mardi 11 décembre 2018

L’existence de l’euro, cause première des « gilets jaunes » (tribune collective)


Des annonces d’hier, aux nombreux angles-morts, l’essentiel, à savoir l’UE, a été oublié. J’en profite pour publier ce nouveau texte. Merci aux initiateurs, qui m’y ont à nouveau convié, et qui rappellent un point fondamental de cette crise : la responsabilité de l’UE et de l’euro, qui n’oeuvrent que pour une toute petite minorité, contre la grande majorité, comme le montrent à nouveau les reculs sur la taxation des GAFA ou des transactions financières, après d’autres, comme le glyphosate.


Près de vingt ans après le lancement de l’euro, le 1er janvier 1999, la situation de la monnaie unique européenne est paradoxale. D’un côté, l’échec de ce projet est patent, étant reconnu par la plupart des économistes compétents, dont de très nombreux prix Nobel. De l’autre, ce sujet est maintenant tabou en France, au point qu’aucun responsable politique n’ose plus l’aborder de front. Comment s’explique une telle situation ?

Personne ne relie le mouvement actuel des « gilets jaunes » à l’échec de l’euro. Or, l’appauvrissement du plus grand nombre, dont il est le signe le plus manifeste, découle directement des politiques mises en œuvre pour tenter de sauver, coûte que coûte, la monnaie unique européenne. Il ne s’agit pas tant, ici, de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif pratiquée par la Banque centrale européenne, peu efficace, au demeurant, pour relancer la production, mais des politiques budgétaires de hausse des impôts et de baisse des investissements publics, partout exigées par la Commission de Bruxelles. Celles-ci ont, certes, fini par redresser les comptes extérieurs de certains pays déficitaires. En revanche, ce fut au prix d’une « dévaluation interne », c’est-à-dire d’une diminution drastique des revenus, associée à un étranglement de la demande interne. Elles ont ainsi engendré un effondrement dramatique de la production dans la plupart des pays d’Europe du Sud et un taux de chômage resté très élevé, en dépit d’un exode massif des forces vives de ces pays.

La zone euro est désormais celle dont le taux de croissance économique est devenu le plus faible du monde. Les divergences entre les pays membres, loin d’avoir été réduites, se sont largement amplifiées. Au lieu de favoriser l’éclosion d’un marché européen des capitaux, la « monnaie unique » s’est accompagnée d’une montée de l’endettement, public et privé, de la majorité des nations. Or, l’existence même de l’euro, dont on pouvait autrefois encore discuter les effets, est maintenant devenu un sujet absolument tabou. Tandis que son lien avec le mécontentement actuel est manifeste, les partisans de l’euro font miroiter aux Français ses avantages largement illusoires (sauf la facilité de déplacement en Europe). Ils dressent un tableau apocalyptique de la situation économique qui prévaudrait en cas de sortie de la « monnaie unique », dans le but d’affoler des Français qui n’ont pas approfondi le sujet.

Face à de tels arguments, il faut aujourd’hui montrer tout ce que l’euro a fait perdre à la France en matière de croissance économique (effondrement de ses parts de marché en Europe et dans le monde, affaiblissement dramatique de son appareil industriel). Les Français subissent déjà des reculs en matière de pouvoir d’achat, d’emploi, de retraite, de qualité des services publics, etc. Les politiques de « dévaluation interne », qui sont indispensables si l’on veut garder l’euro, n’ont pas encore été pleinement mises en œuvre chez nous, contrairement aux autres pays d’Europe du Sud, mais elles provoquent déjà des réactions de rejet. Le mouvement des « gilets jaunes » en est la conséquence directe.

Il faut donc expliquer à nos compatriotes que l’inconvénient majeur de l’euro, pour la France, est un taux de change trop élevé qui engendre, fatalement, une perte de compétitivité de notre économie, en majorant les prix et coûts salariaux français vis-à-vis de la plupart des pays étrangers. Évitons de brouiller les esprits avec l’idée d’une coexistence éventuelle entre un franc rétabli et une « monnaie 2 commune », pourvue de tous ses attributs, car c’est une voie sans issue : une telle monnaie ne pourrait se concevoir valablement que comme une simple « unité de compte », analogue à l’ancien ECU. Quant à la perte de souveraineté due à l’euro, si elle est indubitable, il s’agit d’un sujet théorique, loin des préoccupations des Français, ceux-ci étant surtout sensibles à leur situation concrète.

Faute d’avoir compris les vrais enjeux, beaucoup de nos compatriotes gardent ainsi, pour l’instant, une peur non dissipée vis-à-vis de tout bouleversement du statu quo, cependant que les partisans de l’euro poussent des cris d’orfraie à chaque fois que leur fétiche est remis en question. Que faire, dans ces conditions ? Face au mécontentement des Français, il est évident qu’aucune politique de redressement de la France ne sera possible si l’on ne parvient pas à recréer une monnaie nationale dont le taux de change soit adapté à notre pays. Mais il est également certain que ce changement doit être opéré dans des conditions qui soient à la fois viables et acceptées par le peuple français.

