vendredi 13 juin 2014

Pourquoi la SNCF est en grève


Depuis quelques jours, les employés de la SNCF sont en grêve. Par-delà le désagrément réel des usagers, il faut néanmoins reconnaître que les motifs de la grêve sont légitimes  étant donné la nocivité du projet de loi gouvernemental, qui aboutirait à déconstruire plus encore notre service public.



Un très mauvais projet

Le gouvernement a un sacré culot. En effet, il affirme que la SNCF (qui gère les trains) et RFF (qui gère le réseau) seraient à nouveau réunis, séparation qui avait sans doute une part de responsabilité dans le cafouillage autour des nouveaux trains trop larges pour quelques quais. Mais en réalité, au lieu de fusionner les deux entreprises, et revenir à la situation qui prévalait il y a des années, le projet de réforme consiste à créer une troisième entité (qui s’appelerait SNCF) qui assurerait la coordination entre les deux entreprises, rebaptisées SNCF Mobilités et SNCF Réseau. Les trois entreprises seraient totalement indépendantes, dans leur gestion et leurs équipes. Difficile de croire qu’en créant une nouvelle entité, cela permettra d’améliorer la coordination entre la partie réseaux et la partie exploitation des lignes…

L’autre point, clé de la réforme, c’est la préparation de l’ouverture à la concurrence. Le Monde rapporte que « le gouvernement assure qu’il a donné toutes les garanties pour que tout nouvel opérateur ait, au moment où la concurrence sera ouverte entre 2019 et 2022 pour les transports de voyageurs en France, un accès libre au réseau ferroviaire ». Bref, il s’agit d’un projet qui prend les français pour des imbéciles en créant trois entités qui auront le nom de SNCF mais qui seront bien distinctes et qui vise à camoufler en réalité la poursuite de la destruction du service public du transport ferroviaire en passant de 2 à 3 entreprises et en préparant l’arrivée de nouveaux opérateurs dans quelques années.

Le PS détruit (encore) le service public


Le transport ferroviaire est sans doute une des meilleures illustrations de la décomposition idéologique complète du PS. Voilà un domaine où jamais la privatisation n’a démontré le moindre intérêt, chose bien logique car on peut considérer que le transport ferroviaire est ce qu’on appelle en économie un monopole naturel, un domaine où il fait plus de sens d’avoir un monopole étant donné qu’il serait absurde de ne pas avoir un seul réseau, dont le coût est colossal, ce qui explique que la plupart des pays ont opté pour un service public du transport ferroviaire. Pourtant, ce sont les socialistes qui ont mené la destruction lente mais progressive de ce service public, fleuron de notre pays avec le TGV.

En 1997, ils ont accepté la découpe de la SNCF votée par la droite, en créant RFF, qui rassemble les actifs (et la dette) et gère le réseau, une séparation contraire à l’esprit du service public. Ensuite, ils ont accepté les traités européens qui prévoient la libéralisation et l’ouverture à la concurrence du secteur. Poutant, cette ouverture est totalement illusoire puisque les nouveaux acteurs ne s’installeront que sur les lignes les plus profitables, ce qui pénalisera bien sûr l’opérateur historique qui devra assurer le service sur les lignes qui ont le plus faible trafic. Et les dépenses de communication aboutiront sans doute à une envolée des tarifs, comme cela s’est passé dans l’énergie. Bref, les Français seront perdants.

Voilà pourquoi, malgré les désagréments provoqués, il est difficile de ne pas comprendre la mobilisation des employés de la SNCF qui s’opposent à un mauvais projet qui poursuit l’entreprise de destruction de notre service public, par un parti socialiste qui n’a de socialiste que le nom.

27 commentaires:

  1. Il existe un autre mode de grève : la grève de la pince, c'est-à-dire de la gratuité. Elle aurait l'avantage de ne pas nuire aux usagers et même de rendre la grève populaire.

    Or cette grève est interdite par une loi de merde. En 1989, les contrôleurs qui l'avait tentée ont été licenciés.

