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mercredi 8 février 2017

L’hommage du Parti dit Socialiste à Nicolas Sarkozy

Un avocat beau parleur, aux idées parfois fluctuantes, ayant une très haute opinion de lui-même et grand pro de la langue de bois. Un ancien ministre de l’intérieur ayant mis en scène son autorité pour se construire un chemin vers l’Elysée. Un apparatchik se distanciant du bilan de sa propre majorité et proposant une forme de rupture. Comme des échos d’un ancien président…



jeudi 26 janvier 2017

Le crépuscule du Parti dit Socialiste

Bien sûr, le PS a montré une capacité stupéfiante à traverser des heures difficiles, de la fin crépusculaire des années Mitterrand, entre chômage de masse et affaires, les congrès haineux ou marqués par des irrégularités. Mais cette fois-ci, avec ces primaires, il semble en voie d’autodestruction, et que la concurrence de Macron et Mélenchon va signer son acte de décès.



Eurolibéral robotique contre apparatchik libertaire

lundi 23 janvier 2017

Le PS poursuit sa droitisation

Bien sûr, on peut retenir du résultat du premier tour la victoire d’un Benoît Hamon sur une ligne présentée comme marquée à gauche. Mais quand on prend un peu de recul, on peut aussi voir les plus de 40% réalisés par les tenants d’une ligne prétenduement « sociale-libérale », où l’on cherche le social. Et si ces primaires illustraient, elles aussi, la droitisation de notre vie politique ?



Valls toujours plus droitier, Hamon pas si à gauche

jeudi 12 janvier 2017

Manuel Valls, entre postures et impostures

On nous a changé Manuel Valls ! Depuis qu’il est candidat, il essaie d’être rassembleur, oubliant ses provocations du passé, certains le comparant même à Hollande. En fait, il y a une constante dans les sinuosités de son parcours : la communication et le seul souci de servir son ambition. Et aujourd’hui, il doit estimer que cela implique un léger virage à gauche, quite à proférer des énormités.



Celui qui rêvait d’être Sarkozy

mardi 27 décembre 2016

Quelle surprise pour la présidentielle de 2017 ?

Aujourd’hui, la messe semble dite : avec une majorité façon puzzle discrédité, François Fillon et Marine Le Pen semblent déjà qualifiés pour le second tour, et le premier en route pour l’Elysée. Mais il y a eu trop de surprises ces derniers temps pour ne pas penser que cette élection nous en réservera aussi son lot. Quelles pourraient être les surprises du scrutin de dans quatre mois ?



Fillon, Macron, Le Pen : nouvel avis de bulles sondagières ?

mardi 13 décembre 2016

Valls / Macron : le conformisme eurolibéral maquillé en révolte ou révolution

Révolte, révolution : décidément, les frères ennemis eurolibéraux issus de ce quinquennat ne cessent de se suivre, en utilisant des mots que l’on penserait pourtant plus réservés à Mélenchon. Le succès de Trump, et celui de Sarkozy en 2007, semblent avoir poussé les communiquants des deux favoris de ce que l’on appelle la gauche dans la même direction. Mais n’en font-ils pas un peu trop ?



L’anti-système comme élément de langage

mercredi 7 décembre 2016

Italie, France : le crépuscule de la gauche eurolibérale se poursuit

L’actualité politique s’est à nouveau accélérée ces derniers jours. En France, François Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait, ouvrant la voie à Manuel Valls, qui a déclaré sa candidature quelques jours après. Mais, ce faisant, il cherche à être le candidat d’une famille politique qui subit revers sur revers en Europe, comme le montre la défaite de Matteo Renzi à son référendum.



Quand il ne reste plus que la com.

lundi 29 août 2016

Lait, burkini : le gouvernement aux abonnés absents

La semaine dernière, l’actualité a été dominée par le bras de fer entre les producteurs de lait et Lactalis, et la poursuite du débat sur le burkini, avec la décision du conseil d’Etat. Mais il y a une chose qui réunit ces deux actualités : le fait que, dans les deux cas, le gouvernement se contente de commenter en laissant faire les différents protagonistes, sans jamais agir !



Ces démissions de notre gouvernement

mardi 24 mai 2016

Faux frondeurs, vrais suiveurs (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus


Ainsi donc la motion de censure déposée contre le projet de loi El Khomri a échoué. Le résultat était on ne peut plus prévisible. Encore une fois, les soi-disant frondeurs n’ont pas joints la parole aux actes en refusant d’assumer le choix de destituer le gouvernement de la gauche la plus à droite que l’on n’ait jamais connue. La tragi-comédie qui entoure chacune des motions de censure ne doit pas faire illusion : tout cela relève d’un jeu politicien de bas étage.

jeudi 12 mai 2016

Autisme gouvernemental (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus



Les récentes manifestations contre la loi El Khomri ont dégénéré, un peu partout, en violences qu’il ne s’agit ici nullement d’excuser, encore moins lorsqu’elles mettent en danger la vie d’agents de la force publique qui risquent quotidiennement leur vie pour nous protéger et qu’il y a peu étaient unanimement salués pour leur dévouement. Ces violences permettent cependant d’effectuer deux constats.

jeudi 26 novembre 2015

Valls fait toujours du Sarkozy

Depuis qu’il s’est installé place Beauvau, il n’est pas difficile de voir à quel point Manuel Valls s’inspire de celui qui l’a précédé de 2002 à 2007, étant donné que cela lui a servi de tremplin pour l’Elysée. Et même à Matignon, il continue à faire du Sarkozy, comme le révèle les derniers jours.



