Les
statistiques économiques sont très révélatrices. En 2013, le PIB de la zone
euro reculera de 0,4%, alors qu’il progressera de 1 à 2% dans tous les autres
pays dits développés. Depuis plus de 10 ans, la
monnaie unique est un boulet accroché aux pieds des économies qui en font
partie.
Des résultats
économiques désastreux
Les
défenseurs de l’euro soutiennent qu’il vaut mieux y rester car en sortir
provoquerait un cataclysme économique. Outre le fait que l’histoire
économique démontre que la
sortie d’une union monétaire est non seulement facile mais aussi libératoire
pour un pays, c’est le moyen d’éviter une analyse des performances
économiques de la zone euro, qui sont calamiteuses depuis le début. Déjà, dans
les années 2000, la zone euro cumulait faible croissance, maintien d’un fort
chômage, forte montée de l’endettement et gros déséquilibres. Bien pire que
tous les autres pays dits développés.
Depuis 2010,
les écarts se sont encore accrus. J’ai
déjà souligné que les pays de l’UE hors zone euro ont maintenu leur nombre de
chômeurs, quand les pays qui partagent le fardeau monétaire commun l’ont vu
progresser de trois millions depuis trois ans et demi (quand il a baissé de
trois millions aux Etats-Unis). La zone euro est également tombée dans une
forte récession puisque son PIB reculera en 2013, comme en 2012, alors que le
Japon et la Grande Bretagne ont bien rebondi en 2013 et que les Etats-Unis
conservent 2% de croissance malgré les incessantes crises budgétaires.
Aux
racines du mal : la monnaie unique