jeudi 20 mars 2014

Comme une ambiance de fin de régime…


L’hiver 2014 restera sans doute comme une des périodes les plus tristes de notre vie politique. Face à un gouvernement dont la direction semble devenue folle, l’UMP est secouée par des affaires, tandis que les municipales font ressortir des aspects bien troublants du FN.


Une majorité à la dérive

Dimanche, nous sommes près de 45 millions à être appelés aux urnes pour les élections municipales, des élections importantes pour notre vie de tous les jours. Mais une prise de recul sur les trois derniers mois donne le vertige quand on se penche sur l’actualité politique. François Hollande avait sans nul doute élaboré une nouvelle stratégie : une accentuation du virage eurolibéral pour occuper le centre politique, quelques bombes sociétales pour hystériser le débat public et pousser l’UMP aux dérapages. A défaut d’y adhérer, on pouvait reconnaître une certaine logique à cette ligne, d’autant plus que les affaires pénalisent lourdement le parti de l’ancien président avec un flot trop fréquent de nouvelles.

Mais cette stratégie ne fonctionne pas du tout, au point qu’à l’approche des municipales, le gouvernement se fait plus discret, comme s’il voulait limiter l’impact négatif sur ses édiles locaux. La majorité est entre deux feux. D’une part, elle peine à prendre des mesures assez fortes pour changer la donne, notamment en matière d’emploi. Et d’autre part, n’obtenant aucun résultat sur ce front, le fossé, déjà colossal avec les classes populaires, semble se creuser toujours plus, les agitations sociétales n’ayant aucun intérêt pour des personnes en manque d’emplois ou de pouvoir d’achat. Enfin, le manque de professionnalisme et la ligne atlantiste sur l’Ukraine et la Crimée ne rassurent pas…

Une opposition peu ragoutante

Paradoxalement, malgré l’immense impopularité de l’équipe au pouvoir, les Français ne semblent pas avoir trouvé de solution de rechange. L’hiver a été désastreux pour l’UMP, prise entre trois feux : une tentation identitaro-réactionnaire peu rassembleuse, les initiatives contestables de Jean-François Copé (le cas du livre « tous à poil ») et le flot permanent des affaires, dont pas moins de 6 impliquent Nicolas Sarkozy, ne font vraiment pas envie. Et ce n’est pas la nouvelle audition de l’ancienne ministre Christine Lagarde au sujet de l’extravagant arbitrage à 400 millions en faveur de Bernard Tapie qui va améliorer les choses car cela donne au contraire une forme de cohérence au quinquennat précédent.

Du coup, le FN devrait avoir un boulevard. Mais même si le parti de la famille Le Pen présente un nombre historique de candidats, le bilan de la campagne n’est guère positif. La présence limitée à 2% des communes du pays démontre un faible enracinement et une image toujours sulfureuse pour une grande partie de la population. Pire, la constitution des listes a provoqué de nombreux dérapages entre inscriptions de candidats qui ne souhaitaient pas l’être ou choix de personnalités qui contredisent la stratégie de dédiabolisation, avec, par exemple, le choix d’un proche de Dieudonné à Paris. Bref, dans un contexte politique pourtant idéal, le FN ne casse pas le plafond de verre.

L’addition des trois explique sans doute le goût amer que l’on peut avoir en pensant au débat politique en France aujourd’hui. Mais il faut résister à la tentation de l’abstention, qui revient à accepter le statut quo. Le salut pourra venir de nos votes, aux municipales comme aux européennes, et après…

33 commentaires:

  1. Sur le long terme l'économie française est mal partie, chute de la recherche :

    Les recrutements dans ce secteur sont en diminution constante depuis une dizaine d’années et les organismes de recherche, dont le CNRS, pourraient bientôt ne plus recruter (années dites « blanches »). Les conséquences se font déjà sentir à travers une crise de la vocation scientifique des nouvelles générations. Si les jeunes se détournent de ces apprentissages et de ces carrières, c’est l’ensemble du système français de recherche qu’on aura mis à mal, et avec lui, les perspectives d’innovation, d’emploi mais aussi d’influence de notre pays dans le moyen terme.

    http://sncs.fr/spip.php?article3513

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Si les jeunes se détournent de ces apprentissages et de ces carrières..."

