jeudi 14 novembre 2013

L’extrême-droite et la contestation du pouvoir



Atlantico : Réagissant aux événements du 11 novembre, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a souhaité dénoncer les "factieux" qui menacent les valeurs républicaine du pays. En sur-représentant le poids des associations d'extrême-droite dans le paysage français, ne joue t-on pas un jeu dangereux ? Plus dangereux même qu'une sous-estimation du pouvoir de ces mêmes formations ?



Le terme « factieux », selon le dictionnaire, qualifie des personnes « qui s’opposent violemment au pouvoir établi pour provoquer des troubles ». Même si je pense que les cérémonies du 11 novembre ne sont pas le moment pour siffler le président de la République, le terme est sans doute exagéré pour qualifier un tel incident.

Une partie de la gauche a la fâcheuse habitude de sombrer dans des qualificatifs excessifs pour dénoncer certaines critiques venues de la droite ou de l’extrême-droite, tombant rapidement dans le point Godwin. On peut penser récemment à Jean-Luc Mélenchon, qui évoquait une « rafle » dans l’affaire Léonarda. Ces caricatures outrancières posent de nombreux problèmes. Outre le fait de trivialiser des moments graves de notre histoire, convoqués à tort et à travers (et de faire une comparaison très hasardeuse pour la mémoire des victimes de ces régimes), on peut se demander si cela ne concourt pas à promouvoir l’extrême-droite en collant une étiquette d’extrême-droite à des faits qui n’en sont pas. En effet, cela peut déculpabiliser les citoyens pour aller vers l’extrême-droite si les comportements qui sont qualifiés comme tel ne le sont pas.

Atlantico : Alors que le Front-National souhaite se débarrasser du qualificatif "d'extrême droite", la définition du terme fait polémique. Comment pourrait-on qualifier les mouvances d'extrême droite à l'heure actuelle ?

La définition du terme fait polémique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une majorité de Français pensent que le clivage gauche-droite est dépassé, même s’ils continuent à s’y référer par habitude. Ensuite, il n’y a pas une seule mouvance d’extrême-droite, mais plusieurs. Certaines sont farouchement catholiques, d’autres profondément athées. Certaines sont très attachées à la nation, d’autres se réclament d’une forme d’occidentalisme européen dépassant nettement le cadre national. Certains sont islamophobes. D’autres peuvent être islamophiles mais antisémites. On y trouve aussi en général le culte d’un chef volontiers autoritaire. L’extrême-droite, ce sont aussi des références qui sortent du cadre démocratique et républicain (au nazisme, à Vichy, au fascisme italien, à l’OAS). Enfin, de tous temps, l’extrême-droite stigmatise l’étranger, l’autre, en cherchant à faire peur à la population.

Quand on examine tous ces critères, il est clair que le Front National est un mouvement d’extrême-droite. Les récentes déclarations de Jean-Marie Le Pen sur le « lobby musulman » qui expliquerait la crise de la filière porcine en Bretagne, malgré les évidences chiffrées, celle de sa fille sur les Merah en puissance ainsi que tout le discours de ce parti sur les Français de confession musulmane révèle un fond très islamophobe, typique de l’extrême-droite. Idem sur le culte du chef : avoir une « certaine admiration » pour Vladimir Poutine, comme Marine Le Pen, est dérangeant étant données les atteintes aux droits de l’homme dans ce pays. De plus, les références à l’extrême-droite historique sont légions, du logo du parti, directement inspiré des néo-fascistes italiens, aux éloges de Bastien Thiry ou Dominique Venner. Enfin, même si on peut critiquer la politique migratoire de la France, le FN le fait en mentant outrageusement pour faire peur. Bref, on retrouve au FN tous les traits caractéristiques de l’extrême-droite.

Atlantico : Quelle peut-être le potentiel de nuisance de ces formations dans la vie politique quotidienne ? Peut-on dire que les valeurs républicaines soient aujourd'hui concrètement en danger ?

Aujourd’hui, le potentiel de nuisance des petites formations d’extrême-droite est limité. Leur audience est faible (même si elle est sans doute grandissante). Elles ne vont pas renverser la République. Leurs actions outrancières sont rejetées par une grande majorité de la population. C’est tellement vrai que le FN se sent obligé de donner des gages (la stratégie de dédiabolisation) pour progresser, n’hésitant pas à exclure certains de ses membres qui dérapent. Que ce parti en ressente le besoin est le signe que, même si la République traverse une très grave crise, elle est plus solide qu’on ne le pense.

Atlantico : De manière plus générale, la montée du sentiment nationaliste fait le tour des chaînes d'informations ainsi que des débats télévisés. Cette mise en image d'une "vague populiste" correspond-elle à la réalité ? Est-elle exagérée ?

Il ne faut pas oublier que les nouveaux moyens de communication (réseaux sociaux, connexion en permanence) ont un rôle majeur dans la visibilité de certaines opinions. Il y a quelques années, quand l’usage de Facebook était limité, que Twitter n’existait pas et que l’équipement en téléphones connectés était faible, certains propos ou actes restaient invisibles du grand public et des médias. En outre, ces nouveaux médias sont propices aux dérapages car ils permettent de communiquer immédiatement, sans réfléchir à deux fois avant le faire.

