mardi 21 janvier 2014

Les très faibles rendements de l’austérité


La semaine dernière, Bercy a annoncé une nouvelle révision à la hausse du déficit pour l’année 2013 : 75 milliards d’euros, au lieu des 72 prévus… en novembre, et 61,5 au budget initial ! Un nouvel indice démontrant que la politique suivie par le PS (mais aussi l’UMP avant) est un échec.



Un déficit 2013 bien plus haut que prévu

Jacques Sapir avait prévenu le gouvernement à l’automne 2012 et il faut bien constater que ses prévisions étaient particulièrement bien vues. Il annonçait que la cure d’austérité allait casser la croissance en 2013 et que cela conduirait à des révisions à la hausse du déficit, au-delà de 3,5% du PIB. Il faut rappeler ici que le déficit public a atteint 87 milliards en 2012. Initialement lié par la promesse de le descendre à 3% du PIB, le gouvernement avait mis en place un plan d’austérité de 30 milliards, pour le réduire à 61,5 milliards en 2013, escomptant une augmentation des recettes de plus de 14 milliards.

Las, les recettes fiscales ont progressé d’à peine 1,5 milliards car ce qui a été gagné sur l’augmentation des impôts a été perdu par l’affaiblissement économique. Résultat, le déficit baisse seulement de 12 milliards, de 87 à 75 milliards. En clair, le rendement du plan d’austérité a été à peine de 40%. En 2013, quand l’Etat économise 10 milliards, le déficit ne baisse que de 4 milliards car il en perd 6 de recettes dans le processus, du fait de la réduction de la croissance. Le gouvernement a tenu les dépenses, qui ont progressé de 1,3 milliards, soit 0,4%, moins que l’inflation, ou que les 4,7 milliards prévus.

Persistance dans l’erreur

Le plus terrible est que cet échec était totalement prévisible puisqu’il s’agit de la même politique que celle mise en place par Nicolas Sarkozy et François Fillon. En effet, le déficit 2012 affichait une baisse négligeable de 3,5 milliards, malgré les plans d’austérité du gouvernement précédent et les mesures prises par l’équipe en place. En clair, le déficit n’a baissé que 16 milliards en 2 ans, malgré 60 milliards d’impôts nouveaux depuis 2011 ! Tout ceci démontre bien que les plans d’austérité fonctionnent extrêmement mal en période de faible croissance et qu’ils sont plus contre-productifs qu’autre chose.


En somme, en contradiction avec les politiques de l’offre désormais vantées par le président, c’est bien Keynes qui avait raison de dire que l’austérité, c’est pour les temps de boom. D’ailleurs, même le FMI a fini par reconnaître fin 2012 qu’il avait sous-estimé le multiplicateur budgétaire, l’impact des plans d’austérité sur la croissance. Heureusement, le desserrement de la contrainte budgétaire, avec le report à 2015 de l’objectif de déficit à 3% du PIB, nous permet d’échapper à un nouveau coup de frein brutal cette année, ce qui devrait permettre un peu plus de croissance mais que de temps, de croissance et d’emplois perdus par ces mauvaises décisions, malgré les avertissements d’économistes de renom !

Depuis 2011, le rendement des plans d’austérité atteint à peine 25%, à savoir que pour 4 euros de hausse d’impôt ou de baisse de dépenses, les déficits n’ont baissé que d’1 euro. Paradoxalement, Hollande choisit la voie de l’offre alors que l’impact de la politique de la demande n’a jamais été aussi clair.

53 commentaires:

  1. Politique de la ZE qui n'est pas pour rien dans l'augmentation catastrophique du chômage mondial et, qui plus est, de longue durée :

    "compte tenu de la faiblesse de la demande, des incertitudes concernant son évolution et de l’amplitude de leur trésorerie, « les grandes entreprises tendent à racheter leurs propres actions, à accroître leur dividende plutôt que d’investir dans l’économie réelle », déplore l’OIT."

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203255715741-chomage-les-previsions-mondiales-sont-alarmistes-644179.php

    olaf

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  2. Non : l’économie hollandaise (ou française, ou espagnole, ou britannique…) n’était absolument pas en danger. Non : ses finances publiques ne risquaient à aucun moment d’échapper à tout contrôle. Non : il n’est nullement impératif du point de vue macro économique d’atteindre un budget excédentaire. Oui : les critères européens des 3% sont de nature à fausser la donne et à troubler la vision des politiques qui ne se braquent plus dès lors que sur le quantitatif au détriment du qualitatif. Et, oui: les seules et uniques priorités de ce gouvernement (comme de tout autre exécutif) sont de résorber le chômage et de soutenir la croissance.

    http://www.marianne.net/Cette-guerre-ideologique-que-l-austerite-est-sur-le-point-de-gagner_a235298.html?com#comments

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  3. Choc !
    NDA se place de lui-meme à la Droite du Front National !

    "Nous, gaullistes sociaux, attachés à la libre entreprise, avons le droit d'avoir un projet politique différent du Front national. Nombre de Français qui ne veulent plus de cette Europe, ne veulent pas obligatoirement du FN, lequel, soit dit en passant, est plus à gauche que Mitterrand en 1981." - Le Figaro du jour

    Talisker.

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    1. Je crains que vous ne fassiez un contresens sur la citation ; il ne s'agit pas d'un reproche adressé au FN mais d'une restriction à la diabolisation dont il est l'objet. Elle ne signifie donc nullement que "NDA se place à la droite du FN", et je crois l'avoir à plusieurs reprises entendu déclarer que sur nombre de sujets il se plaçait lui-même à gauche du PS (ce qui n'est pas très difficile au demeurant !).

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    2. Au temps pour moi alors, j'ai cru qu'il voulait décrédibiliser le FN en le qualifiant de la sorte.

      Talisker.

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  4. En 2013 les dépenses s’élèvent à 373,4Mds
    Le déficit est estimé à 74,9 Mds. 13,4 milliard de plus que prévus par gouvernement ( 373,4 – 74,9 +13,4) 312 milliards de recette
    La cour des comptes annonce les recettes 2012 268,4 milliards et le déficit de 87,2 Mds
    Le prévisionnel recette 2013 (312 / 268,4) soit 16,2% supplémentaire avec 0,8%de croissance ?
    dépenses 2013 373,4 de 2012 (recette 268,4 déficit 87,2) 355,6 Mds soit 5% de plus en 2013 : Comment peut on prétendre qu’il y a maitrise des recettes ?
    Résultat fin 2013 recette (373,4 – 74,9) 298,5 Augmentation / à 2012 : – 268,4) 30,1 mds soit 11,20% l’an
    Si les recettes ont augmentées de 30,1 Mds et les dépenses de (373,4- 355,6) = 17,8 nous retrouvons en effet une baisse du déficit de 12,3 Mds. C’est cohérant
    Conclusion le déficit est bien l’écart entre les Recettes et les Dépenses. Serait FOU celui qui prétend que ce ‘est pas l’origine du déficit.
    Je suis donc FOU puisque je prétends que I’écart entre Recette et Dépense n’est qu’une apparence. Mais fou du genre de Galilée quand il prétendait que la terre tourne sur elle-même et que le soleil qui tourne autour de la terre n’est qu’apparence ?
    Voyons ! Si nous voulons plus avoir ce déficit (74,9Mds) nous nous supprimons du pouvoir d’achat (74,9MDS). Si nous voulons le retrouver nous empruntons collectivement 74,9 milliards et nous payons la totalité de nos besoins comme avant, y compris les biens correspondant aux 70 Mds milliards du déficit de notre balance commerciale.
    Supposons que des entreprenants et 770 000 chômeurs s’entendent pour produire les biens correspondants à ces 70 Mds de déficit nous n’avons plus besoin d’emprunter collectivement 70 milliards Résultat : nous avons un budget équilibré, sans emprunt. Pour moi l’origine du déficit est, dans la réalité, une insuffisance de productions ciblées vers l’exportation ou la suppression d’importations et l’écart entre recette et dépense n’est qu’une apparence. Sont nul ceux qui ne comprennent pas que depuis quarante ans nos élus programment un budget en déficit résultat le budget est en déficit. De même, si nos élus ne programment pas de remboursement d’emprunt : la dette ne peut qu’exister et croître.
    Nos élus ne font que payer 4% du PIB d’usage collectifs et empruntent. ls nous font payer 14% du PIB de dépenses collectives. Ils nous reste après avoir payé (82%n du pib) nos productions nationale, 4% pour acheter des productions importés en sus que celle exportés ( 70Mds)
    En son temps Galilée avait pris du recul pour observer a la fois la terre et le soleil et voir la réalité.
    Dans cet exemple nous prenons du recul pour observer les comptes de l’Etat et les comptes de la nation Résultat les comptes de l’Etat ne sont qu’une parti des compte de la nation et si cette nation consomme plus qu’elle ne produit il y a déficit, que l’Etat « providence » prend à son compte et vous dit alors : « dormez en paix brave gens, je veille sur vous » et nous, nous laissons endormir par des apparences,
    Ce n’est pas par des triturations fiscales que vous supprimerez l’origine de notre déficit : notre insuffisance de production. Qu’on le comprenne ! et qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN

