mardi 7 janvier 2014

Nouveaux partis, anciennes idées ?


Depuis quelques mois fleurissent de nouveaux partis politiques, les deux plus connus étant Nouvelle Donne, notamment fondé par des dissidents du Parti Socialiste ou Nous Citoyens, le parti lancé par Denis Payre, ancien patron de Business Objects. Mais qu’apportent-ils vraiment au débat ?



Denis Payre, enfant des années 1980

Partout en Europe de nouveaux partis parviennent à convaincre les électeurs. Il n’était donc qu’une question de temps pour que de nouveaux partis émergent en France, étant donné le niveau de discrédit de la classe politique, FN compris. Discrédit que Christian Salmon explique bien dans les Inrocks en affirmant que « l’homme politique est peut-être en train de disparaître ».

Denis Payre a bénéficié d’une couverture médiatique hallucinante malgré son inexpérience. Notamment, il est assez choquant qu’il ait participé à Des Paroles et Des Actes avec Arnaud Montebourg, soit une exposition de plus d’une demi-heure, quand Nicolas Dupont-Aignan, pourtant 7ème candidat à l’élection présidentielle en 2012 n’y a pas accès depuis près de deux ans…

Pire, son message est d’une banalité confondante, entre soupe néolibérale dénonçant la dépense publique sans la moindre prise de recul et adhésion sans réserve à un projet européen pourtant en faillite depuis 2010. C’est sans doute ce qui lui ouvre les portes. Malgré tout, Il est incroyable de lancer un parti politique avec un discours libéral aussi simpliste alors que la crise de 2008 a démontré toutes les carences du laisser-faire, comme on le voit dans ce débat croisé entre lui et Marine Le Pen dans les Echos. En outre, la droitisation de l’UMP en matière économique réduit son espace politique.

Nouvelle Donne au milieu du gué

L’initiative de Nouvelle Donne a plus de substance. Elle rassemble des intellectuels engagés, qui ont des idées – même si on peut ne pas être d’accord avec eux – comme Pierre Larroutourou, ou le très respectable blogueur Olivier Berruyer, en charge du projet. Nouvelle Donne prend en quelque sorte le relais du collectif Roosevelt 2012 et propose une alternative de gauche entre le Front de Gauche et le Parti Socialiste, un positionnement rendu d’autant plus pertinent depuis la confirmation de la direction euro-libérale de François Hollande lors des vœux du 31 décembre, pas vraiment une surprise il est vrai.

Je partage la plupart des constats économiques de Nouvelle Donne et même une partie de leurs solutions. Cependant, alors que le Front de Gauche a en partie clarifié sa position sur l’Europe, par le concept de désobéissance, chère à Aurélien Bernier, malgré les positions souvent critiques d’Olivier Berruyer sur la question, le programme européen ressemble à s’y méprendre à celui que le PS agite à chaque élection et n’a jamais réussi à mettre en pratique, à savoir une Europe plus démocratique et plus sociale. Il est tout de même malheureux de ne pas se demander si l’incapacité à pousser la construction européenne dans cette direction n’est tout simplement pas le signe que cela est impossible.

Bref, pour l’instant, les nouveaux partis ne semblent pas vraiment proposer des idées révolutionnaires. De toutes les façons, les élections européennes viennent sans doute un peu tôt pour eux. Et si les Français réalisaient que le nouveau parti dont ils ont besoin existe déjà : DLR ? 

25 commentaires:

  1. WAITT and SEE....
    Personnellemenbt je me réjouis de vous un parti de la "société civile" naitre ....Pourquoi la société civile n'a t'elle par la place dans notre gouvernance ?
    Jesusi pour la parité socio professionnelle

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    1. Si tu parles de "Nous citoyens", voilà ta "société civile" : http://www.nouscitoyens.fr/le-mouvement-nous-citoyens/qui-sommes-nous

      En gros y a quasiment que des dirigeants d'entreprise et les 4 membres qui ont leurs photos avec et la description de leurs formations sortent de l'ESSEC, de l'ESCP Europe, d'un Master de Politiques de Communication à l’Université de Versailles Saint-Quentin et d'un Master de Politiques européennes.

      Donc je sais pas ce que t'entends par "société civile" mais je vois pas bien la différence qu'il y aurait avec des dirigeants politiques classiques...

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    2. Et si vraiment ça compte pour toi d'où viennent nos dirigeants, tu devrais regarder du côté de l'armée.

