Un avocat
beau parleur, aux idées parfois fluctuantes, ayant une très haute opinion de
lui-même et grand pro de la langue de bois. Un ancien ministre de l’intérieur
ayant mis en scène son autorité pour se construire un chemin vers l’Elysée. Un
apparatchik se distanciant du bilan de sa propre majorité et proposant une
forme de rupture. Comme des échos d’un ancien président…
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mercredi 8 février 2017
lundi 30 janvier 2017
Hamon, ou la logique du pire ?
Pour les
optimistes, cela
pourrait représenter un bienvenu coup de barre à gauche, une façon de prendre
une distance avec la politique menée par le gouvernement depuis cinq ans.
En somme, un
moment Sanders ou Corbyn. Mais ce rejet plus que mérité des années Hollande
n’est-il pas finalement bien trop limité, et
fait principalement de postures tout aussi néfastes, si ce n’est
plus ?
La
victoire de l’apparatchik libertaire tendance Terra Nova
jeudi 26 janvier 2017
Le crépuscule du Parti dit Socialiste
Bien sûr, le PS
a montré une capacité stupéfiante à traverser des heures difficiles, de la
fin crépusculaire des années Mitterrand, entre chômage de masse et affaires,
les congrès haineux ou marqués par des irrégularités. Mais cette fois-ci, avec
ces primaires, il semble en voie d’autodestruction, et
que la concurrence de Macron et Mélenchon va signer son acte de décès.
Eurolibéral
robotique contre apparatchik libertaire
lundi 23 janvier 2017
Le PS poursuit sa droitisation
Bien sûr, on
peut retenir du résultat du premier tour la
victoire d’un Benoît Hamon sur une ligne présentée comme marquée à gauche.
Mais quand on prend un peu de recul, on peut aussi voir les plus de 40%
réalisés par les tenants d’une ligne prétenduement
« sociale-libérale », où l’on cherche le social. Et si ces primaires
illustraient, elles aussi, la
droitisation de notre vie politique ?
Valls
toujours plus droitier, Hamon pas si à gauche
jeudi 12 janvier 2017
Manuel Valls, entre postures et impostures
On nous a
changé Manuel Valls ! Depuis qu’il est candidat,
il essaie d’être rassembleur, oubliant ses provocations du passé, certains
le comparant même à Hollande. En fait, il y a une constante dans les
sinuosités de son parcours : la
communication et le seul souci de servir son ambition. Et aujourd’hui, il
doit estimer que cela implique un léger virage à gauche, quite à proférer des
énormités.
Celui qui
rêvait d’être Sarkozy
mardi 27 décembre 2016
Quelle surprise pour la présidentielle de 2017 ?
Aujourd’hui,
la messe semble dite : avec
une majorité façon puzzle discrédité, François Fillon et Marine Le Pen semblent
déjà qualifiés pour le second tour, et le premier en route pour l’Elysée.
Mais il y a eu trop de surprises ces derniers temps pour ne pas penser que
cette élection nous en réservera aussi son lot. Quelles pourraient être les
surprises du scrutin de dans quatre mois ?
Fillon,
Macron, Le Pen : nouvel avis de bulles sondagières ?
mardi 13 décembre 2016
Valls / Macron : le conformisme eurolibéral maquillé en révolte ou révolution
Révolte,
révolution :
décidément, les frères ennemis eurolibéraux issus de ce quinquennat ne cessent
de se suivre, en utilisant des mots que l’on penserait pourtant plus réservés à
Mélenchon. Le
succès de Trump, et celui de Sarkozy en 2007, semblent avoir poussé les
communiquants des deux favoris de ce que l’on appelle la gauche dans la même
direction. Mais n’en font-ils pas un peu trop ?
