vendredi 10 octobre 2014

Progrès et condition humaine


Depuis l’aube des temps, le progrès scientifique, mais aussi social, a permis une forte amélioration de la condition humaine. Mais si la tendance reste assez vraie d’un point de vue global, ce n’est pas toujours vrai sur des cas spécifiques, souvent parce que l’humain est oublié au passage.



Le progrès n’a pas de valeur

Si beaucoup de découvertes ont été postives, certaines ne l’ont pas été. L’utilisation de carcasses d’animaux morts pour faire des farines pour nourrir d’autres animaux permet de recycler ce qui n’était qu’un déchet, même on pouvait quand même déjà penser qu’il n’était peut-être pas sensé de transformer des herbivores en charognards cannibales. Et nous avons eu la vache folle et l’ESB… Aujourd’hui, on automatise les caisses dans les supermarchés et sur les autoroutes. Si ce ne sont peut-être pas les emplois les plus gratifiants, ne vaut-il pas mieux avoir cet emploi que de ne pas en avoir ? A quoi bon augmenter la productivité si c’est pour laisser 15% de la population sans emploi ?

En fait, le progrès n’a pas de valeur. Les profits qu’il génère le justifie, quels qu’en soient les conséquences, à court ou long terme. Nous oublions un peu trop souvent le rôle joué par les innovations financières dans les bulles, puis les krachs de 1929 et de 2008, qui ont fait souffrir des millions de personnes, qui ont perdu leur emploi, leur maison et leur dignité, car les savants fous de la finance avaient concocté des bombes à retardement… Certains progrès sont ambivalents : les nouvelles technologies de l’information nous donnent un accès permanent à tant de choses qu’il est inenvisageable de s’en passer, mais elles peuvent aussi nous rapprocher du monde décrit par Orwell et enchainer des salariés à leur travail.

De la destruction créatrice

Les néolibéraux ont théorisé et justifié cette fuite en avant en théorisant « la destruction créative » qui est produite par le capitalisme dérégulé. Ce serait la nature même du capitalisme, par l’innovation qu’il génère, de casser des pots. Après tout, les voitures n’ont-elles pas remplacé avantageusement les calèches et les ampoules électriques les bougies ? Très rapidement, ceux qui osent critiquer la moindre innovation se font taxer de rétrogrades, passéistes… Jean-Claude Michéa en a fait une analyse lumineuse dans son dernier livre : « un militant de gauche est essentiellement reconnaissable, de nos jours, au fait qu’il lui est psychologiquement impossible d’admettre que, dans quelques domaines que ce soit, les choses aient pu aller mieux avant ». Cela est aussi vrai pour une partie de la droite.

Mais ce que ne voient pas certains, c’est que quand on dit destruction créatrice, c’est qu’il y a destruction, et pas uniquement d’entreprises ou de technologies anciennes, mais aussi des hommes qui en vivaient. Ce faisant, nous assistons à une inversion complète des valeurs, où les hommes ne seraient qu’une variable d’ajustement du progrès technique, alors que ce dernier n’est qu’un moyen d’améliorer la condition humaine. Si les caissières pouvaient trouver rapidement un emploi plus gratifiant et rémunérateur, alors, il n’y aurait pas d’hésitation à promouvoir les caisses automatiques, mais dans la période actuelle, cela revient encore une fois à faire du mal à beaucoup de personnes, qui perdent leur emploi. Les innovations doivent servir la condition humaine et sinon, ce n’est pas un progrès.

Ce n’est pas parce qu’elle est créatrice qu’il faut accepter une destruction qui fait du mal aux hommes, ce que les néolibéraux ne semblent pas comprendre, eux qui font de l’humanité une variable d’ajustement de leur monde abstrait et déshumanisé. La condition humaine doit rester notre principale boussole.

24 commentaires:

  1. Quelle hauteur de vue ! Nan mais c'est pathétique, comme si interdire les caisses automatiques était la solution. A ce compte, il faut interdire les robots et autres automatismes, traitements de texte, feuilles excell...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et pourtant Laurent a raison ! L'homme par ce type d'iinnovations s'auto-détruit et les plus faibles d'abord! A moins que vous n'acceptiez cette destruction ce qui serait logique dans votre raisonnement !

