lundi 18 avril 2016

Finkielkraut : la faute significative de Nuit Debout ?

Un intellectuel renommé, populaire, controversé, plutôt alternatif, récemment devenu académicien, qui vient place de la République un soir, comme simple citoyen, avec sa femme, pour découvrir le mouvement Nuit Debout. Des excités l’en chassent en le traitant de « facho ». Peut-on encore attendre quoique ce soit de ce mouvement pour qui j’avais pourtant une vraie sympathie ?



Des « antifas » au comportement bolchévisant

Bien sûr, on peut ne pas être d’accord avec Alain Finkielkraut, ou même penser que ses manières ne sont pas toujours très respectueuses. Néanmoins, ceux qui sont les plus durs avec cet intellectuel sont souvent ceux qui défendent la pseudo loi travail, contre laquelle se sont réunis les participants de Nuit Debout. Il est vrai également que la réaction de quelques excités ne préjuge pas des convictions de la majorité de ceux qui étaient présents samedi, qui auraient peut-être été heureux de discuter ou d’écouter l’intellectuel. Mais malheureusement, cette probable minorité d’excités vient ternir l’image de ce mouvement intéressant, dont l’inspiration vient des Indignados Espagnols. Car même si je ne suis pas un spécialiste de Finkielkraut, le traiter de « facho » est un comportement indigne et malplacé.

D’abord, à ma connaissance, rien ne me semble permettre de le qualifier de la sorte. Ensuite, en adoptant un tel comportement, ce sont les excités de la place de la République qui se comportent comme des fachos en chassant un intellectuel venu discrètement, et en famille, pour les écouter. A l’écoute de l’académicien, ils ont préféré l’invective, la violence, et un dogmatisme effrayant, devenant pires que ceux dont ils dénoncent pourtant toutes les dérives. Il est tout de même malheureux que chez certains, l’opposition à ce capitalisme débridé et inhumain semble déjà les pousser dans une vision bolchevisante du débat public. Non seulement nous avons les erreurs économiques du début du 20ème siècle, mais il semble que nous reproduisons, certes de manière marginale, les erreurs de certains de ses opposants.

Heureusement, il faut se dire que ces comportements ne sont que ceux d’une petite minorité d’excités, sans doute les mêmes qui avaient mal accueilli Etienne Chouard. Il faut espérer que la grande majorité de ceux qui viennent place de la République le font d’une manière ouverte aux autres, à leurs opinions, dans une envie de réfléchir à ce qu’il faudrait faire, mais aussi à comment le faire pour changer les choses. Le fait que Pascale Fourier y ait fait un tour est naturellement un encouragement. Et j’espère que je pourrais aller voir sur place pour juger de moi-même. Mais il est clair que l’on ne pourra pas changer le système actuel si les alternatifs ne sont pas capables de discuter ensemble et se lancent des noms d’oiseau sans la moindre raison, donnant un spectacle absolument repoussant au pays.


En fait, après ce triste épisode, Nuit Debout gagnerait à inviter Alain Finkielkraut et lui offrir la même tribune qu’à Yannis Varoufakis pour effacer la triste trace de son éviction de samedi. Ainsi, ils montreraient que les intentions du mouvement sont démocratiques et ouvertes.

58 commentaires:

  1. "plutôt alternatif"...

    Pas vraiment, c'est un pur réac. De plus on l'entend un peu partout chaque semaine, radio, télé... Qu'est ce qu'il aurait à raconter de plus que ses sempiternelles obsessions.

    D'autre part que savez des orientations politiques et identité des excités qui ont rudoyé Finkie ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai qu'on se demande ce qu'une personne qui ne manque pas de tribune vienne emmerder les gens de "nuit debout"...

      Ensuite, c'est normal de virer des gens qui ne sont pas invités ou les bienvenus dans certains mouvements. Ça fait parti de la démocratie justement.

      Tout le monde a ses limites, et tout le monde a ses ennemis politiques. Il faut arrêter avec l'angélisme.

      Finkelkraut n'a pas été privé de ses droits, ni interdit d'audience vis à vis d'une institution public qui a elle l'obligation d'accueillir tout le monde.

