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lundi 6 mars 2017

Affaires Fillon : la politique peut-elle tomber plus bas ?

Hier, le candidat des Républicains a sans doute sifflé la fin de la contestation interne en abattant trois cartes : première interview de sa femme, discours recentré sur le programme et adouci sur la justice, et démonstration de force partisane place du Trocadéro. La réunion d’aujourd’hui devrait appeler à resserrer les rangs et clore l’épisode du plan B mais le spectacle donné a été désastreux.



La compilation du pire du politique

lundi 12 septembre 2016

Quelques textes sur le burkini et le voile

Le burkini continue à susciter des débats houleux sur le blog. Mais je tiens à continuer de nourrir le débat en proposant la lecture de textes intéressants :

mardi 7 juin 2016

Les raisons pour ne pas enseigner l’arabe au CP




L’oubli du français, de la France, et de la République

D’abord, ne peut-on pas être ébahi par cette volonté de développer l’apprentissage des langues étrangères dès le CP alors même que le niveau en français baisse de manière continue depuis de longues années. Ne devrait-on pas donner la priorité absolue à l’enseignement de la langue de la République, celle qui nous lie tous à notre pays, notre terreau commun, avant de se préoccuper de l’enseignement d’autres langues ? Les priorités de ceux qui nous dirigent sont totalement déconnectées de la réalité, mais aussi probablement des évolutions de la technologie, dont on peut croire que dans un futur pas forcément si lointain, elle pourrait bien rendre beaucoup moins utile ces apprentissages par des outils de traduction instantanés qui pourraient être installés dans les téléphones portables par exemple.

Le deuxième problème que pose cette idée funeste, c’est l’encouragement des communautarismes, comme un héritage de ces enseignements des cultures d’origine. Car si cet enseignement représente une forme de soutien au maintien des traditions d’origine de migrants ou d’enfants de migrants, alors, cela représente un frein à l’intégration dans le creuset de notre pays, l’oubli de ce principe républicain qui faisait alors de tous les écoliers les descendants des Gaulois, marquant la primauté de ce qui nous unissait sur ce qui pouvait nous séparer. Bien sûr, cela pouvait être dur, comme l’a bien expliqué Malika Sorel dans « Le puzzle de l’intégration », mais c’est aussi un principe fondamental de notre pays, qui refuse le communautarisme des anglo-saxons pour une vision bien plus assimilatrice.

En cela, l’enseignement de l’arabe, comme du turc ou du serbe, est un frein considérable à l’intégration des immigrés, un facteur de morcellement de la République. Et ceci est d’autant plus dangereux, que, comme le note Jean-Paul Brighelli sur le FigaroVox, la France ne dispose pas de professeurs pour enseigner l’arabe, faisant dire à la ministre de l’éducation « si les professeurs ne sont pas en mesure de le faire, nous ferons appel à des professeurs étrangers », ce qui laisse songeur étant donnée la nature des régimes des pays dont pourraient être originaires ces professeurs. Comment pourraient-ils être hussards de la République sans avoir été formés et éduqués par cette République ? Un tel casting ne revient-il pas à « faire entrer le loup fondamentaliste dans notre bergerie laïque » ?


Merci donc à Jean-Paul Brighelli de nous alerter sur cette nouvelle idée effarante de la ministre, d’autant plus qu’il sait le faire sans verser dans l’islamophobie dans laquelle tombe une partie de ceux qui ont pu la dénoncer, prouvant qu’il n’est nul besoin d’être xénophobe pour s’y opposer.

mercredi 18 décembre 2013

Intégration : la faute de Jean-Marc Ayrault


C’est une des polémiques les plus vives de ces derniers jours : le rapport ubuesque sur l’intégration publié et commandé par Matignon. Une remise en cause profonde de notre modèle républicain qui a provoqué un tel tollé qu’elle ne devrait heureusement pas avoir des conséquences.



La France mise entre parenthèse

Heureusement qu’une grande majorité des commentateurs de la vie politique ont vivement attaqué ce rapport, de Malika Sorel Sutter pour l’Express ou Le Figaro à Nicolas Domenach pour Marianne. Tout doit être jeté. Malika Sorel Sutter dénonce « une rupture assumée avec l’héritage du peuple français (…) une multitude de mesures dignes d’une véritable police de la pensée ». Elle dénonce la remise en cause du français au profit de la langue parlé dans la famille, la volonté de renforcer le caractère culpabilisateur des programmes d’histoire, la remise en cause de l’interdiction du voile à l’école et le fait que le mot « devoir » n’apparaisse que 13 fois, contre 440 fois pour le mot « droit ».

Dans l’Express, elle affirme que « ce rapport part du principe que la France est coupable et raciste ». Voilà un bon résumé. Car ce rapport vise ni plus ni moins à détruire l’identité de notre pays, en promouvant non seulement ce qui n’est pas français en France, mais également en salissant tout ce qui est français. Pour reprendre l’analyse de Malika Sorel Sutter dans son premier livre « Le puzzle de l’intégration », comment espérer assimiler les immigrés si les seuls messages qu’ils reçoivent de l’Etat sont la critique de la France et une préférence pour leur culture d’origine. Au contraire, il faut valoriser notre pays et ce qu’il apporte (qui est immense) et les aider à apprendre notre langue et notre culture.

Le pied nickelé de Matignon ?