jeudi 16 janvier 2014

L’Europe bloque l’information sur notre alimentation


Il y a un an, l’Europe découvrait de manière effarée la présence de viande de cheval dans des lasagnes au bœuf. Comme le rapporte RTL, François Hollande avait alors promis un étiquetage précisant l’origine des viandes. Las, ceci se heurte aux règles byzantines de l’Union Européenne.



Blocage sur l’information alimentaire

Dans sa chronique On n’est pas dupes sur RTL, Anne Le Hénaff expliquait lundi que le gouvernement essaie d’avancer sur l’étiquetage de l’origine des produits dans les plats cuisinés puisqu’il a inclus cette mesure dans le projet de loi sur la consommation. Mais ce projet est soumis à l’accord des autorités européennes, rien ne pouvant être fait à l’échelle franco-française puisque cela serait une entrave à la libre-circulation des biens. Or, les velléités d’il y a un an semblent s’être avoir été dissoutes par l’action des lobbys industriels, qui affirment que cela induirait un surcoût de 15 à 50%.

Comme le rapporte le Monde, dans un papier à la tonalité très critique à l’encontre de l’Union Européenne, le commissaire en charge du dossier a publié un rapport mi-décembre qui évoque trois scénarii possibles. Cela va d’un simple volontariat à une obligation de mention UE / non UE ou une obligation de mention du pays d’origine. Le rapport accrédite un surcoût allant jusqu’à 50%, ce qui semble totalement délirant, RTL avançant au plus 5%. Selon le Monde, l’UFC-Que Choisir indique que les produits des marques qui ont mis en place cette mention d’origine n’ont pas subi de hausse de prix notable.

Ce que cela nous dit de l’UE

Y-a-t-il plus révélateur sur ce qu’est l’Union Européenne que cette affaire ? On retrouve absolument tous les travers de cette Europe. Tout d’abord, on peut quand même s’émouvoir du fait que le gouvernement de la France n’ait même pas le pouvoir d’imposer aux industriels d’indiquer la provenance de la viande utilisée dans les plats préparés ! Ce simple fait est tout simplement hallucinant. Il est délirant qu’il faille aujourd’hui passer par une double procédure, nationale et européenne, pour y arriver. Tout ceci montre que cette Union Européenne est immense machine à gaz qui paralyse l’action politique.

Pire, cette immense machine à gaz prend toujours le parti des plus puissants et des plus riches contre les simples citoyens. Par l’action des lobbys, bien expliquée par Christophe Deloire dans « Circus Politicus », les intérêts des grands groupes sont toujours bien défendus. Plus le processus de décision est compliqué, plus ils arrivent à avoir de l’influence au détriment de l’intérêt général. En fait, cette Europe est ultralibérale pour les citoyens lambdas, mais féodale pour les puissants, qu’elle protège dans les détails de sa diarrhée législative, permettant par exemple la présence d’OGM dans le Bio

Cela peut paraître un détail insignifiant mais ce qui se passe sur l’information sur l’origine de la viande dans les plats préparés est symptomatique de tout ce qui va mal dans cette Europe. Et la conclusion est simple : il faudra détruire tout ce qui existe aujourd’hui pour reconstruire quelque chose de sain.

25 commentaires:

  1. Bonjour Laurent, merci pour ce post. Aux élections européennes, vous appellerez à voter pour DLR ou pour l'UPR ? Merci de faire un post là-dessus parce que je dois dire que je me pose de sérieuses questions. Avez-vous déjà regardé les conférences de François Asselineau ? Bien à vous, B.

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    1. UPR, combien de divisions? Quel score aux précédentes élections?