La première de ces conditions serait de préparer une transition harmonieuse vers un après-euro, si possible en discutant avec nos partenaires l’organisation d’un démontage concerté, mais sinon en prenant l’initiative de façon unilatérale après avoir mis en place les mesures conservatoires appropriées. La seconde serait de faire comprendre à nos compatriotes les avantages d’une « dévaluation monétaire » du franc retrouvé, accompagnée d’une politique économique cohérente, maîtrisant l’inflation, comme ce fut le cas en 1958 avec le général de Gaulle, puis en 1969 avec Georges Pompidou. Et l’inflation serait encore moins à redouter aujourd’hui en raison du sous-emploi de nos capacités de production. La perte inéluctable de pouvoir d’achat, résultant du renchérissement de certaines importations, ne serait que modeste et passagère, étant très rapidement compensée par le redémarrage de la production nationale. La dette publique de notre pays ne s’alourdirait pas, car elle serait automatiquement convertie en francs (selon la règle dite lex monetae qui prévaut en matière de finance internationale). La France et les Français recouvreraient ainsi les brillantes perspectives d’avenir que l’euro a, jusqu’à présent, constamment étouffées.


Tribune collective signée par Guy BERGER, Hélène CLÉMENT-PITIOT, Daniel FEDOU, Jean-Pierre GERARD, Christian GOMEZ, Jean-Luc GREAU, Laurent HERBLAY, Jean HERNANDEZ, Roland HUREAUX, Gérard LAFAY, Jean-Louis MASSON, Philippe MURER, Pascal PECQUET, Claude ROCHET, Jean-Jacques ROSA, Jacques SAPIR, Henri TEMPLE, Jean-Claude WERREBROUCK, Emmanuel TODD

68 commentaires:

  1. Bon, ça fait au moins plusieurs années que vous ressassez toujours la même explication boiteuse, sans aucun effet sur l'opinion publique.

    Voilà une autre analyse :

    «Le plus grave échec institutionnel n’est pas l’absence d’union budgétaire, mais l’incapacité à gérer une crise bancaire.»

    https://ecointerview.wordpress.com/2018/12/01/la-crise-de-leuro-selon-crashed-i/

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    1. "À la fin des années 1990, alors que l’Union monétaire européenne se profile, Larry Summers a la témérité de demander lors d’un colloque international d’experts financiers : « Les Européens ici présents peuvent-ils m’expliquer ce qu’il se passera si une banque espagnole a de gros problèmes ? Quelles sont les responsabilités respectives des autorités de régulation espagnoles, de la banque centrale d’Espagne, de la BCE et de Bruxelles ? » Cette question réduit l’assemblée au silence.

      Naviguant sans filet, la zone Euro n’a pas adopté la prudence de la FED qui n’applique pas le même taux d’intérêt aux obligations des différents Etats américains.

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  2. "La seconde serait de faire comprendre à nos compatriotes les avantages d’une « dévaluation monétaire » du franc retrouvé, accompagnée d’une politique économique cohérente, maîtrisant l’inflation, comme ce fut le cas en 1958 avec le général de Gaulle, puis en 1969 avec Georges Pompidou. Et l’inflation serait encore moins à redouter aujourd’hui en raison du sous-emploi de nos capacités de production. La perte inéluctable de pouvoir d’achat, résultant du renchérissement de certaines importations, ne serait que modeste et passagère, étant très rapidement compensée par le redémarrage de la production nationale. La dette publique de notre pays ne s’alourdirait pas, car elle serait automatiquement convertie en francs (selon la règle dite lex monetae qui prévaut en matière de finance internationale). La France et les Français recouvreraient ainsi les brillantes perspectives d’avenir que l’euro a, jusqu’à présent, constamment étouffées"

    Il faut être bac + 10 pour comprendre cela !

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    1. En effet, on souhaite bonne chance à Herblay pour aller expliquer tout cela à Mme Michu.

      A plus forte raison s'il est en compétition avec les différents organes de presse, disant le contraire sur tel ou tel point.

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    2. Notre Herblay n'a décidément pas la tête politique.

      Quand on a la tête en beurre, faut pas s'approcher du four, dit le proverbe.

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    3. Voici, à mon avis, le paradoxe Herblay :

      - il s'oppose aux médias et à l'oligarchie sur un sujet, l'euro, où il lui sera difficile de convaincre car technique

      - il est par contre l'allié des médias et de l'oligarchie sur un autre sujet, l'immigration extra-européenne, où de moins en moins de monde croit les balivernes sur le vivre-ensemble et le miraculeux système républicain censé avoir réponse à tout.

      Complexe de Poulidor ?

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    4. "Quand on a la tête en beurre, faut pas s'approcher du four, dit le proverbe."

      Marine Le Pen en sait quelque chose.

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    5. Il faudrait savoir (et on ne sait jamais vraiment, avec vous) : est-ce une cynique qui ne veut pas accéder au pouvoir, ou est-ce quelqu'un qui s'est brûlé les ailes en essayant d'y accéder ?

      N'hésitez pas à nous faire part de vos dernières trouvailles. Mais n'oubliez pas que pendant ce temps, les immigrés arrivent et les usines se barrent.

