samedi 24 décembre 2016

Quand Tokyo relativise la crise des dettes

Les ultralibéraux austéritaires, tout comme les politiciens qui se contentent de surfer sur les préjugés du moment. Avec une dette publique approchant 100% du PIB, et quelques dizaines de milliards d’euros de déficit, on pourrait penser, comme l’a soutenu un candidat à la présidence de la République quand il venait d’être nommé Premier ministre, que notre pays est au bord de la faillite. Sauf qu’un pays nous montre, de façon plus éclatante encore depuis l’arrivée de Shinzo Abe à sa tête il y a 4 ans, que cela est absolument ridicule. Le Japon, qui n’est pas le Vénézuela, avait une dette publique de plus de 200% du PIB quand Abe est arrivé à sa tête, et son déficit approchait alors 10% du PIB.




Alors que tout eurocrate aurait exigé un plan d’austérité bien sanglant, Shinzo Abe a commencé son mandat par un plan de relance budgétaire, soutenu par une dépréciation du yen. Et cela a été rendu possible par le fait que la Banque du Japon achète tous les ans 80 000 millilards de yens de dette publique, soit environ 650 milliards d’euros, 13% du PIB du pays ! La Banque Centrale du Japon possède aujourd’hui plus de 40% de la dette du pays, dette totalement virtuelle. Bref, merci au Japon de montrer que la monétisation, ce n’est pas forcément le Vénézuela ou le Mozambique et que cela permet de libérer les citoyens du fardeau d’une dette devenue trop lourde, sans pour autant léser qui que ce soit. Quel contraste avec les politiques menées en Grèce : voici où mène l’abdication de sa souveraineté monétaire.

19 commentaires:

  1. Mais la politique monétaire de Shinzo Abe ne résout pas les problèmes structurels du Japon. Il y a toujours l'absence d'inflation et la déformation du partage des revenus, sans parler du problème démographique. Le risque d'une monétisation à grande échelle, c'est la perte de confiance dans la monnaie

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    1. "problème démographique"

      C'est le cas partout dans le monde développé.

      En occident, on masque les choses en faisant se développer plusieurs peuples distincts au sein d'un même territoire.

      Ce qui à très court terme peut sembler une solution risque de se transformer en catastrophe à moyen terme.

      L'avenir tranchera.

      En tout cas, moi, je suis plus optimiste sur la chance de voir encore des Japonais dans un siècle que d'y voir des Français.

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    2. Avec leur démographie le Japon n à pas besoin d inflation ou croissance pour s en tirer très convenablement per Capita

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  2. Un petit extrait d'un article de Charles Sannat
    "Reste le pari partagé par les autorités monétaires européennes et américaines. Par la FED et par la BCE. Il existe une possibilité pour que l’utilisation massive de la planche à billets n’entraine pas une hyperinflation incontrôlable. Laquelle? Monétiser les dettes existantes ce n’est pas injecter de la monnaie dans l’économie réelle. C’est racheter un stock de dette existant qui a déjà été « consommé » par l’économie réelle. Les dépenses sont déjà effectuées. Par définition une telle action n’est pas forcément inflationniste et n’est pas de nature à augmenter la vitesse de circulation de la monnaie (qui est l’une des principales composantes de l’inflation).
    A cela il convient d’ajouter que la mise en place concomitante de plans de rigueur progressifs ont un aspect clairement déflationniste que l’on a détaillé un peu plus haut. A cela on peut additionner la mondialisation et les progrès technologiques qui renforcent les tendances déflationnistes.
    Pour résumer, beaucoup d’inflation par la monétisation, moins de la déflation par les plans de rigueur, moins de la déflation par les progrès technologiques moins de la déflation par la mondialisation moins pas ou peu de hausse de salaire moins un niveau de chômage élevé est égal à une inflation relativement maitrisée."

    Pour ma part je prône (et j'espère que je finirai par être entendu => voir également l'article d'Alain Grandjean https://alaingrandjean.fr/2016/12/20/monnaie-libre-desendettement/ ) une monétisation annuelle d'une centaine de milliards (déficits + investissements de transition) au bénéfice du Trésor Public et le rachat par la Banque de France des titres arrivant à échéance (environ 180 milliards par an)

    Bonnes fêtes et bonne année 2017, en attendant que tout s'effondre !

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  3. Si vous ne mettez pas dans votre logiciel le fait que la monnaie n’est qu’un outil : vous ne pourrez parler de dette rationnellement.

    1° Dans une nation il se produit une richesse en biens et services qui à une valeur, une partie de cette production est exporté pour une valeur et si cette valeur est utilisée pour importer :
    a) Nos consommations sont égalent à nos productions moins nos exportations plus nos importations.
    b) Nous disposons pour acquérir nos consommations la valeur de nos productions et à balance commerciale équilibré la valeur de nos consommations est égale à la valeur de nos productions.

