Affichage des articles dont le libellé est bourse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bourse. Afficher tous les articles

lundi 25 janvier 2021

Du sens de l’envolée des marchés financiers

La crise économique des années 2020 est très particulière. Nous assistons probablement au découplage le plus frappant entre l’économie réelle et l’économie financière. Bien sûr, ce découplage n’est pas nouveau. Mais jamais un tel grand écart n’était apparu sur un laps de temps aussi court, avec la récession la plus sévère depuis des décennies, et des marchés financiers qui battent des records


Crise ultra-inégalitaire et bulle financière

 

samedi 4 janvier 2020

Les records révélateurs des marchés financiers


Alors que de plus en plus de peuples se révoltent contre leurs dirigeants, que l’économie mondiale est en difficulté, il y a quelque chose de surnaturel à constater la croissance des marchés financiers en 2019, 26% pour le CAC 40, 27% pour le Dow Jones et 32% pour le Nasdaq. Une performance particulièrement révélatrice de tous les dysfonctionnements de notre époque.




Misère en bas, champagne en haut



lundi 24 septembre 2018

Ce que la bourse dit des Etats-Unis et de l’Europe

A plus de 26 000 points, le Dow Jones a quasiment doublé par rapport à son point le plus haut atteint avant la grande crise financière de 2008, rejoignant mon exercice de politique-fiction de 2009. En revanche, je n’avais pas imaginé un tel décalage avec les bourses européennes, qui restent encore sous leurs plus hauts de l’époque. Que signifie cette grande divergence boursière ?


La grande victoire des actionnaires

samedi 10 février 2018

Le nouveau krach financier : maintenant ou demain ?

C’est une véritable semaine noire pour les marchés financiers. Le Dow Jones a battu son record de perte en nombre de points sur un jour et perdu 10% en deux semaines. Faut-il voir dans ces mouvements le début d’un nouveau krach, comparable à celui de 2001 ou 2008, ou seulement une répétition à taille réduite de celui qui finira par venir, plus tard en revanche ?


Du sens des mouvements des marchés

vendredi 9 décembre 2016

lundi 7 mars 2016

mardi 19 janvier 2016

mercredi 26 août 2015

Chine : violente correction ou début d’un krach mondial ?




L’économie mondiale retient son souffle

Dans quelques années, l’économie chinoise sera la première économie du monde. Comme les oscillations de l’économie étasunienne se ressentaient sur la planète entière, celles de l’Empire du milieu commencent également à concerner le monde entier. D’ailleurs, il y a plus de deux ans, j’avais écrit que « la prochaine grande crise financière mondiale se joue peut-être en Chine », en rapportant le développement inquiétant des pratiques spéculatives. Aujourd’hui, avec le ralentissement économique du pays, la chute de la bourse de plus de 40% en quelques semaines et la dévaluation, on pourrait imaginer voir se réaliser cette prévision inquiétante. D’ailleurs, le poids de la Chine se lit dans le cours des matières premières, et notamment la très forte baisse du prix du pétrole ou des autres métaux.


Le retournement du marché chinois apparaît également dans les comptes de nombreuses multi-nationales qui y réalisent une part importante de leur chiffre d’affaires et leurs profits. La chute des exportations semble indiquer une transition économique, avec la hausse des salaires, qui rend le pays moins compétitif que l’Inde ou l’Afrique (d’où la décision de H&M d’y délocaliser une part de sa production). Cela explique sans doute en partie le choix de dévaluer le yuan, même s’il faut mettre en perspective le caractère limité de la dévaluation (bien moins importante que la baisse de l’euro) et le fait qu’elle est vient aussi du lien avec le dollar, qui s’est beaucoup apprécié. Bref, entre dégonflement de la bulle spéculative et potentiellement la fin d’une phase de développement du pays, tout semble réuni pour une crise.

Les autres conséquences du ralentissement

mercredi 22 avril 2015

Les bourses fêtent la prise de pouvoir des actionnaires

Le Dow Jones plus haut qu’en 2007, le Nikkei, au-delà de 20 000 points et au plus haut depuis 2000, le CAC 40, au-delà de 5200 points, au plus haut depuis 2007 : si l’envolée des bourses reflète la spéculation et les politiques des banques centrales, elle souligne aussi les rapports de force économiques actuels.



Les actionnaires rois du monde

A première vue, on pourrait se dire que le niveau actuellement atteint par les bourses du monde est délirant et qu’il ne représente qu’un nouvel épisode de spéculation irrationnelle et exubérante nourri par les choix des banques centrales, entre taux au plus bas et création monétaire. Bien sûr, ces éléments expliquent en partie les niveaux atteints dernièrement. Cependant, les choses sont plus compliquées que cela. En effet, quand on examine le niveau des cours par rapport aux profits, le niveau actuel n’est pas déilrant (selon The Economist, la capitalisation boursière représente 15,3 fois les bénéfices contre une moyenne de long terme de 16,6 fois). En fait, il semble même y avoir du potentiel de croissance !

C’est que notre système économique atteint de nouvelles extrémités. Depuis 3 ans, The Economist, pourtant guère prédisposé à remettre en cause notre système économique, s’inquiète régulièrement du niveau des profits, qui a dépassé les plus hauts historiques atteints avant la crise de 1929. Aujourd’hui, les grandes multinationales arrivent à tirer toujours plus de profits de leurs activités, révélant un rapport de force qui leur est forcément favorable. Mais il y a plus fort  qu’elles : leurs actionnaires, qui sont la raison pour laquelle elles concentrent toute leur énergie à augmenter sans cesse leurs profits, pour leur en redistribuer une part toujours plus forte, sous la forme de dividendes ou de rachats d’action.

Le retour des féodalités

samedi 28 juin 2014

Il faut interdire les rachats d’action


C’est une des absurdités du système économique actuel que dénonce clairement The Economist, dans un papier sur l’augmentation de la dette des entreprises. Un nombre grandissant d’entre elles cèdent à la mode effarante du rachat de leurs propres actions.


S’endetter pour faire monter la bourse

Il faut vraiment lire l’article de The Economist. L’hebdomadaire des élites globalisées conte le cas d’ADP, une entreprise qui a utilisé les 700 millions levés par la vente d’une filiale pour racheter des actions, ce qui lui  a fait perdre son AAA, qu’elle aurait conservé si elle avait conservé l’argent ou qu’elle l’avait investi. The Economist prend aussi le cas de Time Warner, qui emprunte pour racheter ses actions et explique que « beaucoup de grandes entreprises suivent discrètement l’exemple d’Apple, qui s’endette pour payer des dividendes ou racheter ses actions plutôt que de rapatrier de l’argent stocké à l’étranger, qui déclencherait le paiement d’impôts importants ». Capital nous apprend que Monsanto a levé 10 milliards pour racheter ses actions.

Ceci explique en grande partie l’envolée de l’endettement des entreprises, qui représente aujourd’hui  près de 2,7 fois leur bénéfice opérationnel, contre seulement 2,2 en 2011, alors même que les profits des entreprises battent des records ! The Economist donne trois raisons à ce phénomène : le niveau très bas des taux, la pression des actionnaires activistes qui poussent les entreprises à retourner un maximum d’argent aux actionnaires, mais aussi la fiscalité. Mais, l’endettement des entreprises progresse de 10% par an et le journal note que « cela pourrait suggérer que l’accroissement de la rentabilité pour les actionnaires ne vient pas d’une véritable croissance mais d’un accroissement du bilan. Pour certains, cela sonne familièrement déprimant ».

Pourquoi il faut l’interdire