      Un mouvement politique n'a pas l'obligation d'accueillir tout le monde ou d'écouter tout le monde. Je parle notamment des réunions de travail et de réflexion.

      Si une force politique concrète émerge de "nuit debout", il sera toujours temps de discuter avec des gens comme Finkelkraut sur les plateaux télé et ailleurs

      Supprimer
    2. Finkelkraut, comme tous citoyens, a le droit de s'exprimer...

      Mais faut pas confondre "liberté d'expression" avec "obligation pour les autres de vous écouter".

      Supprimer
    3. @ Abd_Salam

      Alain Finkielkraut n’a rien demandé à personne. Comme un citoyen ordinaire, il s’est promené place de la République, qui est un lieu publique et n’a pas demandé à être écouté. Je ne vois pas au nom de quoi, on peut se permettre d’empêcher un homme de se promener place de la République, de l’insulter et de l’agresser.

      Il est vraiment inacceptable qu’Alain Finkielkraut, qui est un académicien et un intellectuel de gauche de haut niveau puisse se fait traiter de facho. Cela démontre un sectarisme et de la bêtise de la part des personnes qui ont eu ce comportement agressif. De plus cela décrédibilise le mouvement Nuit Debout aux yeux de la plupart des Français.

      Il aurait été plus intelligent que les organisateurs du mouvement « Nuit Debout », profitent de la présence d’Alain Finkielkraut pour lui donner la parole.

      EB.

      Supprimer
    4. Tout cette rhétorique ne réponds pas aux vraies questions :

      pourquoi va-t-il emmerder les gens de "nuit debout" ?

      Ne pas être le bienvenu, ça fait parti du jeu démocratique... on n'est pas obligé d'être d'accord avec tout le monde ! c'est pas ça, la démocratie.

      Et c'est une perversion de la démocratie que de transformer un désaccord en crime sectaire.

      Ensuite, non, ce n'est intelligent de donner à la parole a quelqu'un qui a déjà la parole partout ! bon sang ! il ne manque ni de micros ni de tribunes pour nous emmerder avec ses idées pas toujours intéressantes...

      Stop à l'angélisme foireux !

      Supprimer
    5. P.S. : EB, vous dites tout à la fois que Finkelkraut vient en simple citoyen... qui fait que se promener !

      Pour ensuite nous fatiguer avec le devoir de l'écouter car il était "plus intelligent" de lui donner encore (et encore) une fois la parole !
      Y'a pas de contradiction-là ?

      Mais arrêtez, quoi ! Finkelkraut peut tartiner ses écrits et balancer sa parole autant qu'il veut... mais pitié, qu'il n'aille pas polluer les autres espaces de débats !

      Supprimer
    6. @Abd_Salam
      Oui j’ai dit, qu’Alain Finkielkraut s’est promené en simple citoyen place de la République et n’a rien demandé à personne. Toutefois j’aurais trouvé pertinent et c'est mon opinion (sans qu’il y ait bien sûr un impératif) que des organisateurs de Nuit Debout profitent de son passage incognito, pour lui proposer de prendre la parole quelques minutes. Libre aux gens qui sont place de la République de rester à l’écouter ou de l'écouter. Cela aurait, à mon avis, témoigné d’une ouverture d’esprit des organisateurs et aurait donné une meilleure image de l’événement qu’en l’insultant.
      De plus, j’estime, contrairement à vous apparemment, qu’un homme du niveau d’Alain Finkielkraut, ne peut qu’enrichir, élever et non pas polluer les débats.

      EB.

      Supprimer
    7. Encore une fois, vous loupez le point principal :

      Ce Finkelkraut ne manque pas de relais d'opinion ! on a largement l'occasion de subir ses déclarations ailleurs.

      Evitons de transformer les concepts démocratiques en pièges qui détruisent la démocratie :
      - le concept de "donner la parole" devient un artifice pour manipuler et obliger les gens à accueillir quelqu'un sinon ça devient l'occasion de les accuser de manquer d'intelligence, d'ouverture d'esprit, etc.

      C'est écoeurant !

