dimanche 12 juillet 2015

Mon carnet de bord de la crise Grecque

Cela fait maintenant 5 ans et 7 mois que la zone euro « gère » la crise Grecque, sans doute une preuve éclatante de son vice de construction structurelle. Plutôt que de discuter plus avant des propositions faites par Tsipras jeudi soir, qui pourraient être la preuve d’une tentation de persister dans l’impasse, comme une tactique de négociation originale, j’ai préféré me pencher sur l’histoire de cette crise en en excluant la dernière année et demie et vous en rappeler une partie des étapes, telles que je les ai couvertes sur le blog. La sélection n’est pas exhaustive loin de là et je n’ai conservé que les papiers qui me semblaient avoir le plus de sens aujourd’hui.



Vous pouvez également également vous pencher sur les archives du blog de Jacques Sapir, de Coralie Delaume, les papiers de Romaric Godin dans la Tribune, ou le blog Greek crisis de Panagiotis Grigoriou.

Sur ce blog :

« Grèce : le désastre aurait pu être évité »


Sur mon premier blog :

Décembre 2009 : « Le tabou de la sortie de l’euro levé par la Grèce »

8 commentaires:

  1. "Je vous bassine avec le cas argentin ? Bizarre, je n’ai pas cité ce pays ici, mais c’est un bon nuage de fumée

    et

    http://www.gaullistelibre.com/2011/10/la-grece-prend-le-chemin-de-largentine.html

    Vous voyez bien que vous comparez le cas grec à celui de l'Argentine... et que vous l'avez fait souvent. C'est pas joli de mentir.

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    1. "Je n'ai pas cité ce pays ICI". J'en avais cité d'autres, qui ne vous arrangez pas, donc vous avez détourné le débat sur l'Argentine. Toujours pas un mot de votre part sur la Tchécoslovaquie...

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  2. La sortie d'une devise commune n'est pas une chose simple, comparable à ce que fit la Grande-Bretagne en 1992, quand Norman Lamont chanta sous la douche le matin où le Sterling quitta le mécanisme de taux de change européen (ERM). Hélas, la Grèce n'a pas de monnaie dont le lien avec l'euro peut être coupé. Elle a l'Euro - une devise étrangère entièrement administrée par un créancier hostile à la restructuration de notre insoutenable dette nationale.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/120715/varoufakis-pourquoi-lallemagne-refuse-dalleger-la-dette-de-la-grece

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    1. Bien sûr, ce n'est pas la même chose que la sortie du SME, mais les études d'économistes sur les fins d'unions monétaires montrent que cela n'est pas si compliqué. Les seuls qui ont vraiment étudié les exemples du passé disent tous que ce n'est pas si compliqué.

      Et encore, dans le cas de la Grèce, ce serait encore plus simple puisque le pays avait encore la drachme il y a 15 ans

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    2. "Et encore, dans le cas de la Grèce, ce serait encore plus simple puisque le pays avait encore la drachme il y a 15 ans"

      Ben ouais, Varoufakis ne dit donc que des conneries...

      Mais putain, Herblay, allez en Grèce pour raconter vos salades et sauver ce pays, je suis sûr que les grecs vont au moins bien se payer une tranche de rire.

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    3. Je dis depuis le début que les Grecs auront du mal à se défaire de l'euro (cf papier de mars 2010).

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  3. "Toujours pas un mot de votre part sur la Tchécoslovaquie..."

    Si, la Tchécoslovaquie était un état ridiculement petit et surtout pas du tout intégré dans un contrat juridique d'union monétaire d'ordre continental dans une économie mondiale proche de la récession.

    Comparer la situation de la Grèce actuelle à celle de la Tchécoslovaquie de l'époque est juste complètement débile. C'est à la fois un anachronisme et un uchronisme. C'est l'exposition en pleine lumière de votre obscurantisme cognitif.

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  4. Grèce : environ 10 millions d'habitants, Tchécoslovaquie : environ 15...

    La République Tchèque et la Slovaquie ont choisi de se séparer début 1993 alors même que l'Europe de l'Est souffrait des affres de la fin du communisme, et avaient vécu dans une alliance continentale forte, sachant que le monde était justement en crise (en 1993, le PIB de la France, comme de bien des pays européens, recule, du fait de la hausse des taux allemands suite à l'unification).

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