lundi 25 avril 2016

Quand Macron salit le progressisme




Un progressisme d’oligarque schumpéterien

Le ministre de l’économie a lancé sa nouvelle bombe dans les locaux d’un incubateur d’entreprises : « vous êtes là pour brutaliser, faire changer en profondeur des paradoxes que nous partageons entre la France et le Japon (…) on n’aime malgré tout pas celles et ceux qui réussissent trop bien, c’est assez rapidement suspect, il faut réussir mais pas trop (…) nous devons de part et d’autre prendre beaucoup de risques, et les French Tech, ce sont des pépinières de risques. Ces lieux d’innovation sont pour moi des archétypes de ce dont nos sociétés ont besoin (pour) sortir de l’atonie ». Il a poursuivi en se présentant comme un tenant du progressisme, opposé au conservatisme, appelant à un dépassement du clivage droite-gauche. Il faut dire qu’il n’est pas le seul à vouloir faire travailler le dimanche

Le progrès façon Macron, c’est donc la brutalité schumpéterienne, les destructions d’emplois ou les baisses de salaire que provoquent ces magnifiques innovations comme Uber, laissant bien sûr au passage pour une poignée de dirigeants et les actionnaires, des profits colossaux, ces milliardaires dont il a fait des exemples pour la jeunesse sans doute. On retrouve encore une fois toute la superficialité du discours du ministre qui fait de tout ce qui est nouveau quelque chose de positif. En fait, son raisonnement n’est pas sans parenté avec celui des fanatiques religieux, tant il manque de la plus élémentaire nuance, sans compter son aspect barbare, appelant les entrepreneurs à brutaliser une société qui compte 6 millions de demandeurs d’emploi et tant de personnes en souffrance, depuis sa bulle dorée.


Le progressisme, c’est la recherche du progrès pour la société, le droit à la retraite, l’assurance-maladie, les droits du travail. Tout ce que ce ministre trop médiatisé veut déconstruire en somme, pour revenir vers une forme de loi de la jungle qui ne profiterait qu’à une infirme minorité.

23 commentaires:

  1. Il ne fait que défendre les divers échelons de la bourgeoisie française, rien d'extraordinaire pour un gouvernement français.

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    1. la bourgeoisie compradore au service d'intérêts étrangers : Bruxelles, Berlin, Washington.

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  2. Bon, et en pratique le progressisme au sens classique en France, à quoi a-t-il aboutit ?

    1) Sur un plan économique, c'est la gauche qui a privatisé ; et plus généralement, c'est l'engouement pour le supposé progrès représenté par l'UE qui a mené à accepter ces programmes de mise en concurrence.

    2) Sur le plan des moeurs, la volonté artificielle et en réalité injuste de privilégier les minorités aboutit à ce que le titre d'un roman de Houellebecq rend très bien : "extension du domaine de la lutte". Pour deux raisons :
    2-1) parce que dans le discours public on a une agression permanente des minorités (femmes, enfants d'immigrés, etc) contre la majorité pour obtenir des avantages indus (discrimination positive et compagnie).
    2-2) Parce que la discrimination positive, ainsi que les privatisations, conduisent à remettre en cause la progression sociale par le diplôme, qui avait un effet apaisant (car règles connues).

    Donc au bout du compte, peut-être Macron détourne-t-il encore plus la notion de progressisme.

    Mais en fait cette notion n'est pas si positive que ça, dans l'abstrait ou dans son application concrète par d'autres que Macron en France.

    De toute façon, le gaullisme est avant tout conservateur, donc il faudrait aussi un jour ou l'autre arrêter le grand écart intellectuel entre Marianne (surtout dans sa version actuelle, depuis que JF Kahn est sur la touche) et le gaullisme...

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    1. La société est censée être juste, et la société est censée être fondée sur le mérite, notamment via l'obtention de diplôme pour les méritants.

      La vérité est que le concept progressiste de "discrimination positive" vise à contrer l'injustice des "discriminations négatives".