      Supprimer
    2. Si le modèle économique fonctionnait il serait possible d'augmenter la productivité par la technique, sans détruire l'humain! La condition de caissière de supermarché est loin d’être un idéal de vie et l’introduction de caisses automatiques devrait être positif... Notre monde ne tourne pas rond!

      Supprimer
    3. Il y a une autre solution plus intelligente que d'interdire le progrès technique mais elle est taboue.

      Si à cause du progrès technique on ne peut plus offrir 35 heures de travail par semaine à tout le monde on peut aussi réduire la durée hebdomadaire légale du travail (plus exactement le seuil de déclenchement des heures supplémentaire) et/ou baisser l'âge de la retraite.

      S'acharner à faire l'inverse aggrave les conséquences du progrès au lieu de les corriger.

      Ivan

      Supprimer
    4. Si la reduction du temps de travail et l'abaissement de l'age de la retraite etait la solution, comment expliquez vous le chiffre du chomage aujourd'hui en france. Mefions nous de solutions simplistes face à des problémes complexes.

      Supprimer
  2. Le progrès scientifique et technique ne vaut que par l'usage qui en est fait. S'il est mis au service de tous il est plutôt bénéfique ce qui n'est pas le cas depuis que le néolibéralisme est triomphant même sous l'égide de gouvernement de gauche. Avec le gouvernement Valls sous l'égide du Président Hollande je pense qu'il y aura de moins en moins de militants de gauche tels que les décrit Michéa. La gauche est en bonne voie pour de nouvelles raclées électorales et est l'agent électoral de Marine Le Pen.

    RépondreSupprimer
  3. "L'homme par ce type d'iinnovations s'auto-détruit"

    Ben voyons... vraiment n'importe quoi. On croirait entendre des fanatiques religieux.

    RépondreSupprimer
  4. POURQUOI ?

    ma réflexion trop longue ne passe pas .... Vous pouvez en prendre connaissance sur ma page facebook : gilbert.perrin

    RépondreSupprimer
  5. "Aujourd’hui, on automatise les caisses dans les supermarchés et sur les autoroutes. Si ce ne sont peut-être pas les emplois les plus gratifiants, ne vaut-il pas mieux avoir cet emploi que de ne pas en avoir ?"

    Vaut-il mieux avoir un emploi qui consiste à creuser un trou puis à le reboucher sans y avoir fait quoique ce soit que de ne rien faire?
    Si le but c'est d'avoir un salaire et que c'est le seul moyen d'en avoir un, creusons.
    Mais on peut alors quand même s'interroger sur un système qui produirait de telles absurdités...

    Avec les péages on n'en est pas loin. Rien que le rapport entre le coût de perception de cette taxe et le montant perçu devrait montrer l'absurdité de ce système...
    Ce qui est idiot ce n'est pas de l'automatiser, c'est de le maintenir!!

    Et avec les économies ainsi faites (rien qu'en temps et en argent), il y aurait de quoi investir dans des domaines utiles. Et donc de créer des emplois.

    RépondreSupprimer
  6. @ Laurent

    J'avoue ne pas vous comprendre sur ce sujet.
    Si vous souhaitez l'amélioration de la condition humaine, alors automatiser ce qui peut l'être doit être fait : vous citez l'exemple des caissières, mais on pourrait étendre la liste à beaucoup d'autres emplois. Prenez les conducteurs de métro : passez ses journées de travail sous terre ne fait rêver personne, alors si un automate peut remplacer un conducteur pour transporter les gens, je trouve que c'est un progrès. Bien sûr, les emplois de conducteurs disparaitront.
    De même qu'il n'y a plus de maréchal-ferrant dans nos villes et villages...

    En fait, j'ai l'impression que vous n'admettez pas que le progrès technique contribue à la disparition du travail.
    En raisonnant en terme purement économique, c'est-à-dire en envisageant rien d'autre que le système capitalistique qui a besoin d'investissements générant des profits, et donc en ne regardant les choses que sous le prisme de la croissance et du taux de chômage, vous en êtes à souhaiter le maintien d'emplois pénibles.

    J'apprécie votre blog, et je ne cherche pas à vous "attaquer", mais simplement je pense que votre réflexion, et notre réflexion collective, devrait aussi prendre une autre direction au regard des faits, qui sont ce qu'ils sont.