      Même pas. S'il n'y a plus d'embauche alors le mal est déja fait.

      Les jeunes ne doivent pas hésiter à n'étudier que ce qui les intéresse le plus : histoire de l'art, égyptologie, salsa, peu importe. Autant se faire plaisir puisque de toute façon tout est bouché.

      Cela ne changera rien à l’innovation, l’emploi ou l’influence de la France dans le monde.

      Sauf bien sûr pour ceux qui envisagent sérieusement de s'expatrier une fois leurs diplômes en poche.

      Ivan

      Supprimer
  2. il m'arrive en fin d'après-midi la fatigue faisant de m'asseoir seul et de prier mais c'est l'hymne national qui me vient aux lèvres et que je chante en silence, c'est l'unique prière qui me semble avoir un sens. à force de destruction il restera comme force unique le gaullisme et le sens de la nation, pour l'instant nous ne sommes pas arrivés à terme, pas assez détruit, le gaullisme est une idéologie de reconstruction. que la patience ne nous manque pas face à ce cortège d'hommes qui n'en sont pas !

    RépondreSupprimer
  3. Encore un peu de patience et la troïka fera des voyages fréquents à Paris

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est sensé être drôle ? Que fais-tu là où tu es pour que cela n'arrive pas ?

      Supprimer
  4. oui, fin de règne !!! et en face, quelle cohérence ?? Gilbert Perrin
    il y a 16 heures
    QUESTION BETE et MECHANTE !

    Sommes nous plus bêtes que les italiens ? Sans doute !

    Matteo RENZI, s'engage à rétablir les comptes de l'ITALIE en procédant, par des mesures draconiennes, à des ECONOMIES :

    Entre autres :

    - suppression de 1500 véhicules de fonction !!!!
    - le Sénat ...
    etc....etc....

    il prétend pourvoir remettre l'italie sur les rails en QUATRE MOIS ....

    Qu'attendons nous pour en faire autant en FRANCE ? N'avons nous pas un ou des HOMMES CAPABLES de PRENDRE DES MESURES DRACONIENNES ? Je me pose des questions !!! et surtout me demande (tout en connaissant parfaitement la cause) je me demande POURQUOI ne le PROPOSE T'ON PAS....

    Dans ma suggestion, je pense avant tout que dans ce pays, l'ETAT n'est pas CONTROLE, le PARLEMENT est GODILLOT. Je demande la création d'une institution INDEPENDANTE de CONTROLE CITOYEN de l'ETAT et de son SYSTEME de FONCTIONNEMENT ????

    et, la suppression du SENAT, du CONSEIL ECONOMIQUE et ENVIRONNEMENTAL

    - la suppression de tous les doublons, emplois théodules et inutiles, les charges et frais de fonctionnement etc... ce qui revient à dire compression drastique des CHARGES PUBLIQUES....

    Comme Matteo RENZI, le FAIRE RAPIDEMENT pour redonner aux entreprises la COMPETITIVITE et la CROISSANCE.....

    Pour celà, contrairement à l'Italie, il nous faut en FRANCE, cesser de "BOUFFER du PATRON" ....

    Ce n'est (je l'ai déjà souvent dit) qu'à ces conditions que la FRANCE se sortira de sa situation catastrophique !!!!

    AVIS, aux candidats, la FRANCE recherche un Mateo RENZI.....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mateo Renzi, ce jeune politicien opportuniste au service de l'Europe néolibérale.

      Supprimer
    2. Le problème majeur de l'Italie c'est d'être plombée comme la France par une monnaie surévaluée. Tout le reste n'est que de l'agitation politico-médiatique.

      Supprimer
    3. On verra bien dans 4 mois !
      Toto

      Supprimer
    4. N'importe quoi... Et vous connaissez l'effet de vos mesures d’austérité sur la consommation des ménages? Et donc par effet boule de neige leurs énormes effets récessifs ?? Des efforts à faire oui bien sur, mais avec pour objectif une réorientation des crédits publics pas une baisse drastique de la dépense sinon c'est la catastrophe à la grecque qui nous attend. L’austérité qui entraîne une récession et qui fini par creuser les deficits... n'est pas une solution!

      Supprimer
  5. Mais dans une vraie Démocratie, (me dira le lecteur que je n’ai pas encore perdu), il existe des contre pouvoirs qui devraient limiter la capacité de nuisance de cette élite.