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  2. Bonjour,

    Les photos de mon blog donnent une indication... DLR, dont je suis Délégué National à l'économie et au budget et certainement pas l'UPR (s'ils se présentent) :

    http://www.gaullistelibre.com/2013/04/de-larticle-50-de-leurope-et-de-lupr.html

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  3. Attention à la reconstruction, nous sommes tellement hors de la réalité que nous ne savons pas que l'Europe meurt et est raciste. Coopérer avec Adolf Hitler ou Guillaume 2 était assez délicat, coopérer avec l'Allemagne actuelle présente des risques inouïs.
    Si nous voulons absolument sortir des frontières, on peut fouiller d'autres pistes comme la latinité ou la francophonie. Sommes-nous obligés de toujours faire des trucs avec un peuple au comportement aussi particulier que les boches? Les Allemands votent pour Adolf Hitler, donc nous allons devoir faire la même politique que l'Allemagne?
    CacaboudinyenmarredevotreamourpourlAllemagne.
    jard

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    1. Le problème de l'Allemagne c'est que la chancelière et le président sont originaires de la partie communiste, donc assez naïfs concernant le libéralisme intégral. Beaucoup de gens issus des pays communistes sont dans ce cas. Cette politique qui vise à conserver l'Euro tel quel et l'épargne allemande mène à la perte du premier et celle partielle de la seconde.

      Ils ont complètement perdu de vu que le redressement économique sous Hitler et ensuite avec le plan Marshall étaient keynésiens. C'est consternant...

      Je ne vois pas qu'ils changent de sitôt d'avis, d'où qu'un moment donné, un pays en ZE claquera la porte de l'Euro car la chance que les politiques actuelles améliorent la situation me parait infime.

      olaf

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    2. jard

      A propos des remarques sur "les boches au comportement si particulier" et "le vote pour Hitler", elles pourraient avoir été dites par Darnand, Henriot ou Déat, mais ceci est peut-être un compliment pour jard.

      Demos

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  4. C'est quoi le problème d'un peu d'OGM dans le bio? Au moins il y a des produits sains dans le bio, ça change. Franchement votre position est incompréhensible, pourquoi vous ne lisez pas les ouvrages hétérodoxes sur la question? Commencez doucement, par du J-C Jaillette. Vous allez rapidement comprendre que l'anti-OGMisme nous a été imposé de la même manière que les totems européistes: la peur, l’irrationalité et le mensonge.

    L'UE nous impose pas les OGM, mais elle les interdits pour des pays qui en cultivaient avant de rentrer dans l'UE, notamment la Roumanie. Maintenant on importe le soja RR au lieu de l'acheter aux roumains, c'est tellement plus malin.

    Je ne sais pas si on peut trouver un sens à la politique de l'UE, mais le fait est qu'elle entrave la liberté de chaque état: chaque majorité qui arrivent à imposer une interdiction/réglementation réduit d'autant la souveraineté de chaque état membre. Ce processus cumulatif aboutis à la situation actuelle: personne n'est content, tout le monde à l'impression d'avoir des contraintes énormes tout en subissant des largesses imposés par d'autre. L'hétérogénéités économique et culturel devient de plus en plus insupportable au fur et à mesure où l'UE exige de réglementer les moindres détails de nos vie.

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    1. Le consommateur se doit d'avoir le choix OGM ou non. Pourquoi l'UE aurait la légitimité de passer en force sur la question? Si je n'ai pas envie de manger d'OGM c'est au minimum mon droit. Après, le droit de planter des OGM en plein champs au risque de contaminer le reste des cultures devrait être débattu de manière democratique

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    2. Pourquoi imposer un étiquetage discriminant alors qu'il n'existe aucune différence objective? Si un fabriquant veut mettre en avant le fait qu'il n'utilise pas d'OGM, libre à lui, mais le mettre en avant, comme on le fait plus ou moins avec les produits néfastes ou allergènes, ça implique accepter l'idée d'un risque, ce que la science contredit sans cesse depuis bientôt 20 ans.

      L'argument de la "contamination" des autres cultures est risible, on sait très bien isoler des cultures (pas exemple un tournesol oléique d'un tournesol linoléique), et de toute façon à terme il n'y a aura que des OGM. Quand la différence de rentabilité sera intenable nous n'aurons plus le choix. Sauf qu'on sera totalement dépendant de technologie importée, ayant refusé d'en produire chez nous. C'est la stratégie du royaume ermite, l'histoire a prouvé à mainte reprise qu'elle n’entraîne que décadence et effondrement.