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    6. Les palinodies de Marine Le Pen ont assez prouvé que le Rassemblement national n'a aucune ligne économique cohérente à laquelle se fier sur le long terme. Les remarques des gens du sérail qui ont fini par en sortir ne portent pas à l'optimisme quant à la possibilité d'une clarification (https://www.challenges.fr/politique/front-national/un-ancien-du-fn-denonce-l-imposture-de-marine-le-pen_616417).

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    7. @ Anonymes

      Pas d’accord, ce n’est pas si compliqué que cela à expliquer, sauf quand on s’appelle Marine Le Pen, que l’on s’en fout, que l’on ne travaille pas et qu’on va dans les média sans préparation et convictions, la fleur au fusil…

      Les média qui disent le contraire, ce ne serait pas forcément un problème tant ils sont démonétisés

      « Allié des médias sur l’immigration extra-européenne » ? Dans vos fantasmes peut-être ?

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  3. "Personne ne relie le mouvement actuel des « gilets jaunes » à l’échec de l’euro."

    Ah bon, et l'appauvrissement d'une bonne partie des anglais ou des américains, c'est la faute à l'Euro ou au père Noël ?

    "la « monnaie unique » s’est accompagnée d’une montée de l’endettement, public et privé, de la majorité des nations"

    Ah bon, et les endettements privés ou public aux USA et Japon, c'est encore la faute de l'Euro ?

    "la responsabilité de l’UE et de l’euro, qui n’oeuvrent que pour une toute petite minorité, contre la grande majorité, comme le montrent à nouveau les reculs sur la taxation des GAFA ou des transactions financières, après d’autres, comme le glyphosate."

    Ah bon, les GAFA sont taxés ailleurs que dans l'Euro ? Quel est le rapport entre le glyphosate et l'Euro ? D'ailleurs, aucune étude ne démontre la nocivité du glyphosate à l'état de traces. Bientôt, vous allez nous raconter que c'est un complot des chinois ou des marxistes.

    "les partisans de l’euro font miroiter aux Français ses avantages largement illusoires (sauf la facilité de déplacement en Europe)"

    Ah bon, et la suppression de couverture des risques de change entre entreprises vendeuses et acheteuses au sein de la zone Euro, sans compter le carry trade sur devises et la guerre des monnaies, c'est du poulet ?

    Comme le médecin de Molière, "Le poumon, le poumon, vous dis-je.", "L'Euro, l'Euro, vous dis-je."

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    1. @ Anonyme 14h00

      Le fait que l’euro appauvrisse les européens n’empêche pas les politiques oligo-libérales étasuniennes et britanniques de faire de même chez eux, sans euro…

      Sauf que le Japon et les Etats-Unis ont monétisé une plus forte proportion de leur dette…

      Vous faites semblant de ne pas comprendre : mon point, c’est que toutes les politiques de l’UE ne servent qu’une petite minorité, l’euro, comme la non taxation des GAFA…

      Et la croissance, l’emploi, le fait de peser face aux USA ?

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  4. "aucune étude ne démontre la nocivité du glyphosate à l'état de traces"

    Rex, le gentil toutou de la pub Monsanto, amateur d'os arrosés au glyphosate, a encore frappé...

    T'es qu'un menteur, Rex. Et un menteur stupide en plus, puisque les preuves ont déjà été fournies lors de polémiques antérieures sur ce blog. Selon le rapport Clausing de 2017, 7 études à long terme sur 12 existantes ont mis en cause l'incidence du glyphosate sur le développement de tumeurs (https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2017/08/glyphosate_cancer_rapport_complet_en_page_230817.pdf). Les protocoles suivis satisfaisaient les normes en vigueur pour déterminer la carcinogénéité d'une substance (donc pas la peine de chipoter sur la question de l'adéquation de la dose utilisée...).

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    1. Le gobeur de couleuvres :

      "Les auteurs ? Helmut Burtscher-Schaden, Peter Clausing et Claire Robinson. Cette dernière nous est familière : directrice de publication de GM Watch, elle est aussi impliquée dans des sites satellites comme GMOSeralini."

      http://seppi.over-blog.com/2017/03/la-glyphosate-rend-fou-29-parlementaires-europeens.html

      "Une substance évaluée comme cancérigène peut être tout à fait saine à côtoyer, pour peu qu’elle soit cancérigène à une dose très supérieure à celle à laquelle on est exposé. Par ailleurs, les agences qui évaluent le risque (danger x exposition) plutôt que le danger seul concluent que le glyphosate n’est probablement pas cancérigène par voie orale, donc quand il est présent dans l’alimentation par exemple."

      https://theierecosmique.com/2017/09/15/glyphosate-desinformation-avalez-matin/

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    2. Deux références à des monsantophiles bornés, défenseurs contre vents et marées du glyphosate...

      Seppi, cela a déjà été signalé ici il y a quelques mois, en est à attribuer aux auteurs qu'il prétend réfuter des conclusions absolument inverses de celles qu'ils défendent réellement (étude de l'Institut Ramazzini). Le roi du contresens : tu parles d'une référence ! Les arguments du type de celui que nous sert theierecosmique.com sont démontés point par point par le travail des trois auteurs que Seppi affecte de mépriser : il se trouve que Burtscher-Schaden et Clausing sont de vrais savants ; si Robinson est connue comme activiste anti-Monsanto, cela ne suffit en aucun cas pour la discréditer. Ce sont leurs arguments qu'il faut réfuter et cela est loin d'être fait.