    Certes, ces contre pouvoirs existent en Suède, en Allemagne, en Grande Bretagne, aux USA, mais pas vraiment en France à cause de ce monstre juridique qu’est la Constitution de la V eme République.

    http://institutdeslibertes.org/la-predominance-du-cretin/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens, les néolibéraux tendance Gave essaient de nous refourguer leurs idées en loucedé.

      C'est sûr, y'a qu'à saborder la Cinquième. Au bon temps de la troisième ou de la quatrième, tout allait tellement mieux. Et aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, tout va tellement mieux.

      Supprimer
    2. Je suis plutot d'accord avec Anonyme. A mes yeux, etre "gaulliste", ce n'est pas s'accrocher à un heritage, mais plutot s'inspirer d'une methode. En l'occurence, qu'on peut resoudre une crise democratique par un changement d'institutions.

      De Gaulle a créé la cinquieme république pour resoudre la crise de 1958 et mettre nos institutions en phase avec la société de 1958. Pourquoi ne pas creer une sixieme république pour resoudre la crise de 2014 et mettre nos institutions en phase avec la société de 2014 ?

      A l'heure de l'interconnexion numerique et de l'education de masse, une constituion basée sur le pouvoir individuel d'un homme providentiel ne me semble pas judicieux. Une sixieme republique devrait permettre un fonctionnement plus parlementaire, participatif, collectif.

      Talisker.

      Supprimer
    3. "Mais enfin , Monsieur, les gens qui nous gouvernent sont intelligents et compétents puisqu’ils ont été dans les meilleures écoles" Pour écrire ça il faut justement ne jamais avoir mis les pieds dans ces "grandes écoles" et avoir mesuré par soit même le niveau de connerie qui y règnent.

      Supprimer
    4. Ah bon, des contre pouvoirs ? Et nous, que faisons-nous pour nous opposer à ces dérives anti-démocratiques ?
      R-I-E-N.

      Supprimer
  6. Aujourd'hui les trois principaux partis politiques francais sont dirigés par Harlem Désir, Jean-Francois Copé et Marine Le Pen. Tout est dit.

    Désormais, le veritable pouvoir se trouve dans les institutions européennes, les banques et les multinationales, tandis que le veritable engagement se trouve dans le tissu associatif et la politique de proximité.

    Ce n'est pas étonnant, des lors, que l'on ne trouve plus que les cyniques et les incompétents pour vouloir encore faire de la "politique nationale".

    Talisker.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu pourras utilement lire sur www.fakirpresse.info/ un article intéressant daté du 7 mars sur un type formidable, Saul Alinsky, qui savait agir pour obtenir des résultats concrets. Ce n'est pas notre cas et si, au lieu d'adopter une attitude soumise, nous agissions là où nous sommes, pour remettre en cause le système, nous n'en serions pas là. Le système représentatif ne représente plus rien d'autre que les politicards, qui en vivent. Alors ?

      Supprimer
  7. Difficile de résister à l'abstention quand il n'y a souvent pas d'autre choix que la gauche européiste ou la droite européiste.

    RépondreSupprimer
  8. "La présence limitée à 2% des communes du pays...."

    oui mais l'immense majorité des communes sont très petites et les listes qui se présentent sont en général sans étiquette. Il faudrait donc avoir le pourcentage des communes où l'UMP et le PS se présentent pour avoir une idée juste.

    Il y a aussi un autre phénomène, par exemple dans la commune de 11000 habitants où j'habite. Il y a deux listes, une de gauche et l'autre de droite. Je le sais parce que j'habite là depuis une dizaine d'années. Autrement rien dans les programmes ne laisse supposer la moindre appartenance à une formation politique. Un nouvel habitant aurait beaucoup de mal à deviner que l'actuel maire et son équipe sont du PS et son concurrent de l'UMP. Ils ont volontairement censuré leur appartenance à ces partis. C'est une véritable escroquerie car les vainqueurs participeront à l'élection au sénat et voteront pour les candidats de leur parti camouflé.