      La "discrimination positive" est là pour empêcher que les minorités ne soient mise à l'écart des privilégiés.

      Les femmes et les minorités réclament leurs droits, rien de plus rien de moins. Les femmes et les minorités réclament une égalité réelles ; que les choses ne restent pas juste inscrite sur le papier (ou les frontons des bâtiments publics : égalité, liberté, fraternité).

      La discrimination positive est apaisante, car cela permet de créer réellement une société méritocratique à terme.

      Il s'agit de briser les croyances traditionnelles injustes, de casser les mécanismes de collusions, les travers de la cooptation et de freiner lle pouvoir de l'argent qui fait que ce ne sont pas les meilleurs élèves qui peuvent faire des études (par ex) !

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    2. "La société est censée être juste, et la société est censée être fondée sur le mérite, notamment via l'obtention de diplôme pour les méritants."

      Censée par qui ? Pour qui ?


      "discriminations négatives"

      Avez-vous une définition s'il vous plaît ?

      Qu'un homme grand, beau et fort ait plus de chances de devenir mannequin ou acteur qu'un petit gros chauve en est-il un exemple ?

      Qu'en moyenne les hommes courent plus vite et sautent plus haut que les femmes en sont-ils ?

      Qu'une personne avec des capacités innées ait plus de chances de faire une carrière "intellectuelle" aussi ?


      "La discrimination positive est apaisante, car cela permet de créer réellement une société méritocratique à terme."

      A défaut d'une preuve, un exemple ? Les USA ? La France des années 50 (moins méritocratique et plus démocratique que celle d'aujourd'hui) ?

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    3. Ne pas tenir compte de la dernière ligne de mon précédent message (erreur de correction ou de couper-coller).

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    4. J'ai écrit qu'il nous faut une société fondée sur le mérite ! donc notamment sur les compétences.

      Vous faites comme si j'avais écrit que les gens sont interchangeables (indépendamment de leurs caractéristiques et qualités) et cela à cause des préjugés que certains accolent à "discrimination positive".

      J'ai évoqué dans mon précédent message un exemple de "discrimination négative" : quand on peut faire des études parce qu'on a de l'argent, et non parce qu'on a les meilleures capacités.

      J'ai parlé de la sélection par cooptation... qui n'a rien à voir avec une sélection fondée sur le mérite. Vous tentez de me contredire sans respecter même et sans prendre en compte véritablement mon propos.

      Je peux prendre un autre exemple de "discrimination négative" quand on me refuse une mission d'intérim car l'employeur veut des femmes... car toutes les femmes sont (soit-disant) patientes et forcément soigneuses.

      On ne tient pas compte de la réalité et des capacités réelles de chaque candidat... on rejoint là l'exemple de sélection par "discrimination négative" que je citais avant : les croyances traditionnelles.

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    5. Certains cherchent à faire croire que la "discrimination positive" aurait pour rôle de faire recruter des personnes incompétentes... c'est là une escroquerie abjecte.

      Je le répète donc, les "discriminations positives" visent à contrer les "discriminations négatives"... qui empêchent des personnes compétentes d'avoir la moindre chance d'être recrutées ou sélectionnées à cause de préjugés ou des usages sociaux justement contraire aux principes de mérites !

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  3. Selon vos critères d'état patron stratège, vous devriez être satisfait. Macron est pour réinjecter quelques milliards en pure dans le nucléaire francais contre l'avis même des salariés d'EDF.

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    1. Vous oubliez que ces dernières années l'Etat-actionnaire a touché 20 milliards d'euros de dividendes donc il n'est pas infondé que comme tous actionnaire il contribue aux problèmes actuels d'EDF? à la hauteur de 3 milliards pour financer des investissements de très long terme.