      En fait, sur la question de l'adéquation des doses employées dans les études concluant à une toxicité du glyphosate, voir les pages 21 et 22 du rapport de Global 2000, lesquelles réfutent point par point les allégations de l'EFSA selon lesquelles les effets néfastes identifiés n'apparaissaient qu'au-delà de la prétendue dose maximale de 1 000 mg/kg de masse corporelle. En effet, cet argument n'est étayé ni par les lignes directrices de l'OCDE en matière d'études toxicologiques ni par les chiffres fournis par les études. Ce n'est qu'un des multiples trucages de l'EFSA.

      Ce ne sont pas des couleuvres que tu avales, en ce qui te concerne, mais des anacondas... Dopés au glyphosate !

      J'arrête là. Continue à te ridiculiser, ça m'amuse.

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    3. Tu peux raconter n'importe quoi, mais toute la compilation de publications faite par l'OMC aboutit à la non cancérogénicité du glyphosate aux doses utilisée.

      http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Le-glyphosate-un-pesticide-parmi-les-autres/Glyphosate-et-sante-humaine-pas-de-certitude/(key)/0

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    4. OMC à la place d'OMS...

      Hé hé hé ! Et c'est pas un superbe lapsus freudien ça ?

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    5. "Et c'est pas un superbe lapsus freudien ça"

      Tiens, un guignol de supermarché qui se prend pour un psychanalyste de bazar, j'en étais sûr qu'il tomberait dans le panneau.

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    6. Une autre explication, imbécile, c'est que le C est proche du S sur un clavier, ça s'appelle une faute de frappe. Si tu connaissais un peu la psychanalyse, tu saurais que le lapsus se révèle lors de la prise de parole, il n'y a pas de psychanalyse via un clavier de PC.

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    7. Si tu étais moins stupide, tu aurais compris que je me foutais de toi. Mais ilote tu es, ilote tu resteras : https://www.persee.fr/doc/linx_0246-8743_1985_num_12_1_1021

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    8. Mais c'est largement réciproque, demeuré !

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    9. "Le C est proche du S sur le clavier" : faux. Le S est cerné par directement par X, D, F, V. Quand on saisit avec tous les doigts, ce n'est même pas le même doigt qui est utilisé. C'est valable avec un clavier QWERTY aussi.

      "Le lapsus se révèle lors de la prise de parole" : faux. Freud assimile totalement lapsus oral et erreur d'écriture ou de lecture dans sa Psychopathologie de la vie quotidienne (« Il existe, entre les lapsus, d'une part, les erreurs de lecture et d'écriture, d'autre part, une affinité telle que les points de vue adoptés et les remarques formulées concernant les premiers s'appliquent parfaitement à ces dernières » ; voir l'édition en ligne ici : http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/psychopathologie_vie_quotid/Psychopahtologie.pdf, p. 82). La notion de lapsus écrit est tout aussi banale en linguistique (https://www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2003-1-page-57.htm).

      Bref, les arguments à deux balles d'un paumé qui se cache derrière son doigt qui aurait dérapé sur le clavier... Je m'en fiche évidemment de tes fautes de frappe, Dutroll. J'en ai fait la remarque rien que pour démontrer à quel point tu es aussi lâche et stupide que tu es prétentieux et inculte. Et, comme à chaque fois, ça a parfaitement fonctionné.

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    10. Tiens le timbré obsessionnel vient encore faire son Freud à 2 balles, encore un con scient, pauvre andouille bas de gamme...

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    11. Nan, ne tente pas de noyer le poisson, petit canaillou ! Cela ne marchera pas. Tu as choisi de la ramener sur la théorie freudienne alors que je te taquinais juste sur de tes lapsus, rien de plus. C'est toi qui a voulu faire le savant en étalant ta prétendue connaissance du freudisme : "Si tu connaissais un peu la psychanalyse, tu saurais que, bla bla bla...". Ce sont tes propos, mon mignon, pas les miens. Je me suis contenté d'y répondre en te ramenant à la réalité de ton ignorance crasse. Et ta réaction ne m'étonne pas, puisqu'elle illustre ton mode de fonctionnement normal : tu n'assumes JAMAIS rien.

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    12. Salut Dédé la science, c'est toi Ducon Lajoie qui vient faire ton malin crasse avec la psychanalyse pour une faute de frappe sur un clavier de PC. En revanche, si je te mettais une baffe dans ta chetron de relou, ce serait ni une faute de frappe, ni un lapsus, mais un bienfait pour l'humanité.

      Ta connerie en mode overdrive, c'est pas un lapsus, c'est structurel, aucun psychanalyste ne peut soigner ÇA !

      https://www.youtube.com/watch?v=LConXBpcv8I

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    13. Si tu me mettais une baffe, etc. Toute menace qui commence par un si n'est que foutaise. Tu ne sais même pas ça ? Vas-y tant que tu veux avec tes "si". En attendant je me paie ta tête de troll stupide pour pas un rond.