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    3. @ Karg Se,
      Ne mélangez pas tout, sacrebleu ! vous vous décrédibilisez...

      D'une part, le client est censé avoir le droit de choisir librement ce qu'il veut ou ne veut pas acheter, c'est un principe démocratique (oups ! un gros mot), et c'est en théorie du moins, un pilier du libéralisme économique.

      Y'a pas moyen de s'opposer à l'étiquetage, d'ailleurs à la base, le fabricant a une obligation légale d'information loyale envers le consommateur (rire !). Il doit indiquer tous le ingrédients de ses produits, c'est la norme, pas l'exception.
      (principe battu en brèche par les ultra-libéraux qui réclament un droit à ne rien dire)

      Après le rappel de ces deux principes généraux de base, pourquoi Mosanto a le droit de gagner des procès contre les cultivateurs dont les cultures ont été pollués par des OGM ?

      A l'heure actuelle, il n'y a aucun problème de rentabilité des cultures, y'a des problèmes de pollutions, y'a des problèmes d'accès aux produits cultivés.
      La plus grosse partie du prix de vente des produits agricoles est constituée des marges des intermédiaires.

      Bref, les inventeurs d'OGM ne recherchent pas mon bien être, mais leur profit (c'est leur droit), mais qu'on évite toute dramatisation de la situation pour fausser tout débat.

      Comme toujours, les nantis ne vont pas dire qu'ils ne promeuvent que leur seul et unique intérêt, ils vont dire que la baisse de la TVA dans la restauration sera bénéfique pour les clients (on a vu le résultat) ; ils vont dire que les OGM sont incontournables et profitables pour tous...
      Ils vont dire que l'ouverture des frontières est un avantage pour tout à chacun... mais bien sûr.

      Pour finir, c'est aux producteurs d'OGM de démontrer sans le moindre doute raisonnable que les OGM sont inoffensifs ; ils ne doivent pas juste affirmer qu'ils en sont persuadés sur un ton paternaliste, ou en jouant sur les sentiments en invoquant n'importe quelle préoccupation alarmiste.

      Nous n'avons pas le recul nécessaire, et probablement que les études à faire n'ont jamais été faites, pour déterminer si les OGM seront sans impact négatif dans le futur.
      Bref, la science n'a encore rien contredit concernant l'inocuité des OGM... juste que nous n'avons rien observé. On sait pas. On ne fait que commencer à comprendre.

      Il s'agit pas non plus d'employer la stratégie de l'homme de paille : inventer des contradicteurs qui n'existent pas. Nous ne disons pas qu'il faut interdire les cultures OGM, mais que cela doit être fait avec des mesures de précaution.

      Il est vrai que l'histoire n'a jamais démontré que le progrès n'est pas toujours inoffensifs...
      Tout ça pour dire, qu'il faut un juste milieu, ni progressisme aveugle ni refus borné du progrès.

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    4. 1- Les OGM ne sont pas des ingrédients, mais simplement des variétés, strictement identique au plan nutritionnel, qui sont issus de techniques de sélection particulière. Il n'y a aucun raison de les discriminer, d'ailleurs les plantes issus de mutagénèse sont vendu, y compris par les faucheurs d'OGM (chips à l'huile de tournesol oléique)

      2- Personne n'a été en procès parce que pollué par son voisin, le seul gogo qui a prétendu l'être a traité ces champs au round up pour récupérer sa semence OGM maison, c'est pour cela qu'il a fini en procès.

      3- Pas de problème de rentabilité? C'est faux, il n'est pas rentable de produire de la luzerne, du pois protéagineux et du soja en France. Tout simplement parce que les technologies qui peuvent rendre ces cultures compétitives face au soja OGM d'import sont interdites. Marge des intermédiaires? Vous parlez des prix en magasins, moi du prix vrac rendu à Rouen, c'est pas la même chose.

