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mardi 17 février 2015

Comprendre le vote FN, sans complaisance

La victoire de justesse du candidat socialiste dans le Doubs, face à une candidate du Front National a de nouveau provoqué des réactions diverses, certains y voyant une victoire du FN, d’autres, comme moi, un résultat pas si extraordinaire. Mais que penser du choix des électeurs ?


Un vote socialement logique

Cela fait depuis 2002 qu’il est devenu clair que le vote FN est d’abord social. En effet, certains sondages avaient montré que Jean-Marie Le Pen avait obtenu deux fois plus de voix dans les classes populaires que Lionel Jospin, décillant durement une certaine gauche qui se croyait quasiment propriétaire des voix des ouvriers. Dès 2011, avant même la présidentielle, et lors du premier succès électoral du FN de Marine Le Pen, il était déjà clair que le succès du parti lepéniste auprès des classes populaires, premières victimes de la crise, allait se poursuivre, ce qui a été confirmé un an plus tard, avec les 17,9% de la présidente du FN aux présidentielles et le très bon score des élections européennes.


Un vote important mais marginal

dimanche 26 mai 2013

Dominique Venner fait tomber le masque du Front National


L’historien d’extrême-droite Dominique Venner, s’est suicidé à Notre Dame. L’hommage appuyé et unanime des dirigeants du parti est un révélateur très éclairant sur la nature profonde du Front National, faisant voler en éclat le mythe de sa normalisation. A bon entendeur…

Un hommage qui a du sens



Comme le rapporte le Huffington Post, les réactions des dirigeants du Front National ont été rapides et unanimes. Sur son compte twitter, Marine Le Pen a écrit « tout notre respect à Dominique Venner dont le dernier geste, éminemment politique, aura été de tenter de réveiller le peuple de France. MLP ». Louis Aliot a exprimé une « pensée émue pour la disparition tragique de D.Venner, défenseur intransigeant et courageux des valeurs de notre civilisation ». Qu’il le considère comme un « défenseur intransigeant des valeurs de notre civilisation » n’est vraiment pas neutre…

Le problème est que Dominique Venner est un intellectuel d’extrême-droite, et pas le moins radical. Il faut lire le long papier de Guy Konopnicki dans Marianne, qui rappelle son parcours, du regret de la défaite des nazis, dans la lignée de son père, membre du parti de Jacques Doriot, à sa participation au putsch militaire de 1961, en passant par sa participation à l’OAS. Il est un fondateur du G.R.E.C.E. (Groupe de Recherche et d’etudes de la civilisation européenne) et contribua à la construction intellectuelle de l’extrême-droite à partir des années 1960, dans ses tendances les plus identitaires.

Laurent de Boissieu, sur son blog, rappelle, que s’il était un opposant farouche au mariage pour tous, il était avant tout un « nationaliste européen racialiste (déjà défendu par les Identitaires) », qui affirmait « il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités » et qu’il « ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher ». Il n’était pas un souverainiste patriote, mais bien plus un européen occidentaliste défendant la pureté de la race blanche et qui croyait à l’inégalité des races. Un intellectuel très clairement d’extrême-droite.

Pourquoi une telle réaction ?