L’anti-système
comme élément de langage
mercredi 7 décembre 2016
Italie, France : le crépuscule de la gauche eurolibérale se poursuit
L’actualité
politique s’est à nouveau accélérée ces derniers jours. En France, François
Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait, ouvrant la voie à Manuel Valls, qui
a déclaré sa candidature quelques jours après. Mais, ce faisant, il cherche
à être le candidat d’une famille politique qui subit revers sur revers en
Europe, comme
le montre la défaite de Matteo Renzi à son référendum.
Quand il
ne reste plus que la com.
lundi 29 août 2016
Lait, burkini : le gouvernement aux abonnés absents
La semaine dernière,
l’actualité a été dominée par le bras de fer entre les
producteurs de lait et Lactalis, et la poursuite du débat sur le
burkini, avec la décision du conseil d’Etat. Mais il y a une chose qui réunit ces deux actualités :
le fait que, dans les deux cas, le gouvernement se contente de commenter en
laissant faire les différents protagonistes, sans jamais agir !
Ces démissions de notre
gouvernement
vendredi 15 juillet 2016
François Hollande peut-il échapper à une déroute complète ?
Entre une impopularité
record, les
bisbilles internes à son gouvernement, notamment entre Manuel Valls et Emmanuel
Macron, et les
révélations du Canard Enchainé sur
son coiffeur de l’Elysée, François Hollande semble tellement mal parti
qu’on en vient à se demander si le pire est encore à venir avec la
présidentielle. Son
intervention d’hier montre malgré tout qu’il va mener le combat.
Impasse, discordes et
grosses ficelles
mardi 24 mai 2016
Faux frondeurs, vrais suiveurs (billet invité)
Billet invité de l’œil de Brutus
Ainsi donc la motion de censure
déposée contre le projet de loi El Khomri a échoué. Le résultat était on ne
peut plus prévisible. Encore une fois, les soi-disant frondeurs n’ont pas
joints la parole aux actes en refusant d’assumer le choix de destituer le
gouvernement de la gauche la plus à droite que l’on n’ait jamais connue. La
tragi-comédie qui entoure chacune des motions de censure ne doit pas faire
illusion : tout cela relève d’un jeu politicien de bas étage.
jeudi 12 mai 2016
Autisme gouvernemental (billet invité)
Billet invité de l’œil de Brutus
Les récentes manifestations
contre la loi
El Khomri ont dégénéré, un peu partout, en violences qu’il ne s’agit ici
nullement d’excuser, encore moins lorsqu’elles mettent en danger la vie
d’agents de la force publique qui risquent quotidiennement leur vie pour nous
protéger et qu’il y a peu étaient unanimement salués pour leur dévouement. Ces
violences permettent cependant d’effectuer deux constats.
vendredi 19 février 2016
Agriculture : nouveaux pansements conjoncturels pour problèmes structurels
Dans un
nouvel épisode de la crise agricole que traverse notre pays, Manuel
Valls a annoncé des mesures pour venir en aide aux agriculteurs, dévorés
par le dieu marché. Des mesures aussi insuffisantes, tardives et inadaptées
que les mesures passées, qui
ne règlent rien aux problèmes de fond.
Le
gouvernement arrose le sable
mardi 26 janvier 2016
Demantèlement des 35 heures : la dernière tentation droitière de la majorité ?
Après
avoir mis en place le travail du dimanche (tout en donnant la possibilité
de réduire les compensations pour les salariés !), réduit
de plusieurs dizaines de milliards les cotisations sociales patronales, et tout
en se préparant à proposer un projet de loi de déchéance de nationalité, et
si la majorité mettait en place un autre projet, oh combien emblématique, que
la droite n’osait pas faire, la
remise en cause des 35 heures ?
La grande
embrouille Badinter
jeudi 26 novembre 2015
Valls fait toujours du Sarkozy
Depuis qu’il
s’est installé place Beauvau, il
n’est pas difficile de voir à quel point Manuel Valls s’inspire de celui qui
l’a précédé de 2002 à 2007, étant donné que cela lui a servi de tremplin pour
l’Elysée. Et même à Matignon, il continue à faire du Sarkozy, comme le
révèle les derniers jours.