Je ne pense pas qu’il y ait une forte montée du sentiment nationaliste. Je crois qu’il est simplement plus facilement visible. En revanche, il y a sans doute un rejet grandissant de cette mondialisation, qui produit une forte poussée des inégalités, des vagues de délocalisations, et qui ne profite qu’aux multinationales, aux banques et aux plus riches. En revanche, il y a sans doute une forte soif de patriotisme, que l’on retrouve dans l’attention de plus en plus grande que portent les Français au lieu de production de ce qu’ils achètent.

Après, il est clair que le peuple français est extrêmement insatisfait, et à raison, de ses dirigeants, qu’ils soient UMP ou PS. Mais le terme populisme pose problème. Il est utilisé de manière négative, en impliquant que le peuple serait uniquement sensible à la démagogie. C’est un moyen commode des élites pour mettre un couvercle sur la colère de la population qui n’en peut plus de cette insécurité et injustice économique. Le niveau de chômage, la baisse du pouvoir d’achat ou la gestion ubuesque de certains dossiers (Léonarda, écotaxe) rendent parfaitement légitime cette colère populaire contre les dirigeants du pays.

33 commentaires:

  1. @LP,

    Un problème demeure : quand l'on cherche dans un dictionnaire, de philosophie politique ou autre, la définition d'une notion, on ne peut y trouver, à titre de définition de cette notion, l'énonciation d'un ou plusieurs faits.

    Si l'on cherche dans un dictionnaire une définition du socialisme, celui-ci ne donnera pas au titre de sa définition du socialisme une série de faits. Un dictionnaire n'est pas un recueil de faits.

    Un fait n'est pas une idée. Une notion ne peut être définie par un fait ou une série de faits. Une société qui confond fait et idée se rapproche, me semble t-il, dangereusement du monde orwellien de "1984".

    Qui plus est, le positionnement politique d'un parti n'est pas défini par les actes ou déclarations isolées de quelques individualités au sein de celui-ci. Ledit positionnement résulte de la philosophie et du programme validé par les instances dirigeantes de ce parti, et s’exprime précisément dans ses statuts et son programme.

    Est-ce que le PS ou l’UMP sont définis quant à leur philosophie politique par les actes de certains de leurs membres ?

    Vous ne pouvez faire, me semble t-il, l'économie d'une définition, au sens vrai et classique du terme. Il faut d'abord définir ce qu'est l'extrême droite pour discuter de celle-ci et ceux qui en relèvent.

    Classer un mouvement politique au sein d'un cadre dont on ne définit pas les lignes conceptuelles, si ce n'est énumérant des actes individuels, me semble être un non-sens.

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  2. @Georges

    « Un fait n'est pas une idée. Une notion ne peut être définie par un fait ou une série de faits. Une société qui confond fait et idée se rapproche, me semble t-il, dangereusement du monde orwellien de "1984". »
    Le but de Laurent Pinsolle n'était pas de définir l'extrême droite, mais de déterminer si le FN, par un certains nombre de traits empiriquement constatés, se rapprochait des mouvements que l'on a historiquement classés à l'extrême droite. Contrairement à ce que vous laisssez supposer, la notion d'extrême droite n'est pas construite que théoriquement : elle se rapporte à un ensemble d'idées et de pratiques enracinées dans des processus historiques concrets. De ce point de vue, la démarche de Laurent Pinsolle est pertinente. On peut toujours lui reprocher de ne pas avoir écrit une thèse de doctorat pour définir l'extrême droite avant de se prononcer sur l'appartenance ou non du FN à cette famille politique, mais je ne suis pas sûr du tout que ce travail déboucherait forcément sur des conclusions radicalement opposées aux siennes.

    « Qui plus est, le positionnement politique d'un parti n'est pas défini par les actes ou déclarations isolées de quelques individualités au sein de celui-ci. Ledit positionnement résulte de la philosophie et du programme validé par les instances dirigeantes de ce parti, et s’exprime précisément dans ses statuts et son programme. »
    C'est plus que contestable. si l'on suit votre raisonnement et qu'on s'en tient à la lecture du programme et des statuts du parti, peu de mouvements politiques étaient plus foncièrement démocratiques que le Parti Communiste de l'Union Soviétique.

    YPB

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    Gilbert Perrin
    il y a 47 minutes ·

    ..





    Je risque d'être qualifié de marginal, d'extrémiste et bien TANT PIS !
    Je condamne ce branle bas de combat de tout le gouvernement, le président de la république compris, les députés et les dirigeants de tous les partis politiques gauche et droite réunis, pour laisser entendre sans le dire que la FRANCE est raciste.
    NON, elle n'est pas raciste, elle est anti-communautariste ... anti laÏcité partisane.
    Je me veux objectif :
    - je ne suis pas défenseur du Front national, je condamne la déclaration de la militante FN qui a comparé Madame TAUBIRA à une GUENON...Elle a été suspendue, comme GUERINI et d'autres ont été suspendus, mais pas exclus.
    - PAR CONTRE, je suis révolté, quand tout le beau monde énuméré ci-dessus défend sans réserve Madame TAUBIRA, qui attaque "minute" tout simplement parce que minute a dans sa une, écrit que Madame TAUBIRA est maligne comme un singe et qu'elle a la banane ? ou est l'insulte raciste ? je voudrais qu'on l'explique, qu'aurions nous dit si il avait été écrit a la pêche ?
    Que disait tout ce beau monde quand sur les ondes, dans les journaux on critiquait le physique de SARKOSY et, qu'on l'appelait "le nimbo ? et toutes les attaques proférées contre les politiques en général et les individus en particuliers....