    2° Si un gouvernement à un déficit budgétaire Alors ses dépenses ont deux sources :
    a) Les recettes fiscales
    b) Les emprunts

    3° Le gouvernement peut emprunter :
    a) Dans l’épargne nationale, dans les valeurs des productions nationales de ceux qui n’utilisent pas leur épargne pour consommer les consommations nationales qui seront alors consommer collectivement grâce à cette épargne des uns devenu emprunt (souscription nationale) au profit de la consommation de tous. Résultat : balance commerciale équilibré : excédant 1,8 milliard au JAPON et dette détenue par les japonais à 90% 3ieme puissance mondiale malgré leur catastrophe nucléaire qui a nécessité momentanément un déficit de la balance commerciale.
    b) Dans des devises à l’étranger qui constitue des valeurs disponibles pour la consommation dont le montant est la valeur de nos productions plus cet emprunt et permet d’acquérir un surplus de consommation que ce qu’une balance commerciale équilibrée permet ( voir 1° a) b) ). Ce surplus de consommation n’est possible qu’avec plus de valeur d’importations par rapport aux valeurs de nos exportations : résultat : balance commerciale déficitaire 60 70 milliards par ans en France et dette détenue par des étrangers à 7O%.

    Conclusion : Notre dette est une absence de remboursement des emprunts volontaires fait sans faire appel à l’Epargne nationale, ou un surplus de fiscalisation, et, de ce fait, vient alimenter le déficit de la balance commerciale faute de produire d’avantage pour plus exporter ou moins importer. LA MONNAIE n’est et ne peut être une cause de la dette.

    La monnaie ne peut être cause de notre manque de compétitivité, seul les prix de nos biens à l’exportation en sont causes et si ces prix ne sont pas compétitifs nous devons nous en prendre qu’à nous même.

    Ces prix à l’exportation ce sont nous, dans notre nation, qui les construisons en y empilant milles valeurs que nous décidons souverainement et restons responsable d’y empiler des valeurs qui les rendent incompétitifs favorise l’optimisation fiscale, la fuite de capitaux, la délocalisation. C’est nous, nos gouvernements que nous avons laissé faire depuis quarante ans, qui sommes responsables de notre situation.

    Il ne faut pas accuser la monnaie mais ceux qui la manipulent sans savoir que ce n’est qu’un outil qui permet la circulation de production avec une fonction ‘’circulation’’ et qui quand elle est utilisé pour que les productions deviennent consommations à une fonction de ‘’partage’’ ; Ce qui fait que tout bien peut avoir deux valeur : la valeur circulation quand il circule, dans la nation ou entre nation et la valeur partage quand la production devient consommation dans une nation qui souverainement utilise la monnaie qui par un partage permet de faire un partage des consommation entre des actifs et des inactif ou suivant un partage en usage, familial, mutuel, collectif.
    C’est simple à comprendre il me semble

    Si c’est inexact : alors démontrez-moi que la finalité de la monnaie n’est pas l’outil nécessaire à pratiquer ces deux partages !

    J’attends tous vos arguments qui démontrent le contraire de ce qui est dit ici. La contradiction est l’outil qui permet d’avancer.

    Unci TOÏ YEN

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  4. @HOLBECQ

    La planche à billet est de retour ;

    Holbecq pense : « Il existe une possibilité pour que l’utilisation massive de la planche à billets n’entraine pas une hyperinflation incontrôlable. Laquelle? Monétiser les dettes existantes ce n’est pas injecter de la monnaie dans l’économie réelle. C’est racheter un stock de dette existant qui a déjà été « consommé » par l’économie réelle. »

    Racheter le stock de dette existante est sans effet puisque déjà ‘’consommé’’ par l’économie réelle, dites vous ? Mais vous déraisonner. La dette est une titre qui institue un droit de retour de la monnaie qui à servit d’emprunt et c’est cet emprunt qui a été ‘’consommé’’ par l’économie réelle dans une conssomation d’une production qui n’est plus disponible.

    Vous partez sur le principe que les valeurs issus de la planche à billet lorsqu’elle sera dans les main du prêteur initial ne sera plus utilisée par celui-ci.

    Vous voulez réinjecté 100 milliard par ans dans l’économie active sans parallèlement fiscaliser 100 milliards c’est-à-dire comme si c’était un nouvel emprunt qui ajouter à nos valeurs de production nationale vas permettre d’acquérir, dans le cas d’une balance commerciale équilibré, plus importation que exportation, rendre notre balance commerciale déficitaire ; avec ces 100 milliard qui s’en vont à l’étranger pour acheter en Allemagne ou nos hôtels, nos vignobles , nos ports nos aéroport, dans le cas où le rembourser et national.