    Donc tout compte fait les listes qui se revendiquent clairement et explicitement des partis dits de gouvernement ne doivent pas représenter un gros pourcentage des communes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exactement.
      Ces élus désintéressés n'ont pas envie de "payer" pour leurs petits camarades et ils avancent masqués. Il y a bien là la preuve d'un échec reconnu et pris en compte par des tricheurs, qui ont violé le vote populaire sur le TSCG, et ont fait perdre leur souveraineté à notre pays. Un échec reconnu, mais pas assumé.
      La seule certitude que l'on puisse voir aujourd'hui dans le domaine politique, c'est qu'il faut changer de système pour revenir à un système démocratique et se débarrasser des politiciens professionnels corrompus et cupides.

      Supprimer
  9. J'ai trois listes dans ma commune:
    divers gauche, en place depuis 2008
    UMP, des vieux radins
    PC, des vieux jaloux des radins.

    RépondreSupprimer
  10. Gilbert Perrin a partagé un statut.
    il y a 2 heures
    AMI, ENTENDS TU ????? si personne n'avait entendu DE GAULLE, que serions nous ? Si personne n'avait cru que la "resistance", nous amènerait la VICTOIRE que serions nous devenus ? Si personne ne s'était retroussé les manches, pour reconstruire la FRANCE, que serions nous ? et SI DEMAIN, personne ne croit à la STATEGIE de RECONQUETE, qu'allons nous devenir ??????
    AMIS, REVEILLEZ VOUS, Faisons comme les italiens !!!!
    CROIRE et OSER !!! est ce français ????

    RépondreSupprimer
  11. Ce que je peux vous dire, c'est que, dans les entreprises publiques ou qui l'étaient, la pression économique est très forte et que, là où je travaille, on va à marche forcée vers la libéralisation au bénéfice des actionnaires. Fric, fric, fric vive les socialos ultra libéraux.

    RépondreSupprimer
  12. "le gouvernement se fait plus discret." A tel point que de nombreux candidats dissimulent leurs liens ou/et leur appartenance à un parti. Tout un symbole.

    Demos

    RépondreSupprimer
  13. CONTRE l'économie étatique créatrice de chomage et de dette...RECOUVRONS la croissance ....

    QUESTION BETE et MECHANTE !

    Sommes nous plus bêtes que les italiens ? Sans doute !

    Matteo RENZI, s'engage à rétablir les comptes de l'ITALIE en procédant, par des mesures draconiennes, à des ECONOMIES :

    Entre autres :

    - suppression de 1500 véhicules de fonction !!!!
    - le Sénat ...
    etc....etc....

    il prétend pourvoir remettre l'italie sur les rails en QUATRE MOIS ....

    Qu'attendons nous pour en faire autant en FRANCE ? N'avons nous pas un ou des HOMMES CAPABLES de PRENDRE DES MESURES DRACONIENNES ? Je me pose des questions !!! et surtout me demande (tout en connaissant parfaitement la cause) je me demande POURQUOI ne le PROPOSE T'ON PAS....

    Dans ma suggestion, je pense avant tout que dans ce pays, l'ETAT n'est pas CONTROLE, le PARLEMENT est GODILLOT. Je demande la création d'une institution INDEPENDANTE de CONTROLE CITOYEN de l'ETAT et de son SYSTEME de FONCTIONNEMENT ????

    et, la suppression du SENAT, du CONSEIL ECONOMIQUE et ENVIRONNEMENTAL

    - la suppression de tous les doublons, emplois théodules et inutiles, les charges et frais de fonctionnement etc... ce qui revient à dire compression drastique des CHARGES PUBLIQUES....

    Comme Matteo RENZI, le FAIRE RAPIDEMENT pour redonner aux entreprises la COMPETITIVITE et la CROISSANCE.....

    Pour celà, contrairement à l'Italie, il nous faut en FRANCE, cesser de "BOUFFER du PATRON" ....

    Ce n'est (je l'ai déjà souvent dit) qu'à ces conditions que la FRANCE se sortira de sa situation catastrophique !!!!

    AVIS, aux candidats, la FRANCE recherche un Mateo RENZI.....