Bonnet
blanc et blanc bonnet
Pour qui a
regardé l’interview
donnée par Manuel Valls au Petit Journal,
il est difficile de ne pas imaginer le président des Républicains tenir peu ou
prou les mêmes propos que le chef de la majorité. D’abord, il
y a le ton, martial, sévère, même si on peut penser que c’est un peu surjoué et
que les ficelles communiquantes ne sont pas toujours très discrètes. Puis,
il y a le volontarisme affiché, les mesures annoncées et défendues, les
promesses faites : toute une panoplie soigneusement étudiée, veillant
à répondre aux horreurs d’il y a quelques jours et au besoin de réponses des
Français. Ce faisant, le
gouvernement a largement repris les propositions de l’opposition, dont la
ligne de différenciation ne semble plus tenir qu’au reproche de ne pas avoir
pris ces mesures après les attentats de janvier.
Manuel Valls
pousse le détail très loin. Il
a même évoqué avec émotion ses racines espagnoles et catalanes et ce qu’il
devait à la France qui lui avait offert son parcours, de la même manière
que Nicolas Sarkozy avait évoqué ses origines étrangères lui-aussi avant
l’élection présidentielle. Le
Premier Ministre a aussi critiqué l’Europe, qui doit évoluer sur les frontières,
sous peine d’être rejetée par les citoyens, dans
un argumentaire très proche de celui de l’ancien président quand il s’en prend
à Schengen, même si on notera que, dans les deux cas, ils ont soutenu ce
traité et n’ont rien fait pour le modifier… Enfin, on
peut noter qu’il s’est même permis de critiquer la position Allemande sur les
migrants dans la presse européenne, soutenant que nous ne pouvons plus
accueillir davantage de réfugiés aujourd’hui.
Le sens
de cette convergence
jeudi 22 octobre 2015
Moirans : après la justice, l’Etat doit agir
Un
délinquant roulant dans une voiture volée se tue sur la route. La justice
refuse à son frère, en prison, une permission pour assister aux obsèques. Des
membres de leur communauté en profitent pour vandaliser l’espace public. Cette
fois-ci, heureusement, la
justice n’a pas cédé. Mais l’Etat a du retard.
Inadmissible
chantage à la violence
Déjà, fin
août, des voyous du voyage avaient bloqué et vandalisé l’autoroute A1 pour
faire pression sur la justice afin de permettre à un délinquant de participer
aux obsèques de son frère. Si, sur le principe, on peut penser qu’il est
humain et normal de le permettre, cela devient inacceptable quand un groupe
commet des délits pour l’obtenir. On peut d’ailleurs penser que les évènements
de Moirans sont la conséquence directe de cette première séquence puisque
la justice avait, dans un deuxième temps, donné sa permission au frère
d’assister aux obsèques, après les actes de vandalisme commis sur l’A1.
Heureusement, la
justice a refusé cette fois-ci. Aussi dur soit le fait de priver un frère
de ce moment, les violences de Moirans l’imposaient car une décision inverse
aurait été une incitation à la violence.
Même
si la mère de la victime a changé de ton mercredi, demandant l’arrêt des
violences, elle avait dit avant qu’il y aurait « du grabuge » si son fils n’était pas autorisé à assister aux
obsèques de son autre fils : « on
a des soutiens dans des camps partout en France. Tout le monde va se révolter ».
Toute la colère d’une mère qui perd son fils ne peut pas justifier les scènes
de guérilla urbaine à Moirans et ce
chantage à la violence dans un Etat de droit. Il était parfaitement
possible de protester de manière pacifique et sans la violence qui les a poussé
à utiliser des cagoules. Mais parce qu’ils ont utilisé la violence pour se
faire entendre et que
la mère de la victime l’a légitimé, l’Etat devait refuser cette permission
pour éviter de donner l’impression qu’il récompense la violence. Cette fois-ci,
la justice a vu juste.