    Dans le cas ou le rembourser est etranger passer directement à acheter en Allemagne ou nos hôtels, nos vignobles, nos ports nos aéroport, dans le cas où le rembourser et national.

    Monsieur Holbecq cessez vos élucubration ; quand comprendrez vous qu’un emprunt permet de consommer plus que produit et éteindre un emprunt c’est produire plus que consommer pour avec la valeur de la surproduction rembourser l’emprunt.

    C’est simple à comprendre il me semble

    Si c’est inexact : alors démontrez-moi que la finalité de l’emprunt n’est pas ce qui est dit là : ne pas rembourser un emprunt c’est ne pas produire pour les autres ce que les autres ont produit en plus pour vous. A mon sens la planche à billet n’a pas consommée plus que produit pour rendre un surplus de consommation.

    J’attends tous vos arguments qui démontrent le contraire de ce qui est dit ici. La contradiction est l’outil qui permet d’avancer.

    Unci TOÏ-YEN

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    1. Vu le ton employé, je n'ai aucune intention ni envie d'argumenter avec vous.
      Joyeux Noël

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  5. @ Holbecq

    Je vous remercie pour votre amabilité, vous souhaite aussi Joyeux NOËL et vous pris de m’excuser en changeant les deux mots qui vous ont choqué par ‘’c’est faux’’ et argumenter, ci ce n’est pour moi, ce sera pour les lecteurs de ce bloc et leurs démontrer que je c’est moi qui suit dans l’erreur.

    Unci TOÏ-YEN

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  6. Il semble que certains ne comprennent pas très bien.
    1 - concernant les 100 milliards, j'ai bien écrit que c'était au bénéfice du trésor public donc, je précise, avec une finalité d'investissement de transition écologique, énergétique et de réindustrialisation . Il s'agit bien d'une monétisation préalable indispensable aux investissements pour 55 milliards d'euros en plus des 45 d'intérêts de la dette (qui font partie du déficit), dont, je le rappelle , au moins 70% sont la conséquence des décision politiques ordolibérales (et idiotes) depuis 40 ans. Un pays n'a aucune raison d'avoir de dette dans sa propre monnaie qu'il peut produire.

    2 - L'autre volet est le transferts des dettes arrivant à échéance (donc pas de monétisation supplémentaire) sur le bilan de la Banque de France (la dette totale ne change pas de volume, seulement de créancier)

    Puisque "2" corresponds à sensiblement 180 milliards par an, le "1" pourra éventuellement être diminué au prorata des intérêts en moins, soit, à 2%, environ 3,6 milliards de moins par an.

    Toutes choses restant égales par ailleurs, les intérêts de la dette passeraient en 5 ans de 44,5 (42 dans le PLF 2017) à environ 25 milliards avec une dette publique qui resterait stable mais serait détenue pour 900 milliards par la Banque de France.

    Ah, pour ceux qui l'ignorent, la Banque de France appartient à 100% à l’État français... d"éventuels intérêts payés par l’État ou les Collectivités locales reviennent intégralement à l’État

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  7. @ Moi

    Abe a fait passer le pays de la déflation à une inflation modeste. Sur ce point, il a réussi. Et d’un point de vue démographique, ce n’est pas forcément un problème (tous les pays du monde ne peuvent pas voir leur population augmenter sans cesse il me semble) : ce qui compte plus, c’est l’absence de chômage et les inégalités. Et sur la monétisation, le cas du Japon montre que cela est possible dans leurs circonstances.

    @ A-J Holbecq

    Merci

    @ Un Citoyen

    La monnaie peut être un outil, de deux manières :
    - par la politique de taux d’intérêt, qui joue un rôle dans la rémunération de l’argent et la valeur de cette monnaie (qui joue un rôle important dans les équilibres extérieurs : une monnaie trop bon marché fait exploser les excédents – cf Allemagne et euro -, une monnaie trop chère fait exploser les déficits – Europe du Sud avec l’euro dans les années 2000)
    - par la création directe de monnaie (cf l’explosion du bilan des banques centrales depuis près de 10 ans et le processus de rachat de la dette publique du Japon par la Banque du Japon, que je décris ici, Banque du Japon qui détient pour l’équivalent de 100% du PIB de dette publique : ce n’est pas un détail…)

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  8. @ Holbecq

    Il est fort difficile de comprendre l’irrationnel, je vous le concède.
    Mais démontrer l’irrationnel est plus aisé.
    Vos précisions vont le permettre.