      La seule fois qu'on a essayé dans le cadre de la Vème République, ça s'est pas trop mal passé!! ;)

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  2. Je ne comprends pas ce que fait Olivier Berruyer à nouvelle donne, lui qui s’est montré critique contre l’euro et à juste raison. Se partis ne propose rien contre la monnaie unique. De plus je trouve qu’il nous ressort les veilles astuce, comme la réduction du temps de travail.

    Par contre de bonne idée en termes démocratiques, je cite : « Décider enfin d’un non-cumul très strict des mandats y compris dans la durée (…) construire un vrai statut de l’élu pour que les mots "carrière" et "politique" ne soient plus accolés et facilité le retour à la "vie normale" à la fin du 2e ou du 3e mandat. »

    Je crois que ce parti est surtout là pour ramener des électeurs vers les personnalités de la gauche du PS, ex : Aubry, Hamon, Montebourg …

    Nous citoyen ou enfin le parti du libéralisme.

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  3. Je n'ai jamais écouté Denis Payre mais d'après son profil il semble typique d'une espèce particulièrement agaçante à écouter: le "self made man donneur de leçons".
    Si on en a écouté un seul, on les a tous écouté...
    Il a reussi dans la vie ? Super je suis content pour lui ! Mais qu'il laisse les sujets serieux à des gens faisant preuve d'attachement a l'interêt collectif et d'humanisme. Car la réussite personnelle et l'avenir d'un pays sont deux sujets totalement différents.

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    1. Tout à fait d'accord et j'ajouterais que cette suffisance intellectuelle lui est tout à fait défavorable !

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  4. Billet interessant, dont j'attendais l'arrivée depuis quelques semaines.

    Je partage le constat établi.

    Denis Payre n'essaie finalement rien d'autre que de creer un "parti liberal" sur le modele du FDP allemand. C'est un petit peu le nouveau Madelin. Je pense qu'il est sincere dans sa demarche, mais qu'il croit à tort qu'on puisse redresser un Etat de la meme facon qu'une entreprise, qu'il suffit de copier-coller les recettes d'un bon PDG pour etre un bon president. Or, l'Etat ne partage ni le fonctionnement ni la vocation d'une entreprise, d'ou un echec previsible (heureusement pour la France, l'echec de Denis Payre sera sans doute d'abord electoral et personnel, et donc jamais economique et collectif).

    Pour Nouvelle Donne, c'est different. Le parti occupe un espace politique que je juge tres interessant (car il correspond à mes convictions) : l'anti-liberalisme de gauche non violent. Cet espace s'aggrandit de jour en jour au fur et à mesure que le PS assume son ralliement au neo-liberalisme et que le Front de Gauche se radicalise jusqu'à en devenir inaudible. Je regrette personnellement que NDA ait abandonné à l'occuper (durcissement du discours sur l'immigration, dialogue avec le FN, rapprochement avec De Villiers et Frigide Barjot, listes municipales communes avec l'UMP mais aucune avec la Gauche, soutien à l'extreme-droite britannique via l'UKIP...).

    En outre, la demarche de Nouvelle Donne de repartir de la philosophie et des sciences sociales pour construire un projet politique alternatif est une excellente idée. Ne pas négliger notamment ce concept de "prospérité sans croissance" qui etablit un vrai changement de paradigme pour l'action politique. Pour ma part, je ne partage pas l'optimisme de DLR et du MRC sur le fait qu'il soit encore possible de renouer durablement avec la croissance en Occident, aussi appliquée puisse etre l'application des preceptes keynesiens (voir par exemple le bilan mitigé des Abenomics au Japon). Reprendre certaines idées des "ecologistes decroissants" en les nettoyant de leurs accents neo-hippies baba-cool me parait en ce sens tres interessant.

    Le seul probleme de Nouvelle Donne (outre le faible talent oratoire de Pierre Larrouturou, qui peut se travailler), c'est effectivement cette ambiguité sur la construction européenne. Je prefere parler d'ambiguité, car à l'heure actuelle et étant donnée la jeunesse du parti, on ne sait pas s'il faut se fier au court programme en ligne plutot fédéraliste (celui-ci est issu du texte de la motion 4 pour le congres de Toulouse du PS, donc l'euro-scepticisme y avait peut-etre été édulcoré afin de seduire les militants) ou au discours d'Olivier Berruyer, qui n'a jamais caché ses positions souverainistes, et n'a quand meme pas du etre nommé rédacteur du programme pour rien (d'autant plus que Susan George d'ATTAC est aussi membre du bureau). Laissons la campagne se derouler avant de leur intenter des proces d'intention trop rapidement.