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  5. J'imagine déjà la réponse...C'est parce qu'on a pas baissé les depenses publiques et les impôts et c'est l'effet de Laffer qui se manifeste, sans prendre en compte, bien sur, les autres phénomènes.
    Je le regrette mais il va falloir attendre 2015 et les effets de la baisse des dépenses publiques pour avoir plus de munitions vu que les nombreux exemples dans le monde ne suffisent pas.

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  6. Ainsi donc il y aurait un seul multiplicateur valable pour toutes les dépenses publiques quelles qu'elles soient, mais celui-ci varierait énormément, du simple au triple, en fonction de la conjoncture ?

    Ce n'est pas sérieux. Cette position de repli ne tiendra pas.

    C'est comme si on prétendait qu'une entreprise privée peut dépenser son argent n'importe comment, l'effet sera de toute façon le même. C'est ridicule.

    La vérité c'est que les dépenses publiques, comme les autres, ont des multiplicateurs très différents selon leur nature. Les dépenses publiques qui ont été et sont sabrées dans les pays du Sud (et en France) sous les ordres de la troïka sont précisément les plus utiles à l'économie, celles qui donnent le meilleur multiplicateur : salaires, retraites, dépenses sociales.

    C'était donc idiot d'imaginer qu'un multiplicateur calculé dans la période précédente en Grèce sur des variations de la dépense publique qui touchaient d'autres dépenses, essentiellement des cadeaux aux riches financés par l'emprunt, puisse permettre de calculer correctement l'effet des politiques d'austérité qui ont été ensuite brutalement infligées aux peuples.

    La vérité c'est que l'ancien multiplicateur était exact parce qu'il mesurait l'efficacité économiques des cadeaux aux riches, et que le nouveau multiplicateur est tout aussi exact parce qu'il mesure (malheureusement en creux) l'efficacité économique des politiques sociales.

    Les deux multiplicateurs ne mesurent pas la même chose.

    La notion de multiplicateur unique de la dépense publique relevait déjà de l'intox néolibérale, et c'est toujours le cas de l'idée qu'il varierait en fonction de la conjoncture. Et pourquoi pas en fonction des signes du zodiaque pendant qu'on y est ?

    Ils sont prêts à tout pour ne pas avouer que l'argent donné en cadeau aux riches est gaspillé et perdu pour la croissance tandis que celui qui est dépensé en faveur des plus démunis est une véritable bénédiction pour l'économie, avec un multiplicateur énorme.

    Ivan

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  7. Alors que c'est pourtant une question de bon sens.

    Si vous enfouissez un âne gras et repus sous une tonne de foin il ne pourra pas la manger. Vous aurez gaspillé votre foin que vous retrouverez moisi, et votre charrette n'avancera pas plus vite.

    Alors que si vous donnez du foin à une âne efflanqué, squelettique, en train de mourir de faim, non seulement il va tout manger mais en plus vous observerez une amélioration spectaculaire de son état de santé. Et votre charrette pourra enfin redémarrer.

    Ceux qui parlent du multiplicateur de la dépense public comme s'il n'y en avait qu'un ne veulent pas que vous compreniez ce qu'ils font et où ils veulent en venir.

    Ivan

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    1. Très intéressante et pertinente remarque. Dommage que ce point crucial ne soit pas plus systématiquement soulevé par les formations eurocritiques.

      Lelien

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    2. Je crois que c'est la notion de propension marginale à consommer.
      1 milliard d'€ reparti sur 10000 personnes crée plus de consommation et de croissance que la même somme accaparée par 10 personnes.

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  8. Pendant quarante ans nos élus ont VOLONTAIREMENT prévus un budget en déficit il est de 74,9 milliards en 2013, avant contrôle de la cour des comptes.
    Supposons que nos élus, d’un seul coup, décident ne plus avoir de déficit, avec plus de recette et moins de dépense : nous peuple Français nous ne disposerions plus de 74,9 Mds de pouvoir d’achat. Est-ce clair.
    De deux choses l’une nous importons 74,9 Mds de moins et notre production nationale n’est pas affectée.
    Croyez vous que nous Français allons spontanément choisir cette solution ?
    Donc ces 74,9 milliards de perte de pouvoir d’achat suppriment autant de productions nationales qui ne trouvent plus d’acquéreur.
    Résultat : du chômage en plus et des besoins de revenus pour les chômeurs, en plus des pertes de recette pour la sécu, pour la retraite….. , des pertes de revenus fiscaux : sur le revenus, l’ IS et autres.
    La perte de pouvoirs d’achat du nouveau chômeur se traduit par une suppression de production nationale (à défaut de moins importer) et le mécanisme se reproduit en boucle.
    Conclusion en peu de cycle 74,9 Mds de déficit supprimés dans les caisses de l’Etat supprime 74,88Mds de recettes dans les caisses de l’Etat et les caisses sociales et nous avons toujours 70 milliards de déficit de notre balance commerciale.
    Sans cette suppression de déficit de notre balance commerciale : nous aurons toujours nos 74,9 Mds de déficit mais pas uniquement dans les caisses de l’Etat mais répartis avec les caisses sociales.
    Vous comprenez maintenant pourquoi les triturations fiscale ne suppriment pas l’origine du déficit : notre insuffisance de production.
    Si nous en somme là : c’est pour ne pas avoir compris que les comptes de l’Etat ne sont qu’une partie des comptes de la nation. Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN

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  9. Sur la dette ne pas oublier le lien refus de l'impot-endettement bien expliqué par exemple dans cet superbe interview de Todd de 2011:

    " Dans "Les dettes illégitimes", François Chesnais montre bien comment, en France, les ultrariches ont bénéficié d'une baisse de leurs impôts qui leur permet de prêter à l'État les ressources dont il s'est lui-même privé.(...) Chaque année, les Français se voient ainsi ponctionner, à travers la TVA et les impôts directs, 250 milliards d'euros, dont près de 50 milliards d'intérêts, qui vont à des gens qui ont déjà trop d'argent. Les deux tiers sont d'ailleurs étrangers, parce que la fête est mondiale, les riches Français pouvant en contrepartie se gaver de la soumission des États et des peuples. Voilà ce que cache le discours alarmiste et moralisateur sur l'endettement abyssal, la faillite du pays et la nécessité de sauver le triple A. Derrière l'apparente logique libérale du système, l'État devient une machine à rançonner les populations au bénéfice des plus riches. "

    http://www.lepoint.fr/economie/emmanuel-todd-annulons-la-dette-du-vieux-monde-13-12-2011-1406951_28.php

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    1. Comment Todd a pu croire une seconde en Hollande quand on lit cet interview de 2011...