    Olivier

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je veux bien qu'on automatise, à condition que le revenu à vie aille non pas au porc d'actionnaire de l'autoroute mais à la caissière licenciée.

      Supprimer
  7. Tout à fait d'accord avec cette vision d'un soit disant progrès qui aboutit en fait à la raréfaction des emplois et aux ravages liés au chômage.

    Dommage que vous ne sautiez pas le pas pour admettre que ces suppressions d'emplois et de postes sont le fait de la lutte des classes qui mènent les classes dirigeantes, et qu'elles gagnent !
    Tant qu'on ne taxera pas certains "robots", non délocalisables, comme les emplois, on peut toujours le regretter, mais c'est tout !

    RépondreSupprimer
  8. On pourrait rallonger la liste des progrès qui n'en sont pas au nucléaire.
    Tous les progressistes fanatiques s'y accrochent mordicus, sans daigner voir le principal effet de la chose: une production extrêmement dangereuse, tant dans son fonctionnement (risque d'accident) que pour la gestion des déchets radioactifs sur une durée incroyable.
    Et au passage, les habitants de Limoges qui boivent de l'eau irradiée par ruissellement des décharges de résidus miniers doivent se montrer reconnaissants!

    RépondreSupprimer
  9. Le seule solution que je vois pour concilier l'automatisation avec l'emploi c'est la réduction de temps de travail.

    De toutes façons on en est pas encore là. On ne sait pas exactement d'ou vient le chômage. Commençons deja par récupérer une monnaie en rapport avec notre balance commerciale et quelques mesures protectionnistes. Il est possible de retrouver un plein emploi sans même interdire les caisses automatiques ou rétablir des poinçonneurs dans les bus.

    RépondreSupprimer
  10. Sur le site Pièces et Main d'Œuvre : " Fontenelle vit assez bien que l’humanité, à force de vivre, prend de l’expérience et aussi de la consistance. Progrès ne voulut d’abord pas dire autre chose qu’avancement, marche dans l’espace et dans le temps, avec ce qu’implique d’heureux un état de constante activité. Plus tard, on donna à ce mot le sens d’amélioration continue (Turgot), indéfinie (Condorcet) Le mouvement historique de l’idéologie à un moment quelconque du XIXe siècle décida que désormais, il n’y aurait plus que du progrès, et que le regrès (antonyme de progrès) n’aurait pas plus d’usage que la plus grande part du vocabulaire du cheval aujourd’hui disparu ... Ainsi les victimes du Progrès, de sa rançon et de ses dégâts, n’auraient plus de mot pour se plaindre. Ils seraient juste des arriérés et des réactionnaires."

    En réalité, l'affaire n'est pas simple. Ce que l'on a pu qualifier de progrès s'est quelquefois révélé inutile, voire nuisible. On se rend bien compte que faire d'une découverte, d'une machine ou d'un processus un progrès est tout à fait discutable. Il s'agit, non pas d'interdire, comme je l'ai lu plus haut, mais de mesurer les coûts et les bénéfices, de juger de l'utilité objective de ce qui se fait et enfin du partage des gains de productivité générés par le progrès quand il y en a.
    Détruire l'environnement pour produire des objets inutiles et non durables n'a pas de sens tout comme s'aventurer sur des terrains inconnus sans prudence, à la manière d'un apprenti sorcier, comme le font les technosciences, est très dangereux. De la même manière, modifier les processus de production et de vente sans répartir les gains de productivité entre les membres d'une société est nuisible et n'a d'intérêt que pour une minorité infime de possédants.

    Demos

    RépondreSupprimer
  11. @ Olivier

    Habitant dans une ville où les rames de métros, dépourvues de conducteurs, sont télécommandées depuis une centrale, je ne suis pas convaincu.

    Les pannes durent plus longtemps parce qu'au moindre incident, comme il n'y a pas de conducteur pour resserrer l'écrou qui se dévisse tout le temps, toute la ligne est arrêtée jusqu'à ce que le problème puisse être réglé à distance, sinon il faut attendre l'arrivée des techniciens.