    1° vous injecter 180 milliard par an pour racheter la dette par la banque de France sans l’éteindre en changeant le nom du créancier et le taux du prêt O% alors que jusqu’à present la dette se rachète par des particuliers à des taux tendant vers 0%. Sans nous dire ce qu’il adviendra des 180 milliards d’Euro dans la main des ex créanciers. Qu’en font-ils
    2° vous injecter 100 milliards par an pour, à 55% dans l’investissement et 45% pour le remboursement des intérêts de la dette qui au fur et mesure baisse grâce à l’action (1)
    a) que deviennent les 45 milliards que les créanciers touchent pour les intérêts qu’en font-ils ?
    b) que deviennent les 55 milliards qui suite à la production des investissements sont dans les mains de ceux qui se les partage pour avoir produit ces investissements, qu’en font-ils ?

    Vous ne devriez pas avoir de difficulté à y répondre puisque vous parler ‘’d’économie réelle’’ de ‘’vitesse de circulation’’ peut-être que vous avez en tête ce que nous dit Karl Marx, a propos de la monnaie pour nous mettre en garde du fait que cette dernière nous cache la réalité de la production et de la vitesse de circulation.
    Il va de soi que vous comprenez bien que la vitesse de circulation dont il nous parler c’est celles de deux circulations en parallèle :
    - a) celle de la monnaie qui passe de main en main mais qui n’existe pas sans, en parallèle, en sens inverse, de
    - b) la circulation d’une main à l’autre de biens ou de services

    On ne peut, dans cette réalité, dissocier une circulation de l’autre. Ce qui nous oblige de parler de la monnaie d’un coté et de l’usage fait de la monnaie de l’autre. Dans ces deux termes celui qui est essentiel, dans notre vie sociétale, ce n’est pas la monnaie mais l’usage fait avec ; c’est pour cette la raison que je vous demande les usages qui sont fait de la monnaie (injectée), uniquement quand se fait en parallèle une circulation de biens ou de services.

    Vous employez le terme d’économie réelle ce qui laisse supposée une économie irréelle dont on parle jamais.

    Pour ma part il n’existe qu’une économie qui est issu de la réalité suivante : la circulation de la monnaie en parallèle de la circulation des biens et des services, ne se fait pas à vitesse constante mais par à-coups ou impulsion et entre deux impulsions la monnaie stagne dans une première entité de l’Economie que nous appelons EPARGNE. Ceci n’est-il pas une réalité ?

    L’EPARGNE est donc par définition le lieu ou se stocke la monnaie, parmi les milliers de porte monnaie qui la compose, et dans laquelle sans que la monnaie ne sorte de l’EPARGNE elle circule d’un porte monnaie à l’autre sans que la masse de l’épargne ne change quand un bien ou un service, change main. Ceci n’est-il pas une réalité ?

    Vous parlez d’économie réelle, celle qui consiste à produire pour, en finalité, cette production devienne une consommation et où il est demandé une activité, des actifs, pour produire. Le sens de ‘’réel ‘’, n’est pas approprié il convient de dire -L’ECONOMIE ACTIVE- n’est-ce pas plus réaliste ainsi ?

    Vous remarquerez encore que nos productions qui ont pour finalité de devenir consommation peuvent se scinder en deux catégories en quittant l’ECONOMIE ACTIVE :
    a) Elles sont entièrement consommées et disparaissent pour n’avoir plus aucun usage.
    b) Elles conservent des usages un certains temps par des amortissements d’usage, moyennement rapide jusqu’a garder perpétuellement un usage (immobilier par exemple)

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  9. Dans le deuxième cas : les productions qui ont quitté L’ECONOMIE ACTIVE rejoignent L’ECONOMIE PATRIMONIALE pour en permettre des usages momentanés ou perpétuels sans que cela soit de la monnaie mais uniquement des valeurs latentes, comme un pain sur l’étal a une valeur latente qui ne sera jamais de la monnaie qui, elle, n’appartient jamais à L’ECONOMIE ACTIVE ou à L’ECONOMIE PATRIMONIALE mais exclusivement à L’EPARGNE. Est que ce principe n’est pas celui de notre réalité ?

    Dans L’ECONOMIE PATRIMONIALE composée par des biens qui ne sont pas monnaie, bien qu’ils aient des valeurs latentes, immobiliers, mobiliers, en tout ou partie (parts sociales), y compris créances et dettes.

    Toutes ces composantes, de l’ECONOMIE PATRIMONIALE, peuvent changer de mains, en parallèle de changement de monnaie dans l’EPARGNE, d’un portefeuille de l’un dans le portefeuille de l’autre, sans que la monnaie ne sorte de l’Epargne. Pouvez-vous démontrer que ceci n’est pas la réalité ?