      "Plus le naufrage idéologique et intellectuel de la société est évident, plus les gens d'en haut s'enivrent de leur discours de domination, plus ils exigent la mise en vente des biens publics et la baisse des salaires. Et le pouvoir se réfugie dans une sorte de déni munichois : non contents d'avoir mis en place un système stupide, des gens supposés être modérés et compétents nous laissent en état d'impréparation pour gérer son effondrement. Ne nous laissons pas intimider, une société développée, dotée d'un haut niveau éducatif et technologique, est parfaitement capable de s'adapter après un effondrement systémique de cet ordre."

      A moins qu'Hollande ne soit entrain de piéger le MEDEF et les forces réactionnaires en les prenant au mot un message du type " voila votre baisse de charges sans contrepartie serieuse, on va voir maintenant si vous allez créer tant d'emplois que vous les dites...". Mais j'en doute.

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    2. L'interview est de Todd bien sur pas Hollande...

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  10. C’est stupéfiant de voir des « spécialiste en économie » vous parler de
    « Dette illégitime, De multiplicateurs de la dépenses publique, des ordres de la troïka, des cadeaux aux riches financés par l'emprunt, d’ancien ou nouveau multiplicateur, de l'intox néolibérale, de l'effet de Laffer, de macro économie, du critères européens des 3%, de l'augmentation catastrophique du chômage mondial , d’âne efflanqué et squelettique, de cure d’austérité, de rendement du plan d’austérité, de keynes, de multiplicateur budgétaire » A propos du déficit ou de la dette volontairement décidés par nos élus et qui vient masquer la réalité : l’insuffisance de nos productions nationales qui nous permettraient d’exporter d’avantage et moins importer. C’est là qu’est l’origine de notre dette nationale que nos élus ont translatés vers les compte de l’Etat pour laisser croire que l’origine est dans ces comptes de l’Etat. Comme le démontre mes deux précédents commentaires que personnes ne lie.
    Vous rendez-vous compte combien de connaissances tordues nous devons avoir en mémoire pour essayer de comprendre ce que vous dites de contradictoire entre les uns et les autres, alors que tout est plus simple :
    Il nous faut juste un peu d’intelligence pour comprendre que, dans notre nation, nous produisons une richesse en bien et services au service de nous tous ; c’est notre richesse réelle, et à cette richesse nous donnons une valeur imaginaire, c’est notre richesse imaginaire, qui se traduit par notre PIB et avec celui-ci nous ne pouvons pas plus et pas moins, acquérir notre richesse réelle, en biens et services que nous avons produit ou en parti égale échangés avec d’autres nations, et qui a pour valeur notre PIB.
    Dans ces conditions à quoi peut nous servir un emprunt ? Uniquement a acquérir des biens et des services produits par d’autres nations. Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN

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  11. Comme dit dans mes trois commentaires ci-dessus si le déficit à pour origine notre manque de production qui ne permet pas d’exporter d’avantage ou d’importer moins il faut analyser pourquoi nous n’arrivons pas à produire plus ?
    C’est simple : nous ne sommes pas compétitifs ! Pourquoi ? Majoritairement il est dit c’est la faute aux autres, la mondialisation, les finances, le dumping national. C’est comme cela que nous nous déresponsabilisons. Si nous pensons ainsi : convenez que faire changer les autres sera au moins si non plus difficile que, nous, changer pour être comme les autres. Voyons ce que nous pouvons changer chez nous.
    Regardons la réalité du prix d’un bien ou d’un service. Il est composé de multiples composantes, la TVA par exemple : il ne vous vient pas à l’idée de dire que cette TVA est payée par le salarié, elle est bien payée par le consommateur, alors pourquoi prétendre que le salaire est payé par l’entreprise ? Le salaire est payé, comme pour la TVA par le consommateur. N’en est il pas de même pour la charge salariale, le salarié ne paye pas sont salaire pourquoi paierait-il sa charge salariale ? C’est bien le consommateur qui la paye. Vous n’allez pas prétendre maintenant que la charge patronale est payée par l’entreprise et non par le consommateur ?
    Vous voyez qu’il faut utiliser très peu de votre intelligence pour comprendre que l’entreprise n’est qu’une caisse enregistreuse qui reçoit les règlements du consommateur pour les distribuer à leurs destinataires réels.
    Mais alors les entreprises ne payent pas l’Is, les taxes, foncières, l’ex taxe professionnelle, la TITP et mille et une autres taxes (qu’elles n’ont jamais payé) et c’est le consommateur qui payent. Mais c’est évident, alors pourquoi les faire payer : mais c’est, bien sur, pour les pousser à se délocaliser et être plus productifs !!! Ca alors je n’y avais pas pensé ! Il sont doués nos élus !
    Si tous ces prélèvements sur les entreprises s’appelaient TVA, le consommateur paye exactement la même chose, et je suis plus compétitif ? EH ben c’est pourtant vrai çà ! Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN

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  12. On a souvent rappelé la surmortalité pendant le grand bon en avant et autres expériences de dictature qui se voulaient communiste, sauf que c'est du passé et que désormais c'est le néolibéralisme, qui est responsable de millions de morts dans le monde et dont notre classe politique vante les mérites chaque jour.

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/12/09/l%E2%80%99austerite-tue-massivement-des-preuves-chiffrees/

    La souveraineté des citoyens sur leur économie doit remplacer les idéologies qui prétendent être éternelles. Quelque soit le mode de régulation que les citoyens choisissent tant que c'est réellement démocratique.
    Car avec un fonctionnement démocratique une réelle évaluation de l'efficacité des politiques sera réalisée sans que les lobbies ne puissent trafiquer les études et ainsi la remise en cause sera régulière. Il n'y a que de cette façon que la science a progressée pourquoi on ne l'applique pas dans l'economie ?

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    1. Confiscation politique et inégalités économiques