    Vous avez compris : opposer les Français les uns aux autres, mettre en scène le soi-disant "privilèges" des cheminots pour les jeter en pâture aux beaufs est voulu par le pouvoir.

    Pour une fois, l'Europe a du bon : la Cour Européenne des Droits de l'Homme rend légale la grève de la gratuité. Mais comme par hasard, personne n'en parle. Comme si les syndicats étaient complices de la volonté du gouvernement de démolir l'image des cheminots.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faute "les contrôleurs qui l'avaient tentée".

      Supprimer
    2. la SNCF est en grève, parceque montrée du doigt suite à l'incident de SAVIGNY ????
      Il y avait 2 entreprises, il y avait nécessairement une des deux qui était responsable !!! nsi c'est pas toi, c'est l'autre...
      le choix va se compliquer avec une TROISIEME, Alors ce ne sera plus personne !!! l'anarchie, le bordel, l'insécurité ????
      PAUVRE FONCTION PUBLIQUE qui nosu coute cependant plus cher que les pays qui nosu entourent !!!!

      Supprimer
    3. @ Rodolphe

      Merci pour l'info.

      Autrement dit les usagers ne sont pas pris en otage par les cheminots comme le matraquent sans cesse les médias aux ordres, mais bien au contraire par la partie adverse, le gouvernement et le patronat, dans leur guerre contre les travailleurs et les services publics.

      Le rétablissement de la vérité sera à chaque fois le préalable indispensable à toute contre-offensive victorieuse du peuple contre les barbares qui l'oppriment.

      Ivan

      Supprimer
    4. Bonjour, non malheureusement cela n'est pas possible la grève de la pince car la SNCF étant son propre assureur, chaque billet acheté est l'assurance en cas d'accident. Vous pensez bien que les syndicats seraient au courant si il y avait eu un changement et les usagers
      seraient avec nous.......Et ce qui est choquant c'est l'endettement voulu par l'état pour notre tgv et faire croire que c'est la faute aux cheminots et que cette réforme ne résout pas.

      Supprimer
    5. Il y a des réformes européennes qui passent bien "les toilettes" et d'autres qui passent mal "la SNCF"
      APRÈS 3 ANS DE RECHERCHE...
      Une avancée spectaculaire...qui va bouleverser le cours de l'humanité!!!!
      Me voilà rassuré, il est vrai que ça devenait vraiment urgent et comment a-t-on pu attendre jusque là !!!!!!
      Le parlement européen a enfin adopté la norme des toilettes

      On se demandait à quoi sert la Commission européenne ?

      Euro surévalué, dégringolade des pays du sud, politiques économiques non-coopératives ...... tout çà ne fait pas perdre le sens des priorités aux Commissaires européens.
      La preuve ?

      Le dernier projet de la
      Commission :

      Normaliser la contenance des cuves de WC dans l'Union.
      Après 3 ans de recherches
      (on n'invente rien), la Commission a trouvé LA solution, elle vient de l'exposer dans un rapport de 122 pages:
      Ce sera 5 litres pour l'évacuation dans les toilettes et 1 litre pour les urinoirs (on pense bien sur à "la grosse/petite COMMISSION").
      "122 pages pour ça ?

      On vous entend crier. On vous rassure, le rapport ménage d'autres scoops, allant jusqu'à compter le nombre de WC et lieux d'aisance par pays de l'Union.
      On découvre ainsi que les Français sont les Européens qui partagent le plus leurs toilettes (0,65 WC/hab), alors qu'Allemands et Espagnols sont les plus perso à cet égard (0,94 et 1,04). Fascinant!