      Encore une fois, je te renvoie à ta sotte prétention : "Si tu connaissais un peu la psychanalyse, tu saurais que...". Ce sont tes mots, couard. Tu prétends vraiment me donner des leçons de psychanalyse ? Ok, à toi alors d'assumer ton ignorance crasse en la matière, pauvre truffe.

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    14. T'as suivi une cure psychanalytique, Ducon ?

      Parler de psychanalyse sans ça, ça n'est jamais que de ne rien avoir compris aux mécanismes du transfert.

      T'es un sale cloporte foireux, rentre dans ta niche.

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    15. Hé hé... Le voilà qui nous explique qu'il peut contredire Freud lui-même sur la notion de lapsus, sous prétexte qu'il a suivi une cure psychanalytique... L'art de s'enfoncer est bien le seul que tu maîtrises. Et que dire de l'impudeur avec laquelle tu affiches l'outrecuidance d'une lâcheté abjecte ?

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    16. Tu réponds toujours pas à la question, t'as suivi une cure ou pas ?

      Maintenant, je vais te faire une passe lacanienne, ça veut dire tu dégages, connard merdique !

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    17. Faudrait savoir, pauvre cloche : je dégage ou je réponds à tes questions ? Est-ce que Lacan t'éclaire sur cette double pulsion antinomique ?

      Sérieusement, qu'en ai-je à faire de tes questions idiotes ? Je te fais passer pour un bouffon sans me fouler le petit doigt, puisque tu m'y apportes ta précieuse collaboration. Que demander d'autre ? N'inverse pas les rôles : sur ce blog, c'est toi le troll. Moi, je suis juste un type qui se paie ta tête.

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    18. "je dégage ou je réponds à tes questions "

      Tu dégages crétin foireux et tu me lâches la jambe. Va chier ailleurs, pourriture !

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    19. Tu veux que je dégage ? Ben non. Je suis bien ici, sur un blog dont j'apprécie les idées. Pourquoi n'irais-tu pas plutôt voir ailleurs, toi qui vomis ce blog et son auteur ? Oups, j'oubliais ! Tu es le troll de service... En résumé : plus tu me trouves odieux et plus ça me motive. J'ai le sentiment d'avoir fait ma BA quotidienne à chaque fois que je te fais passer pour un con. Mais je ne m'en vante pas pour autant, car c'est trop facile. Je saurai donc rester humble.

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    20. "J'ai le sentiment d'avoir fait ma BA quotidienne à chaque fois que je te fais passer pour un con."

      Il est aussi tout à fait probable que c'est toi qui passe pour un con, alors ne t'exprime pas au nom des autres, car c'est le symptôme des tyrans.

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    21. Il est certain qu'un taré de ton acabit, qui crache à la gueule de quiconque n'est pas intégralement de son avis, tout comme il étale le fantasme aussi stupide qu'odieux de réduire en bouillie le visage de ceux qui osent le remettre à sa place, est vachement compétent pour me qualifier de tyran.

      Ceci étant posé, ce n'est pas mon avis sur ta personne, mais l'absurdité croquignolesque de ta forfanterie, ainsi que l'outrecuidance de ta mauvaise foi picrocholine, qui suffisent à te faire passer pour un con.

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    22. "réduire en bouillie le visage de ceux qui osent le remettre à sa place"

      Non, c'est juste ta sale gueule que j'aimerais bien dégommer, salopard ! Pourquoi ? Parce que tu es une ordure.

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    23. "Il est certain qu'un taré de ton acabit, qui crache à la gueule de quiconque n'est pas intégralement de son avis"

      Sur ce blog à la con, chaque fois qu'un avis divergent de la doctrine de la secte nationaliste Herblay est émis, on se fait traiter de troll. Alors qui est tyrannique ?

      Pour ce qui est de la mauvaise foi, tout le monde peut se rendre compte dans ton cas complètement merdique, qui va jusqu'à convoquer la psychanalyse de super marché.

      Lis Onfray le benêt, c'est plus de ton niveau que Freud ou Lacan, connard ! Et je te proute au nez...

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    24. "Si tu connaissais un peu la psychanalyse, tu saurais que le lapsus se révèle lors de la prise de parole..."

      C'est de toi. C'est toi le niais qui convoque la psychanalyse de supermarché, en se plantant lamentablement de surcroît. Inutile de me recommander de lire Freud lorsque j'ai prouvé, citation à l'appui, que tu ignores tout de sa définition du lapsus.

      Tu te fais traiter de troll parce que tu oses émettre un avis différent ? Non, tu te comportes objectivement comme un troll et on te traite en conséquence.

      Le 22 septembre 2017 à 09:06, ton premier post (et premier post du fil des commentaires) : "votre baratin est grotesque". Un intervenant te demande donc très poliment de rester courtois et calme, te signale que cela donnera plus de poids à ton opinion, "qui est sûrement intéressante et alimenterait le débat", et te souhaite une bonne journée pour conclure. Ta réponse à son message hyper-civilisé consiste d'abord à te victimiser en citant l'article du jour (alors que tu n'étais évidemment pas visé à titre personnel par le papier de Laurent), pour conclure : " je crois que vous êtes un peu bouché de la comprenette". C'est sûr : on se sent vachement encouragé à discuter calmement et poliment avec toi !