      http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_ingalites_extremes.pdf

      olaf

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  13. Alors donc, après quatre commentaires : nos 74,9 milliards de déficit ne sont dus qu’à notre insuffisance de compétitivité, et en appelant simplement une taxe ou un impôt autrement nous venons d’en gagner ! Souvent il ne faut pas grand-chose pour changer le cour des choses.
    Pouvons-nous faire mieux ?
    Bien-sur ! Il suffit pour cela de continuer de regardez la réalité en face.
    Puisque l’entreprise n’est qu’une caisse enregistreuse, vous pouvez prendre toutes les composantes du prix d’un bien ou d’un service, une après l’autre, pour la diriger vers une des caisses suivantes :
    1° Celle qui permet aux différents inactifs de recevoir un revenu sociétal.
    2° Celle qui permet aux plus démunis d’avoir un revenu social
    3° Celle qui permet de payer nos usages mutuels (santé par exemple)
    4° Celle qui permet de payer nos usages collectifs (Etat ou collectivités.)
    5° Celle des bonus malus qui, en taxant des productions qui sont un fléau pour notre société, vient favoriser la production de biens et services bénéfiques à notre société et à notre environnement.
    Mais que venons-nous de faire là ? Ne sommes nous pas venus empiéter sur les plates bandes de Jean Marc EYRAULT, de dizaines d’énarques, des commissions Théodule ? Chut revenons à notre compétitivité.
    Mais alors : quand nous faisons payer à un africain une de nos production nous demandions à ce dernier de payer notre retraité, nos malade, notre chômeur, notre travailleur en congé, notre sécu, nos dépense collectives? Alors qu’ils n’ont rien de cela chez eux ?
    Mais, hélas le revers de la médaille ne se fait pas attendre, au fur et à mesure que nos élus empilaient les prélèvements ou augmentaient leurs taux, il a suffit, au Africains, de l’intelligence du portefeuille pour comprendre que la même chose coutait moins ailleurs et pour que nous exportions moins.
    Tandis que chez nous la même intelligence du portefeuille à fait aussi que nous importions plus, pour produire chez nous des chômeurs et maintenir, si ce n’est l’augmenter, le déficit de l’Etat.
    Cela étant insuffisant : nos élus en empilant ces prélèvement ou en augmentant leurs taux, rendent nos productions plus onéreuse pour les plus pauvre et c’est une perte de pouvoir d’achat pour eux qui s’appauvrissent encore, plus.
    En même temps des salariés, par le même processus, tombent dans la pauvreté.
    Nos élus, nos élus, nos élus ……. (complétez vous-mêmes)
    Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN.

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  14. Le fond du problème de la zone euro c’est qu’au début de sa création certains de ses membres, l’Allemagne surtout, ont fait une politique de l’offre et c’était la chose à faire dans une union monétaire qui n’était pas une union de transferts, où les États membres étaient en concurrence les uns contre les autres en partageant la même monnaie, c’est-à-dire le même taux de change monétaire. Mais pour que la politique de l’offre marche il fallait que d’autres fassent la bêtise de faire en même temps une politique de la demande et c’est ce qui s’est passé. Ceux-ci dont la France se trouvent normalement en difficulté car une variation à la baisse du taux de change monétaire ne peut plus intervenir pour les protéger des pays plus compétitifs. Donc la solution qui est proposée pour la zone euro c’est que tous ses pays membres fassent en même temps une politique de l’offre en comprimant le coût du travail, la demande interne pour devenir compétitifs. Des économistes ont prévenu que si cette solution était mise en œuvre, elle se ferait dans un contexte de croissance amoindrie, de déflation, (ce qu’on commence à observer) et ce qui ne permettrait pas in fine de résoudre les problèmes de solvabilité budgétaire des pays en difficulté. Pourtant c’est ce qui est mis en œuvre aujourd’hui. On verra d’ici quelques années que cette solution comme la précédente n’était pas viable.

    Au demeurant même le vainqueur de la concurrence dans la zone euro, l’Allemagne, commence à connaitre un problème de croissance amoindrie. En 2013, elle a en effet connu une croissance de 0,4%, alors que la prévision initiale était de 0,8% pour ladite année :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/15/coup-de-froid-pour-la-croissance-allemande-en-2013_4348138_3234.html

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/17/20002-20131017ARTFIG00544-la-croissance-allemande-revue-en-forte-baisse-en-2013.php

    En comparaison, Au Royaume Uni qui n’est pas dans la zone euro la croissance pour 2013 est de l’ordre de 1,4% :

    http://fr.euronews.com/2013/10/25/royaume-uni-la-croissance-tiree-par-l-activisme-de-la-banque-d-angleterre/

    Saul

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    1. @ Saul

      La France (je ne dit pas que c'est vrai pour nos voisins) peut faire une politique de l'offre sans comprimer les salaires ni la demande interne, tout simplement en abrogeant les normes d'urbanisme malthusiennes.

      Mais bien entendu c'est précisément parce que cette version de la politique de l'offre ne peut pas servir de prétexte à saigner encore plus le peuple qu'elle est taboue.

      Chez nous les partisans de la politique de l'offre ne sont pas partisans de la politique de l'offre, qui n'est pour eux que le dernier prétexte à la mode pour attaquer les salaires et les droits sociaux.

      Sans quoi elle ne les intéresse pas. Ils défendent farouchement toutes les restrictions kafakaiennes qui étranglent l'offre de logements en ville tout en chantant à longueur de journée la nécessaire-politique-de-l'offre.

      La France est peut-être le seul pays de l'Eurozone qui pourrait faire une politique de l'offre sans sacrifier son peuple ni appauvrir la nation, au contraire.

      Mais bien entendu cette chance lui sera volée.

      Ivan

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    2. Avec ce système de course à l’échalote en ZE, c'est aussi le reste de l'économie mondiale qui en pâti et qui aurait son mot à dire comme à commencé à le faire le FMI avec ses révisions.

      olaf

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    3. Au sujet de la croissance de la GB , je trouve la reponse d' Olivier Berruyer sur le site les-crise.fr :

      http://www.les-crises.fr/idee-recue-austerite-uk/

      Le fait que le médias nous montrent la GB comme exemple est encore une escroquerie intellectuelle.

      Avant Internet, dans les années 90 , j' étais abonné a plusieurs journeaux et magazines d' actualité : aujourd'hui je ne les regarde plus et lorsque je prends l' avion , je prefere des futilités comme l' Equipe

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    4. Est-ce qu'Olivier Berruyer a remarqué que le ratio dettes publiques est plus bas actuellement au Royaume Uni (89,6 %) que dans la zone euro :93,4 % (statistiques d'eurostat pout le T2 2013 bien que que le Royaume Uni ait toujours un gros déficit commercial alors que la zone euro est en excédent commercial. Je répéterais qu'au moment de la crise de 2008 le Royaume Uni remplissait toutes les conditions requises (industrie en perdition, gros déficits, bulles de crédits, principale activité la finance qui était en crise) pour avoir une crise aussi grave que celle de l'Espagne : 26 % de taux de chômage aujourd'hui contre 7,4 % au Royaume Uni.

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF

      En 2013, les ventes de voitures neuves ont progressé de 11% au Royaume Uni alors qu’elles ont baissé de près de 6% en France (Est-ce qu'Olivier Berruyer l'a remarqué?)

      http://www.challenges.fr/entreprise/20140107.CHA8914/automobile-l-ecart-entre-les-marches-britanniques-et-francais-s-accroit.html

      Quand on fait une analyse économique il faut s'efforcer d'être objectif et de rien oubllier. Cela dit si le Royaume Uni montre des signes d'amélioration meilleures que dans la zone euro prise globalement, le fait que le contexte extérieur soit déprimé impactera aussi l'économie du ce pays à mon avis.

      Saul

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    5. Olivier Berruyer constate que la GB a un deficit plus elevé et qu' elle le maintien car elle est maitre de sa propre monnaie.

      La France n' as pas la liberté monétaire des British, ce que vous semblez de pas vouloir indiquer à moins que vous soyez Londoniens et que vous défendez la politique de votre Premier Ministre

      Saviez vous que comme la Banque d' Angleterre , a racheté la bagatelle de 375 milliards de livres d’obligations du Trésor Britannique soit plus de 400 milliards d’euros !