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  4. Emmanuel Macron et son mouvement En Marche n'est qu'une savonnette, un produit commercial lancé par une classe dirigeante et ses relais médiatiques qui le font mousser. Il est jeune et beau pour faire de l'ombre à Maniel Valls sur le terrain de la modernité (néolibérale, cela va de soit) et pour prendre à la droite une partie de sa clientèle électorale ce qui l'oblige à se droitiser, libéraliser encore plus façon Fillon, NKM et cie. Il a les apparences de la modernité mais seules les classes moyennes supérieures et la bourgeoisie peut trouver son compte dans son libéralisme économique qui est une régression pour l'électorat classique de gauche. Macron ne s'est jamais confronté à une élection et je gage que s'il le fait un jour il y laissera bien des plumes et n'apparaitra que comme une baudruche dégonflée par le réel.

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  5. @LH,

    Quelle définition du progrès ?

    Cordialement.

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  6. " 3 milliards pour financer des investissements de très long terme."

    Investissements de long terme complètement foireux, le coût du MWH du solaire est déjà sous celui du nucléaire dont le coût pourrait bien monter en flèche si une centrale faisait par exemple un Fukushima bis, dans le bordelais par exemple, finis les grands crus de Bordeaux pour un moment et tous les autres dégâts.

    On peut rajouter les coûts de démantèlement des centrales en fin de vie et de gestion des déchets qui sont très mal évalués par les nucléocrates.

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    1. Des investissements de long terme comme les chantiers des réacteurs EPR en Finlandde puis à Hinkley Point en GB.
      Si le MWH solaire était inférieur au nucléaire l'équipement en solaire serait bien plus répandu qu'il n'est. Mais la Chine s'est arrogée le quasi-monopole des panneaux solaires en raison d'une Europe ouverte à tous les vents de la mondialisation néolibérale.
      On s'acharne pour des calculs de court terme à prolonger la vie des centrales nucléaires au lieu de commencer le démantèlement des plus vieilles comme Fessenheim. Dans ces circonstances on peut se demander à quoi servent les écologistes au gouvernement si la sortie du nucléaire qui prendra au moins 30 ans n'est pas envisagé dès maintenant dans le cadre d'une transition énergétique et écologique.

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  7. "la bourgeoisie compradore au service d'intérêts étrangers"

    Non, au service d'elle même comme elle l'a toujours fait depuis des siècles et partout, quelque soit le pays. Herblay prétend parler au nom du peuple, mais le peuple e n'est pas lui. Herblay est un bourgeois d'obédience nationale-souverainiste qui ne nulle part la structure de classes. Son souhait, c'est de toujours avoir des ouvriers qui s'échinent dans des usines en France pour exercer sur eux son autorité de bourgeois paternaliste.

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  8. Le problème est qu'Herblay est tout aussi peu progressiste et nous vend, tout comme Michéa, une France d'avant, des populations d'avant en harmonie sociale formidable que les affreux internationalistes auraient détruite. Herblay devrait s'instruire au lieu de colporter de tels contes de fées et s'intéresser à l'ethnologie :

    "Donc si vous voulez, il y a une espèce de maintien de l’ordre dans ces communautés qui est loin d’en faire un paradis comme nous les décrivent Michéa ou Jean-Pierre Le Goff dans son livre sur Cadenet pour lequel il a eu un grand prix de l’Académie française. Dans ce livre, il nous décrit Cadenet, village du Lubéron au sein duquel aurait régné une harmonie qui aurait été détruite par l’arrivée des touristes et des bourgeois. Non ! C’était l’horreur ! La vie villageoise, que ce soit en France ou ailleurs, c’était, à certains égards, quelque chose d’horrible. Cela a été analysé en France aussi : la sorcellerie dans le bocage, etc. Donc ce sont des fariboles tout ceci. Et malheureusement, c’est là-dessus que repose cet espèce de conservatisme populiste qui alimente ce phénomène rouge-brun."

    http://confusionnisme.info/2015/02/14/jean-loup-amselle-on-assiste-a-une-racialisation-du-debat-politique/

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  9. Mais d'où vient donc ce Macron ?
    "Le père, Jean-Michel Macron, est médecin professeur de neurologie au CHU d'Amiens et responsable d'enseignement à la faculté de médecine de cette même ville. Sa mère, Françoise Macron-Noguès, est médecin-conseil de la Sécurité sociale." Et ce Monsieur "devrait son engagement de gauche - ne vous étouffez pas - à des arrières-grands parents illettrés." C'est du Zola à la sauce Hollywood à diffuser à la télé le soir de Noël.

