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samedi 19 juin 2021

Les paradoxes de la crainte de l’inflation

C’est la crainte des marchés financiers depuis le début de l’année. Le rebond de l’inflation a même provoqué une remontée sensible des taux d’emprunt d’État à 10 ans depuis les plus bas atteints en 2020. Les 5% d’inflation enregistrés aux États-Unis en mai pourraient en effet être très inquiétants. Pourtant, les marchés financiers n’ont guère réagi. Que cache ce paradoxe ?

 


Crainte court-termiste infondée et vrai enjeu à long terme

 

lundi 27 juillet 2020

Tesla : la tulipe du 21ème siècle


Plus de 300 milliards ! C’est la capitalisation boursière qu’a atteint Tesla, déclenchant un bonus à 10 chiffres pour Elon Musk. Tesla est tout simplement le constructeur automobile qui vaut le plus en bourse aujourd’hui ! Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats du deuxième trimestre devraient inciter à la prudence. Une nouvelle preuve de la folie des marchés.




Tesla vaut trois fois plus que BMW et Mercedes réunis !


lundi 15 juin 2020

L’incroyable et révélatrice remontée des bourses


Les évolutions des indices boursiers sont effarantes. En début de semaine, le Nasdaq effaçait son recul de début d’année pour atteindre de nouveaux plus hauts historiques, en progression de plus de 40% par rapport au point bas de mars ! Jeudi, tous les marchés subissaient une forte correction. Mais au global, le rebond reste fort depuis mars. Une évolution très révélatrice.





Orchestre sur le Titanic ou fracture de la société ?



samedi 4 janvier 2020

Les records révélateurs des marchés financiers


Alors que de plus en plus de peuples se révoltent contre leurs dirigeants, que l’économie mondiale est en difficulté, il y a quelque chose de surnaturel à constater la croissance des marchés financiers en 2019, 26% pour le CAC 40, 27% pour le Dow Jones et 32% pour le Nasdaq. Une performance particulièrement révélatrice de tous les dysfonctionnements de notre époque.




Misère en bas, champagne en haut



lundi 24 septembre 2018

Ce que la bourse dit des Etats-Unis et de l’Europe

A plus de 26 000 points, le Dow Jones a quasiment doublé par rapport à son point le plus haut atteint avant la grande crise financière de 2008, rejoignant mon exercice de politique-fiction de 2009. En revanche, je n’avais pas imaginé un tel décalage avec les bourses européennes, qui restent encore sous leurs plus hauts de l’époque. Que signifie cette grande divergence boursière ?


La grande victoire des actionnaires

mardi 5 juin 2018

Italie : ces marchés, mauvais juges et parties

La semaine dernière, les évènements en Italie nous ont fait renouer avec l’état de nervosité des marchés pendant les pics de cette crise de la zone euro qui ne finit jamais : une hausse de 1,5 points de l’emprunt d’Etat Italien à 10 ans et une baisse des bourses. Mais plus insidieux, le discours selon lequel celui qui provoquerait cela serait un « charlatan » dans un effarant jugement de valeur.


Les marchés peuvent-ils être une boussole pour l’humanité ?

samedi 14 avril 2018

La bulle Tesla proche de l’explosion ?

On peut voir dans Tesla celui qui a détrôné les limousines BMW et Mercedes en Europe en 2017, dont la valorisation boursière dépasse celle de Ford et GM, qui révolutionnerait toute l’industrie automobile. Mais, de plus en plus, on peut aussi et surtout y voir une bulle boursouflée, dont l’épaisseur s’affine et menace d’éclater avec l’arrivée de la concurrence et son désastre opérationnel.


Quand il n’y a plus que la surface qui tient

vendredi 9 septembre 2016

Uber, le Attila des transports routiers

Décidément, Uber continue à défier les règles du monde des affaires, en affichant des pertes de 1,27 milliards de dollars au premier semestre 2016, pour 2 milliards de chiffre d’affaires. En clair, l’entreprise dépense plus de 3 milliards quand elle en gagne 2 ! Des chiffres extravagants qui en disent long sur les logiques à l’œuvre pour les modèles d’affaire des licornes


Là où Uber passe, la concurrence ne repousse pas

jeudi 11 août 2016

La nouvelle économie ? Des sangsues addictives élevées par les marchés

Bien sûr, les nouvelles technologies ont des vertus et ses entreprises emblématiques ont fait preuve de créativité, apportant souvent de vrais services. Mais, comme le montrent les vastes pertes de Tesla ou la dernière levée de fond de Deliveroo, leur modèle d’affaires a bien des côtés obscurs.



Exploiter, détruire et rendre dépendant

lundi 7 mars 2016

lundi 14 septembre 2015

USA : les effarantes réponses aux dettes étudiantes




Du service public à la dette éternelle ?

Certains font des dettes étudiantes aux Etats-Unis (plus de 1200 milliards de dollars) les futurs subprimes. Il faut dire que leur montant a été multiplié par 6 en douze ans. Comme personne ne songe une seconde à remettre en cause le fonctionnement des universités privées, malgré toutes leurs errances, les candidats aux élections présidentielles commencent à prendre position. Leurs idées sont totalement extravagantes. Hillary Clinton propose ainsi de limiter le paiement des frais d’universités à un plafond de 10% des revenus sur 20 ans (soit la bagatelle de 100 000 dollars pour un revenu moyen de 50 000 dollars par an) avec une garantie publique au cas où cela ne couvre pas tous les frais. Mais The Economist craint que cela ne pousse pas les frais à la baisse et les étudiants à choisir avec sagesse leurs études.

La bible des élites globalisées se déclare donc plus intéressée par les idées de Marco Rubio, candidat aux primaires républicaines, qui reprend une idée avancée par Milton Friedman en 1955. L’idée va encore plus loin puisque les marchés pourraient financer les études supérieures de la jeunesse, contre une part de leurs revenus futurs. Pour The Economist, le marché permettrait de corriger les défauts de la solution d’Hillary Clinton puisque les investisseurs limiteraient le financement des études les moins rentables, ce qui pousserait à une réduction de leurs prix et de leurs coûts. Outre le caractère critiquable d’une forme de « dette éternelle », ces propositions semblent surtout être des recettes pour nourrir la hausse du coût des études en démultipliant les outils des étudiants pour les financer.

Toujours plus du pire