      Laurent a fait un billet la-dessus :

      http://www.gaullistelibre.com/2013/11/ces-lecons-du-modele-anglais-quon-ne.html

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    6. Nous sommes d'accord, je le crois du moins. Après la crise de 2008 les institutions financières vendaient les obligations d'Etat britanniques pendant que la Banque d’Angleterre les rachetais. A ce moment là le QE était obligatoire autrement le Royaume Uni se serait rapidement trouvé dans la situation de la Grèce. La conséquence au lieu d'avoir une crise de dettes souveraines au Royaume-Uni par l'impossibilité d’emprunter à taux raisonnable sur les marchés, suivi de la troïka, de la dévaluation interne il y a eu seulement une dévaluation de la livre britannique liée à l'action de la Banque d'Angleterre. Ils ont fait aussi une politique d'austérité qui a été moins nocive qu'ailleurs. Je ne suis pas londonien et je ne défends pas le gouvernement britannique. J'essaye simplement de comprendre pourquoi à certains endroits ça c'est moins mal passé qu'ailleurs, même si bien évidemment il y a des problèmes sociaux de partout, y compris au Royaume Uni.

      Saul

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  15. Ce que veulent les tory :

    http://www.spiegel.de/international/europe/british-conservatives-on-eu-road-trip-to-tout-reform-a-944770.html

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  16. Sur les treize commentaires de ce blog ce mardi 21 à 17h j’en ai écrit cinq aucun n’a eu de réponse, ce site est-il peu visité ? Est-il sans intérêt, même pour son auteur qui doit être contrarié par mes propos, ne l’ayant jamais entendu dire de pareille chose ?
    Si désaccord il y a : ces désaccords doivent être dits et argumentés.
    Pour être complet Il me faut conclure mes cinq commentaires.
    Nous ne regardons plus la réalité en face. Nous ne la regardons qu’a travers les prismes d’une société des droits acquis, de l’Etat providence ou les entreprise et le grand capital doivent payer. Cette vision imaginaire nous à mener aux erreurs dénoncées dans mes cinq commentaires.
    Ah si seulement notre éducation nationale, nous avait fait comprendre que dans notre société :
    Nous avions des actifs qui produisaient tous les besoins de notre population composée d’actif et d’inactifs.
    Que nous nous partageons ces productions suivant trois usages : familial, mutuel ou collectif.
    Nous saurions alors que, parce que nous alternons, dans notre vie, des périodes actives et des périodes inactives que nous sommes une société de solidarité ou les actifs du moment pourvoient aux besoins des inactifs qui vivent avec eux.
    Nous saurions alors que l’équité est de produire dans vie pour les autres autant que ce nous consommons de productions qualitatives faites par les autres.
    Nous saurions alors que tous les biens et services produits par les actifs ont pour finalités à être partagés entre actifs et inactifs.
    Nous saurions alors que 100% des biens et services produits sont partagés à raison de 40% pour les actifs 60% pour les inactifs.
    Nous saurions alors que les actifs et les inactifs utilisent leur 40% et 60% respectif à raison de 55% pour leur usage familial, 13% pour leurs usage de santé, 33% pour leurs usages collectif.
    Nous saurions alors que les actifs passent 22% de leur temps uniquement pour leur usage familial, 5,2% pour leur santé, 14% de leur temps pour leurs participation aux dépenses collectives et 60% pour les besoins des inactifs en tous genres.
    Nous serions alors beaucoup de choses réalistes que nous ne savons pas aujourd’hui.

    Maintenant supposez que notre éducation nationale nous est dit cela il y a 100 ans : serions nous une société des droits acquits si injuste, de l’Etat providence où les majorités alternantes appliquent leurs dictatures majoritaires, Serions nous encore cette société en perpétuel affrontement entres classes et corporations ?
    Serions encore cette société idéologique avec ses boucs émissaire ?
    Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise ! Unci TOÏ-YEN

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  17. L'austérité anti-libérale qui n'a été fait que de hausses d'impôts ? Oui c'est sûr. Faites de la France un "paradis" fiscal et vous aurez 2 fois plus de rentrées fiscales ET de la croissance, entres autres. Bref, changez la France en Suisse. Elle marche le mieux au monde la Suisse non ? Pourquoi on ne copierez pas ? Pas l'impression que c'est la Somalie et que les gens soient malheureux...

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    1. C'est une idée, mais si des gros pays européens comme la France font comme la Suisse, petit pays qui profite des évasions des gros pays, alors la Suisse va connaitre de gros problèmes, mais ça ne résoudra pas le problème de la France qui aura beaucoup moins de recettes fiscales. Si tout le monde fait du dumping fiscal ou si tout le monde paye un bol de riz...

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    2. On paiera moins d’impôts lorsqu'on sera sortis de l'Europe de Bruxelles et quand aura une banque centrale qui participera au financement de l’État.

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  18. Mais comme les USA, une politique de la demande ne fera qu' augmenter le commerce extérieur Chinois et Allemands:

    une politique de la demande dans le contexte actuelle ; c' est comme injecté du sang sans arrêter l' hémorragie externe

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    1. Toute la difficulté est là. Car pour garantir l'efficacité d'une relance il faudra commencer par dénoncer les traités européens, rétablir une nouvelle monnaie nationale. Ce sera donc un choc politique.
      En même temps si les europeistes n'avaient pas tout fait pour verrouiller l'ordre juridique et tenter de le rendre irréversible on en serait pas là.

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  19. Une politique globale de l'offre ou de la demande n'a aucun sens, il n'y a que des secteurs d'activité nécessitant une politique d'offre ou de demande, selon les cas. C'est ce qui est la stratégie. Croire que des agrégats à la hache résolve le problème est anti-stratégique donc un échec. C'est comme la croissance verte, on a aucune de ce qui dans la croissance relève de la croissance verte ou non verte.

    olaf

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  20. @ Olaf

    Bien d’accord. Il est effarant que cela ne soit pas davantage admis

    @ Anonyme

    Bon papier

    @ Talisker

    Cf réponse de J Halpern. Votre synthèse est tout de même un peu abusive.

    @ J Halpern

    Merci pour cette réponse.

    @ Unci Toï-Yen

    D’accord pour dire qu’il est essentiel d’équilibrer notre commerce. J’en ai souvent parlé sur le blog, notant que c’était l’objectif de la Charte de la Havane, promue par Keynes. C’était aussi l’une des bases du programme présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan :

    http://www.debout-la-republique.fr/article/nda-presente-ses-mesures-chocs-pour-relocaliser-un-million-d-emplois

    Après, la balance commerciale n’explique pas forcément le solde budgétaire :
    - des pays en excédent budgétaire ont eu une balance déficitaire (Espagne 2005-2007, Etats-Unis lors du 2ème mandat Clinton)
    - des pays en déficit budgétaire peuvent avoir une balance excédentaire (Pays-Bas, Japon sur toutes les années 1990 et 2000)

    Sur la TVA, voir mes deux papiers :
    http://www.gaullistelibre.com/2012/11/pourquoi-il-faut-reformer-le.html
    http://www.gaullistelibre.com/2012/11/les-modalites-dune-reforme-du.html

    Enfin, votre commentaire de 17:50 est tout de même assez excessif. Je ne me suis jamais engagé à répondre dans l’heure. Tous les blogueurs ne répondent pas aux commentaires, j’essaie de le faire, mais je ne peux pas le faire immédiatement. Ce n’est pas mon gagne-pain.

    @ Ivan

    Il est bien évident que le multiplicateur varie avec le temps, les circonstances et les pays. C’est d’ailleurs ce qu’a soutenu le FMI fin 2012. Intéressante image de l’âne.

    Point intéressant sur l’urbanisme.

    @ Red2

    Après, je crois qu’il faut aussi mettre en perspective les circonstances qui ont mené à l’indépendance des BC et au refus de la monétisation, même si je suis d’accord sur ce qu’il faut faire.