      Les droits de Finkelkraut ne doivent pas être utilisés pour étouffer les droits des gens de "Nuit Debout" ! ils ne veulent pas de ce Finkelkraut, c'est leur droit.

      On veut pas l'écouter ? solution : donner lui la parole. Chic ! ça donne une idée du niveau du débat... et de la dégénérescence du débat démocratique.

      EB, vous avez bien évidemment le droit d'apprécier les idées de Finkelkraut -cela va sans dire-, mais que diable ! pitié ! laissez respirer ce qui n'en peuvent plus de ce "philosophe".

      On demande pitié ! on vous supplie de ne pas nous gaver avec du Finkelkraut ! ça marche comme ça ?

      Supprimer
  2. Ce n'est probablement pas un comportement "blochevisant" mais "nazifiant". La gauche actuelle est tenue par les Français de type allemand. Par ailleurs, es-tu sûr que ce soit l'attitude d'une petite minorité. Les gens de gauche jeunes ont toujours, semble-t-il, ce comportement.

    RépondreSupprimer
  3. Lisez plutôt une autre version des faits. Fink est resté 1 heure avant qu'il parte. Qu'a t il pu bien raconter, connaissant le bonhomme, pendant 1 heure, et lui aussi a donné du "facho" ? Fink qui nous la joue vierge effarouchée, quel cabot :

    "Les «insultes et crachats» rapporté par Joffrin se résumaient à quelques cris de «fascistes» - ce qui, quoiqu'on puisse penser de ce rapprochement par ailleurs, est du reste reconnu par la loi comme une caractérisation politique et non comme une injure – insultes que pour sa part l'Académicien s'est contenté d'abréger en répondant à son tour «fachos»."

    https://blogs.mediapart.fr/fede-davout/blog/180416/finkielkraut-expulse-malaise-liberation

    RépondreSupprimer
  4. "Ce n'est probablement pas un comportement "blochevisant" mais "nazifiant"."

    Daechien pendant que vous y êtes, y en a même un qui aurait tenté de le sabrer...

    RépondreSupprimer
  5. D'abord les faits :

    http://www.europe1.fr/societe/alain-finkielkraut-econduit-de-nuit-debout-personne-ne-la-empeche-de-regarder-lassemblee-populaire-2722309

    RépondreSupprimer
  6. Visiblement c'est un groupe politisé (PIR ou Jeunes communistes) qui l'a exclu ,c'est pas toute la place.
    D'autres ont été jetés comme le bloggeur Sylvain Baron (souveraino-anarchiste) ,présent depuis le début du mouvement ou il s'exprimait librement ,jusqu'au moment ou il a été expulsé par des antifas.
    Son témoignage :
    https://www.youtube.com/watch?v=4FY5ElYxVwE

    RépondreSupprimer
  7. C'est votre manque de courage à vous, Herblay, qui finit par donner l'intolérance de ces gens.

    Vous avez tellement peur d'être catalogué comme mal pensant que vous en êtes à défendre un Finkilekraut du bout des lèvres, en disant que vous n'en n'êtes pas spécialiste.

    Notez qu'un des membres régulier de votre commentariat, à qui vous n'en finissez pas de passer la rhubarbe et le séné, approuve l'hostilité envers Finkielkraut.

    RépondreSupprimer
  8. Alain Finkielkraut est bien plus alternatif et dérangeant que les crétins qui l'ont expulsé de "La nuit debout".

    Car être "réac", c'est aujourd'hui être subversif : le qualificatif, suivi généralement par celui de "facho" par la gauche radicale a déjà été employé à l'encontre de NDA, de Natacha Polony ou de nombre de rédacteurs de "Causeur" ou du "Figaro Vox". Cette insulte me laisse donc froid.