      4- 600 publications scientifiques, ça suffit pas? Vous voulez quoi? Vous ignorez totalement l'immense édifice scientifique favorable au OGM, car en réalité vous ignorez même le concept de connaissance objective il suffit de lire vos déclarations pour s'en rendre compte. On ne peut pas prouver l'absence d'un phénomène: Prouvez moi que dieu n'est pas une cafetière qui se balade entre la terre et la lune. Vous allez vous réfugier derrière le sacro-saint principe de précaution, mais si on l'applique à lui même il faut l'interdire, par précaution.

      Quel grande réussite, une bande de gogo lié à des sectes (IVI) ou à des organisations pétainistes (FPH) ont réussis a plonger l'UE dans l'obscurantisme anti science. Grandiose.

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    5. 2- C'est Monsanto lui-même qui fait des procès pour faire payer des droits sur l'utilisation des OGM aux cultivateurs dont le champs sont contaminés... un comble.

      4- vous voulez ignorer les détracteurs des OGM... et tous les assimiler à des sombres crétins obscurantistes.

      Cessez de m'insulter, merci. Cessez de caricaturer mes propos.

      Vous choisissez d'ignorer la contradiction des gens compétents (pas le miennes, on s'en fout), y'a des détracteurs avec de solides cursus scientifiques. Mais comme par hasard, seules les études, qui vont dans le sens qui vous convient, vous intéressent ^^

      Il suffit de lire vos déclarations pour se rendre compte que vous ne cherchez pas à comprendre, vous êtes un véritable ayatollah !
      Vous ne remarquez dans les propos des autres que ce qui vous permet de vous complaire dans votre rôle d'éclaireur qui sait ce qu'est une connaissance objective face à des ânes anti-science.

      Serait-il possible de débattre sereinement et d'admettre que l'on manque de recul, que la méthodologie et l'impartialité des études est tout à fait questionnables ?
      Et les études qui n'arrivent pas aux conclusions qui vous plaisent, on peut en débattre ?

      Bref, je suis sûr que vous êtes capable de discuter intelligemment, et de traiter vos interlocuteurs avec un minimum de respect, ce qui vous rendra d'autant plus pédagogue et efficace dans votre com.

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  5. L'europe, l'europe, l'europe, mais que font les notres ??????

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  6. C'est un bon moyen d'affirmer la crédibilité des eurosceptiques d'utiliser des exemples concrets comme celui-ci.

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  7. Je ne vois pas pourquoi une (ou plusieurs) ligne de plus sur l'étiquette devrait affecter le coût de production.

    Par contre je veux bien croire que la mention de l'origine de la viande peut, quand elle rassure le consommateur, l'aider à accepter un prix plus élevé, mais cela n'a rien à voir.

    C'est du foutage de gueule, de même que l'idée que l'étiquetage national serait une entrave à la libre-circulation des biens. A ce compte là on pourrait aussi dispenser les industriels étrangers de traduire leurs étiquettes en français. Et obliger les constructeurs auto du continent à installer le volant à droite sur leurs véhicules exportés en Angleterre, c'est aussi une entrave à la libre-circulation des biens ?

    A quand des étiquettes en chinois ne mentionnant que les informations obligatoires sur le marché chinois ?

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    1. J'ai oublié de mettre mon pseudo : Ivan.

      En résumé, mon opinion est que la question de l'étiquetage n'a aucun rapport avec celle de la libre-circulation des biens, qu'on soit pour ou contre.

      Mais à quelque chose malheur est bon. En détournant le principe de libre circulation des marchandises de son objet pour s'en servir à des fins purement crapuleuses les lobbies et les eurocrates se démasquent et discréditent l'idéologie qu'ils prétendre défendre, ce qui ne pourra que l'affaiblir à terme.

      Force est de constater qu'il n'y a pas de partisan honnête et intègre de la libre circulation des marchandises, sinon on devrait les entendre hurler contre le dévoiement de leur idéologie par ces lobbies malfaisants.