      On croit rêver en songeant que des gens payés plus de 16 000 EUR par mois (avec notre argent) s'occupent plus de ces problèmes de toilette que du chômage en Europe...
      Ce sont les mêmes qui se réunissent pour définir le calibre des bananes...Sans oublier la courgette « non commercialisable en dessous de 178 g » en ce moment le débat tourne autour de la taille des rétroviseurs des engins agricoles ( alors que l'histoire se rappellera que le 20 siècle aura détruit 50 % DE SES AGRICULTEURS °


      Faites circuler il est toujours bon de savoir que nos impôts financent de telles réflexions !Le chômage, la libre circulation des marchandises et des services, les différences de traitement social, la fiscalité élastique bref tout ce qui a de l'importance est totalement ignoré par ces infatigables travailleurs...

      Cette commission devrait finir comme toutes les autres : aux chiottes et on tire la chasse!!!!!!
      C'est pourtant vrai.......voir le lien ci-dessous pour confirmation

      http://www.euractiv.fr/developpement-durable/la-commission-va-se-pencher-sur-news-531405

      Supprimer
    6. Excusez-moi, mais ce genre d'argumentaire sur les "assurances" est totalement bidon. C'est encore de la désinformation de l'oligarchie. Leur bout de papier, on s'en fout ; et si les députés servaient vraiment à changer la société, ils changeraient le texte de rien du tout.

      Quand je fais grève, je prends au moins les terminales (voire les 1ère S), je ne remplis pas le billet comme si j'étais absent. Cela fait des décennies que ce principe est appliqué dans l'enseignement.

      Pour les trains, il suffit de faire monter les gens quand même. Les salariés n'étant pas officiellement à leur poste car déclarés en grève, au pire, ils ne sont plus responsables non plus. Après, en cas d'incident, il n'y a qu'à faire cracher la société à la place de l'assureur.

      Supprimer
    7. Merci lechtidu60 pour ces informations sur cette grotesque bureaucratie de fonctionnaires ultralibéraux.

      Quand on aura liquidé l'eurocratie, on fera des bonnes fournées bien grasses de ces types, direction le chômage avec zéro indemnité. Ils n'auront qu'à se trouver un job en-dessous du SMIC, comme le propose Lamy. Même à se prix-là, je n'en voudrais pas, de ces incapables, pour déboucher mes chiottes.

      Supprimer
    8. Même à ce prix-là... Décidément, quand on tape, les fautes !

      Supprimer
  2. Merci de cet article important surtout de la part d’un militant de DLR.

    Le pire la dedans c'est que le gouvernement par cette reforme débile rend impossible toute négociation et future reforme donnant-donnant dans le secteur.

    Je suis persuadé qu’il serait aujourd’hui possible de vraiment reformer le service public ferroviaire de manière honnête et intelligente, celui qui accepterait la formation d’un grand pole public ferroviaire fort, allégé de sa dette aurait en effet des billes pour faire le point sur les tarifs, salaires et le comité d'entreprise de la sncf.

    Il pourrait probablement même après négociation et si besoin revenir le cas échéant sur certains avantage indus dans du vrai donnant-donnant et ce sans grève massive ou protestation. Il suffirait d’être honnête, sans arrière pensée et avec pour unique but le bien de tous, cela est bien sur impossible dans le système actuel de destruction généralisé de notre Nation et de notre système social… Il est plus aujourd’hui plus que normal que tout le monde défendent son près-carré en attente de la prochaine tempête, dans le naufrage on essaye d’abord de se sauver... En attendant profitez bien du système actuel qui malgré tout ses défauts fonctionne car avec l'arrivée de la concurrence ça s'annonce catastrophique et le nombre de desserte sera diminué de manière drastique et les tarifs vont exploser… (cf par exemple la poste ou edf-gdf…)

    Les activités de monopoles naturels ne doivent pas être privatisées et libéralisées, il leur combien de catastrophe pour comprendre ? (Ne jamais oublier par ailleurs que tout cela découle directement des signatures de Chirac et Jospin à sommet européen de Barcelone en 2001…)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils se foutent bien de vous, de moi, de nous. Leur objectif ? Gagner de l'argent, aspirer, piller, pressurer. Une solution : mettre en place des structures financés, supportés par le public pour permettre aux grands groupes et à leurs actionnaires de se goinfrer avec une explosion inévitable des tarifs. Et il n'y aura rien à faire d'autre que de payer pour ceux qui ... le pourront. Une seule question devrait nous tarauder : quand allons-nous réagir ? Quand les dégâts seront faits, les services publics seront détruits, la solidarité de notre société anéantie ?