    ET, que dit on de l'existence dans ce pays, du racisme ANTI-FRANCAIS ????

    VOILA mon objectivité.
    DE BON SENS, vous aurez bien du mal à me contester !

    La SEULE RAISON est toute simple, c'est de diaboliser, détruire, le Front national, Il vous fait peur à tous, mais, comme vous, c'est un parti républicain, pour preuve, aucun de vous ne l'a dissout !!!!! QUE ne l'avez vous fait ?

    MAIS aujourd'hui, vous avez tous peur de DEMAIN, car DEMAIN, oui le débat portera sur les IDEES PATRIOTIQUES pour la FRANCE, pour l'égalité et la justice entre tous les français... Il n'y a pas que le FN, nous sommes là aussi, la FRANCE BOUGE....

    C'est cela qui vous fait peur ..... détruisez le PARTI FN, les idées subsisteront envers et contre vous ....

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    1. Rien à ajouter , tout à fait d'accord.

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    2. Moi aussi. J'ajoute que les injures proférées contre Madame Taubira ( que je déteste, soit dit en passant ; cette femme me soulève le coeur, et ce n'est pas parce qu'elle est d'origine africaine, c'est parce qu'elle est détestable en elle-même ), toutes miteuses, minables, lamentables qu'elles soient, tout ce que vous voudrez qu'elles soient, ne sont pas des injures racistes, ce sont des injures tout court.

      Je le dis et je le prouve. Il y a un des Grands Ténors du Parti Socialiste, une des Immenses Figures du Camp du Bien, qui est aussi d'origine africaine. J'ai nommé l'illustre Harlem Désir. D'origine africaine, je vous dis ! Et pourtant, le malheureux Monsieur Copé est la cible d'injures racistes, la charmante Madame Taubira aussi, et pour Monsieur Harlem Désir , rien ! Que dalle ! Si ce n'est pas de l'injustice ? Ou un manque de chance caractérisé ? Ou un dir'com incompétent ? La vraie raison ? Je vais vous la dire. Monsieur Harlem Désir est une parfaite nullité. Tout le monde le sait, à commencer par les socialistes eux-mêmes. Donc tout le monde le méprise mais personne ne le déteste. Donc, pas d'injures "raciales" pour lui. CQFD.

      Sancelrien

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    3. C'est une tentative de refaire le coup de Carpentras ; mais ce genre de truc cela fonctionne une fois

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    4. @Sancelrien,
      Christiane Taubira est GUYANAISE, et non d'origine africaine!
      Jean-Philippe Désir ("Harlem") est de père antillais et de mère "métropolitaine", donc encore une fois, rien à voir avec l'Afrique!
      Il faut être précis quand vous dénoncez le racisme: les Antillais/Guyanais n'ont pas la même histoire que les Français d'origine Africaine! La couleur de peau n'est pas un facteur d'unité, et le croire, c'est nier les différences de destins entre les "communautés"...
      C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le CRAN est une fumisterie: être noir ne signifie nullement une unité d'histoires...

      CVT

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    5. @ Sancelrien
      Comme l'écrit bien CVT, ces gens n'ont rien à voir avec l'Afrique. On peut ne pas les aimer, voire les détester, mais ces relents de racisme sont insupportables et donnent envie de vomir. Tenir ce genre de propos ne vaut pas mieux que d'injurier directement Taubira ou Désir. C'est la même lie, c'est aussi odieux et indigne, la duplicité en plus.

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    6. La négritude dont parle Aimé Cesaire est bien liée au continent africain ; les termes < envie de vomir> etc empruntés a la gauche olfactive ne fonctionnent plus .

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    7. Vous cherchez un texte bien raciste en voila un :
      http://www.liberation.fr/societe/2013/11/11/bananes-de-souche_946163

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  4. La répartition et évolution des revenus US, ce sont les 0,01 % qui se taillent la part du lion, 76% en plus en 10 ans :

    https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/1457661_691991857477916_1871477714_n.jpg

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  5. ." Enfin, de tous temps, l’extrême-droite stigmatise l’étranger, l’autre, en cherchant à faire peur à la population."Dîtes-vous !

    Et le PS stigmatise le français ...et sert de l'Arabe, de l'Africain comme outils politiques
    Il y en a assez que vous jouez aussi avec le FN Mr Pinsolle.

    Antisémite.. ce mot est une farce.. Les arabes sont des sémites.. et vos fameux juifs ne sont pas sémites..

    Peur de l'autre.. je suis d’origine russe.. c'est fou la peur du russe (le mongol) chez les gens de Gauche.xénophobe.

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    1. Alors Mr Pinsolle, faîtes-en de même avec l'extrême-gauche qui semble sœur siamoise au 15/11/2013 en place publique actuellement.
      serait-ce voulu ?
      Je n'ai pas voté Hollande pour faire de l'anti-Sarko car je m'attendais au résultat actuel.