    @ TeoNeo

    Cela rejoint mon papier sur la Grèce et le crime contre l’humanité. Merci pour ce lien.

    @ Saul & Olaf

    Bien d’accord : si tout le monde mène une politique de l’offre, il n’y aura pas ou peu de croissance.

    @ Abdel

    Merci pour le lien. Juste sur la politique de la demande sans faire de protectionnisme

    @ Anonyme

    La Suisse ne fonctionne que parce que les autres pays autour ne font pas pareil. Si tout le monde faisait pareil que la Suisse, tout le monde serait perdant.

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  21. @ Pinsolle Quand je fais état d’absence de réaction, je ne pensais pas a la votre mais il y a souvent celle de lecteurs du blog, c’est la première fois que je viens sur votre blog et j’ignorerai que vous y répondiez personnellement.
    C’est très bien. Cependant vos réponses m’inquiètent. Vous me sembler méconnaitre -l’économie réaliste- qui dit que dans la réalité les compte de l’Etat ne sont qu’une parti des compte de la nation. Et quand il s’agit de faire une analyse il ne faut pas se contenter de cité des concomitances entre un élément dans les comptes de l’Etat et un autre dans celui de la nation, mais de trouver des liens entre par exemple le déficit de l’Etat et la balance commerciale ;Je vous parles de liens réalistes que vous pouvez critiquer qu’en démontrant que ce n’est pas la réalité. C’est ce que j’attend d’un spécialiste compétant, comme vous, pour que démocratiquement tous ensemble nous trouvons des solutions comme celle que je vous ai exposé.
    De même je ne vous parle pas de TVA mais de compétitivité et là encore je vous expose une réalité : les entreprise n’ont payé et ne paieront jamais ; Pourquoi les faire payer si ce n’est pour ne plus être compétitif ? Expliquer moi par des arguments : si vous pensez qu’elles payent et ne sont pas que des intermédiaires entre les consommateurs et les destinataires des taxes qu’elles sont censés payer ? Car, tempsnt que vous penserez que ces taxes ne peuvent pas s’appeler de la tva : nous ne gagnerons pas en compétitivité et nous n’aurons pas la possibilité d’appliquer cette TVA sur les importations sans que cela s’appelle du « protectionniste ».
    A vous lire :
    Unci TOÏ-YEN

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    1. Si je vous comprends, la TVA serait une bonne mesure, je le pense aussi, bien que d'autres ne le pensent pas sans qu'ils ne m'aient apporté aucun argument chiffré convainquant contre.

      Le terme protectionnisme est inapproprié, il s'agit de régulationnisme, si on veut mettre des ismes, ou de simple régulation pour arrêter les ismes extrêmistes. Toute zone économique est fondée à réguler ses échanges, comme tout individu, selon ses convenances établies selon ses propres principes démocratiques.

      olaf

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    2. Vous voulez être compétitif face à des pays qui ont des salaires dont le "brut" (le maximum que paie l'employeur en tout cas- est au maximum la moitié du salaire minimum NET versé en France ?

      Compétitif face à des pays qui pratiquent le protectionnisme sans état d'âme, comme le Japon, la Corée du Sud et bien sûr la Chine (pour ne citer que ceux-là) ?
      Ces pays n'achètent que des produits qu'ils ne savent/peuvent pas fabriquer eux-mêmes, et pour les autres produits, il y a des quotas (ça ne doit pas mettre en péril leurs propres industries)

      Otez vos oeillères... Arrêtez de réciter vos catéchisme ultra-libéraux pas du tout connectés au réel.

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    3. @AbD Salam @ ABdel.
      Comment ? Ne me dites pas que vous abdiquer, que vous vous complaisez de notre manque de compétitivité : je vous démontre que nous pouvons regagner de la compétitivité en prenant conscience que si nous ne somme pas compétitif c’est que nous voulons faire payer dans le prix de nos exportations les revenus de nos retraités, de nos chômeurs, une partie de nos dépenses mutuelles ou de nos dépenses collectives alors que eux ne font quasiment rien payer dans le prix de nos importations !
      Courage nous avons là une solution pour sortir la tête de l’eau prenez cette chance, ne vous laisser pas noyer dans votre pessimiste vous ne laisser alors que comme seule solution de brader nos savoir faire. Et si cela se fait ce n’est que parce que vous comme moi n’avons, jusqu'à présent rien fait pour les empêcher de le faire.
      La première des choses c’est de regarder et faire regarder la réalité en face celle que je vous ai exposé dans ce blog (Les très faibles rendements de l’austérité) en six commentaires relisez les. Ce n’est que quand une majorité regardera cette réalité que l’action sera possible. Ne vous laisser plus influencer par des idéologies. Nous ne sommes pas la société des droits acquis mais celle des devoirs de solidarités des actifs qui produisent et font profiter les inactifs de leurs productions.
      Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise !
      Unci TOÏ- YEN.

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    4. @ Olaf
      Vous avez très bien compris le but de la TVA La difficulté que vous soulever n’est pas de faire une démonstration chiffrée mais de comprendre le principe.
      La valeur ajoutée est la valeur de production d’un bien ou d’un service qui vient récompenser tout les actifs (physique, intellectuel ou financier) qui concourent à produire les outils de productions ou qui avec ces outils produisent les biens et les services, Puis la TAXE sur la valeur ajoutée c’est toutes ces composantes du prix qui alimentent une des cinq caisses suivantes
      1° Celle qui permet aux différents inactifs de recevoir un revenu sociétal.
      2° Celle qui permet aux plus démunis d’avoir un revenu social
      3° Celle qui permet de payer nos usages mutuels (santé par exemple)
      4° Celle qui permet de payer nos usages collectifs (Etat ou collectivités.)
      5° Celle des bonus malus qui, en taxant des productions qui sont un fléau pour notre société, vient favoriser la production de biens et services bénéfiques à notre société et à notre environnement.
      Nous voyons bien là que ces composantes sont bien de la TVA car il est complètement absurde de faire payer dans le prix de nos exportation le revenus de nos retraité, nos congés payés, le revenus de nos chômeurs, ou une parti de nos dépenses mutuelle ou collective…...
      Chaque nation est souveraine sur son principe de partage entre les actifs et les inactifs ou de son partage en usage, familial, mutuel ou collectifs et applique sa propre TVA sur les produit fabriqués et consommés dans la nation ou ceux importés et n’applique pas sa TVA sur les produits exportés, laissant à la nation qui importe le soin d’appliquer la sienne. Nous supprimons ainsi le phénomène que nous appelons « Dumping social» ou «protectionnisme» comme vous le dite cela est de la régulation et plus exactement du réalisme.
      Remarquez au passage nous venons de résoudre le problème que se pose Jean Marc EYRAULT.
      Nous ne venons que de regardez la réalité en face et mis en place le principe de l’- Economie Réaliste – Tout est dit dans les six commentaire précédents ( sur la rentabilité de l’austérité) , il suffit que cette réalité remplace nos principe idéologique des droit acquis pour dire que nous somme une société de devoir de solidarité où depuis la nuit des temps les actifs produisent pour donner une parti de leur production aux inactifs puis actifs et inactifs se partagent les productions des actifs en trois usages : familial, mutuel ou collectif. La réalité n’est elle pas plus simple que l’imaginaire dans lequel notre éducation nationale nous a formaté ?
      Faites circuler cette réalité sans modération. (Commentaire plus réponses)
      A votre disposition pour toute information réaliste supplémentaire.

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  22. "des liens entre par exemple le déficit de l’Etat et la balance commerciale "

    Vous êtes nouveau mais les lecteurs de ce blog ont déjà ces idées en tête.