Un Etat
aux abonnés absents ?
vendredi 12 juin 2015
Et si Sarkozy menait la politique de Hollande et Valls ?
Par-delà
la malheureuse escapade berlinoise du Premier Ministre, les décisions,
notamment économiques, du gouvernement rencontrent peu de résistance, car
elles sont portées par une majorité dite de gauche. Empruntant le procédé
utilisé par David Desgouilles pour son premier livre « Le bruit de la douche », lu et apprécié par Jacques Sapir,
qu’en serait-il si une autre majorité les avait portées ?
De l’austérité
à la libéralisation
Peu après
son élection, Nicolas Sarkozy se débarrasse de François Fillon et nomme
Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Il
poursuit et accélère le plan de réduction des déficits entrepris en 2011, au
point de doubler le total des hausses d’impôts. Rue de Solférino, on n’ose
pas trop critiquer, car c’est François Hollande qui a repris la position de
premier secrétaire. En revanche, il critique le maintien du blocage du point
d’indice des fonctionnaires en soulignant que si un blocage exceptionnel peut
être compris, la poursuite de ce blocage est injuste, cajolant un électorat
naturel du PS. Après tout, une grande majorité des fonctionnaires votent encore
pour le PS, et Hollande veut défendre son électorat.
Devant
l’atonie économique de 2012 et 2013, qui ne permet qu’une faible réducation des
déficits publics malgré les hausses d’impôt et les coupes de dépenses,
Sarkozy décide de prendre un nouveau départ en nommant Laurent Wauquiez premier
ministre, après la débacle des municipales. Il
annonce un plan de baisse des cotisations sociales de 40 milliards pour les
entreprises ainsi qu’un grand plan de simplification. Hollande dénonce une
majorité à la solde du Medef, lors
de l’université d’été duquel le premier ministre s’est fait applaudir. Et
il souligne qu’il n’est pas juste qu’à travers la
revalorisation a minima du SMIC, ce soit « ceinture pour les salariés et champagne pour les patrons ».
Toujours
plus d’eurolibéralisme
mardi 21 avril 2015
Loi de surveillance : quand Valls fait du Bush
Le
projet de loi de surveillance présenté par Manuel Valls à l’Assemblée
Nationale, en procédure accélérée, semble bien s’apparenter à une
version, certes plus limitée, du Patriot
Act. Ainsi, il est donc particulièrement regrettable de ne pas
permettre un vrai débat démocratique sur un tel sujet.
Un pas
vers Big Brother ?
Bien sûr, comme
le notent les critiques de ce projet, le gouvernement ne va pas aussi loin que
Georges Bush après les attentats du 11 septembre. Malgré tout, il
est difficile de ne pas de ne pas voir la similitude entre ce projet et le Patriot Act étasunien. Voici un
projet qui passe sous le coup de l’émotion
provoquée par les attentats du début d’année, par une procédure accélérée
qui limite (mais pas autant qu’aux Etats-Unis), le débat public et
parlementaire, et
qui vise à augmenter les moyens des services de renseignement pour lutter
contre le terrorisme. Et comme Georges Bush avant lui, Manuel
Valls essaie de disqualifier toute contestation en parlant de « fantasmes et de faux procès ».
Les
critiques du projet de loi pointent de nombreux problèmes, outre la
précipitation avec laquelle il avance. Amnesty International retient « les
finalités de la loi non définies et excessivement larges (…) la légalisation de
techniques intrusives disproportionnées (interception de données de
communications non ciblées, surveillance algorithmique) ; l’absence de
contrôle judiciaire suffisant (le gouvernement ayant rejeté l’avis conforme de
la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement ».
On ne peut pas dire que le soutien que l’UMP lui apporte puisse rassurer tant
l’ancienne majorité débanche son cerveau et semble
seulement ne pas vouloir paraître moins dur que l’actuelle.