    Lorsque la gauche radicale aura compris que les souverainistes qualifiés de "réac" sont leurs alliés et non leurs ennemis, qu'il est important de concentrer le tir sur cette gigantesque entreprise de démolition totale de l'être humain qu'est le néo-libéralisme, nous aurons franchi un grand pas. Et nous pourrons ouvrir la voie à la grande alliance que Jacques Sapir appelait de ses voeux, de ceux qui refusent la marchandisation de tous les rapports humains, la négociation généralisée des valeurs éthiques, qui s'étendent bien au-delà du clivage droite-gauche. A noter d'ailleurs que l'insulte de "facho" à l'encontre des "nouveaux-réacs" est employée aussi bien par la gauche radicale que par les néo-libéraux. Cela ne donne-t-il pas aux premiers matière à réflexion sur le piège dans lequel ils tombent ?

    Au lieu de cela, le mouvement nuit debout qui était un commencement prometteur s'enfonce dans la régression infantile à laquelle la gauche radicale nous habitue régulièrement.

    Au passage, et comme le note Laurent, cette gauche verse dans le relativisme culturel et dans le communautarisme dévastateur pour la république, fournissant en cela un excellent carburant au néo-libéralisme ambiant.

    En refusant de façon dogmatique le patriotisme sous prétexte d'internationalisme, la gauche radicale rompt avec l'héritage de Jaurès et ne se rend pas compte qu'elle se comporte en parfait idiot utile des néo-libéraux.

    Finalement, Lénine qui était cynique mais souvent lucide avait raison : "le gauchisme est la maladie infantile du communisme" et la tournure que prend "nuit debout" en est une illustration supplémentaire.

    Finkielkraut n'a toujours fait que défendre la dignité de l'homme à travers la reconnaissance de ses racines, de sa culture, du refus du marchandage général de toute valeur. Ceux qui lui reprochent un virage "facho" n'ont vraiment pas dû le lire, car toute son oeuvre n'est qu'un grand prolongement de son livre initial, "la défaite de la pensée", l'une des premières charges contre le post-modernisme et la déliquescence néo-libérale.

    Le lien avec le souverainisme patriote fut fait dès le livre suivant, avec "Le mécontemporain", et la pensée de Charles Péguy. Le jour où la gauche radicale aura compris qu'il faut s'unir contre le marchandage généralisé, elle sera devenue intelligente. On en est encore loin et elle vient à nouveau de nous le prouver.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne pense pas que la gauche radicale soit en majorité l'alliée des souverainistes. Je pense même que certains mouvements gauchistes sont soutenus, voire financés par des officines néo-libérales, étatiques ou privées (en particulier les soutiens actifs de l'immigration-invasion).

      Supprimer
    2. N'exagérons quand même pas avec le terme "réac"... le "réactionnisme" est à la droite (mais pas que), ce que l'extrême-gauchisme est à la gauche.

      Le "réactionnisme" est tout les mauvais côté des traditions, et une vision sclérosée des "valeurs". (j'insiste bien, je dis pas que tout est à jeter dans les traditions, ou que la tradition est foncièrement mauvaise).

      Supprimer
    3. 100% d'accord avec vous M. rameaux .

      Supprimer
    4. Ayant été moi même à une première nuit debout en province ,j'ai tout de suite été gêné par les premiers discours . J'ai vite compris que si j'appelais à unir les ouvriers , paysan petit commerçant etc pour lutter contre le libéralisme , que je n'aurais pas été comprise et sans doute traité de capitaliste ...

      Supprimer
    5. @ Cgrotex,

      Peut-être que les "gauchistes" font comme vous, et garde dans leur petit coeur une écharde de rancoeur... par rapport à ces petits commerçants et petits patrons...

      Qui s'ils subissent le sort réel des ouvriers, partagent pour la majorité volontiers l'idéologie libérale ! (par ex) et s'imaginent partager le sort commun des (grands) patrons.

      Je pense que nous devrions tous poser par terre nos rancoeurs, si nous voulons justement nous unir !

      Supprimer
    6. Si j'ai une rancoeur , c'est bien contre le libéralisme . Je suis le fils d'un méchant capitaliste propriétaire de 11 gigantesque hectares agricoles et neveu et puissant commerçant d'une petite épicerie rurale ! Mon père a du vendre ça ferme à plus puissant que lui et mon oncle à du finir sac carrière en conducteur de car à cause de l'implantation d'un supermarché dans une commune voisine ...