      Le 18 février 2018 à 08:47, ton premier post et le premier commentaire : "Vous êtes ridicule". Pourtant, personne ne t'avais encore contredit ni traité de troll ! Laurent répond quant à lui toujours poliment à ceux qui le contredisent, dès lors qu'ils argumentent eux-mêmes avec courtoisie. On t'a déjà fait remarquer (et ce n'était pas moi) qu'on reconnaît tes messages rien qu'à leur contenu spontanément injurieux.

      Continue à te victimiser : menteur et lâche, comme à ton habitude.

      Inutile de préciser que tu me proutes au nez, j'avais déjà remarqué l'odeur. En fait, je t'ai trouvé puant dès notre première rencontre sur ce blog.

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  5. Même l'institut Thomas More s'y met :

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/12/11/31001-20181211ARTFIG00181--le-pacte-mondial-sur-les-migrations-sera-contraignant-pour-les-etats.php

    Toujours pas un mot du gaulliste libre, qui semble donc ne se soucier de la souveraineté de la France que par épisodes.

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    1. Ce mec est un rigolo.

      Les articles qui ne lui plaisent pas, c'est sûr, deviendront un jour juridiquement contraignants tandis que les autres resteront de simples "pétitions de principe" Il a une boule de cristal ?

      J'ai beaucoup apprécié aussi le fait qu'il considère que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne devrait jamais devenir juridiquement contraignante, comme si les français avaient fait la révolution juste pour poser des pétitions de principe.

      C'est vraiment dommage de se moquer du monde comme cela alors qu'il y a des raisons sérieuses et valables pour refuser de signer ce faux pacte :

      1) le fait qu'il ne soit pas juridiquement contraignant, justement, est une excellente raison de ne pas le signer. On ne gaspille pas déjà assez de papier, de temps et de travail avec les vrais textes juridiquement contraignants ?

      2) La présentation est malhonnête. Un texte qui n'engage à rien ceux qui le signent ne mérite ni le nom de pacte, ni celui de traité ou de convention,

      3) L'idéologie et la vision géopolitique sous-jacente, qu'on est libre de ne pas partager,

      4) La démocratie qui exige que le peuple soit consulté, ne serait-ce que pour pouvoir rejeter tous les textes qui ne servent à rien afin qu'ils ne viennent pas s'ajouter à la montagne déjà vertigineuse des normes juridiques vraies ou fausses en vigueur.

      Ceux qui cherchent à faire peur aux petits enfants avec des histoires à dormir debout de croquemitaines, de visage de la France qui va être défiguré et d'invasion migratoire incontrôlable desservent la cause qu'ils défendent.

      Ivan

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    2. "J'ai beaucoup apprécié aussi le fait qu'il considère que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne devrait jamais devenir juridiquement contraignante, comme si les français avaient fait la révolution juste pour poser des pétitions de principe."

      La question est de savoir qui interprète ces textes. Pour le savoir, il existe un texte qui s'appelle une constitution, qui était comme vous le savez l'objet du serment du jeu de paume.
      Or, il est de fait que le conseil constitutionnel (comme d'autres après lui) a fait un coup de force en 1971, en considérant que c'était à lui de le faire, et pas aux élus de la nation. Ce qui n'était pas prévu par la constitution de 1958, et la modifie donc significativement.
      Ce qui a par exemple donné la récente décision du CC sur la fraternité, disant qu'on ne peut punir les gens qui aident au séjour de clandestins en France...ce qui a été considéré par beaucoup de juristes comme du grand n'importe quoi ; et montre donc, comme l'explique l'article, ce qui va se passer avec le texte signé hier sans le moindre débat.

      "Ceux qui cherchent à faire peur aux petits enfants avec des histoires à dormir debout de croquemitaines, de visage de la France qui va être défiguré et d'invasion migratoire incontrôlable desservent la cause qu'ils défendent."

      Quels désavantages personnels espérez-vous donc compenser en niant ainsi l'évidence ? En quoi les compenserez-vous en procédant ainsi, si vous y réfléchissez un peu ?

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    3. Puisque vous aimez les évidences, en voici une vraie et vérifiable.

      C'est bien le conseil constitutionnel qui est chargé dans la Vème République de contrôler la constitutionnalité des lois. Pas les parlementaires qui les votent.

      D'ailleurs sinon le conseil constitutionnel ne servirait à rien. Et la constitution non plus.

      Ivan

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    4. Cause toujours, bonhomme :

      http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/07/10/31003-20180710ARTFIG00273-fraternite-avec-les-migrants-illegaux-lecoup-d-etat-du-conseil-constitutionnel.php

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  6. Très bon texte, bravo à L. Herblay d'y avoir participé. Sortir de l'euro, il faut le crier sur tous les toits.

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  7. Il n'est pas besoin de comprendre tous les aspects techniques des traités européens pour constater que c'est bien en vertu de l'UE et de l'Euro que Moscovici peut se permettre de sommer Salvini et Di Maio de se coucher, ce qu'ils ont commencé à faire.