    Aujourd'hui, l'Inspecteur des Finances déclare avec un sens de l'observation et de la synthèse sans pareil : "en France, il est presque interdit de rater, qui tente et rate, est stigmatisé à vie. Et puis, à côté de ça, on a une seconde caractéristique : on n'aime malgré tout pas celles et ceux qui réussissent trop bien."
    Mais où va-t-il chercher tout ça ? Il enfile les clichés comme les joailliers enfilent les perles. J'ajoute qu'il aurait sa place dans les brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio si ses lieux communs et contre-vérités étaient amusants, ce qu'ils ne sont pas. L'individu est pitoyable et ses propos ne sont qu'insultes et mépris, ce que certains n'ont pas manqué de lui signifier avec véhémence lors de sa dernière visite d'usine dans le Puy de Dôme.

    DemOs

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  10. La droite conservatrice et culturelle est inégalitaire selon ses valeurs cardinales de noblesse héroïque ou de force morale spirituelle, son sens des hiérarchies.

    La gauche historique comme élan non communiste mettant l'accent sur l'action, l'initiative, le progrès civil et l'intérêt individuel n'est pas proprement égalitaire. l'égalité n'est qu'une condition d'accès aux libertés puisqu'il faut une certaine égalité d'ouverture à des possibles afin que les libertés s'activent.

    Tout comme la sécurité civile est aussi une condition majeure afin que les capacités des scientifiques ou des entrepreneurs puissent se manifester sans crainte des agressions. Tout comme la laïcité est une condition de paix effective contre le conservatisme religieux qui briserait les conditions du progrès en acte.

    La gauche sociale entre communisme et socialisme est tenue en échec justement par le retour du religieux et surtout par un néolibéralisme qui se sert de la puissance des multinationales américaines et leur influence sur la vie d'aujourd'hui pour s'imposer. Le dilemme, seul l'État, comprenant un État keynésien protectionniste dans le noyau gaulliste des années 60 a su donner une incarnation à un crypto-socialisme plus démocratique que dans l'expérience communiste.



    La gauche sociale du 19ème siècle n'a pas su penser le pouvoir en rapport avec la classe des travailleurs dépourvue de pouvoir inné comme l'aristocratie ou la bourgeoisie celle ci en disposant avant les républiques avec ses banquiers autour des cours monarchiques.

    Macron lui représente justement les banquiers et représenterait hors de tout doute la thèse d'un Michéa comme quoi le fond de la gauche est antisociale.
    Que la gauche conceptuellement réelle est libérale.
    L'égalité des chances est la seule égalité à laquelle croit les libéraux. La fraternité issue de la devise révolutionnaire: liberté-égalité-fraternité n'est jamais qu'un résultat d'une égalité surfaite dans les conditions de la révolution et sa mise en branle, concession à sa portion égalitariste qui a été tassée.

    É.Macron ne croit guère à l'égalité en actes comme ce serait outrage que de voir enfin de nos jours chez les oligarques que les mauvais déterminismes sociaux et familiaux allant jusqu'à la psychologie des perceptions personnelles sont les agents actifs de l'inégalité qui empêche trop souvent d'être pourvue de moyens afin de se réaliser sans blocages des rêves individuels mais aussi communs.

    L'égalité des chances libérales à la Hollande ou Macron en problématique c'est plus qu'un trouble de discrimination c'est une série de déterminismes qui va bien au delà du sociétal et sa caricature généralisée; c'est ce qui fait l'impasse sur une égalité des chances toujours factice car sur 100 ou 3 millions de personnes, tous ne sont pas en conditions d'égalité pour perdre ou gagner, il y a des déterminismes. Certains sont toujours plus favorisés sur la ligne de départ scolaire.