      Supprimer
    2. *structures financées, supportées ...

      Supprimer
  3. Par ailleurs, Cameron s'oppose au mode de choix du président de la Commission que les fédéralistes essaient d'imposer :

    https://www.gov.uk/government/news/presidency-of-the-european-commission-article-by-david-cameron

    il a entièrement raison, il s'agit d'un passage en force ayant pour but de retirer du pouvoir aux chefs d'Etat.

    Et malheureusement, le rapport de force semble plutôt contre lui avec l'alliance de la gauche et de la droite au "parlement européen".

    RépondreSupprimer
  4. Les libéraux-socialistes font exactement chaque fois la même chose selon le fameux principe "socialiser les pertes, privatiser les bénéfices". Leur logique ultra libérale est simplissime : créer une entité qui va assurer toutes les dépenses d'investissement, tous les coûts d'entretien, donc inévitablement les pertes à terme et en créer une autre qui va procurer aux actionnaires de juteux bénéfices. Avec les clients dans le rôle des dindons de la farce. Comme pour EDF hier et La Poste demain.

    RépondreSupprimer
  5. De qui vient cette declaration: "il faut arreter la greviculture, le monde à changé". Gattaz ? Non c'est la CFDT.

    RépondreSupprimer
  6. Quelle horreur !!! Détruire ce service public monopolistique des transports qui marche si bien, qui n'est jamais en grève ni en retard, ni en déficit ! Un peu de concurrence va leur faire du bien... et surtout aux usagers.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faudra qu'on m'explique comment peut s'exercer une concurrence avec le rail. Peut être en periode de vacances ou les horaires sont moins importants ?
      En cas de privatisation du rail cas il serait juste que les investisseurs privés paient toutes les infrastructures publiques qu'ils utilisent et qu'on nous refasse pas l'arnaque a grande échelle des autoroutes. Je n'ai aucune confiance en nos politiciens pour organiser une concurrence juste. Triste à dire mais c'est comme ça.

      Supprimer
  7. Le sentiment que j'ai sur les trains (privatisés) en Angleterre : prix plus chers et service pas meilleur. Mais est-ce que quelqu'un aurait une etude statistique pour etoffer ce simple ressenti ?

    Par ailleurs, bravo pour votre courage, Laurent. Cela ne doit pas etre evident de soutenir une greve de cheminots lorsque l'on est au BN d'un parti comme DLR.

    Enfin, notons l'indigence de BFM TV, qui ne parle que de "la colere des usagers" et jamais du fond du debat.

    Talisker.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si seulement y avait que BFM...

      France 2 (pourtant service public), même combat. Franchement France tv, je rêve du jour où ils leur feront la même qu'à la télé grecque.

      Pis le jour où on arrêtera de croire que sélectionner les interviews de 3 gugusses dans une même rue (selon les critères décidés par un "journaliste") donne un échantillon représentatif de la pensée de la population française et a une quelconque utilité...

      Supprimer
  8. oh la la que ne faut il pas entendre pour masquer l'incompétence et le laxismedes services publics : toujours la faute des autres ??? j'espère qu'il y aura des lendemains qui chantent, car pour l'instant la FRANCE déchante !!!! CELA se FERA DANS LA DOULEUR .....

    RépondreSupprimer
  9. Gilbert Perrin Toutes les entreprises publiques, les participations de l'état dans telle ou telle entreprise, c'est le PATRIMOINE des FRANCAIS....TROP SOUVENT les élus, les fonctionnaires qui y travaillent croient que c'est leur entreprise, qu'ils en sont possesseurs.... ¨PAS tu TOUT, ils y travaillent, ils ont reçu mandat pour GERER (gérer est un bien grand mot) mais FONT comme s'ils en étaient les patrons : ils en p^rofitent et détournent le BIEN PUBLIC .... ils sont dans ce sens TOUS des ESCROCS .....