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  6. J'ai beaucoup de mal à associer l'idée de nationalisme avec l'extrême droite. L'idée de la nation est celle de l'unité, de la capacité à se rassembler, de l'égalité; l'idée qu'une nation choisit elle même son propre destin. Un bref coup d'oeil sur les grands leaders nationalistes du 20ème siècle montre des femmes et des hommes opposés au racisme ou aux conflits intérieurs. L'exemple le plus frappant est Nelson Mandela qui a fondé la nation arc-en-ciel et qui s'est d'abord opposé à l'apartheid, puis à la guerre civile en Afrique du Sud. Les discours racistes, islamophobes ou pleurnichards ne fonctionnent pas du tout avec cette idée de nation.

    Les quelques bandes qui sont allées sciemment perturber les commémorations du 11 novembre ne relèvent pas de cet idéal de la nation. En choisissant volontairement le jour où le pays se rassemble pour honorer la mémoire des soldats morts pour le pays dans l'objectif de créer du désordre, ils ont fait passer un message fort : la nation n'est pas le lieu dans lequel tous se retrouvent, mais le lieu dans lequel on créée de la division et du chaos.

    Le désordre, la confusion, la vaine querelle, le goût pour la guerre civile est la marque de fabrique de l'extrême droite. C'est à cette propension qu'on la reconnaît. Elle ne cherche pas à unir mais au contraire à diviser. Elle cherche des victimes ou des boucs émissaires; en France, elle passe son temps à désigner qui est Français, qui ne l'est pas vraiment, alors qu'un vrai nationaliste ne se pose pas cette question. Pour lui, la nation c'est tous. Il n'y a pas de demi-mesure.

    La montée de l'extrêmisme est très évidente aujourd'hui. Une parole qui cherche systématiquement la division est née et grandit. Elle est peut-être le résultat de politiques catastrophiques. Mais en tant que telle, elle est aussi un danger majeur.

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  7. @ Georges,

    Justement, ici, je définis des caractéristiques communes aux mouvements d’extrême droite et je montre qu’ils s’appliquent à peu près tous au Front National.

    @ YPB

    Merci pour cette réponse, avec laquelle je suis largement d’accord.

    @ Gilco56

    Debout la République a fort justement publié un communiqué dénonçant la une de Minute.

    Le FN est un parti d’extrême droite. Voilà pourquoi je le combats.

    @ Sancelrien

    La une de Minute est clairement raciste.

    @ CVT

    Merci pour ces précisions.

    @ Olaf

    Merci pour le lien

    @ Villistia

    Je maintiens mes propos, empiriquement vérifiables.

    @ Léonard

    Bien d’accord. Cela me rappelle la phrase de Romain Gary : « le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine des autres ».

    Je ne suis pas sûr que l'extrémisme progresse tant que cela. Ne serait-ce pas l'attention qu'on lui porte qui progresse ? Ou les nouveaux moyens de communication qui le rendent plus visibles ?

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    1. Les psychiatriques sont des gens à qui on explique tout le temps qu'ils n'ont pas ce qu'ils ont et qu'ils ne voient pas ce qu'ils voient, alors ça finit par les rendre dingues.
      La vie devant soi

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    2. @LP,

      Vous répondez :

      "Justement, ici, je définis des caractéristiques communes aux mouvements d’extrême droite et je montre qu’ils s’appliquent à peu près tous au Front National."

      Vous voulez dire que pour vous un mouvement politique, ce cadre juridique constitué, est une idée et constitue par lui-même ou les actes qui lui sont attribués, la définition d'une notion ?

      Un mouvement politique - ce cadre juridique - n'est pas une idée, pas plus qu'un fait n'est, à mon sens, une idée. En venant relever des caractéristiques communes - alléguées telles - à ces mouvements, caractéristiques indéniablement constituées par des faits, vous partez toujours, me semble t-il, de faits pour définir une notion.

      Or, une notion ne peut être définie par un fait. Les faits, et heureusement, ne sont pas des idées ou des outils conceptuels de définition d'une notion. Des faits sont simplement des faits.

      Je n'ai connaissance d'aucun dictionnaire dont les définitions seraient une accumulation de faits.

      Vous avancez également qu'il s'agit de caractéristiques communes aux mouvements "d'extrême droite". Est-ce à dire que vous alléguez qu'un fait est au surplus une caractéristique ?

      Là encore, un fait est un fait, et en faire une caractéristique indique que vous êtes passé par le truchement d'une définition pour donner la coloration d'une caractéristique - soit un critère distinctif - à ce fait.

      Un fait n'est ni une notion, ni une idée, ni par lui-même une caractéristique, ou encore une définition : c'est un fait (enfin il me semble).

      La définition de l'extrême droite me semble toujours manquante dans ce débat.

      En dernier lieu, j'avoue mal saisir le caractère efficient d'une base d'identification qui, comme vous le dites, "s’appliquent à peu près tous au Front National". On pourrait donc, si je vous lis bien, être "à peu près d'extrême droite" ?

      Vous m'excuserez d'insister, mais ce débat n'est pas anodin. Car, quand nous devrons faire face à l'extrême droite, que pourrons-nous faire dans le débat public si nos mots sont usées et nos définitions sans définition véritables ? Nous serons alors bien démunis, et ce n'est pas une bonne chose face à ce type d'idéologie.