    Par contre Salvini a raison de se plaindre d'être traité injustement de facho alors que même avec lui la politique italienne d'immigration est beaucoup moins brutale que celle de Macron, qui n'étant les gilets jaunes passerait encore pour un grand humaniste, alors que c'est lui qui expulse les migrants vers l'Italie.

    Ivan

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  8. A propos des citoyens français fichés S :

    il faut fusiller tous les fichés S.

    Clemenceau : « Pour les traîtres, douze balles dans la peau. Pour les demi-traîtres, six balles suffiront. »

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    1. La mort pour les fichés S ? T'es complètement zinzin...

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    2. D'habitude vous n'êtes pas aussi naïf. Ne me dites pas que vous croyez sérieusement que le fichier S a été créé pour lutter contre le terrorisme.

      https://www.rtl.fr/actu/politique/comment-un-journaliste-a-decouvert-qu-il-etait-fiche-s-7786291210

      Ivan

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  9. Je m’en vais de ce pas expliquer la règle lex monetae aux gilets jaunes du rond-point du Puy-en-Velay. Je suis sûr que ça va les rassurer.

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    1. Et que croyez vous que font les militants UPR qui distribuent des tracts aux gilets jaunes pour leur expliquer le rapport entre leur situation et les traités européens ?

      La règle lex monetae, ils l'expliquent 10 fois par jour.

      A l'époque où le PCF était encore communiste il faisait de l'éducation populaire. Cela consistait à exposer à de simples ouvriers des concepts tels que celui de la baisse tendancielle du taux de profit.

      Et il remplissait les salles.

      Ivan

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    2. Ivan, vous avez raison. Rien que le fait d'aller vers les gens pour leur parler, faire de la pédagogie, est déjà un signe de respect. Je n'ai pas envie de voter pour un parti qui refuse de mettre une idée à son programme sous prétexte qu'elle est trop compliquée pour mon petit cerveau.

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    3. @Yvan

      C’est bien ça le problème. Pendant des années on a donné des leçons au peuple. Au début il était plutôt enthousiaste, il remplissait les salles, au PCF ou ailleurs. Et qu’est-ce que tout cela a produit, vu des plus faibles ? Rien.

      Donc aujourd’hui, les leçons, ils n’en veulent plus. Comme en témoigne l’indifférence totale vis-à-vis des militants UPR qui vont distribuer leurs tracts sur les ronds points.

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    4. C'est ce que vous croyez

      https://www.youtube.com/watch?v=ZvJ3ULJQb_s

      ivan

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    5. Je doute que ce cas particulier ait été convaincu par des militants de l'UPR sur un rond point, et qu'il soit représentatif d'un mouvement de fond chez les gilets jaunes et ceux qui ont de la sympathie pour eux.

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  10. Laurent, cette formidable opportunité que les gilets jaunes nous offrent d’améliorer nos pratiques démocratiques sera gâchée si vous essayez de leur vendre autre chose que ce qu’ils demandent.

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    1. Est-ce que ce n'est pas vous, au contraire, qui rêvez d'un changement de constitution là où un changement d'état d'esprit suffirait ?

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  11. Ce que demandent les gilets jaunes ne pourra être complètement réalisé sans sortie de l'UE et de l'Euro. Que tous ne puissent le comprendre aujourd'hui est justement une bonne raison pour continuer à en parler.

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    1. D'accord pour en parler et accepter calmement la décision du peuple, même si elle ne va pas dans votre sens, et sans lever les bras aux ciels en blamant les forces obscures de l'oligarchie, de la pensée unique, et des médias corrompus.

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    2. Mais ils les connaissent, pour nombre d'entre eux, déjà vos propositions vaseuses, et vu le bazar du Brexit qui est loin d'être résolu, je pense que les GJ vont vous recevoir avec du goudron et des plumes.

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    3. Les anglais ne sont pas dans la zone euro que je sache.Ne mélangez pas tout

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  12. Les uns nous disent que les gilets jaunes ne peuvent comprendre le discours technique abscons sur les méfaits de l'Euro. D'autres nous assurent que les mêmes gilets jaunes ont déjà parfaitement compris qu'une sortie de l'Euro provoquerait des dégâts majeurs. Le débat sur les effets de la monnaie unique est donc présenté par les adversaires d'une sortie de l'union monétaire comme à la fois incompréhensible et accessible à tout le monde... J'en tire la conclusion que la défense de l'euro s'appuie sur des arguments et des intérêts différents, sinon antinomiques. Le camp des partisans d'une sortie n'est pas toujours cohérent ni audible. Mais, en face, on est aussi bien servi en matière d'incohérences et de cacophonie.

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    1. Oui, certainement.

      Une minorité de chaque côté est capable de réellement en débattre, les autres vont du côté où ils espèrent trouver leur intérêt.

      Pour faire prévaloir cette idée, il faudrait donc avoir le contrôle de grands médias, afin de coaliser un peu les gens. De faire, comme on le dit souvent, la pédagogie de cette réforme (mais pour de vrai).

      C'est pour cela que le point de vue d'Herblay, cet été, suite à un tweet de Laurent de Boissieu, me semble irréaliste. Cela m'étonnerait qu'il (ou un candidat selon son coeur) arrive au pouvoir en ayant convaincu les gens de sortir de l'euro.

