Affichage des articles dont le libellé est 2017. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2017. Afficher tous les articles

dimanche 18 septembre 2016

Elections autrichiennes, sondages et perspectives 2017 (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus



Ainsi donc, dans une quasi-torpeur médiatique, les dernières élections autrichiennes ont-elles été invalidées. Nonobstant les rhétoriques on ne peut plus douteuses tenues par le parti d’extrême-droite autrichien (bien mal nommé « parti de la liberté »), il y a fort à parier que l’invalidation se fût faite en sens inverse (c’est-à-dire invalidant une victoire obtenue par un candidat eurosceptique, quel qu’il soit), l’européisme militant des grands médias se serait répandu à gorges déployées pour hurler à l’atteinte démocratique de l’ogre fasciste. Mais tout ceci n’est guère une surprise. Par contre, de cette élection controversée peuvent être tirés deux enseignements intéressants dans la perspective des échéances électorales françaises.

mardi 13 septembre 2016

Présidentielles de 2017 : encore un coup pour rien ?

Malheureusement, la campagne pour les élections présidentielles de 2017 est bien mal partie, non pas que l’on pouvait en espérer grand chose étant donnés les acteurs principaux. Mais les dernières semaines et les primaires des deux partis qui se succèdent au pouvoir depuis trop longtemps ne font apparaître qu’un bal d’égos, surfant sur des postures communiquantes sans la moindre réflexion.


Egos, bulles et (im)postures

jeudi 23 juillet 2015

2017 : attention à ne pas sous-estimer Hollande !

Entre un bilan désastreux, des politiques économique ou scolaire contestées, le sort de François Hollande pourrait sembler déjà joué pour 2017. Mais toute sa vie, il a été sous-estimé, avec l’issue que l’on sait. Et on peut penser que la direction que prend l’élection ne lui est pas si défavorable.



L’histoire du candidat Hollande en 2017

Le président de la République commence même à essayer de construire un semblant de grande histoire. Entre les demandes d’Alexis Tsipras et celle de l’Allemagne, il peut soutenir qu’il a réussi à faire une forme de sythèse, après tout, c’est sa spécialité, et apparaître comme celui qui a débloqué une situation perdue. Dans la réalité, plus simplement, les Grecs étaient prêts à tout pour rester dans l’euro et Berlin peut avoir préféré ne pas reconnaître ses pertes… Et cette issue est d’autant plus favorable que cela pourrait ne pas freiner la timide reprise qui se dessine depuis quelques mois, avec la baisse de l’euro et du prix des matières premières, qui pourrait permettre au retournement de la courbe du chômage de finalement se produire l’an prochain. Après tout, ne vaut-il mieux pas tard que jamais ?

Mais François Hollande ne se contente pas de cette grande histoire. Certaines décisions, un peu oubliées aujourd’hui, pourraient pourtant peser lourd en 2017. Il ne faut pas oublier que le gouvernement a baissé les impôts de 9 millions de Français. Un moyen habile de viser les classes moyennes pour lesquelles il pourrait asphyxier Nicolas Sarkozy en faisant le pari d’une politique économique débordant l’ancien président par la droite. Et en même temps, après des années de disettes, le  gouvernement a annoncé des revalorisations du traitement des fonctionnaires, cajolant une cible électorale importante et traditionnellement acquise au Parti Socialiste. Et la détermination à faire passer la loi Macron, en utilisant plusieurs fois le 49-3, permet de contrer l’argument selon lequel il serait un peu trop mou.

Etre le moins mauvais en 2017 ?