    Ivan

    RépondreSupprimer
  12. @orion, NON je ne laisserai pas tomber... ce serait servir la cause du système corporatiste de TOUS LES PARTIS POLITIQUES...
    C'est comme si vous demandiez à ZEMMOUR de se taire ! Les politiques sont NULS, inutiles, c'est comme s'ils n'existaient pas .. seule le peuple a des idées mais, on ne l'entend pas ?
    On ne veut pas l'entendre, le SYSTEME ne veut pas l'entendre, ils préfèreent "leur type de démocratie, la DEMOCRATIE DIRIGEE" l'autoritarisme, j'appelle celà de la DICTATURE INTELLECTUELLE, la PENSEE UNIQUE : la défense de leurs intérêts contre le peuple !!!!
    Gilbert Perrin

    RépondreSupprimer
  13. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    les français ont besoin :

    de solidarité et NON de solidaritarisme ...
    d'égalité et NON d'égalitarisme
    de FRATERNITE et non de communautarisme
    d'un président "père de famille" et non paternaliste pour les uns.... sur le dos des autres, ce n'est pas un président "pour la FRANCE", il divisent sa famille !!!
    on le sait, c'est un mauvais père qui préfèrent les étrangers à ses enfants.
    Gilbert Perrin

    RépondreSupprimer
  14. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    TOURAINE :

    - développer les génériques ?? IL FAUT SAVOIR :

    . les génériques rapportent davantage aux pharmaciens
    . Par conséquent, ils rapportent davantage aux laboratoires et
    . SANS DOUTE davantage aux partis politiques ????

    Conclusion, ce gouvernement favorise la CORRUPTION ... cqfd
    Gilbert Perrin

    RépondreSupprimer
  15. - Le progrès technologique produit des suppressions d'emplois dont parfois le bénéfice immédiat n'est pas évident - voire par exemple la montée de l'insécurité dans les transports en commun privés d'opérateurs humains. Il y a donc en premier lieu un problème d'évaluation de la rentabilité.
    - Ensuite si les caissières sont remplacées par des automates, c'est aussi parce que la rentabilité de ce derniers est artificiellement augmentée part un excessif coût relatif du travail, qu'un changement de l'assiette des charges sociales corrigerait en partie.
    - Et enfin, si les emplois détruits dans un secteurs ne sont pas transférés dans un autre, c'est parce que les politiques économiques brident la croissance qui, à long terme, génère toujours des emplois nouveaux pour satisfaire de nouveaux besoins.
    (on peut aussi réduire le temps de travail, bien sûr, mais ce n'est pas le moyen obligé de reconstituer l'emploi)

    RépondreSupprimer
  16. La notion de progrès est large et appellerait de nombreux développements.

    En se limitant au sujet d'aujourd'hui, Laurent Pinsolle pose ici la question du progrès et de ses effets sur la condition humaine, particulièrement sur l'emploi. Il est nécessaire que nous nous posions cette question, car, si les progrès scientifiques et techniques ont profité à l'homme, comme dans le domaine de la santé, ils n'apportent rien et sont même nuisibles quand ils suppriment des emplois sans aucun bénéfice pour les salariés et les consommateurs. Prenez l'exemple des progrès des moyens de transport, qui permettent de faire venir des marchandises de l'autre bout du monde avec des coûts exorbitants (énergie, pollution, délocalisations ...) ou l'automatisation des opérations réalisées auparavant aux caisses et guichets de la plupart des entreprises publiques et privées : SNCF, La Poste, Décathlon ..., opérations qui sont aujourd'hui réalisées par les clients au motif qu'ils peuvent ainsi gagner du temps. Notez bien que ce transfert ne leur fait gagner que très peu de temps, voire leur en fait perdre s'ils refusent d'utiliser un automate. Tu fais comme on te dit ou tu "poireautes".

    Le bilan n'est donc forcément une amélioration du service, ni même une baisse des prix et, si progrès il y a, il s'agit toujours d'une amélioration de la rentabilité des entreprises. Quand cela se traduit par des destructions d'emplois (pas forcément pénibles) et que nous savons fort bien que ce mouvement va continuer, nous pouvons être inquiets de voir qu'à aucun moment, gouvernants, pseudo experts et intellectuels officiels, qu'on entend débiter des âneries et des lieux communs à longueur de journées, n'avancent pas la moindre idée novatrice pour changer de paradigme. La seule réponse possible pour eux consiste d'abord à culpabiliser, puis à harceler les chômeurs. Pitoyable.