      Cela me paraît très intéressant.

      Ivan

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  8. @ Jard

    Euh, il ne faut pas exagérer quand même. Merkel n’a rien à voir avec Hitler. L’Allemagne fait aussi avec une monnaie unique dont elle ne voulait pas. Elle s’y est adaptée, certes de manière non coopérative et non durable, mais après de gros efforts. Après, il convient aujourd’hui de défendre nos intérêts, même si cela suppose de passer outre l’avis de l’Allemagne.

    @ Olaf

    Explication intéressante

    @ Karg se

    Demandez aux consommateurs de Bio, pas sûr qu’ils soient contents d’apprendre qu’il peut y avoir 0,9% d’OGM dans leurs produits et que cela n’a pas besoin d’être indiqué ! Je ne suis pas un ayatollah contre les OGMs, mais faute est de constater que :
    1- il y a beaucoup de conflits d’intérêt entre les autorités régulatrices et les producteurs
    2- qu’elles rapportent des sommes colossales à Monsanto & Co et représentent une forme d’asservissement des agriculteurs dans bien des cas
    3- on peut avoir des doutes sur l’inocuité à long terme étant données les méthodologies de test actuelles
    4- enfin, il est très suspect de vouloir refuser l’information des consommateurs et des citoyens sur le fait que les produits en contiennent ou non

    Je suis pour plus de transparence, un travail sur les méthodologies de test, une meilleure garantie d’indépendance des instances régulatrices.

    @ TeoNeo

    Très juste. A utiliser et réutiliser

    @ Anonyme

    Clairement, ils se moquent du monde pour pousser leurs intérêts (pouvoir à tout moment changer l’origine de la viande pour grappiller un peu d’argent).

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    1. 1- Foutaise, l'UE a imposé l'évaluation scientifique, et cette évaluation est sans appel: les OGM ne sont pas dangereux. Plus de 600 publications le prouve.

      2- C'est honteux de gagner de l'argent? le premier post de dépense des agriculteurs après le foncier c'est l'énergie, aka TOTAL, on vilipende TOTAL parce que les agriculteurs en dépendent? De tout façon les agriculteurs ne sélectionnent pas leurs semences eux mêmes, ils les achètent totalement ou en partie, souvent à des coops (RAGT, Limagrain, MaisAdour), mais l'effort de recherche (abandonné par l'Inra maintenant) est essentiellement privée. Monsanto dépense près d'un milliard de dollars par an en R²D, presque 10% de leur chiffre d'affaire. Ils méritent leur réussite.

      3- Foutaise, ça fait 20 ans que les anti OGM s'acharnent, et ils n'ont montré que du bruit statistique, quand c'est pas de la falsification de donnée. D'ailleurs le journal qui a dépublié GES a publié simultanément une étude chinoise, bien conçu cette fois, qui contredit totalement les allégations du vendeur de pilule de Caen:
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691513007102

      4- Ce qu'on refuse c'est de faire payer à tous pour les lubies de certains. Moi je consomme uniquement de la volaille de ferme, à l'ancienne, ça me coûte relativement cher, mais je l'impose à personne et j'exige pas que ça devienne la norme.

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    2. @ Karg se,

      1 Monsieur Pinsolle vous dit -comme moi même- que la rigueur et surtout l'impartialité des études sont contestables.

      2 Personne ne dit que c'est honteux de gagner de l'argent, mais qu'il faut pas confondre "profits des uns" (inventeurs) et intérêts des autres (cultivateurs, consommateurs).

      3 si vous pouviez cessé de paraître hystérique et de vouloir fermer le débat ? Seriez-vous un ayatollah pro-OGM ?
      Les promoteurs des OGM n'ont pas fait mieux que les sceptiques, ils n'ont rien démontré.

