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mercredi 3 mai 2017

samedi 21 janvier 2017

Toujours plus de profits pour les multinationales… Qui paient toujours moins d’impôts


« Préoccupés du seul soin de faire fortune, les hommes n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous », Tocqueville

Au début des années 1980, le taux d’impôt sur les sociétés était de 50% en France et aux Etats-Unis (après avoir été plus haut, héritage de Roosevelt). Les profits des entreprises ne représentaient alors que quelques pourcents du PIB. Aujourd’hui, leur part a explosé, au point d’inquiéter le très pro-business The Economist, qui s’en est inquiété en 2012 et en 2016. Non seulement les grandes entreprises n’ont jamais extrait autant de profits des sociétés qui les font vivre, mais en outre, elles paient moins d’impôts (en France, 33%, 39,6% aux Etats-Unis, sans compter les niches), en réclament toujours moins, et sont sur le point de l’obtenir ! Pourtant, comme le rappelle Marianne, l’année 2016 a été très rentable pour les actionnaires du CAC40, avec 55,7 milliards distribués, proche du record de 2007 (57,1 milliards).

vendredi 9 décembre 2016

jeudi 15 septembre 2016

Profits, dividendes, fiscalité : les actionnaires vainqueurs de la lutte des classes

Bien sûr, ce n’est pas nouveau, mais plutôt le fruit de décennies de politiques ultralibérales. Mais le plus effarant reste que, malgré le déluge de chiffres confirmant que les excès du passé ont repris de plus belle, il n’y ait pas véritablement de remise en cause de la victoire des actionnaires.



Champagne en haut, austérité en bas

mercredi 19 août 2015

Profits du CAC 40, salaires des patrons : alerte à l’explosion des inégalités !

Ce sont des chiffres passés trop discrètement : le contraste entre la croissance famélique, quand il y en a, du PIB ou des salaires, par rapport à celle, extravagante, des profits des multinationales, des dividendes ou des salaires de leurs dirigeants. Comme une synthèse de notre société.



Des chiffres extravagants


Le plus effarant est que ce contraste ne semble pas provoquer plus de questionnements, même si cela a sans doute été à l’origine du succès du livre de Thomas Piketty. Si les profits du CAC 40 ont profité de la forte baisse de l’euro (disqualifiant la critique de la dévaluation), le contraste entre les 38% de hausse des profits et les 3% de hausse du CA illustre de manière criante les priorités économiques des plus grandes entreprises, qui arrivent à tellement augmenter leur rentabilité, ce graal moderne, la priorité des priorités, avant les emplois ou la rémunération des salariés, comme du temps d’Henry Ford. Ainsi les actionnaires récupèrent des dividendes croissants, outre des rachats massifs d’actions pour booster leurs cours. Et les dirigeants sont remerciés par des salaires de plus en plus élevés.

La victoire de la loi de la jungle