    Toutes les valeurs latentes de ces composantes de l’ECONOMIE PATRIMONIALE peuvent fluctuer en plus ou en moins sans que dans l’EPARGNE, il y ait de changement de quantité de monnaie et si il y a changement de main, la masse de monnaie ne change aussi, ce qui fait que cela n’aucun effet sur l’ECONOMIE ACTIVE.

    En conclusion L’ECONOMIE se compose de L’EPARNE, Les milliers de porte monnaies, et les circulations de monnaie entre ces porte monnaies sont le signe d’un changement de main de l’un des cas suivant et non les deux:
    a) de biens dans L’ECONOMIE PATRIMONIALE
    b) de biens ou services dans l’ECONOMIE ACTIVE.

    Sachant que les biens provenant de l’ECONOMIE ACTIVE :
    a) soit disparaissent (consommation complète)
    b) soit se stockent dans L’ECONOMIE PATRIMONIALE.

    Pouvez-vous me dire si cette présentation de l’Economie n’est pas celle qui est observée dans notre société ?

    Dans ces conditions toute la monnaie de la planche à billet va augmenter la masse dans l’EPARGNE et quels usages il se fera de ce surplus de monnaie dans l’EPARGNE ?

    C’est la question qui vous est posée au début. Quel usage est fait des 180 milliards remboursé aux créanciers, des 45 milliards d’intérêt versés à ces créanciers et les 55 milliard d’investissement dans le porte feuille de ceux qui ont produits les biens constituants les investissements, en plus de la monnaie que chacun avait déjà dans leurs porte feuille respectif ?

    Si vous trouvez dans ce texte quelque chose d’inexact ou non compris n’hésitez pas d’intervenir : le progrès se fait par à-coups.
    Toute vérité est appelée à être remplace par une autre vérité s’il est démontré que la première est une fois fausse.

    La monnaie n’a de sens que par l’usage qu’elle permet !

    Unci TOÏ-YEN

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  10. @ herblay

    Votre façon de voir la monnaie, comme outil.
    a) - par la politique de taux d’intérêt, qui joue un rôle dans la rémunération de l’argent
    b) - par la valeur de cette monnaie
    Démontre bien votre confusion entre monnaie et valeur.

    La monnaie n’est qu’un étalon qui n’a pour valeur que d’échange en étant que matérialisation d’une valeur imaginée pour donner un prix à un bien ou un service.

    La monnaie est un outil qui permet soit la circulation des biens et des services, soit le partage de ces biens et services par le partage des valeurs (prix d’un bien ou d’un service), matérialisées par de la monnaie étalon, laquelle monnaie permet dans la masse des biens et des services le partage entre ceux qui détiennent la monnaie.

    De ce fait :
    a) le taux d’intérêt définie la valeur d’un service qui consiste à une personne de consommer plus que produit et non une rémunération de l’argent. On peut-alors discuter sur la valeur de ce service.
    b) la monnaie est -étalon- et pas valeur. une monnaie n’est pas trop chère ou trop basse, ce sont les valeurs données au prix des choses qui peut être cher ou pas cher, par rapport à une monnaie, en fonction des valeurs des composante d’une production, salaire, charge, impositions.

    Pour avoir des excédents, cela n’est pas consécutif à une valeur de la monnaie mais aux capacités de productions et au prix compétitif que peut avoir une nation. Allemagne
    Pour avoir des déficits il faut consommer plus que produit pour des utilités, il ne sert à rien de produire des biens sans acheteurs. Espagne (masse des emprunts)

    Ce n’est pas la monnaie qui décide c’est la production. Voila pourquoi Karl MARX dit : « la monnaie masque la réalité au rapport de la production et de la vitesse. »

    Quand à vos conclusions sur le JAPON - par la création directe de monnaie depuis près de 10 ans et le processus de rachat de la dette publique du Japon par la Banque du Japon: Vous oublier une chose : c’est que le japon avait à 90% une dette auprès de quelques uns de ses siens transformées en dette envers tout les siens sans changer le montant et si cette dette a diminué c’est grâce à une augmentation des recettes fiscales et baisses des dépenses publique qui ont permis de retrouver des liquidés pour rembourser l’emprunt de la banque du japon. Sans cela la production de monnaie aurait fui à l’étranger et la balance commerciale serait en déficit, comme c’est le cas pour la France depuis quarante ans, faute de produire plus pour exporter et moins importer.