    Dans tous les cas, je conseille à tous la lecture du livre de Larrouturou et Rocard initulé "La Gauche n'a plus droit à l'erreur". Je suis en train de le devorer en ce moment. Le style d'ecriture est limpide, le propos est etayé de nombreux chiffres et graphiques, le liberalisme et la deregulation de l'economie y prennent pour leur grade : tous les bons ingredients sont la ! :)

    Talisker.

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  5. @LP,

    Les capitaines et sergents-chefs du parti libéral européen sont à l'image des généraux qui les commandent. Les temps du managers ne sont pas ceux du Politique (concept manifestement réactionnaire). J'ose réclamer un billet grinçant de Lordon sur le sujet. Quant aux choix des invités, il est émouvant de vous voir pester en l'état de ce crédit d'objectivité que vous semblez accorder au journalisme de 2014.

    Au final, nous ferons 2 % à toutes les échéances nationales à venir (vote le plus probable pour moi), mais serons aux mieux avec la pureté des nos convictions.

    Cordialement.

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  6. Comme disait Dupont, et même plus comme disait Dupond (cf Tintin) ce ne sont que des nouveaux partis et de vieilles idées pour le Payre et une illusion classique, une roue de secours du système eurocratique comme les "économistes atterrés" et une illusion classique de la troisième voie comme autrefois entre socialisme et communisme qui connaitra le même sort malgré la sympathie qu'inspire Pierre Larroutourou et Olivier Berruyer alors que Michel Rocard n'est que l'illustration d'une gauche convertie totalement à l'idéologie dominante.

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  7. "entre soupe néolibérale dénonçant la dépense publique sans la moindre prise de recul et adhésion sans réserve à un projet européen pourtant en faillite depuis 2010. "

    La journaloperie décide de qui et de quoi on doit parler et sur quoi ils vont faire peser une chape de silence. Si nous étions dans les années 1980, avant Internet, ce serait une véritable dictature mérdiacratique. Imaginez l'affaire Dieudonné sans Youtube (et bientôt RuTube), avec 100% de journalopards faisant la chasse à l'homme.

    Heureusement, désormais, on peut se réinformer, comme sur ce blog. Les journaleux et les torche-procto qu'ils nous vendent (ImMonde, Libé, N'Obs', Figaro, L'express de l'infâme Christophe Barbier...) ne méritent qu'une chose : crever socialement et économiquement la gueule ouverte.

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  8. @Laurent Pinsolle,
    Franchement, je ne supporte plus les leçons de maintien des self-made-men français, qui pour moi incarnent ce qu'il y a de pire dans le patronat en France: je dirais même que c'est à cause de gens comme Denis Peyre que je déteste travailler dans mon propre pays, il se comporte en patron de droit divin, mâtiné d'un cynisme à l'anglo-saxonne sans l'éthique de responsabilité. Pour moi, il incarne la synthèse du pire des deux mondes français et anglo-saxon.
    Par contre, je suis déçu qu'Olivier Berruyer s'engage dans cette pantalonnade que représente Nouvelle Donne: c'est un parti européïste de plus... Pierre Larrouturou est un Rocardo-Deloriste pur sucre: jésuite comme pas deux, mais surtout très dangereux car la voie qu'il propose n'est pas la bonne. C'est une plaie car sa politique très deuxième gauche, qui a été pratiquée depuis 1983, a échoué, et il cherche une bouée de secours. Pour moi, toute personne qui ne défend pas un retour à la souveraineté nationale (pour ce qui me concerne, la souveraineté de la France) n'aura pas ma voix. D'ailleurs, je milite pour le boycott des élections européennes, qui sont une sinistre farce et une parodie de démocratie...

    CVT

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    1. Ne pas voter est un choix, mais pas un choix comme un autre, car il n'influera absolument pas sur les résultats. Quelque que soit le nombre de suffrages, les élections auront lieu et des députés seront élus.

      Ne pas voter aux élections européennes ne fera rien d'autre que de renforcer les partis ayant recueilli des voix, donc l'establishment.