      Supprimer
    7. Dans ma jeunesse , il y avait plus de 300 exploitations agricoles dans ma commune de 2200 habitants . Exploitations qui faisaient vivres toute la famille . De plus je me rappelle de nombreux petits commerçants (épicerie boucherie poissonnerie etc). Il n'y a plus que 9 exploitations agricoles et plus aucun commerçant ! La poste à été récemment fermé . Et pour les associations sportives, on nous explique qu'il faut être intelligents et fusionner avec les clubs voisins ...
      Et je n'ai que 40 ans .

      Supprimer
    8. @cgrotex
      Ce que tu expliques est très éclairant.
      La perte de tous ces commerces de proximité qui cré(ai)ent la vie et le lien social est une catastrophe humanitaire, qui ne peut profiter qu'aux gros poissons. La diversité sociale, comme biologique est en voie d'extinction, sous les coups de boutoirs des nouveaux dieux nommés libéralisme, européisme, mondialisation, notions vides de sens.

      On rentre dans le monde virtuel, inodore, insipide, uniforme de Big Brother, porté au pinacle. Orwell peut se retourner dans sa tombe car il était encore en dessous de la réalité.
      Ou alors il sirote un bon bourbon et rigole de tout ça, car les riches n'ont pas l'air si heureux que ça malgré tous leurs pouvoirs.

      On a changé de dimension (Europe, Monde), et cette dimension ne semble pas être au niveau de l'humain, mais propice à tous les excès et abus de pouvoirs.

      ***Jacko***

      Supprimer
    9. @Marc Rameaux

      Je ne peux qu’apprécier et approuver vos propos.
      Je crois que c’est avec des personnes qui pensent comme vous et non pas avec celles qui ont insulté Alain Finkielkraut, qu’on unira les Français contre le néolibéralisme et pour la défense de l’intérêt général.

      EB.

      Supprimer
    10. @ EB,
      @ Monsieur Rameaux,

      Nous ne serons jamais trop nombreux pour lutter contre la main-mise libérale...

      Nous devons mettre de côté certains désaccords pour vaincre un ennemi très dangereux... qui se repait de nos querelles et divisions !

      Supprimer
    11. Qui est cet ennemi ? S'il se repait de querelles, c'est qu'il pense ... donc ce sont des personnes, pas des courants de pensée ou un sytème n'est-ce pas ? Mais alors c'est qui ?

      Supprimer
    12. @Abd_Salam

      Je ne connais pas encore bien vos idées sur l’ensemble des sujets qui me semblent fondamentaux. Toutefois vous me semblez être quelqu’un de beaucoup plus ouvert d’esprit que les personnes qui ont insulté Alain Finkielkraut et surtout beaucoup plus proche de mes idées en manière notamment de souveraineté et d’économie.
      Comme on dit souvent en politique : « ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare ».

      Bonne soirée.

      EB.

      Supprimer
    13. @Marc Rameaux :
      Vous avez certainement raison mais tel que vous l'exprimez, la plupart des gens n'y comprennent rien. Si vous voulez une adhésion collective, massive, il faut simplifier les messages. Soyez plus concret, moins conceptuel. Trouvez les mots qui parlent aux gens, sinon le discours est rejeté en bloc.

      Supprimer
  9. Pauvre petit Finkie, ce héros libre-penseur maltraité par de méchants bolcheviks, mais que fait la police ?
    Fallait bien qu'il en ressorte un truc pour faire le buzz et montrer qu'il y était (Répu, nouveau the place to be) car a priori la majorité des gens sur place n'en avait rien à faire qu'il soit là ou pas, et ça, le Finkie, il aime pas !

    C'est le printemps, ça bourgeonne de partout, les djeunes ont envie de se prendre pour des révolutionnaires, et en passant de fricotter un p'tit coup, c'est la nature quoi ! Une tite binouze, une tite fumette, un brin de zic (trop cool, sauf quand on est riverain, moins cool tout à coup :), quelques débats politiques enflammés, les jours qui rallongent, et papy Finkie qui se fait houspillé, la nature on vous dit !

    ***Jacko***

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "les djeunes"

      Les gosses de bourges.