    En fait la planche à billet n’est qu’un catalyseur qui met en place un système qui en finalité permet de retrouver le catalyseur. En fin de cycle annuel.
    Unci TOÏ-YEN

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  11. @Un citoyen

    Je vais me contenter de répondre à vos deux premières questions, tout le reste c'est du bla-bla

    Vous demandez "qu’adviendra t-il des 180 milliards d’Euro dans la main des ex créanciers. Qu’en font-ils?"

    Réponse: exactement la même chose que s'ils reçoivent cette monnaie d'autres nouveaux créanciers lors des opérations de mise sur le marché de nouveaux titres de dette pour renouveler les anciens arrivant à échéance.

    Vous demandez "que deviennent les 45 milliards que les créanciers touchent pour les intérêts qu’en font-ils ?"

    Réponse: je n'en sais rien, c'est leur problème. Nous nous sommes de toute façon engagés à les verser lors des emprunts obligataires que nous avons fait. Ce sont les intérêts sur la dette: je propose seulement de ne pas les emprunter à nouveau sur les marchés, sachant qu'il est impossible - raisonnablement - d'augmenter les recettes fiscales pour les payer ou de diminuer les dépenses à concurrence.

    Vous demandez " que deviennent les 55 milliards qui suite à la production des investissements sont dans les mains de ceux qui se les partage pour avoir produit ces investissements, qu’en font-ils ?"

    Réponse: cet argent va circuler dans l'économie, générant toute une chaine d'activité et d'épargne reprétée, mais , aussi important, de recettes fiscales pour lesquelles on peut considérer que, mis à part les montants fuyant dans les importations,l'ensemble des 55 milliards revient au terme d'une vingtaine de cycles de dépenses-recettes, à l’État sous forme d'impôts directs et indirects et de taxes ... évitez donc de faire des "arrêts sur image" en ce qui concerne la circulation monétaire.

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  12. @Holbecq

    • Je vous demande "qu’adviendra t-il des 180 milliards d’Euro dans la main des ex créanciers. Qu’en font-ils?"

    Vous répondez: exactement la même chose que s'ils reçoivent cette monnaie d'autres nouveaux créanciers lors des opérations de mise sur le marché de nouveaux titres de dette pour renouveler les anciens arrivant à échéance.

    Votre réponse est fausse.

    Sans la planche à billet : les anciens créanciers remettent dans le circuit ce que les nouveaux créanciers ont enlevé du circuit et la masse de disponibilité est identiques.
    Avec la planche à billet vous avez 180 milliard de plus dans le circuit qu’en faites vous ?
    Cessez de faire des arrêts sur image. Voir b) 1,2,3,4

    • Je vous demande "que deviennent les 45 milliards que les créanciers touchent pour les intérêts qu’en font-ils ?"

    Vous répondez
    a) je n'en sais rien, c'est leur problème.
    Cette réponse de la part de l’auteur d’ouvrage d’économie est déconcertante.

    b) Je propose seulement de ne pas les emprunter à nouveau sur les marchés
    c)
    Vous paraissait faire un arrêt sur une image imaginaire que l’emprunt est destiné à payer ces intérêts. Dans la réalité l’emprunt est destiné à combler un déficit entre recette et dépenses de l’ETAT, et non une dépense ou l’autre. Donc ils n’en font pas n’importe quoi mais un des usages suivant:
    1) ces 45 milliards, tout ou partie. Reste dans l’épargne sans utilisation. Jusqu’à ce qu’ils deviennent 2) 3) ou 4)
    2) Ces 45 milliards tout ou partie, sont prêter à quelque citoyens pour consommer plus que produit et rentre dans la masse de l’économie active comme recette.
    3) Ces 45 milliard tout ou partie. Revient dans l’économie active, par consommation des anciens créanciers, comme recette
    4) Ces 45 milliards tout ou partie s’en vont à l’étranger. QUE FONT les ETRANGER de ces 45 MILLIARDS.

    Pour 2) 3) : tout ou partie revient dans l’économie active de la nation où il se consomme des consommations nationales pour une valeur X égale au production nationale pour une valeur Y moins les exportations pour une valeur E plus les importations pour une valeur I, avec une balance commerciale équilibré où E égale I : la valeur des consommations nationales est égale à la valeur des productions nationales Y et à la fin de l’exercice Y et X se neutralise et nous n’avons plus aucune consommation de disponible que faisons nous des 45 Millions de la planche à billet, si ce n’est plus importer qu’exporter, faire fuir 45 milliards à l’étranger et Consommer plus que produit dans la nation et être les esclavagistes des travailleurs des autres nations qui produisent plus que consommés. Mais Alors QUE FONT les ETRANGER de ces 45 MILLIARDS.

    d) Il est impossible - raisonnablement - d'augmenter les recettes fiscales pour payer les intérêts ou de diminuer les dépenses à concurrence.

