pour le mot
« droit ».
Dans l’Express, elle affirme que « ce
rapport part du principe que la France est coupable et raciste ».
Voilà un bon résumé. Car ce rapport vise ni plus ni moins à détruire l’identité
de notre pays, en promouvant non seulement ce qui n’est pas français en France,
mais également en salissant tout ce qui est français. Pour reprendre l’analyse
de Malika Sorel Sutter dans son premier livre « Le
puzzle de l’intégration », comment espérer assimiler les immigrés
si les seuls messages qu’ils reçoivent de l’Etat sont la critique de la France
et une préférence pour leur culture d’origine. Au contraire, il faut valoriser notre
pays et ce qu’il apporte (qui est immense) et les aider à apprendre notre
langue et notre culture.
Le pied
nickelé de Matignon ?