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    3. @ Georges

      Il n’est quand même pas difficile de tirer une définition approximative (je ne prétends pas inventer LA définition de l’extrême-droite) de ce que j’ai écrit :

      Extrême droite : terme qualifiant les personnes ou mouvements classés à l’extrême droite de l’échiquier politique. S’il y a de nombreuses variantes (chrétien ou athé, islamophobe ou antisémite), les individus ou mouvements classés comme tel présentent quelques caractéristiques communes :
      - une stigmatisation de l’étranger, présenté comme un ennemi de l’intérieur
      - le culte d’un chef autoritaire, qui peut prendre des libertés avec la démocratie
      - des références sortant du cadre républicain et démocratique (nazisme, facisme, groupements terroristes…)
      - un attachement viscéral aux traditions issues du passé

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    4. @LP,

      Un fait, des faits, une série de faits, une accumulation de critères issus de faits, une entité juridique dénommée parti à laquelle sont attachés des faits sélectionnés, ne constituent toujours pas une définition. J'ai bien peur qu'un fait soit un fait, ce qui par ailleurs est assez rassurant.

      Il nous reste enfin de réfléchir ensemble sur la notion de "définition approximative", induisant une qualification approximative, conduisant de fait à un arbitraire non-approximatif c'est-à-dire total.

      Une définition à géométrie variable n'est pas une définition, mais parfois un piège politicien.

      Les mots sont précieux, n'ajoutons pas du malheur au monde.

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  8. Quand le PS est en difficulté ils créent des chasses au sorcières pour tenter de détourner la colère populaire.

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  9. Pinsolle arrête de jouer les experts parce que tu fais vraiment pitié : un enfilage de banalités et de bêtises recopiées des autres journaux, une réflexion toujours aussi indigente et simpliste et toujours aussi peu de rigueur intellectuelle. Je t'ai déjà dit qu'"occidentaliste européen" ne voulait rien dire (Billet du 7 oct.) :

    "Je ne sais pas très bien quelle acception vous donnez au terme d’ "occidentalisme". MLP comme tous les souverainistes est d'une europhobie absolue (Asselineau en étant l'illustration la plus caricaturale quand il dit se sentir plus proche d'un malien que d'un letton ou quand il vient tapiner tous les quatre matins sur Beur FM, ce qui est une trahison complète de Charles de Gaulle dont il prétend pourtant tirer son inspiration).

    Vous faites une grave confusion de vocabulaire en me désignant comme un "occidentaliste européen" ; le terme d'occidentaliste désigne les atlantistes/néoconservateurs, ce courant représenté en France par des agents d’influence à la solde des Américains comme Pierre Lellouche, feu Thérèse Delpech ou Frédéric Encel, et qui défend l’arrimage des pays occidentaux aux Etats-Unis et leur satellisation par lui, la constitution d’un bloc occidental dominé par les Etats-Unis qui aurait vocation à faire la loi et à jouer les gendarmes du Monde, et à empêcher l’émergence de nouvelles puissances comme la Russie (ou la Chine) susceptibles de concurrencer les Etats-Unis et de menacer leur hégémonie, et de faire naître un monde multipolaire. L’Europe unie que j’appelle de mes vœux, l’Europe-puissance, qui englobera l’actuelle Russie (qui n’est pas vraiment en Occident…), est née précisément de cette volonté chez moi d’enfin libérer notre continent du joug américain décrit au-dessus, sous lequel nous sommes depuis 1945. Vous voyez donc que je n’ai rien à voir avec les occidentalistes. Je suis un Européiste, un authentique Européiste (un « Européiste identitaire », un paneuropéen)".

    Il faudra te le répéter combien de fois ?

    .../...