    RépondreSupprimer
  10. @ Rodolphe

    Merci pour l’information. C’est un bon point.

    @ Gilco56

    La SNCF est en grève pour de bonnes raisons.

    @ Ivan

    Le traitement médiatique de cette grève est effarant, même s’il est vrai qu’il serait bien de faire quelque chose pour le bac.

    @ Lechtidu60

    Merci pour ces informations

    @ Red2

    De rien. Bien d’accord.

    @ Démos

    On peut toujours revenir en arrière, cf Amérique du Sud…

    @ TeoNeo

    Effarant.

    @ Talisker

    Bien d’accord. La réaction de NDA (non coordonnée qui plus est) était proche…

    J’ajouterai RTL qui a fait une caricature incroyable.

    RépondreSupprimer
  11. Je me demande pourquoi les médias parlent autant du transport des bacheliers ?
    Combien de candidats habitent à des centaines de km du lieu des épreuves ? En général c'est dans la même agglomération non ?
    Ils ne feraient pas mieux de parler du fond de l'affaire au lieu de faire le maximum pour rendre la gréve impopulaire ?

    Lors d'une gréve des contrôleurs aériens l'interview en direct d'un représentant syndical fut coupée, comme par hasard, sur problème technique alors qu'il était entrain d'expliquer tout l'aspect néfaste de la reforme qu'ils contestaient.
    Il faudrait réfléchir à une reforme pour assurer des médias libres et honnêtes. L'information est un secteur stratégique.

    RépondreSupprimer
  12. @ LP : "la SNCF est en grève pour de bonnes causes !!!"

    POURQUOI se gêner ??? G.P.






    Parmi les gabegies de dépenses publiques, la Cour des comptes pointe les privilèges des cheminots SNCF étendus à leur famille sur cinq générations.
    A l'heure où les autres se serrent la ceinture, entre deux grèves, les agents de la SNCF voyagent et font voyager leur famille, soit plus d'un million de personnes, aux frais des contribuables !

    http://www.youtube.com/watch?v=qQ3g9GtdHfQ

    YouTube - Les vidéos de ce message
    x

    RépondreSupprimer
  13. Tiens, le gaulliste compatible avec Le Pen a donc cessé d'appeler les grévistes "preneurs d'otages" ? (voir ceci : http://m-s-r.over-blog.fr/article-la-question-de-la-greve-49742975.html)

    RépondreSupprimer
  14. Le dépeçage en trois entités a été tenté en Belgique (SNCB) avec un résultat aussi peu satisfaisant pour les usagers

    RépondreSupprimer
  15. M. le premier Ministre vient de réaffirmer et de confirmer la fin du statut des cheminots ainsi que du recours aux ordonnances (procédé pour le moins discutable car fort peu démocratique)pour imposer rapidement la « réforme » de la SNCF.Dans le même temps le pouvoir exécutif ne cesse de dire sur tous les tons son intention "affichée" de négocier au moyen d'une soixantaine de consultations....A l'évidence il y a un problème :négocier ne consiste pas à décider puis « discuter » ou « bavarder ».Négocier c'est ouvrir le débat,le dialogue dans le but de trouver des solutions négociées.Le pouvoir exécutif entend donc organiser une parodie de négociation:cela n'est pas acceptable.Les réformes nécessaires de la SNCF doivent permettre de mettre en place un grand service ferroviaire d'avenir (prenant en compte les TER ainsi que le fret)et non pas de le liquider.C'est aussi l'affaire des Français,des usagers,de tous ceux qui sont attachés à un service ferroviaire de qualité.Liquider la SNCF serait dramatique pour la France.Ne laissons pas ce gouvernement insulter l'avenir.

    RépondreSupprimer