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samedi 18 mars 2017

Abus, poubelles, justice et débat de fond

On peut sans doute déjà dire que cette campagne présidentielle est la pire de la Cinquième République tant elle se réduit à une succession de scandales et rumeurs qui nous éloignent des si nombreux débats de fond que nous devrions avoir (que ce soit sur l’Europe, l’euro, l’automatisation, l’école, ou notre République). Le malaise démocratique risque d’en sortir extrêmement renforcé.



Comme dans une série télé

lundi 6 mars 2017

Affaires Fillon : la politique peut-elle tomber plus bas ?

Hier, le candidat des Républicains a sans doute sifflé la fin de la contestation interne en abattant trois cartes : première interview de sa femme, discours recentré sur le programme et adouci sur la justice, et démonstration de force partisane place du Trocadéro. La réunion d’aujourd’hui devrait appeler à resserrer les rangs et clore l’épisode du plan B mais le spectacle donné a été désastreux.



La compilation du pire du politique

dimanche 19 février 2017

Fillon, Macron : l’austérité, c’est pour les autres (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus


De par les conditions mêmes de sa victoire aux primaires et les fondements de son programme, la campagne de M. Fillon s’annonçait déjà comme délicate. Les « affaires » de ces derniers jours n’ont fait qu’accroître la tendance au désastre de l’ancien « collaborateur » du président Sarkozy.

jeudi 3 juillet 2014

Nicolas Sarkozy : déjà échec et mat par les affaires pour 2017 ?


Hier, l’ancien président de la République s’est exprimé sur TF1 et Europe 1 (qui confirment leur statut de médias amis) pour se défendre après sa garde à vue et sa mise en examen. C’est sans doute le signe qu’il souhaite se présenter en 2017. Mais toutes ces affaires le disqualifient pour son retour.



Un homme et 8 affaires

Le nombre d’affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy donne le tournis. Le Monde les a listées : l’affaire Tapie (et l’incroyable arbitrage qui a permis un versement de 400 millions d’euros à l’ancien ministre de François Mitterrand qui avait opportunément soutenu le futur président lors de la campagne de 2007), l’affaire Karachi, du financement de la campagne d’Edouard Balladur, l’affaire du supposé financement libyen, l’affaire des écoutes téléphoniques, l’affaire des sondages de l’Elysée, l’affaire Bygmalion (où l’on apprend qu’il a dépensé entre 32 et 38 millions d’euros pour sa campagne au lieu des 21 permis par la loi), l’affaire Bettencourt, qui s’est soldé par un non lieu. La mise en examen en ajoute une 8ème, un trafic d’influence visant justement à assurer le suivi des autres affaires.

L’ensemble de ses intructions et les différentes fuites rapportées par certains médias ne donnent pas un portrait très engageant de l’ancien président. Le Monde rapporte de manière instructive les liens privilégiés entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie, démontrant des liens plus qu’embarassants pour un président sous le mandat duquel un arrangement très favorable à ce dernier a été décidé. L’affaire Bygmalion est une énorme tâche pour un candidat à l’élection présidentielle. Comment faire confiance à un candidat qui a dépensé entre 50 et 80% de plus que le plafond de la loi ? S’il le savait, alors c’est un escroc qui ne respecte pas les lois. S’il ne le savait pas, cela démontre qu’il met en place des équipes totalement disfonctionnelles, qui ne lui remontent pas des informations qu’ils devraient lui donner.

2 scenarii et 2 échecs ?