Bonnet blanc et blanc bonnet

Pour qui a regardé l’interview donnée par Manuel Valls au Petit Journal, il est difficile de ne pas imaginer le président des Républicains tenir peu ou prou les mêmes propos que le chef de la majorité. D’abord, il y a le ton, martial, sévère, même si on peut penser que c’est un peu surjoué et que les ficelles communiquantes ne sont pas toujours très discrètes. Puis, il y a le volontarisme affiché, les mesures annoncées et défendues, les promesses faites : toute une panoplie soigneusement étudiée, veillant à répondre aux horreurs d’il y a quelques jours et au besoin de réponses des Français. Ce faisant, le gouvernement a largement repris les propositions de l’opposition, dont la ligne de différenciation ne semble plus tenir qu’au reproche de ne pas avoir pris ces mesures après les attentats de janvier.


Le sens de cette convergence

jeudi 22 octobre 2015

Moirans : après la justice, l’Etat doit agir

Un délinquant roulant dans une voiture volée se tue sur la route. La justice refuse à son frère, en prison, une permission pour assister aux obsèques. Des membres de leur communauté en profitent pour vandaliser l’espace public. Cette fois-ci, heureusement, la justice n’a pas cédé. Mais l’Etat a du retard.



Inadmissible chantage à la violence

Déjà, fin août, des voyous du voyage avaient bloqué et vandalisé l’autoroute A1 pour faire pression sur la justice afin de permettre à un délinquant de participer aux obsèques de son frère. Si, sur le principe, on peut penser qu’il est humain et normal de le permettre, cela devient inacceptable quand un groupe commet des délits pour l’obtenir. On peut d’ailleurs penser que les évènements de Moirans sont la conséquence directe de cette première séquence puisque la justice avait, dans un deuxième temps, donné sa permission au frère d’assister aux obsèques, après les actes de vandalisme commis sur l’A1. Heureusement, la justice a refusé cette fois-ci. Aussi dur soit le fait de priver un frère de ce moment, les violences de Moirans l’imposaient car une décision inverse aurait été une incitation à la violence.

Même si la mère de la victime a changé de ton mercredi, demandant l’arrêt des violences, elle avait dit avant qu’il y aurait « du grabuge » si son fils n’était pas autorisé à assister aux obsèques de son autre fils : « on a des soutiens dans des camps partout en France. Tout le monde va se révolter ». Toute la colère d’une mère qui perd son fils ne peut pas justifier les scènes de guérilla urbaine à Moirans et ce chantage à la violence dans un Etat de droit. Il était parfaitement possible de protester de manière pacifique et sans la violence qui les a poussé à utiliser des cagoules. Mais parce qu’ils ont utilisé la violence pour se faire entendre et que la mère de la victime l’a légitimé, l’Etat devait refuser cette permission pour éviter de donner l’impression qu’il récompense la violence. Cette fois-ci, la justice a vu juste.

Un Etat aux abonnés absents ?

vendredi 12 juin 2015

Et si Sarkozy menait la politique de Hollande et Valls ?

Par-delà la malheureuse escapade berlinoise du Premier Ministre, les décisions, notamment économiques, du gouvernement rencontrent peu de résistance, car elles sont portées par une majorité dite de gauche. Empruntant le procédé utilisé par David Desgouilles pour son premier livre « Le bruit de la douche », lu et apprécié par Jacques Sapir, qu’en serait-il si une autre majorité les avait portées ?



De l’austérité à la libéralisation

Peu après son élection, Nicolas Sarkozy se débarrasse de François Fillon et nomme Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Il poursuit et accélère le plan de réduction des déficits entrepris en 2011, au point de doubler le total des hausses d’impôts. Rue de Solférino, on n’ose pas trop critiquer, car c’est François Hollande qui a repris la position de premier secrétaire. En revanche, il critique le maintien du blocage du point d’indice des fonctionnaires en soulignant que si un blocage exceptionnel peut être compris, la poursuite de ce blocage est injuste, cajolant un électorat naturel du PS. Après tout, une grande majorité des fonctionnaires votent encore pour le PS, et Hollande veut défendre son électorat.