    Demos

    RépondreSupprimer
  17. Gilbert Perrin Il ne faut pas oublier que NDA est un énarque, que ce sont les énarques et les diplomés des grandes écoles qui dirigent la FRANCE . Je tiens d'un professeur de l'ENA, cette réflexion simple, mais combien significative : "Ils (les énarques, sur un mot, une idée, vous font un discours de 2 heures. J'ai constaté, c'est vrai !! et le pire, c'est que le contenu du discours est le même quelque soit son camp"...c'est mon constat ..... J'ai lu le discours de cloture de NDA au congrès, il ne m'a rien appris et est incomplet, ce que je me doutais... par solidarité politicienne. Il dit notamment : "l'indépendance de la FRANCE grâce à une société respectueuse ?, apaisée ? pour retisser la cohésion nationale ? et, mobiliser nos concitoyens au service de la FRANCE ? POUR CE FAIRE il faut en employer les moyens ???? J'ai lu les propositions que je connais déjà en long, en large et en travers ! je n'y retrouve pas l'essentiel pour retrouver la SOLIDARITE de la FRANCE et des FRANCAIS dont il est question ci-dessus. NOTAMMENT concernant les dépenses publiques !!!! OR, ce point est essentiel pour recouvrer croissance et compétitivité !!! Je relève, que RIEN de bien OBLIGATOIRE concernant la sortie de l'EURO, de l'EUROPE, du système CORPORATISTE politicien français n'est mentionné avec INSISTANCE dans les propositions ??? Recouvrer l'indépendance de la FRANCE, et la maitrise de sa monnaie, bien sur, mais en l'état actuel de ce discours, ce serait uniquement pour faire marcher la planche à billets et, payer du fonctionnement ??? Ce discours, ces propositions, visent uniquement à défendre les privilèges ALORS ? sans baisse des dépenses publiques, pas de salut OUI, il faut l'alignement public/privé concernant les salaires, les privilèges et les retraites !!!suppression de toutes les retraites spéciales ... NON, il ne faut pas rever, la solution immédiate n'est pas uniquement dans la sortie de l'euro, de l'europe etc...et, FAIRE REFERENCE à l'après guerre, les glorieuses, c'est oublier les efforts de la population, de la récompense de leurs efforts sans dire qu'aujourd'hui, on les pénalise d'avoir fait des efforts ???? FAIRE REFERENCE à charles de Gaulle qui payait toutes ses dépenses personnelles, c'est aussi indécent !!!!

    RépondreSupprimer
  18. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    Le système politicien, c'est quoi ?

    c'est le rassemblement de tous les partis politiques pour défendre les avantages des privilégiés corporatistes !! d'ou système corporatiste politicien...

    les grandes écoles, l'ENA, les entreprises du CAC 40 y sont représentées et, défendent leurs privilèges, en priorité..

    Comment s'en étonner ? les promotions de l'ENA se répartissent en 3 destinations : l'administration - les grandes entreprises - directement en politique ...Quand je vous aurai dit que la plupart des énarques qui rentrent dans l'administration dérivent vers la politique, vous ne serez pas surpris du nombre de fonctionnaires au parlement et dans les ministères !!!!
    OUI, ce sont les énarques, les fonctionnaires et les entreprises du CAC 40 qui dirigent la FRANCE.... avec une faveur supplémentaire pour les SYNDICATS...voilà aussi pourquoi les syndicats sont très forts dans la fonction publique ? ils attaquent en bande !!!!

    Voilà ce qu'est le SYSTEME CORPORATISTE, j'espère en avoir éclairé quelques uns... Les résultats vous les connaissez

    Gilbert Perrin

    RépondreSupprimer
  19. @ Exvil, Red2

    Merci

    @ Ivan

    Il ne s’agit pas de l’interdire, mais de le réguler

    @ Olivier

    Pas faux. Mais, si cela aboutit à 15% de chômage, alors, mieux vaut attendre de rétablir le plein emploi avant d’autoriser ces innovations. Les choses vont plus vite qu’avant sans doute, donc il revient à l’état de réguler pour éviter les méfaits de certains progrès.

    @ Démos & J Halpern

    Un grand merci. Vous avez bien compris le sens de mon propos

    RépondreSupprimer