      Qui quand ils auront fini de jouer aux "révolutionnaires" appelleront papa-maman pour profiter du réseau, enfileront le costume-cravate et occuperont les bonnes places dans la société.

      Et défendront un modèle encore pire que celui existant.

      Supprimer
    2. @bip
      ben ouaip, les gosses de bourges aussi bourgeonnent !
      Les bobobos, bourgeois bohèmes bourgeonnants :)

      ***Jacko***

      Supprimer
  10. "A noter d'ailleurs que l'insulte de "facho" à l'encontre des "nouveaux-réacs" est employée aussi bien par la gauche radicale que par les néo-libéraux."

    Oui et Finkie les a traités à son tour, ou peut être le premier, de fachos...

    Sinon, le reste de votre diatribe est un tissu d'âneries.

    "Car être "réac", c'est aujourd'hui être subversif"

    Et alternatif aussi, hein ! Les cons se croient toujours subversifs donc novateurs, sauf que les réacs ne sont ni subversifs, ni novateurs, ils sont juste momifiés.

    RépondreSupprimer
  11. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Le phénomène n'est pas propre à nuit debout, mais à toute entreprise de réflexion alternative. Votre blog - excellent au demeurant - n'échappe pas à l'ultraviolence d'une poignée d'excités complètement tarés.

    RépondreSupprimer
  12. "Votre blog - excellent au demeurant - n'échappe pas à l'ultraviolence d'une poignée d'excités complètement tarés."

    Ouh la la, ca cogne du beignet à l'huile cette affaire. Attend un peu que je te démonte les gencives à coups de Tonfa, tu vas voir la différence.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens, en voila un de ces tarés. C'est très facile de les débusquer, ils ont la même attitude que les mouches à merde.

      Supprimer
  13. Les antifas sont les plaies de l'extrême-gauche. Ils ne cherchent pas à vaincre par le débat mais par la menace. C'est dommage, car pour certains ils auraient des arguments, de vrais éléments à charge à faire valoir, mais que voulez-vous comme beaucoup ils préfèrent l'entre-soi.
    Que cela ne t'empêche pas Laurent de venir prendre le pouls de cette Place de la République, qui témoigne d'un sursaut militant salutaire!
    Cordialement

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est pourquoi l'enseignement de la vraie histoire est banni par nos dirigeants "gauchistes" ça pourrait susciter des analogies avec d'autres mouvements que certains persistent à classer à droite...alors qu'ils étaient d'essence de gauche...à Berlin comme à Rome...

      Supprimer
  14. Il est vrai qu'il est, il faut bien le dire, inadmissible de traiter l'éminence, l'institution Finkielkraut de cette manière cavalière alors que le pouvoir, lui, est respectueux des citoyens et de la démocratie. Qui sont donc ces énergumènes qui osent malmener un philosophe qui a micro ouvert et des politiciens qui monopolisent la parole ?

    Heureusement, il existe des perroquets serviles, comme Joffrin, pour dénoncer des faits inqualifiables, qui devraient être réprimées sans attendre et des philosophes comme Finkielkraut ou Bernard-Henri Lévy, pour promouvoir les libertés et les droits d'une minorité opprimée : celle des philosophes bien pensants aussi inutiles dans le débat que pleurnicheurs et arrogants.

    DemOs

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Amen.
      Finkie, BHL, Joffrin, paix à leurs âmes car ils ne savent pas ce qu'ils font.

      Supprimer
  15. Je propose qu'on fasse le décompte des exactions du pouvoir et de celles des manifestants. Cela me fait penser aux micro trottoirs avec interviews de quidams au moment des grèves.

    DemOs

    RépondreSupprimer
  16. "Car même si je ne suis pas un spécialiste de Finkielkraut, le traiter de « facho » est un comportement indigne et mal placé. D’abord, à ma connaissance, rien ne me semble permettre de le qualifier de la sorte."

    Pas "facho" certes mais parmi les obsessions favorites du philosophe-académicien figurent en bonne place :

    - Le pessimisme culturel ("c'était mieux avant", "tout fout le camp") ;

    - La hantise du métissage ;

    - Le mythe d'un passé pur qu'il faudrait retrouver.