Devant l’atonie économique de 2012 et 2013, qui ne permet qu’une faible réducation des déficits publics malgré les hausses d’impôt et les coupes de dépenses, Sarkozy décide de prendre un nouveau départ en nommant Laurent Wauquiez premier ministre, après la débacle des municipales. Il annonce un plan de baisse des cotisations sociales de 40 milliards pour les entreprises ainsi qu’un grand plan de simplification. Hollande dénonce une majorité à la solde du Medef, lors de l’université d’été duquel le premier ministre s’est fait applaudir. Et il souligne qu’il n’est pas juste qu’à travers la revalorisation a minima du SMIC, ce soit « ceinture pour les salariés et champagne pour les patrons ».

Toujours plus d’eurolibéralisme

mardi 21 avril 2015

Loi de surveillance : quand Valls fait du Bush

Le projet de loi de surveillance présenté par Manuel Valls à l’Assemblée Nationale, en procédure accélérée, semble bien s’apparenter à une version, certes plus limitée, du Patriot Act. Ainsi, il est donc particulièrement regrettable de ne pas permettre un vrai débat démocratique sur un tel sujet.



Un pas vers Big Brother ?



Ce débat que l’on oublie

lundi 30 mars 2015

Départementales : la défaite travestie

Il y a une semaine, la majorité avait tenté une extraordinaire masquarade, présentant une défaite historique en résistance, Elle a continué hier avec la poursuite du discours selon lequel la majorité aurait bien résisté, alors qu’elle devrait perdre 4 à 5 départements sur 10 qu’elle gérait.



Cette majorité qui ose tout

Il faut quand même un sacré culot, une terrible déconnexion d’avec la réalité et un cynisme effarant pour défendre le discours que la majorité tient depuis une semaine. En 2011, le total des voix « de gauche », PS, radicaux, gauche radicale, écologistes et extrême-gauche compris, était de 49,56%. En 2015, ce total est tombé à 36,78%, une perte de près de 13 points. Le plus dur est sans doute que l’extrême-droite a pris 10 points dans le même intervalle, près de 80% de la perte de la gauche. Il faut bien un sacré culot pour présenter cette défaite sévère comme une bonne résistance, qui plus est, à l’extrême-droite, uniquement sur la foi de sondages qui donnaient le FN à 30%.

Puisque cette énorme ficelle n’a pas été assez dénoncée après le premier tour, le gouvernement doit se sentir autorisé à poursuivre sur sa lancée. La perte de près de la moitié de ses départements serait donc un bon résultat ! Et après, on s’étonne que les Français aient une si mauvaise opinion de la classe politique en général et de la majorité en particulier… Si je m’oppose aux politiques menées par la majorité, n’aurait-il pas été plus sensé de vraiment reconnaître la défaite, quitte à incriminer la conjoncture, avant de se raccrocher aux promesses d’un futur un peu meilleur et aux fruits que pourrait rapporter le plan de compétitivité, comme l’a fait Manuel Valls dans sa déclaration du soir.

Le triste théâtre de la politique

mercredi 11 mars 2015

Le FN : le meilleur ennemi du PS

Manuel Valls a créé un sacré phénomène médiatique avec ses déclarations sur le Front National, contre lequel la France pourrait se fracasser. Un effarant retour dans le passé, où le parti lepéniste était déjà le meilleur allié de François Mitterrand pour déstabiliser le camp adverse…



Mitterrand 2.0 ?

Déjà, dans les années 1980, le Parti Socialiste avait largement utilisé le FN pour affaiblir l’opposition d’alors, en lui donnant un plus large accès aux médias, en introduisant la proportionnelle, et en jouant avec l’idée du droit de vote des étrangers… L’émergence du parti lepéniste a probablement joué un rôle dans la victoire de 1988. Une leçon sans doute retenue par François Hollande, conseiller à l’Elysée avant 1988, après l’échec de Lionel Jospin en 2002. On constate depuis quelques mois que la majorité joue ouvertement le jeu du FN en cherchant à réduire le débat politique à une alternative entre eux et le parti lepéniste, poussant Nicolas Sarkozy à parler, pour une fois pas totalement à tort, de FN-PS.

Car la saillie de Manuel Valls n’est qu’un élément dans une stratégie globale, comme le montre la sortie du président de la République disant qu’il souhaite arracher les électeurs au FN. L’autre élément de la stratégie de François Hollande pour 2017, c’est la droitisation de son discours économique, illustrée par l’utilisation du 49-3 sur la loi Macron. L’idée des apprentis-sorciers de l’Elysée est d’asphyxier une UMP déjà peu fringante avec son président qui préfère courir les conférences que la diriger. Trop modérée, l’UMP se distingue trop peu du gouvernement. Trop dure, elle créé un pont vers le FN pour ses électeurs. L’espace politique de l’UMP n’est-il pas singulièrement réduit dans le contexte actuel ?

Jouer avec le feu…