      Aussi faut-il à mon avis plutôt voter pour des gens allant dans le bon sens, au moins pour limiter les dégâts dans l'attente de quelque chose de mieux, plutôt que de vouloir d'emblée viser le grand chelem.

      Sinon, le Figaro vient de republier ce texte :

      http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/07/10/31003-20180710ARTFIG00273-fraternite-avec-les-migrants-illegaux-lecoup-d-etat-du-conseil-constitutionnel.php

      d'une ex camarade de parti (Parteigenossen) d'Herblay. Il n'est pas impossible qu'ils le fassent en lien avec les autres textes déjà publiés par Vox, critiquant les risques du texte signé (sans le moindre débat, et toujours sans la moindre réaction d'Herblay) à Marrakech.

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    2. "voter pour des gens allant dans le bon sens, au moins pour limiter les dégâts"

      Oui, à condition que ces gens censés permettre de limiter les dégâts ne les aggravent pas. Le RN au pouvoir pourrait fort bien dégoûter définitivement les gens de voter pour des solutions souverainistes. On l'a déjà dit : le départ des philippotistes a été un signe très négatif, qui a fait reculer l'espoir de voir un jour se constituer une coalition souverainiste transcendant les oppositions droite-gauche traditionnelles. Et cette crise n'a pas été provoquée par des éléments extérieur au parti.

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    3. Si les échecs des partis européistes "dégoûtaient définitivement" les gens de voter pour des partis européistes, cela se saurait.

      Philipot est parti après que vous ayez refusé de soutenir la ligne à laquelle il était associé, en mai 2017.

      Encore un prétexte qui fait rire tout le monde des (pas gilets) jaunes de ce blog.

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    4. Ne renversez pas cause et conséquence. La ligne Philippot a été abandonnée AVANT le deuxième tour de la présidentielle. Ce qui m'a convaincu de ne pas céder à la tentation de voter MLP, alors que je n'attendais rien de bon de Macron. Je suis resté chez moi et je n'ai pas été le seul... Aurais-je été mieux avisé de voter pour une girouette velléitaire sans convictions identifiables ? Peut-être. Ou peut-être pas. Macron au moins a su ne pas saborder sa candidature.

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  13. J'ai lu "L'euro - Comment la monnaie unique menace l'avenir de l'Europe" de Stiglitz.

    Ce que j'ai retenu, c'est que l'Euro dans l'UE actuelle est une catastrophe. Il faut en sortir. Et pour cela, il y a deux solutions : moins d'Europe, ou plus d'Europe. Avec un avantage pour la première, qui semble plus faisable. Pour autant la deuxième n'est pas totalement exclue.

    C'est comme cela que le débat devrait être posé.

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  14. Elections européennes :

    Rassemblement National : 24 %
    La République En Marche : 18 %
    Les Républicains : 11 %
    La France Insoumise : 9 %
    Europe Ecologie Les Verts : 8 %
    Debout La France : 8 %
    Parti Socialiste : 4,5 %
    Génération.s : 3,5 %
    UDI : 3 %
    Résistons (Jean Lassalle) : 2,5 %

    Sondage élections européennes: les Gilets jaunes protestent, le RN fait le plein.

    Selon un sondage Ifop pour l’Opinion, le Rassemblement national est le seul à profiter de la crise des Gilets Jaunes, distançant de loin La République en marche. Les partis traditionnels sont à la peine.

    La liste de Marine Le Pen arriverait largement en tête des élections européennes, selon un sondage Ifop pour l’Opinion publié jeudi 13 décembre. Avec 24 % d’intentions de vote, la liste du Rassemblement national distance de six points celle de La République en marche et du MoDem (18 %). Et enregistre un bond de quatre points par rapport à fin octobre.

    Les élections européennes ont lieu dans 23 semaines. D’ici là, que seront devenus les Gilets jaunes ? Dans quel état sera le pouvoir ? Impossible de le dire aujourd’hui, tant la situation évolue jour après jour. 

    « Le rapport de force électoral de ce scrutin est très différent de celui des élections européennes de 2014 ; dès septembre 2013, tout était figé, le FN était en tête. Cette fois, on est sur une forte incertitude sur l’ordre d’arrivée », estime le directeur général adjoint de l’Ifop, Frédéric Dabi.

    Selon une enquête réalisée par l’institut de sondage du 7 au 10 décembre pour l’Opinion, donc avant et après le quatrième samedi de mobilisation des Gilets jaunes, c’est le Rassemblement national qui arrive très largement en tête, avec 24 % d’intentions de vote. Un bon de quatre points par rapport à l’étude réalisée fin octobre. La liste du parti de Marine Le Pen, qui devrait être portée par le porte-parole du parti de 23 ans, Jordan Bardella, est en réalité la seule à profiter du mouvement des Gilets Jaunes. «  Cette enquête confirme l’irrésistible ascension du Rassemblement national. S’il n’y a pas de réceptacle au mécontentement de Macron, c’est bien le RN qui en profite. »

    https://www.lopinion.fr/edition/politique/sondage-elections-europeennes-gilets-jaunes-protestent-rn-fait-plein-171734

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