    Votre réponse est fausse. Il est toujours possible d’avoir un budget équilibré en fin d’un exercice sauf à décider idiotement un déficit dans le budget prévisionnel. SI VOUS N’ETES PAS D’ACCORD DONNER MOI LES RAISONS ?
    Donner moi des raisons de ne pas le faire capables de se perpétuer durant quarante ans ?

    * Je vous demande " que deviennent les 55 milliards qui suite à la production des investissements sont dans les mains de ceux qui se les partage pour avoir produit ces investissements, qu’en font-ils ?"

    Réponse:
    a) cet argent va circuler dans l'économie, générant toute une chaine d'activité et d'épargne répétée
    b) cet argent va générer des recettes fiscales pour lesquelles on peut considérer que, mis à part les montants fuyant dans les importations, l'ensemble des 55 milliards revient au terme d'une vingtaine de cycles de dépenses-recettes, à l’État sous forme d'impôts directs et indirects et de taxes ... évitez donc de faire des "arrêts sur image" en ce qui concerne la circulation monétaire.

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  13. @Holbecq

    • Je vous demande "qu’adviendra t-il des 180 milliards d’Euro dans la main des ex créanciers. Qu’en font-ils?"

    Vous répondez: exactement la même chose que s'ils reçoivent cette monnaie d'autres nouveaux créanciers lors des opérations de mise sur le marché de nouveaux titres de dette pour renouveler les anciens arrivant à échéance.

    Votre réponse est fausse.

    Sans la planche à billet : les anciens créanciers remettent dans le circuit ce que les nouveaux créanciers ont enlevé du circuit et la masse de disponibilité est identiques.
    Avec la planche à billet vous avez 180 milliard de plus dans le circuit qu’en faites vous ?
    Cessez de faire des arrêts sur image. Voir b) 1,2,3,4

    • Je vous demande "que deviennent les 45 milliards que les créanciers touchent pour les intérêts qu’en font-ils ?"

    Vous répondez
    a) je n'en sais rien, c'est leur problème.
    Cette réponse de la part de l’auteur d’ouvrage d’économie est déconcertante.

    b) Je propose seulement de ne pas les emprunter à nouveau sur les marchés
    c)
    Vous paraissait faire un arrêt sur une image imaginaire que l’emprunt est destiné à payer ces intérêts. Dans la réalité l’emprunt est destiné à combler un déficit entre recette et dépenses de l’ETAT, et non une dépense ou l’autre. Donc ils n’en font pas n’importe quoi mais un des usages suivant:
    1) ces 45 milliards, tout ou partie. Reste dans l’épargne sans utilisation. Jusqu’à ce qu’ils deviennent 2) 3) ou 4)
    2) Ces 45 milliards tout ou partie, sont prêter à quelque citoyens pour consommer plus que produit et rentre dans la masse de l’économie active comme recette.
    3) Ces 45 milliard tout ou partie. Revient dans l’économie active, par consommation des anciens créanciers, comme recette
    4) Ces 45 milliards tout ou partie s’en vont à l’étranger. QUE FONT les ETRANGER de ces 45 MILLIARDS.

    Pour 2) 3) : tout ou partie revient dans l’économie active de la nation où il se consomme des consommations nationales pour une valeur X égale au production nationale pour une valeur Y moins les exportations pour une valeur E plus les importations pour une valeur I, avec une balance commerciale équilibré où E égale I : la valeur des consommations nationales est égale à la valeur des productions nationales Y et à la fin de l’exercice Y et X se neutralise et nous n’avons plus aucune consommation de disponible que faisons nous des 45 Millions de la planche à billet, si ce n’est plus importer qu’exporter, faire fuir 45 milliards à l’étranger et Consommer plus que produit dans la nation et être les esclavagistes des travailleurs des autres nations qui produisent plus que consommés. Mais Alors QUE FONT les ETRANGER de ces 45 MILLIARDS.

    d) Il est impossible - raisonnablement - d'augmenter les recettes fiscales pour payer les intérêts ou de diminuer les dépenses à concurrence.

    Votre réponse est fausse. Il est toujours possible d’avoir un budget équilibré en fin d’un exercice sauf à décider idiotement un déficit dans le budget prévisionnel. SI VOUS N’ETES PAS D’ACCORD DONNER MOI LES RAISONS ?
    Donner moi des raisons de ne pas le faire capables de se perpétuer durant quarante ans ?

    * Je vous demande " que deviennent les 55 milliards qui suite à la production des investissements sont dans les mains de ceux qui se les partage pour avoir produit ces investissements, qu’en font-ils ?"