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    1. (Billet du 15 mai 2012) « La première flamme tricolore du FN est peut-être l'exacte réplique du MSI néofasciste, mais la dénomination du parti lepéniste, "FN", est tout aussi bien l'exacte réplique de celle d'une organisation de résistance communiste de la Deuxième guerre mondiale. Et cela vous ne l'avez pas relevé.
      Et ce fond historique et politique éclectique dans lequel a emprunté le FN pour son nom et son logo prouve bien que ces derniers ont été choisis non pour leur coloration politique du moment mais pour eux-mêmes, parce qu'ils plaisaient et semblaient bien s'accorder au combat politique assigné au parti naissant.
      Les fondateurs du parti ont choisi comme nom au parti celui de : "Front National", pas pour inscrire leur combat sous l'égide de l'idéologie communiste, mais pour lui-même, indépendamment de l'idéologie qui lui était de manière contingente attachée ; de même, ils ont choisi comme logo au parti la Flamme, pas pour se réclamer du néofascisme, mais pour elle-même, parce qu'elle leur évoquait la Flamme de la France et de la Résistance française qui ne s'éteindra jamais qui décrivait bien le combat politique qu'ils entendaient mener.
      Les gens du FN sont des gens et des esprits libres, qui, parce qu'ils ne se préoccupent pas du quand dira-t-on, sont des gens qui assument leurs opinions, leurs goûts, quand bien même ces goûts, ces opinions seraient également, pour certains d'entre eux, ceux de personnes communément réputées infréquentables ou même ceux de personnes pour lesquelles elles éprouveraient de l'aversion : ainsi le FN a emprunté son nom à une organisation communiste, bien que viscéralement, alors, anticommuniste.
      Et sauf votre respect Monsieur Pinsolle, vous semblez être un esprit singulièrement asservi et endoctriné, à voir comme vous avez complètement intériorisé les interdits décrétés par le politiquement correct et la doxa bien-pensante de notre époque, et comme vous vous y êtes soumis sans barguigner, et à voir avec quelle véhémence vous appelez à l'excommunication de ceux qui auraient eu l'outrecuidance de transgresser ces interdits, transgression qui semble équivaloir à un blasphème.
      Si Le Pen dit que le soleil est jaune, allez-vous dire qu'il est bleu ?
      Dans l'hypothèse où vous adoreriez le prénom Marine, renonceriez-vous à appeler votre fille de ce prénom parce que Le Pen père aura appelé sa fille ainsi ?
      Les fondateurs du FN, eux, en véritables esprits libres, n'ont pas renoncé à donner comme logo au parti celui qui avait leur préférence, la Flamme, sous prétexte que que c'était celui des néofascistes italiens.
      De toute façon, le FN, depuis son origine, se voit systématiquement prêter des intentions cachées, des arrière-pensées : Jean Robin, du site Enquête&Débat, est persuadé, lui, de reconnaître dans le FN un parti communiste, et si on lui faisait remarquer que le nom "FN" était d'abord celui d'une organisation communiste, il en exciperait certainement comme d'une preuve supplémentaire de ce que le FN actuel est bien un parti communiste, nonobstant son logo que d'aucuns auraient voulu identifier au néofascisme. Ce qui montre que les détracteurs du FN ne retiennent que ce qui les arrange, et, qu'à partir de ça, le FN peut être soupçonné de tout et son contraire, au gré des obsessions des détracteurs»

      .../...

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    2. Taslima Nasreen, Ayaan Irsi Ali, Joseph Fadelle, Wafa Sultan qui ont abjuré l’islam sont donc d’extrême-droite. Pinsolle le pire ennemi des nés-musulmans qui veulent s’émanciper de l’islam, et le pire complice des fondamentalistes et obscurantistes musulmans qui font régner la terreur dans leur communauté : si on rejette l’islam et son idéologie on est d’extrême-droite.
      Sinon j’aimerais que Pinsolle me dise qui d’autre que le lobby musulman a fait supprimer massivement le porc des cantines scolaires et des restaurants d’entreprises

      .../...

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    3. « Une forte montée du sentiment nationaliste »
      « une forte soif de patriotisme »

      Toujours aussi peu précis dans le choix des termes, j’aimerais bien savoir comment tu définis le nationalisme. Il y a une forte montée du sentiment identitaire même si ce dernier mot te donne des boutons et que t’essayes de te persuader du contraire. Pinsolle quand une réalité lui déplaît, son réflexe c’est de la nier, il croit pouvoir ainsi la conjurer : Pinsolle fonctionne beaucoup par autopersuasion.
      Lier un renouveau présumé du patriotisme au fait de vouloir acheter du Made in France et du bio, les bras m’en tombent. Symptomatique de ton incapacité à appréhender la France sous un autre angle qu’économique. Le « patriotisme tranquille » de DLR, ça doit faire rire à peu près tout le monde à l’étranger. Un peu comme la « Présidence normale ». Vous êtes pas des combattants à DLR. Si une guerre éclate on aura besoin de mecs un peu plus énergiques et un peu moins chiffes molles et indolents parce que là ça fait peur.

      On retrouve enfin chez Pinsolle la russophobie rabique et chic commune à nos élites et aux grands médias, qui ne ratent jamais une occasion de dénigrer la Russie, pays de brutes arriérées. Il n’est jamais allé en Russie, ne connaît absolument pas ce pays, mais recrache la grossière propagande anti-russe du Monde et des journaux anglo-saxons.
      Même chose pour Venner : Pinsolle n’a jamais rien lu de lui, pas plus ses livres que la NRH, il a fallu qu’il meurt pour que Pinsolle apprenne son existence, mais il sait qu’il est d’extrême-droite parce qu’il a lu un article de Szafran dans Marianne qui a dit qu’il était d’extrême-droite.

      Pinsolle au lieu de t’improviser expert en politologie, qui est une fausse discipline de notre époque, et de faire des fausses catégories politiques qui sont démentis à chaque fois par l’Histoire, tant des idées que des événements, mais qui ont l’avantage de te rassurer et de satisfaire ton besoin de simplisme, cultive-toi et lis plutôt de l’Histoire, ça c’est une vraie discipline.

      .../...

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    4. A part en économie, Pinsolle n'aura rien vu des enjeux et grands problèmes à venir : du point de vue géopolitique (il a au moins deux siècles de retard là-dessus, il raisonne comme un homme des XVII-XIX siècles), migratoire et démographique (il accuse 50 ans de retard, la submersion migratoire du continent européen et la disparition des indigènes européens, l'hiver démographique européen, préfiguration d'un phénomène qui dépassera dans l'Histoire la chute de l'Empire Romain) et religieuse (il a 30 ans de retard, le réveil islamique, l'islamisation du continent européen).
      Refus de voir les problèmes (trop effrayants pour lui peut-être) il fait penser à ces pacifistes d'avant-guerre qui voulait croire que Hitler n'avait pas de velléités guerrières et se voilait la face.
      De Gaulle et Le Pen père (hormis géopolitiquement pour ce dernier) ont été sur ces points des visionnaires, avec quelques autres moins connus.