Ce débat
que l’on oublie
lundi 30 mars 2015
Départementales : la défaite travestie
Il y a une
semaine, la
majorité avait tenté une extraordinaire masquarade, présentant une défaite
historique en résistance, Elle a continué hier avec la poursuite du
discours selon lequel la majorité aurait bien résisté, alors
qu’elle devrait perdre 4 à 5 départements sur 10 qu’elle gérait.
Cette
majorité qui ose tout
Il faut
quand même un sacré culot, une terrible déconnexion d’avec la réalité et un
cynisme effarant pour
défendre le discours que la majorité tient depuis une semaine. En 2011, le
total des voix « de gauche », PS, radicaux, gauche radicale,
écologistes et extrême-gauche compris, était de 49,56%. En 2015, ce total
est tombé à 36,78%, une perte de près de 13 points. Le plus dur est sans doute
que l’extrême-droite a pris 10 points dans le même intervalle, près de 80% de
la perte de la gauche. Il faut
bien un sacré culot pour présenter cette défaite sévère comme une bonne
résistance, qui plus est, à l’extrême-droite, uniquement sur la foi de
sondages qui donnaient le FN à 30%.
Puisque
cette énorme ficelle n’a pas été assez dénoncée après le premier tour, le gouvernement
doit se sentir autorisé à poursuivre sur sa lancée. La
perte de près de la moitié de ses départements serait donc un bon
résultat ! Et après, on s’étonne que
les Français aient une si mauvaise opinion de la classe politique en général et
de la majorité en particulier… Si je m’oppose aux politiques menées par la
majorité, n’aurait-il pas été plus sensé de vraiment reconnaître la défaite, quitte
à incriminer la conjoncture, avant de se raccrocher aux promesses d’un futur un
peu meilleur et aux fruits que pourrait rapporter le plan de compétitivité, comme
l’a fait Manuel Valls dans sa déclaration du soir.
Le triste
théâtre de la politique
mercredi 11 mars 2015
Le FN : le meilleur ennemi du PS
Manuel Valls
a créé un sacré phénomène médiatique avec ses
déclarations sur le Front National, contre lequel la France pourrait se
fracasser. Un effarant retour dans le passé, où le parti lepéniste était
déjà le meilleur allié de François Mitterrand pour déstabiliser le camp
adverse…
Mitterrand
2.0 ?
Déjà, dans
les années 1980, le Parti Socialiste avait largement utilisé le FN pour
affaiblir l’opposition d’alors, en lui donnant un plus large accès aux
médias, en introduisant la proportionnelle, et en jouant avec l’idée du droit
de vote des étrangers… L’émergence
du parti lepéniste a probablement joué un rôle dans la victoire de 1988.
Une leçon sans doute retenue par François Hollande, conseiller à l’Elysée avant
1988, après l’échec de Lionel Jospin en 2002. On constate depuis quelques mois
que la
majorité joue ouvertement le jeu du FN en cherchant à réduire le débat
politique à une alternative entre eux et le parti lepéniste, poussant
Nicolas Sarkozy à parler, pour une fois pas totalement à tort, de FN-PS.
Car la
saillie de Manuel Valls n’est qu’un élément dans une stratégie globale,
comme le montre la
sortie du président de la République disant qu’il souhaite arracher les
électeurs au FN. L’autre élément de la stratégie de François Hollande pour
2017, c’est la droitisation de son discours économique, illustrée
par l’utilisation du 49-3 sur la loi Macron. L’idée des apprentis-sorciers
de l’Elysée est d’asphyxier
une UMP déjà peu fringante avec son
président qui préfère courir les conférences que la diriger. Trop modérée,
l’UMP se distingue trop peu du gouvernement. Trop dure, elle créé un pont vers
le FN pour ses électeurs. L’espace
politique de l’UMP n’est-il pas singulièrement réduit dans le contexte
actuel ?
Jouer
avec le feu…
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