    On peut parler des promesse de retraites qui se chiffres en milliers de milliards et qui ne sont pas comptabilisés dans la dette ou de la corrélation entre la dette et la facture énergétique dont les graphismes suivants sont très frappants :

    http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/04/11/croissance-dette-facture-energetique/

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  23. POURQUOI SOUHAITER UN RASSEMBLEMENT DES ANTILIBERAUX DE DROITE ET DE GAUCHE?

    http://1frontplushaut.eklablog.com/

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  24. @ABDELL
    Quand on discute d’économie il faut, pour avancer positivement, être rigoureux. Quand nous parlons du déficit, sur une année d’exercice, nous ne parlons pas de dette, et surtout pas de dette sur des retraites hypothétique puisque les retraites sont payés sur des budget de la nation dans l’année en cour et ne peut se partager que ce qui est produit dans l’année.
    Quand a la facture énergétique c’est bien, avant d’être une dette, un élément du déficit de la balance commerciale et à ce titre nous n’avons pas d’autre solution que celle que je propose , produire d’avantage pour l’exportation ou pour moins importer; ou celle de se passer d’énergie. Peut-on alors, sans énergie, produire et avoir du confort ?
    Qu’elle est votre solution ? Sauf à être déca, je ne sais quoi, en fait : nous somme d’accord pourquoi ne pas le dire ou m’expliquer une troisième voie, cela nous fera avancer vers des solutions. Unci TOÏ-YEN

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    1. J' ai lu vos commentaires par exemple :

      "Il nous faut juste un peu d’intelligence pour comprendre que, dans notre nation, nous produisons une richesse en bien et services au service de nous tous ; c’est notre richesse réelle,"

      Sauf que tout en étant d' accord avec vous sur le constat , vous oubliez de mentionner que la mondialisation permet par exemple à Vivendi de JM Messier de faire d' énormes investissements à l' étranger alors que 80% de ses bénéfices provenaient de la vente et du traitement des eaux en France...

      On peut prendre l' exemple de EDF qui le 25 septembre 2008, achete British Energy pour 12,5 milliards de livres sterling (15,7 milliards d'euros) juste avant la crise financière.

      EDF s' est fait arnaqué mais ce n' est pas la première fois avec cette entreprise ( voir invest. Amerique du Sud et USA ) sauf que ceux qui payent sont les français......

      J' ai une liste à n' en plus finir...Renault avec son Usine à Tanger pour la Dacia Lodgy alors qu' elle concurrence directement la Scenic fabriqué à Douai ou le transfert de la production de la Clio vers la Turquie....etc etc...
      J' ai des années de lecture de l' Usine Nouvelle derriere moi et je peut vous dire que la France n'est pas en situation de produire plus dans les conditions actuelles......

      Un tant soit peu qu' elle produisent un produit hors norme et innovant- disons des aspirateurs Dyson -que les achats auront transférés les outillages de la 2 eme générations dans les pays Low-cost.

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    2. Comment ? Ne me dites pas que vous abdiquer, que vous vous complaisez de notre manque de compétitivité : je vous démontre que nous pouvons regagner de la compétitivité en prenant conscience que si nous ne somme pas compétitif c’est que nous voulons faire payer dans le prix de nos exportations les revenus de nos retraités, de nos chômeurs, une partie de nos dépenses mutuelles ou de nos dépenses collectives alors que eux ne font quasiment rien payer dans le prix de nos importations !
      Courage nous avons là une solution pour sortir la tête de l’eau prenez cette chance, ne vous laisser pas noyer dans votre pessimiste vous ne laisser alors que comme seule solution de brader nos savoir faire. Et si cela se fait ce n’est que parce que vous comme moi n’avons, jusqu'à présent rien fait pour les empêcher de le faire.
      La première des choses c’est de regarder et faire regarder la réalité en face celle que je vous ai exposé dans ce blog (Les très faibles rendements de l’austérité) en six commentaires relisez les. Ce n’est que quand une majorité regardera cette réalité que l’action sera possible. Ne vous laisser plus influencer par des idéologies. Nous ne sommes pas la société des droits acquis mais celle des devoirs de solidarités des actifs qui produisent et font profiter les inactifs de leurs productions.
      Qu’on le comprenne ! Qu’on se le dise !
      Unci TOÏ- YEN.

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  25. Les prêts des banques européennes au secteur privé sont en bleu :

    http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user5/imageroot/2014/01/November%20Eurozone%20Loan%20Creation.jpg

    Ce graphique montre que le LTRO (1019 milliards d'euros) est un échec total : les banques européennes prêtent de moins en moins au secteur privé.

    En Europe, les prêts au secteur privé s'effondrent.

    L’économie réelle n’a pas du tout profité des 1019 milliards d'euros du LTRO.

    En réalité, que font les banques européennes des 1019 milliards d'euros que leur a prêtés la BCE en décembre 2011 et en février 2012 ?

    Réponse : plutôt que de prêter au secteur privé, chaque banque préfère prêter à son Etat.

    Conséquence : pour plusieurs Etats européens, la dette publique a commencé à baisser.

    Mais en revanche, pour d'autres Etats, la dette publique continue à augmenter.

    Mercredi 22 janvier 2014 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du troisième trimestre 2013.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 317,310 milliards d’euros, soit 171,8 % du PIB. Ces deux chiffres sont en hausse.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB. Ces deux chiffres sont en baisse.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 210,965 milliards d’euros, soit 128,7 % du PIB. Ces deux chiffres sont en baisse.

    4- Irlande : dette publique de 204,696 milliards d’euros (en hausse), soit 124,8 % du PIB (en baisse).

    5- Chypre : dette publique de 18,403 milliards d’euros, soit 109,6 % du PIB. Ces deux chiffres sont en hausse.

    6- Belgique : dette publique de 393,603 milliards d’euros, soit 103,7 % du PIB. Ces deux chiffres sont en baisse.

    7- Espagne : dette publique de 954,863 milliards d’euros, soit 93,4 % du PIB. Ces deux chiffres sont en hausse.

    8- France : dette publique de 1900,848 milliards d’euros, soit 92,7 % du PIB. Ces deux chiffres sont en baisse.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1431,399 milliards de livres sterling (en hausse), soit 89,1 % du PIB (en baisse).

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22012014-AP/FR/2-22012014-AP-FR.PDF

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  26. Je ne pense pas que la politique d'austérité soit un mal en soi. Tout dépend du contexte. Mais il est clair que si tout le monde le fait en même temps ça ne peut pas marcher. On crée la déflation.
    Pour moi ce qui est significatif dans ce problème de la dette, c'est que tout est fait pour épargner les créanciers. Alors que si nous étions dans un régime vraiment libéral, la Grèce par exemple aurait fait défaut bien plus tôt. Quand un investisseur fait des investissements inappropriés il en paye le prix. Faute de quoi on incite justement à faire des investissements inappropriés.

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  27. Royaume-Uni: le chômage continue de baisser, se rapproche des 7% :

    http://www.lavoixdunord.fr/economie/royaume-uni-le-chomage-continue-de-baisser-se-rapproche-des-7-ia0b0n1864013

    Le Royaume-Uni savoure la renaissance de son industrie automobile :

    http://www.liberation.fr/economie/2014/01/22/le-royaume-uni-savoure-la-renaissance-de-son-industrie-automobile_974688

    Comme quoi il vaut mieux ne pas avoir le carcan de l’euro et de ses institutions. Sur les statistiques d’eurostat concernant la dette publique au T3 2013, il faut regarder l’évolution sur an. Pour la Grèce qui demeure le pays le plus en pointe de la zone euro pour la faillite, le ratio dette publique sur PIB passe de 151,9% au T3 2012 à 171,8% au T3 2013, malgré l’excédent primaire constaté en 2013.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22012014-AP/FR/2-22012014-AP-FR.PDF

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  28. @ Un citoyen

    L’économie, je la pratique de manière théorique, mais aussi principalement réel. Il est bien évident qu’il y a un lien entre les comptes extérieurs de la nation et ses comptes intérieurs, mais il y a beaucoup de facteurs qui influencent chacun des deux et ce que je souhaitais vous dire avec mes exemples, c’est que la relation entre les deux n’est (logiquement) pas pure.