      Charles

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  10. @ laurent,
    je préfère mon post à celui diffusé par DLR, qui ne fait qu'emboiter le pas aux autres partis du système .....

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  11. "L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) a estimé dans un rapport rendu public jeudi qu'elle est le symptôme de faiblesses économiques sous-jacentes, appelant la France à engager davantage de réformes" (AFP). Ben, voyons, appliquons le même salaire horaire que le Bangla Desh, le droit social chinois et rendez-vous dans un an ou deux. A nous les 3% de déficit public, vive l'Europe !

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    1. A mon avis c'est un point essentiel. Il faut à tout prix expliquer que ce que la plupart des brillants esprits qui ramènent leur science à longueur de temps appellent "réformes" revient en fait à baisser les salaires.

      Et qu'il n'y a que 2 choix pour gagner en compétitivité :
      - baisse des salaires
      - dévaluation de notre monnaie, au moins par rapport aux pays face à qui nous avons des déficits commerciaux (ce qui implique la sortie de l'euro)

      A chacun de faire son choix...

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  12. Euh, depuis quand ne pas aimer une religion fait de nous quelqu'un d'extrême-droite ? Justement l'extrême-droite a toujours était anti-révolutionnaire parce que adversaires des Lumières. Or les philosophes des Lumières nous ont appris à critiquer la religion. L'islamophobie est un concept créé par les intégristes d'Iran.
    En traitant quelqu'un d'islamophobe c'est vous Laurent qui vous placez à l'extrême-droite en reprenant ce concept des ultra-conservateurs d'Iran.
    L'islamophobie est un droit, comme l'est celui de ne pas aimer la religion catholique et je suis catholique pour le dire. D'ailleurs un catholique qui refuse la liberté d'expression envers sa religion est un extrémiste à mes yeux.
    L'islamophobie n'est pas le pendant de l'antisémitisme mais de l'antijudaisme, qui est un droit.
    Dire qu'il existe un lobby musulman est une évidence, comme dire qu'il y a un lobby breton, un lobby des industriels du pétrole ou même un lobby catholique (et je répète que je suis catholique).

    Pareil en se qui concerne Vladimir Poutine. Certes, ce n'est pas un ange mais on ne peut pas réduire à l'extrême-droite toute personne se revendiquant proche de sa politique. Dans ce cas rejetez Jacques Sapir qui dans ses écrits est loin de pourfendre le nouveau "tsar". Poutine a une vision du monde basée sur l'Etat-Nation comme le Front National le préconise mais aussi DLR, le MPF ou le MRC. Tandis que sur les droits de l'Homme, j'estime qu'en tant que Français nous n'avons pas à nous mêler des affaires des autres. Pas d'ingérence surtout quand on est gaulliste et encore moins quand c'est pour des motifs humanitaires en se fondant sur les droits de l'Homme. La guerre d'Irak et de Libye c'était les Droits de l'Homme. Belle exemple. 10 ans d'enlisement américains pour la première et intervention française pour la seconde en sont les conséquences.
    Le problème n'est plus aujourd'hui de se démarquer du FN parce que le FN c'est pas bien et ça fait peur. Mais bien de réunir toutes les forces patriotes, gaullistes, souverainistes contre le mondialisme. MRC+DLR+MPF+FN+droite pop+partie républicaine du FDG+partisans de Montebourg. Si on commence à se démarquer du voisins parce qu'il ne serait pas assez humaniste on n'a pas fini. Et puis de toute façon, même s'il y avait des hordes de nazis et de fascistes au FN, ceux-ci ne représentent de toute façon qu'une petite minorité comparé aux millions d'électeurs populaires et de classes moyennes, le abandonnés de la gauche et les déçus de la droite.
    Jeter des anathèmes ne servira qu'à éloigner des électeurs qu'aucun patriote ne pourra se passer. Ces électeurs ont souvent mieux compris les ressorts de la mondialisation, les conséquences néfastes d'une immigration de masse et la volonté de nos gouvernants de passer à travers les nations pour défendre les intérêts de la toute petite minorité toujours plus riche.
    Pas comme les électeurs du PS ou de Verts, bobos, étudiants et idéalistes qui refusent de voir le monde non pas tel qu'il est mais tel qu'ils voudraient qu'il soit. Et qui par leur bêtise et leur leçon de morale empêche toute solution au problème par les anathèmes jetés à la face de ceux qui ne sont pas d'accord avec leur monde parfait du vivre-ensemble, multiculturel, sans-frontière. Beaux mots qui cherchent à cacher la violence de ce monde, la violence sociale, la violence verbales, la violence culturel, la violence physique.

    FranceLibreGaullisme

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  13. Oups désolé pour les fautes d'orthographes.