      Demos

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  9. Payre est bien mal placé pour donner des leçons sachant que les idées euro-mondialistes qu'il défend sont appliquées à notre pays depuis des années et celles-ci ont largement prouvées leur nocivité. De plus, il ne manque pas de culot pour critiquer le protectionnisme, car les nations qui le pratiquent réussissent bien mieux que celles dont les frontières commerciales sont des passoires... Un discours ultra-libéral nul, archi nul !...

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  10. Rectificatif : "et celles-ci ont largement prouvé leur nocivité".

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  11. "Et si les Français réalisaient que le nouveau parti dont ils ont besoin existe déjà : DLR ?". Laurent, pour qu'ils le sachent, il faudra(it) que l'offre politique, au sens noble du terme, soit visible, concrète, puissante avec une exposition médiatique et des relais d'opinion. C'est facile à dire et plus difficile à réussir, je le concède, mais nous savons que l'establishment "si prompt à ne rien faire" lutte âprement pour ne pas lâcher la barre et ne pas abandonner sa rente de situation. Un coup toi, un coup moi, un coup moi, un coup toi.

    Mettons notre volonté et notre détermination à l'épreuve des faits, car le combat mérite toujours d'être mené.

    Demos

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  12. Cath Anonyme

    Franchement, le peu que j'ai vu de Mr Payre était tout bonnement insupportable : suffisance, tape à l'oeil, content de lui à un degré tel qu'on croit rêver, un Bernard Tapie de droite en plus jeune et séduisant, mais le même bagout, la même arrogance, et surtout la même certitude d'avoir inventé l'eau chaude : des comme lui, il y en a déjà des milliers, je ne vois pas l'intérêt d'en rajouter.
    Quant à Nouvelle donne, c'est vraiment le parti de bobos exclusif, entrainé par Bruno Gaccio, c'est dire le sérieux de l'affaire, étant donné le stade argumentaire de ses écrits satyriques, dont il a jusqu'ici grassement vécu.
    Tout ça sent le recasage, et pour tout dire, le réchauffé : des discours mondialistes d'entrepreneurs libéraux grande gueule bon chic bon genre, souhaitant continuer de faire leur beurre dans l'optique délétère de l'ue, et au delà même, on en est gavés.
    Des clones d'Attac en plus soft pour toucher un public plus large, on a ce qu'il faut aussi.
    Bref, on a plutôt l'impression d'une tentative d'enfumage, faire croire qu'on est neuf avec toujours les mêmes vieilles idées, et probablement quelques appétits politiques aiguisés à servir (comme on a pu le voir avec Martin par exemple), c'est à peu près tout ce que cela m'évoque. Avec, aussi, l'espoir d'éparpiller les votes, pour colmater la voie d'eau géante que les partis traditionnels voient s'agrandir un peu plus chaque jour dans ce qui leur sert de tuyaux, bref, une cuisine électorale comme on la connait déjà, pas bien brillante et peu ragoutante. Je trouve dommage qu'Olivier Berruyer participe à ce non événement, il me semblait bien au delà de ces agrégations de fortune appelées tôt ou tard à se rallier quoiqu'il en soit, aux panaches défraichis de toujours les mêmes (et, si lentilles il y a, tout le monde n'en aura pas).

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  13. @ BIP, je préfère un partis citoyens "majoritaire" plutot que de VOIR la FONCTION PUBLIQUE MAJORITAIRE dans tous les partis politiques, car c'est vrai, c'est la fonction publique qui gère notre pays ??? Prouvez moi le contraire ? elle prend réellement la société civile pour des "moins que rien". J'espère que les choses vont changer !!!!!

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  14. Evolution des sondages en Italie durant l'année 2013 :

    Question : "Voulez-vous revenir à la lire ?"

    Réponse en avril 2013 :
    Oui : 44 % des personnes interrogées.
    Non : 48 % des personnes interrogées.

    Octobre 2013 :
    Oui : 48 %.
    Non : 45 %.

    Décembre 2013 :
    Oui : 49 %.
    Non : 44 %.

    En Italie, les courbes se sont croisées.

    Aujourd'hui, la majorité des Italiens veulent revenir à la lire. Et les partisans du retour à la lire sont de plus en plus nombreux.