    Sur la TVA et la compétitivité, je vous invite à lire les papiers que j’ai mis en lien pour poursuivre la discussion car ils portent précisément sur cette question.

    Abd Salam a raison de pointer les écarts de salaires. La transformation du mode de financement de notre protection sociale ne fera que réduire une part des écarts, mais pas celle qui fait que le SMIC roumain est égal à 10% de notre SMIC.

    @ Abd Salam

    D’accord sur les distorsions que sont le protectionnisme de l’Asie et plus encore les grosses différences de salaires entre les pays.

    @ Abdel

    Très juste sur les promesses de retraite, encore qu’il y a un écart entre les systèmes de répartition et de ceux de capitalisation, les premiers étant bien plus sûrs que les seconds (à moins de faire des promesses totalement inconsidérées, ce qui peut arriver, cf Etats-Unis)

    D’accord sur votre réponse à un citoyen

    @ Toutatis

    Bien d’accord, ces politiques favorisent disproportionnellement les créanciers.

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    1. @pinsolle
      Vous avez porté trois jugements sur mes commentaires.
      *Le premier porte sur ma remarque que les compte de l’Etat ne sont qu’une partie des compte de la nation afin de vous démontrer que le déficit de l’Etat à pour origine les compte de la nation et vous me répondez : « bien évident qu’il y a un lien entre les comptes extérieurs de la nation et ses comptes intérieurs, mais il y a beaucoup de facteurs qui influencent chacun des deux. »
      Vous répondez à coté : Vous parlez des comptes intérieurs et extérieurs de la nation et non ceux de l’Etat et ceux de la Nation.
      Après deux démonstrations sur l’origine du déficit de l’Etat, je vous soumets une troisième façon de le démontrer.
      Il suffit donc, pour démontrer l’erreur, que l’Etat n’emprunte plus et voir la réaction sur le compte de la nation.
      L’Etat n’emprunte plus (74,9Mds) en 2013, nous enlevons alors un pouvoir d’achat (toutes dépenses confondus familiale, mutuelle, collectives) de 74,9 MDS a la population Française et pour retrouver notre pouvoir d’achat nous empruntons collectivement 74,9 milliards. Nous pourrions ainsi nous payer toutes nos dépenses confondus, y compris les biens correspondant aux 70 Mds milliards du déficit de notre balance commerciale en 2013.
      Supposons alors que des entreprenants avec 770 000 chômeurs s’entendent pour produire les biens correspondants à ces 70 Mds de déficit de la balance commerciale nous n’aurions plus le besoin d’emprunter collectivement 70 milliards et avec 814000 chômeurs nous aurions 4,9 Mds d’excédant de la balance commerciale et plus besoins des 74,9 Mds d’emprunts. Puisque cet accroissement de production (ciblée) supprime le besoin d’emprunt de l’Etat nous avons là la cause du besoin d’emprunt de l’Etat.
      Si vous n’êtes pas d’accord quel sont vos argument pour dire que l’accroissement de productions ciblées ne supprime pas le besoin d’emprunt de l’Etat ?
      * Le deuxième jugement porte sur la TVA et la compétitivité. Sur ce sujet nous devrions avoir le même jugement. Je vous renvoi à mon commentaire du 22 à 11h que j’ai omis de signer en adoptant ce principe proposé comme vous le dite dans votre troisième jugement : « ne fera que réduire une part des écarts » il suffit pour être en parfaite harmonie juste changer le « ne que » par « déjà »
      * Le troisième jugement : les écarts de « coût du travail » il y a deux causes :
      - une erreur structurelle d’appellation (voir mon commentaire du 22 à 11h) et ce n’est pas parce que il y a une seconde cause qu’il ne faut pas traiter la première qui étant structurelle peut se corriger facilement (Nous ne parlerions plus de « Dumping social» ni de besoin de « protectionnisme ».
      - Une erreur conjoncturelle la valeur du smic entre nations de la zone Euro. Cette erreur, dans la zone Euro, à pour même effet l’écart de parité avec la monnaie avec des pays émergeants : l’écart de tarif horaire serait le même si nous avions des monnaies différentes avec les roumains. L’Euro n’est pas en cause. Si, selon vous, l’Euro est en cause merci de nous expliquer par quelle procédé il devient cause.
      - Penser vous que la vision que j’expose est théorique ou colle au réel. Si vous la trouvez théorique veuillez exposer les argument qui l’éloigne du réelle.
      Cordialement
      Unci TOÏ-YEN.

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  29. @ Un citoyen

    Il ne serait pas inutile à la discussion que vous lisiez les textes auxquels je vous renvoie (sur la TVA et le coût du travail).

    Sur votre calcul, je ne pense pas qu'il soit juste. Si nous avons 75 Mds de déficit public et 70 Mds de déficit commercial, le fait de réduire à zéro le déficit commercial ne devrait produire que 70 x 0,47 (taux de prélèvements obligatoires) = 33 Mds de recettes fiscales supplémentaires. Même en comptant les dépenses en moins, cela signifie que cela réduirait le déficit budgétaire à moins de 40 Mds, mais sans doute pas à zéro.

    Je répète : il est bien évident qu'il y a un lien entre comptes extérieurs et comptes intérieurs, mais d'autres facteurs rentrent en compte.

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  30. @ pinsolle
    réponse tardive je n'est pris connaissance de votre réponse que ce jour.
    Quant on est habité par des idéologies, toutes idée contraires ne sont pas analysées mais dénigrées par des considérations restrictives. C’est le cas ici. Par un calcul partiel les 70 milliards deviennent 33 milliards de recettes fiscales ce qui est faux car les prélèvements sur les produits importé sont sont en plus inférieur à 47%.
    Ce que démontre ces arguments c’est une absence de connaissance des mécanismes économiques où dés lors que dans la nation il se produit 70 milliard de plus il peut être fiscalisé 70 milliards de plus non pas sur ces 70 milliards mais sur la totalité des 2032 milliards plus ces 70 milliards. Soit 3,33%.
    Au delà des chiffres il faut bien comprendre que la production de 70 milliards en bien et en service permet de se partager autant avant puisque ces biens et service ne font remplacer la production importé et dans ce cas la surfiscalisation n’a pas d’incidence sur le pouvoir d’achat des Français, mais supprime le déficit et l’aggravation de la dette.
    Ceci démontre une fois de plus que les idéologies sont néfastes et ne permettent pas de se rendre compte que le déficit n’est pas une salade fiscale mais une insuffisance de production : 70 milliards dans le cas présent.
    Il y a donc : bien un lien réel entre le déficit de l’Etat et la balance commerciale et sans ce redressement de la balance commerciale il est impossible de baisser le déficit.
    D’ailleurs pourquoi continuer de le nier puisque votre solution n’est elle pas, par la suppression de l’Euro, de devenir plus compétitif donc réduire notre déficit commercial pour pouvoir fiscaliser plus et réduire le déficit de l’Etat ?

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