    Un intellectuel de droite assez talentueux, mais sans le côté anticonformiste d'un Zemmour qui est capable de faire l'éloge de Georges Marchais, de défendre Poutine et Assad.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Gérard Mentord19 avril 2016 à 00:32

      Avez-vous des sources qui permettent de vérifier ce que vous lui attribuez comme des obsessions s'il vous plaît ?

      Supprimer
    2. Des sources ? Vous devriez faire comme moi : écouter Répliques tous les samedi matin sur France-Culture depuis 30 ans. Suffisamment longtemps pour se faire une assez bonne idée des obsessions finkielkrautiennes.

      Supprimer
    3. Gérard Mentord21 avril 2016 à 00:18

      Je peux essayer d'écouter les 30 prochaines années mais écouter depuis 30 ans me semble compliqué.

      Supprimer
  17. «Tout le monde s'en fout, de Nuit debout. Tout le monde, sauf les médias qui cherchent éperdument dans ce rendez-vous quotidien un renouveau de la politique et lui accordent une importance démesurée», affirme Alain Finkielkraut

    Merci M. Finkielkraut, j'ai enfin l'impression d'être représenté par une personne visible à la télé !

    RépondreSupprimer
  18. M Finkielraut a au moins un mérite celui de permettre de voir un glissement en France vers une culture fondamentaliste religieuse, celle ci colle à l’islam actuellement, comme cela pourrait être un retour au catholicisme.

    Autrement, au niveau socioéconomique, cet auteur n’apporte rien au débat et on peut comprendre que ses propos sur le nivellement peut être reçu comme une prime à l’inégalitarisme. L’école de la culture qu’il veut retrouver ne devrait pas une caution pour le sacrifice renouvelé des élèves en difficulté scolaire.

    Évidemment le transformer en bouc émissaire chez Nuit Debout au nom d’un multiculturalisme qui échoue ne fera qu’en faire une victime qui atteint le sens démocratique de la gauche qui se veut sociale et en principe ouverte.

    Le problème c'est que la gauche réduit toute question identitaire au fascisme, or, la question de l'avenir de la laïcité en France au delà de A.F d'ailleurs ne devrait pas être disqualifiée par une gauche doctrinaire incapable de voir le réel. Le refus du souverainisme, de la question des nations par cette gauche fait partie de la même équation qui consiste à voir le soupçon du racisme blanc partout.

    Frédéric Lordon croit à la souveraineté en tant qu'économiste-philosophe, il croit surtout à la souveraineté des nations pas dans une optique gaulliste classique plutôt dans la voie de la gauche sociale.

    Or la greffe d'un retour aux questions pas tant identitaires que culturelles dans la gauche sociale n'est pas encore prise. Et F.Lordon tout comme J.Sapir ont beaucoup de boulot à faire avant de transformer la gauche sociale qui se noie encore dans ses dogmes et qui diabolise et qui en diabolisant associe la gauche au stalinisme ou à l'inquisition.

    Tant que la gauche sociale sera aveugle à l'ensemble du réel, elle sera nulle et non avenue.

    Les communistes ont fait chou blanc devant la présidence de De Gaulle parce que par le plan national, De Gaulle avait sorti la France de l'Otan ce qui a ravi effet collatéral le PC.

    La Gauche n'a réussit qu'avec la voie libertaire dite sociétale et pourtant cet aspect touche les valeurs.

    La gauche de Nuit Debout par son dogmatisme l'annule en tant que gauche alternative et rend la possibilité d'un nouveau parti de gauche radicale incertaine!

    Encore un corridor stérile ouvert au Front national en tant que parti-repoussoir faisant élire Juppé ou Sarkozy!

    RépondreSupprimer
  19. Quelques doc sur la propagande et la manipulation : http://www.histoireebook.com/index.php?tag/Propagande

    RépondreSupprimer
  20. "Les gosses de bourges."

    Qu'est ce que t'en sais ? Tu penses qu'il n'y a pas de chômeurs ou autre profil ?

    Par ailleurs, c'est typiquement une insulte de type bolchevik de traiter quelqu'un de bourge.