    Réponse:
    a) cet argent va circuler dans l'économie, générant toute une chaine d'activité et d'épargne répétée
    b) cet argent va générer des recettes fiscales pour lesquelles on peut considérer que, mis à part les montants fuyant dans les importations, l'ensemble des 55 milliards revient au terme d'une vingtaine de cycles de dépenses-recettes, à l’État sous forme d'impôts directs et indirects et de taxes ... évitez donc de faire des "arrêts sur image" en ce qui concerne la circulation monétaire.

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  14. Ces deux réponses sont erronée cela ne se peut que s’il se produit d’avantage de biens et de services. Ce qui n’est pas le cas, puisque les productions des biens pour investissement ne sont plus disponibles. Si cette production existait dans le contexte d’une nation où il se consomme des consommations nationales pour une valeur X égale au production nationale pour une valeur Y moins les exportations pour une valeur E plus les importations pour une valeur I avec une balance commerciale équilibré ou E égale I : la valeur des consommations nationales est égale à la valeur des productions nationales Y et à la fin de l’exercice Y et X se neutralise et nous n’avons plus aucune consommation de disponible que faisons nous des 55 Millions de la planche à billet si ce n’est plus importer qu’exporter, faire fuir 55 milliards à l’étranger et Consommer plus que produit dans la nation et être les esclavagistes des travailleurs des autres nations qui produisent plus que consommés. Mais Alors QUE FONT les ETRANGER de ces 55 MILLIARDS.

    Reste à répondre : QUE FONT LES ETRANGER des 180 milliards, des 45 milliard et des 55 milliards qu’ils reçoivent de notre nouveau déficit de la balance commerciale pour nous permettre de consommer plus que produit.

    Nous sommes comme la Grèce nous profitons de L’EUROPE QUI NOUS PERMET de VIVRE AU DESSUS DE NOS MOYENS et cela vous le comprendrez si vous répondez aux 2 questions suivantes :

    Quel usage est fait de nos 280 milliards, de la planche à billet, par les étrangers à qui nous les avons envoyés?

    Donnez moi les raisons qui durant quarante ans ne permettent pas l’ETAT FRANÇAIS d’avoir un budget équilibré ?

    Unci TOÏ YEN

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    Réponses
    1. Si on fait le solde de tous les budgets PRIMAIRES depuis 40 ans, au final le solde n'est négatif que de 25% du PIB ...ce sont les intérêts (que nous aurions d'ailleurs pu éviter en monétisant au fil des années ces 25%) qui sont donc les responsables de la dette publique.

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    2. @ holbecq

      Une fois de plus vous ne répondez pas aux questions posées, en lançant des arguments, faisant appel à votre savoir, ici, le budget primaire ou le solde primaire qui n’est qu’une phase intermédiaire de la comptabilité de l’Etat, afin qu’elle permette de faire la comptabilité de l’Etat, de l’année en cour, en faisant abstraction des dépenses affectées aux passifs des année précédentes. En faisant cette arrêt sur une phase intermédiaire des comptes de l’Etat et c’est la nième fois que je vous le dit, vous supposer, une absence de légitimité des emprunts.

      Alors je vous le dis ces emprunts existent et ce que vous devez vous demandez, alors, même si vous considérer qu’il fallait faire marcher la planche à billet pour réduire les taux d’intérêt, c’est : pourquoi ces emprunt sont-il nécessaire. Est-il légitime de prévoir un budget en déficit et pourquoi ?

      VOTRE REPONSE !

      Maintenant autre réponse tant attendu, en vain jusqu’ici.
      Les ressources de la planche à billet, dites vous, servent l’économie. Je vous ferais remarquer que la monnaie ne sert pas à l’économie, mais sert à un usage qui lui seul est dans l’économie : celui de l’acquisition d’un bien ou d’un service produit par les autre qui dans une économie équitable vient en remplacement d’un bien ou d’un service qui a donné naissance à cette monnaie.

      Ce qui n’est pas le cas de la planche à billet, c’est pour cela que la monnaie est dite fiducie, c’est-à-dire confiance à ce qu’elle provienne d’une production.

      Dans le cas d’une planche à billet : la monnaie qui en est issue ne peut avoir un usage que si un bien ou un service est disponible.
      Dans une nation, avec une balance commerciale équilibré où les valeurs de nos consommations sont égales à la valeur de nos productions, cette valeur permet toutes les consommations de nos productions et nous n’avons plus de productions nationales, ni d’importation (d’une valeur équivalente à nos exportations) disponible : pouvons nous faire usage de la monnaie issus de la planche à billet autrement que d’acquérir des importations supplémentaires ?

      VOTRE REPONSE !

      Unci TOI- YEN

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