    RépondreSupprimer
  14. Donc si je comprend bien si demain l'Allemagne decide d'organiser un référendum en Alsace sans consulter les autorités françaises et les alsaciens decident de voter oui au rattachement à l'Allemagne vous seriez d'accord vous Pinsolle ? A quand un référendum en tchétchénie pour l'indépendance ? Non mais je reve. Et y en a marre avec "la ligne atlantiste" votre ligne poutiniste n'est pas non plus meilleure. Il y a pas une grande différence entre vous et le FN vous dites les memes choses en permanence.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exact. Il ne faut pas confondre le "non-alignement" gaulliste avec un anti-americanisme dogmatique ou un alignement automatique sur la Russie et la Chine.

      Talisker.

      Supprimer
    2. Si l'Allemagne essayait d'annexer l'Alsace, comme elle l'a déjà fait deux fois, la poudre parlerait (en principe ; avec les branquignols actuels, cela finira peut-être par arriver sans même qu'on s'en rende compte).

      De même, si les Italiens voulaient occuper Nice...


      Mais cela n'a pas de rapport avec l'Ukraine, dans lequel la commission est d'une part allé mettre le bordel, et d'autre part sans même savoir où elle mettait les pieds.

      Parlez-nous plutôt de la conversation entre Ashton et un diplomate balte, enregistrée puis mise sur internet sans que personne ne s'en inquiète, comme si c'était la chose du monde la plus naturelle.

      Supprimer
    3. @Fiorino

      En attendant ceux qui soutiennent les néo-nazis, c'est pas les russes : http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5-2/

      http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2014/03/tyagnibok-fabius.jpg
      www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2014/03/john-mccain-oleh-tyahnybok.jpg
      http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2014/03/oleg-tyanhybok.jpg


      @Tallisker

      Pourquoi le besoin de mépriser ceux qui ne pensent pas comme vous?
      La situation est-elle tellement limpide qu'on puisse la résumer à Poutine=pas bien et l'UE+USA=les gentils défenseurs du peuple ukrainien et des ses intérêts bien compris??

      Supprimer
    4. bip, je n'ai jamais été méprisant (ou pas volontairement en tout cas) et je n'ai jamais dit "Poutine = pas bien".

      Je dis juste qu'en lisant differents blogs anti-liberaux dont celui-ci, on a parfois l'impression que pour échapper au manichéisme atlantiste, il faudrait faire une allégance aveugle aux Russes et aux Chinois.

      Pour ma part, je conteste autant la légitimité du gouvernement putchiste composé d'un tiers de neo-nazis que celle du grotesque referendum de Crimée au service de l'imperialisme russe.

      Talisker.

      Supprimer
    5. @Talisker

      Ok alors.

      C'était surtout le "exact" à Fiorino quand il dit "votre ligne poutiniste" et "Il y a pas une grande différence entre vous et le FN" qui m'a paru très injuste.

      Et aussi : "Il ne faut pas confondre le "non-alignement" gaulliste avec un anti-americanisme dogmatique ou un alignement automatique sur la Russie et la Chine."

      Comme si dire que la position de Poutine dans la situation ukrainienne a une certaine légitimité était forcément le jugement de gens stupides qui n'étaient pas capables d'avoir un esprit critique sur la Russie, la Chine ou les USA en fonction des circonstances.

      Supprimer
  15. @ Tous

    Il faut penser que la fin d’un régime doit forcément mener à terme sur un redressement national….

    @ Gilco56

    M.Renzi ne me semble pas vraiment aller dans le bon sens…

    @ Anonyme 11:50

    Pas d’accord du tout. On voit bien où les contre-pouvoirs ont mené Londres récemment…

    @ Talisker

    Je ne crois pas que ce soit la priorité. Au mieux, il y a quelques ajustements à apporter à la 5ème mais pas besoin d’une 6ème. Ce bougisme institutionnel n’apporte rien.

    @ Gérard Maujean

    Heureusement, il y a rarement ce seul choix…

    @ Fiorino

    Comparaison n’est pas raison… Je ne suis pas fan de Poutine (j’ai fait des papiers sur ce sujet, j’ai dénoncé l’admiration de MLP pour lui), mais je trouve que le traitement de l’information sur l’Ukraine et la Crimée est trop souvent caricatural et exagérément partisan. Qui soutiennent-ils à Kiev, comme le rappelle justement O Berruyer ?

    RépondreSupprimer
  16. Cette ambiance de fin de régime risque bien de perdurer bien longtemps en l'absence d'alternative politique susceptible d'arriver au pouvoir en 2017.

    RépondreSupprimer