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lundi 27 février 2017

De la Syrie et du Yemen, des poids et des mesures

Bien sûr, ce qui se passe en Syrie depuis trop longtemps est horrible. Cette guerre a fait des centaines de milliers de morts, et a imposé à des millions de personnes de quitter leur maison. Mais le Moyen Orient n’est pas le foyer d’une seule guerre malheureusement : une autre sévit, durement également, au Yémen, dans un silence quasiment complet relativement. Mais pourquoi ?



Géopolitique et mauvaise conscience ?

mardi 30 août 2016

Burkini et subventions saoudiennes (billet invité)

Billet invité de L'Oeil de Brutus

La sénatrice (UDI) Nathalie Goulet s’est faite, comme le relevait Laurent Herblay sur son blog, la défenseur ardente du droit au port du burkini. C’est, en soi, son droit le plus strict. Réciproquement, c’est aussi le droit le plus strict de tout citoyen d’être pour le moins effaré qu’un élu de la République puisse tenir de tels arguments (le refus du burkini serait une marque d’islamophobie – comme si le burkini était un marquant identitaire de tous les musulmans – et une atteinte aux libertés – vieux réflexe soixantuitard du « il est interdit d’interdire » qui omet le principe, pourtant élémentaire et républicain, qui fait que pour que la liberté puisse s’exercer en collectivité elle doit faire l’objet d’une encadrement défini par la loi)


lundi 28 septembre 2015

De l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Iran, la Syrie, Cuba et de l’orwellisation du monde

« Ce fut plutôt un choc pour Winston de découvrir, à propos d’une remarque faite par hasard, qu’elle ne se souvenait pas que l’Océania, il y avait quatre ans, était en guerre contre l’Estasia et en paix avec l’Eurasia. Il est vrai qu’elle considérait toute la guerre comme une comédie. Mais elle n’avait apparemment même pas remarqué que le nom de l’ennemi avait changé », 1984, Georges Orwell (merci au blog d’Olivier Berruyer pour la retranscription)



1984 est sans doute le premier livre de politique que j’ai lu. Dans ce roman, le pouvoir réécrit constamment l’histoire et change d’ennemi, l’Océania affrontant tour à tour l’Estasia puis l’Eurasia, en effaçant toute trace du précédent conflit. Un parallèle troublant avec l’actualité internationale récente.

Des méchants et des gentils

Les dernières années ont de quoi donner le tournis. Il y a deux ans, il était entendu que la Russie, l’Iran et Bachar el-Assad étaient sans doute les pires méchants de la planète. Vladimir Poutine était coupable d’avoir envahi l’Ukraine, l’Iran, de préparer une bombe atomique et le régime Syrien, de massacrer son peuple. Et Cuba était toujours dans les limbes du blocus imposé par les Etats-Unis. Mais en quelques mois, la situation a complètement changé. Cuba a été reconnu par les Etats-Unis. Un accord a été trouvé avec l’Iran, offrant de juteuses perspectives d’affaires. Et le développement de Daech, qui contrôle une large partie de l’Irak et de la Syrie semble devoir imposer aux dirigeants de la planète de se rabibocher avec la Russie, et même en partie avec Bachar el-Assad pour faire barrage aux islamistes.


Ces 180° diplomatiques sont quelques peu perturbants. Même si le pragmatisme peut être une vertu dans les relations internationales (après tout, la Russie communiste a joué un rôle majeur pour battre les nazis), les récentes fluctuations amènent tout de même à se poser des questions sur les choix de nos dirigeants. On pourrait aussi questionner notre rapport à certaines monarchies pétrolières, au premier rang desquelles l’Arabie Saoudite. N’est-il pas inconfortable, a minima, pour ne pas dire très choquant moralement, de voir que tant de dirigeants des grandes démocraties de la planète sont allés à l’enterrement de l’ancien roi d’un pays dont les règles permettent de décapiter, puis crucifier pour un simple délit d’opinion. Ne franchissons-nous pas la compromission avec des valeurs fondamentales ?

La guerre, enjeu de communication

mardi 27 janvier 2015

Censure, délit d’opinion : la dérive liberticide du pouvoir

Si les 17 morts du début d’année ont engendré un vaste rassemblement patriote de défense des valeurs de la République, il a également charié des réactions assez répugnantes, et certaines ont été sanctionnées par de la prison ferme. Sans être partisan du laisser-faire, n’est-ce pas aller trop loin ?



Menaces sur la liberté d’expression ?



Contradictions liberticides