    Nous allons devoir regarder à la loupe les résultats des élections européennes du 25 mai 2014 en Italie.

    http://scenarieconomici.it/sondaggio-scenarieconomici-20-dicembre-2013-sarebbe-favorevole-alla-reintroduzione-di-una-valuta-nazionale-si-49-no-44-un-partito-anti-euro-potrebbe-valere-il-24/

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  15. @ Bip

    Il n’y a rien de mal à être sorti de l’ESSEC ;-)

    @ Enfant de la patrie

    Nouvelle donne en est à ses débuts, mais il est sûr qu’Olivier Berruyer et Pierre Larroutourou, s’ils ont une sensibilité bien marquée à gauche, ont des points communs mais aussi des divergences. J’ai peur que le centre de gravité de Nouvelle Donne reste définitivement euro-béat.

    @ TeoNeo

    Assez juste

    @ Talisker

    Bien d’accord, Denis Payre est sans doute sincère, mais aussi déconnecté de la réalité et assez conformiste dans sa démarche.

    Je vous trouve naturellement trop dur à l’égard de NDA (il n’y a jamais eu de dialogue avec le FN). Sur Nouvelle Donne, on verra. Je ne partage pas le pessimisme de Berruyer et Larroutourou sur la croissance. Mais surtout, je crains le biais euro-béat de la majorité mes membres de ce parti.

    @ Manitoba

    Patience. On jugera en mai. Ne soyons pas pessimiste.

    @ Rodolphe

    Sur Dieudonné, je m’exprimerai demain mais je pense que ce qu’il fait est condamnable.

    @ CVT

    Sur les européennes, ne pas voter, c’est accepter le verdict des urnes, et quelque part, ne pas s’opposer aux politiques menées par le PS, l’UMP, les Verts ou les centristes

    @ JJS

    Bien d’accord

    @ Démos

    Bien d’accord

    @ Cath

    Attendons le programme définitif pour juger Nouvelle Donne (même si je ne crois pas qu’ils changeront leur ligne européenne). Il y a des points positifs néanmoins (constat proche du nôtre, quelques propositions communes).

    @ BA

    Merci pour ce rappel

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    1. @LP

      Sauf si comme Denis Payre, on a comme principal argument politique la grande différence de son parcours avec les dirigeants politiques habituels. ;)

      Sinon je vois aucun problème à être sorti d'une grande école. A partir du moment où on n'en fait pas un argument du type "moi je sais, j'ai fait l'ENA".
      Ce qui compte, ce sont les idées qu'on défend.

      La preuve dans l'autre sens : Edouard Martin. Qui va sans doute jouer sur son statut d'ouvrier alors qu'il se retrouve parachuté tête de liste (pour un début en politique, pas mal quand même...) d'un parti dont la politique détruit les emplois ouvriers dans des proportions gigantesques.

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    2. Edouard Martin viens de la CFDT. Il aurait pu aussi bien être parachuté tête de liste UMP.

      La CFDT n'a cessé de poignarder le peuple français dans le dos ces dernières décennies.

      Ivan

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  16. C'est bizarre que les médias fassent autant de publicité à ces deux nouveaux partis et en parallèle boycotte constamment l'UPR qui a pourtant plus de 3800 adhérents. On voit donc bien qui dérange le système en place.

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    1. Faut arrêter la parano : les médias parlent de ces deux partis car ils connaissent déjà Larroutourou et Payre, ils parleront aussi de l'UPR le jour où ce parti pourra présenter autre chose qu'un obscur fonctionnaire de droite, tout juste élu conseiller municipal sur la liste d'un parti tombé dans l'oubli (RPF).

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    2. Donc pour qu'un parti soit médiatisé, il faut qu'il ait un leader médiatique (désolé, je ne connaissais pas ce Payre personnellement) ? Ce qui compte, ce n'est pas le nombre d'adhérents ? Vous avez une bien curieuse conception de la démocratie que je ne partage pas. Il est absolument anormal que la notoriété médiatique compte davantage que l'implantation réelle d'un mouvement.

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    3. @Anonyme11 janvier 2014 16:44

      T'as pas compris, je pense. Il ne dit pas que c'est normal, il dit que c'est comme ça.

      Nouvelle Donne = Bruno Gaccio + Isabelle Maurer (et ça passe bien à la télé)
      Nous citoyens = la ligne néolibérale défendue par le système médiatique (et donc ça les dérange pas)

      Le seul parti médiatisé et qui n'est pas sur la ligne UE-euro-néolibéralisme, c'est le FN. Et c'est pas un hasard, il n'a aucune chance de gagner une élection et donc d'y changer quelque chose...

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