    RépondreSupprimer
  21. @ Anonyme

    Réac, c’est peut-être un peu court ? Pour Zemmour, OK. Finkelkraut, moins sûr, mais je n’ai pas lu un de ces livres. Et les réacs sont alternatifs aujourd’hui. Ce n’est pas le courant dominant, que ce soit dans nos élites politiques ou médiatiques.

    @ Abd_Salam

    Bien sûr, la « liberté d’expression » n’est pas « obligation pour les autres de vous écouter » mais le laisser écouter n’a même pas été respecté ici

    @ EB

    Bien d’accord

    @ Jard

    Je n’y étais pas. Je juge sur les images

    @ Anonyme 12h59

    Quand je ne suis pas sûr des choses, contrairement à d’autres, je prends des pincettes.

    @ Marc Rameaux

    Merci !

    @ Cgrotex

    Merci pour votre témoignage

    @ Jauresist

    Merci

    @ Marc-Antoine

    Cela me semble un peu juste pour le traiter de facho, surtout sans citations…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Monsieur Herblay,

      Vous croyez que Finkelkraut est seulement venu écouter ?

      Personne n'est obligé de supporter le sieur Finkelkraut ! ça suffit maintenant ! il n'a pas à imposer sa présence... point.

      Arrêtons d'assimiler ce qui est au pire une goujaterie à un crime contre l'humanité !

      Bref, je crois qu'en jargon juridique, il y a ce qu'on appelle "droits concurrents" : les droits de Finkelkraut s'opposent aux droits des participants de "Nuit Debout" (qui ont parfaitement le droit d'en avoir marre de "l'establishment").

      L'un a certes le droit d'aller et venir, et le droit de s'exprimer (et d'écouter), et en face, on a le droit de lui dire qu'on n'a pas besoin de lui. Le droit de dire qu'on n'en peut plus de Finkelkraut.

      Une gestion intelligente de la situation est de ne pas imposer sa présence à ceux qui n'en veulent pas ! point.

      Supprimer
    2. Gérard Mentord21 avril 2016 à 00:20

      @ Abd_Salam

      Ça marche aussi ici pour vous et les autres commentateurs ?

      Supprimer
    3. Si Monsieur Herblay estime qu'un de mes messages est inacceptable, il est de son devoir de l'effacer. (et qu'on arrête de pervertir le principe de "censure")

      Et si le taulier me demandait de ne plus publier sur son site, j'en prendrais acte ! sans problème.

      Supprimer
    4. Gérard Mentord21 avril 2016 à 18:17

      Si je comprends bien, selon vous, seul Monsieur Herblay est légitime pour ne pas accepter votre présence sur ce blog.

      Mais pas les autres commentateurs du blog, qui ont les mêmes droits que vous ici ?

      Supprimer
    5. Si je comprends bien, vous proposez que les invités fassent la loi sur le blog de Monsieur Herblay ?...

      Supprimer
    6. Gérard Mentord21 avril 2016 à 22:03

      Non bien sûr.

      Mais, moi, je n'exclus personne d'un lieu qui ne m'appartient pas et ne pense pas légitimes ceux qui le font.

      Une place publique par exemple.

      Supprimer
    7. "Cela me semble un peu juste pour le traiter de facho, surtout sans citations…"

      C'est bien pour ça que je ne le fais pas ! Finkielkraut est seulement un intellectuel de droite particulièrement acrimonieux. Dans "Après la démocratie", Todd écrit à son propos :

      « Telle une vieille dame en colère, véritable Tatie Danielle de l'élite, Finkielkraut a condensé dans cet entretien [Le Figaro, 15 novembre 2005] des décennies de ressentiment, dénonçant pèle-mêle le déclin de l'éducation, les déprédations de bâtiments scolaires, le langage des jeunes, le rap et ses outrances... »

      Supprimer
    8. Moi je propose que Ab_de_mes_fesses cesse de poluer ce blog en postant 10 fois le même message. Si on ne réagit pas au premier, c'est pas parce qu'on n'a pas compris.
      C'est juste qu'on s'en tape.

      Supprimer