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mercredi 7 décembre 2016

Italie, France : le crépuscule de la gauche eurolibérale se poursuit

L’actualité politique s’est à nouveau accélérée ces derniers jours. En France, François Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait, ouvrant la voie à Manuel Valls, qui a déclaré sa candidature quelques jours après. Mais, ce faisant, il cherche à être le candidat d’une famille politique qui subit revers sur revers en Europe, comme le montre la défaite de Matteo Renzi à son référendum.



Quand il ne reste plus que la com.

vendredi 28 août 2015

La grande convergence des gauche et droite de gouvernement en Europe

On en parle depuis longtemps, notamment depuis le début des années 1990, avec l’accord sur la politique de franc cher, puis le soutien donné aux traités européens. Mais ces dernières années semblent indiquer une accélération de ce phénomène de convergence partout en Europe, ou presque.



Convergence eurolibérale

Bien sûr, ce phénomène prend des formes différentes selon les pays. Mais les cas se multiplient. En Grèce, Syriza a eu besoin des voix de Nouvelle Démocratie pour faire voter les trois textes demandés par la toïka. En Italie, Matteo Renzi gouverne déjà avec le soutien d’une coalition réunissant des éléments de gauche et de droite, sur un agenda de libéralisation marqué. On peut également rappeler qu’en Grande-Bretagne, les conservateurs et les libéraux-démocrates ont gouverné ensemble pendant cinq années, tout comme la CDU et le SPD en Allemagne depuis plusieurs années, avec l’ironie d’une gauche qui a mis en place les lois Harz et d’une droite qui met en place un salaire minimum plus tard.

Bien sûr, pour l’instant, les symptômes sont moins marqués en Espagne, encore que l’on peut considérer que l’émergence de Podemos démontre que le PSOE ne porte pas une opposition suffisante au PP. Et en fonction des résultats des élections législatives à venir, et du score des indépendantistes, une alliance du centre-gauche et du centre-droit pourrait être le produit de la fragmentation de la vie politique espagnole. En France, la convergence vient sur les idées. D’abord sur l’Europe, avec le soutien concomitant à Maastricht (incluant quelques meetings communs), puis le TCE, le traité de Lisbonne, ou le TSCG. Mais aussi sur les questions économiques, avec la quête effarante de compétitivité, ou la libéralisation du travail le dimanche, où Hollande finit par tenir les promesses de Nicolas Sarkozy.

Une démocratie au rabais