    La gauche sociale avec une appendice psychologique c'est aussi et ce devrait être réduire les déterminismes qui touchent les enfants d'abord, adultes de demain. Ce n'est pas de nous jeter un vieux libéralisme archaïque et fondé sur une portion de culpabilité radicalisé dans sa version néo.

    Comme dit ailleurs, Macron c'est le nouveau Giscard, une illusion.

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  11. Il y a trois sortes de progrès :

    - Le progrès scientifique, qui est en marche par les activité de recherche tant fondamentale qu'appliquée ;

    - Le progrès économique et social, qui peut en découler mais part aussi des aspirations des populations ;

    - Le progrès sociétal et juridique, qui a été largement dévoyé par les femmes à barbe, la jupe masculine et le genrisme, faux progressismes. Objectivement, sur ce 3ème type, il reste, en France, à réformer le statut juridique des mineurs avec les droits-libertés déclinés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (la France est en retard) et à s'attaquer aux effets de l'inflation règlementaire, des normes innombrables, dispendieuses, qui pourrissent la vie des citoyens, aggravées par le caractère couperet du juridisme et de la bureaucratie française. Cette bureaucratie constitue une forme d'oppression.

    On peut donc jouer sur les mots et se revendiquer "progressiste" en appuyant sur l'un des trois progressisme. Ainsi, l'infâme Guy Sorman se prétend progressiste, comme Claude Allègre, en appuyant sur le progrès scientifique. Les vrais socialistes le sont au second sens, mais ils peuvent aussi partager le premier.

    Les escrocs, bien souvent, s'emparent du 3ème pour détourner du second. Mais, ne le faisant pas conviction, cela aboutit à du festivocratisme ou au pseudo-art "contemporain" faussement subversif qui n'est admiré que par les snobs et les faux-intellectuels. Macron est sur cette posture et nage dans ce milieu bobo.

    Un vrai progressiste au 3 sens du termes fut Hugo Chavez : favorable aux recherches scientifiques, véritable socialiste (souverainiste) et très attaché aux droits des femmes, des jeunes et des enfants.

    Macron est l'antithèse rothschildienne d'un Chavez.

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    1. @RD,

      http://www.dailymotion.com/video/xfhqsg_chavez-allez-au-diable-yankees-de-merde_news

      C'est lui Hugo Chavez ?

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    2. @Numùéro 6.

      Il est sûr qu'avec François Holande, toutou à son maître, nous n'aurions pas cela...

      Il a fait fouiller l'avion du président bolivien à la recherche d'Edward Snowden. Au contraire, un pays digne comme la Russie lui a offert l'asile.

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    3. @ Rodolphe Dumouch,

      Qu'appelez-vous le genrisme ?

      Apparemment, c'est le fait de constater que certains usages sociaux (le port de la jupe, les cheveux longs) ne sont pas des attributs BIOLOGIQUEs de la féminité mais des attributs SOCIAUX de féminité -donc, le fameux genre- ?...

      J'ai peur qu'il y ait juste un malentendu... personne ne veut transformer les femmes en homme (ou/et réciproquement) ; ni modifier la nature.

      Rien n'interdit de reconnaître que (par ex), interdire le droit de vote aux femmes, c'est un acte genré. Ce n'est pas biologique.

      Il y a des milliers de choses qui sont présentés comme intrinsèquement féminines (ou masculines) et qui ne sont que des choix culturels ; pas biologiques.

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  12. @ Tous

    Sur le progressisme, je vous renvoie au papier en lien

    Sur EDF, les investissements en Grande-Bretagne semblent questionnables : est-ce le rôle d’un service public de faire cela ?

    @ Anonyme

    Le gaullisme, avant tout conservateur ? Pas si sûr. Le parcours du Général n’est pas caricatural. Il est plus nuéancé et subtil : les conquêtes sociales de l’après-guerre, le droit de vote des femmes, la révolution institutionnelle de la Cinquième République, la loi Neuwirth, l’autonomie financière des femmes….

    @ Démos

    Pas faux sur l’échec

    @ Rodolphe

    Merci beaucoup

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