    FranceLibreGaullisme

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  14. tout simplement : baisser les charges publiques, faire la chasse au gaspis dans l'administration :supprimer les doubles emplois en dégraissant le mille feuille ...lutter contre les emplois de complaisance inutiles, les agences inutiles, les absentéismes, les cadences négatives etc....etc.... un fonctionnement normal donc. supprimer aussi tous les privilèges et, alignement public/prive
    PERMETTRA, de baisser les charges des entreprises LOCALES en suppriment des IMPOTS RUINEUX, ainsi que ces mêmes IMPOTS RUINEUX qui font baisser le pouvoir d'achat MINIMUM des BAS et MOYENS REVENUS, par conséquent qui pénalisent la consommation interne...
    LA CROISSANCE ne reviendra qu'à cette conditions
    CONSEQUENCE POSITIVE : emploi, baisse du chomage etc....
    PROTECTIONISME et sortie de cette europe scandaleuse et, d'une gouvernance française POUR l'étranger ?????

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  15. @ Charles

    Dit sur ce ton, vous pourrez continuer longtemps dans le vide.

    Je sais que le terme « Front National » désignait les résistants communistes. Et alors ? Qui, à part un parti d’extrême-droite pourrait prendre comme logo (et le conserver, un peu modernisé récemment) les néo-fascistes italiens. Soit dit en passant, le choix d’une flamme comme logo n’est pas porteur d’un sens très modéré, même en oubliant l’histoire…

    Qu’il est pratique d’évoquer un asservissement à la bien pensance moderne ! Cela vous évite de vous remettre en question ou tout simplement d’étudier les arguments que j’avance. Je pense que ce que j’écris depuis près de 7 ans montre que je n’ai que faire de la bien pensance.

    D’ailleurs, suggérer que les dirigeants du FN auraient choisi la flamme et qu’ils n’y auraient pas renoncé en constatant que les néofascistes italiens l’utilisaient est risible, vu les milieux dont ils venaient. Ils devaient bien connaître ce logo (au point d’en avoir fait l’exact décalque). Libre à vous de croire à ces calembredaines.

    Je n’ai pas du tout dit que le rejet de l’Islam est d’extrême-droite. Concernant les religions, j’ai dit qu’il y avait plusieurs courants d’extrême-droite, dont des courants islamophobes. Mais d’autres ne le sont pas.

    J’ai donné la définition de Romain Gary sur le nationalisme et le patriotisme. Elle me semble pertinente. Soit dit en passant, j’ai déjà parlé de « l’insécurité culturelle », concept développé par Laurent Bouvet. Aucune russophobie chez moi, bien au contraire. Je pense que l’Europe doit aller de l’Atlantique à l’Oural. Mais cela ne m’empêche de penser que Vladimir a des pratiques peu démocratiques que je condamne et, même s’il défend sans doute les intérêts de son pays, je ne vois pas en quoi il pourrait être un modèle. Oui, je ne connaissais pas Dominique Venner avant sa mort. Je l’ai écrit d’ailleurs, par souci d’honnetêté et ce que j’ai lu sur lui indique qu’il était d’extrême droite.

    Après, qu’une personne d’extrême droite refuse ce qualificatif, c’est aussi logique.

    Sur les phénomènes migratoires, j’ai consacré quelques papiers au sujet, sans préjugés, en étudiant les chiffres de Gourévitch et Tribalat et j’en ai conclut que les identitaires maladifs se font des films, au fumet qui plus est peu ragoutant.

    @ Démos & Bip

    L’OCDE est effarante. Même le FMI semble plus ouvert aujourd’hui.

    Bien d’accord, quand on dit réforme, on veut dire « baisse de salaire » aujourd’hui.

    @ Francelibre

    Je n’ai pas dit que ne pas aimer une religion est d’extrême-droite. J’ai justement dit que sur la question des religions, il n’y a pas de règle pour l’extrême-droite. Il y a de tout !

    Sur Poutine, il s’agit d’un élément, parmi d’autres, qui, ensemble, montrent que le FN à l’extrême-droite. S’il n’y avait que l’admiration pour Poutine, il est bien évident que ce ne serait pas suffisant pour qualifier MLP d’extrême droite. Sur les droits de l’homme, je suis d’accord pour dire que cela regarde chaque pays, mais je ne pourrais pas admirer une personne qui les remet autant en question.

    Un tel rassemblement est un vœu pieux et je soupçonne qu’au fond de vous, vous le savez. Soit dit en passant, à titre personnel, je ne participerai jamais à un attelage conduit (ou même co-conduit) par le FN.

    Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait que des nazis au FN. Soit dit en passant, je n’ai jamais qualifié ce parti par cet adjectif, ce qui serait bien ridicule d’ailleurs. Je pense que le vote FN est un vote social aujourd’hui, et que ce vote a une vraie légitimité vu la situation actuelle et ce qu’ont fait les autres partis. En revanche, je ne veux pas d’un parti d’extrême-droite au pouvoir.

    @ Gilco56

    Le disque est un peu rayé ! Je ne vois pas le rapport avec la discussion. En outre, je vous ai dit cent fois que la baisse de la dépense publique aujourd’hui, c’est la politique menée en Grèce. On en a vu le résultat.

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  16. quand même si on baisse la dépense publique à l'origine de la surcharge des entreprises, il est TRES DIFFICILE de me faire croire que cette SURCHARGE supprimée, tant sur les entreprises locales que sur le pouvoir d'achat de la base, ne créera pas la croissance ??? je n'ai qu'un BEPC, mais je compte vite et bien







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