      4 alors justement, pourquoi les OGM deviendraient ils la norme ? merci de nous donner raison quant à l'obligation d'étiquetage, pour que chacun puisse choisir selon ses goûts, ses principes et surtout ses moyens.
      Nous sommes d'accord, si personne ou presque ne veut des OGM (unique raison pour laquelle les fabricants refusent l'étiquetage, sinon pas de vente), pourquoi imposer cette lubie ultra-OGM ?
      (en effet ils se sont rendus compte que les produits OGM ou indiqués comme contenant des OGM se vendent pas trop bien ^^ )

      Et pour rappel, l'obligation légale d'information du consommateur est la norme, pas l'exception. Les fabricants ou producteurs doivent indiquer les ingrédients de leurs produits.
      (avec les instances ultra-libérales, on a tendance à inverser le principe, ce serait aux clients d'essayer d'avoir des info sur la provenance ou la composition des produits s'il le peut)

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    3. P.S. : on se doute bien que si les clients se ruaient sur les produits OGM, on aurait pas besoin de les supplier d'indiquer OGM sur l'emballage... au contraire.

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    4. 1- Contestable? Merci de nous dire pourquoi et où elles sont fausses. Nous avons fait ce travail d'analyse pour montrer que les travaux des Séralini sont bidons, nous sommes en droit d'exiger la même chose sur les 600 publications sur lesquels on s'appuie pour affirmer l'innocuité des OGM. Vous insulter la quasi totalité de la communauté scientifique sans aucune preuve, sans même expliquer quels points précis de quels travaux sont faux. C'est inacceptable comme position.

      2- Prouvez moi que les cultivateurs y perdent, alors qu'ils sont plus de 15 millions dans le monde a utiliser cette technologie. Dire qu'ils sont perdant, alors qu'ils ont testés et approuvés cette technologies, qu'ils soient des gros farmer nord américain ou des paysans pauvres du Burkina Fasso c'est les insulter et les infantiliser

      3- Ceux qui ferment le débat sont ceux qui comme vous ignorent la réalité sur le sujet et répètent sans cesse les même mensonges. De la même manière que les merdias bourrent le crâne sur l'euro ou l'immobilier qui ne peut que monter.

      4- Ils deviendront la norme car cette technologie est très efficace, et comme toute technologie efficace elle embraye un processus historique inévitable. Là où ils sont autorisés ils dominent outrageusement le marché. La seconde vitesse va être passé dès cet année avec l'expiration du premier brevet de Monsanto: tout le monde peut maintenant faire du soja RR sans payer de droit. Dans quelques décennies un vaste catalogue d'OGM libre de droit sera disponible. Le gain de compétitivité sera alors encore plus aigu, la question du coût aura disparu. Refuser les OGM c'est comme refuser de manger de la viande d'élevage: aujourd'hui il n'y a plus de viande sauvage, en dehors de quelques productions quasi folklorique. Pour les produits aquacole la transition est bien avancé, la bascule 50/50 a été atteinte il y a peu.

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    5. @ Karg se,
      Nous n'avons pas dit que les études sont fausses... répondez svp à ce qui vous ait dit :
      Monsieur Pinsolle et moi-même disons :

      1- il y a beaucoup de conflits d’intérêt entre les autorités régulatrices et les producteurs
      2- qu’elles rapportent des sommes colossales à Monsanto & Co et représentent une forme d’asservissement des agriculteurs dans bien des cas
      3- on peut avoir des doutes sur l’inocuité à long terme étant données les méthodologies de test actuelles
      4- enfin, il est très suspect de vouloir refuser l’information des consommateurs et des citoyens sur le fait que les produits en contiennent ou non.

      Nous disons qu'il y a un problème de partialité dans les études.

      Cessez d'insulter vos interlocuteurs en prétendant qu'ils infantilisent qui que ce soit...
      Revenons-en aux faits : des groupes comme Monsanto font des pressions en tous genres sur les cultivateurs, et sont accusés de produire des semences stériles pour obliger les agriculteurs à repasser à la caisse à chaque fois.

      Vous ne voulez voir que les bons côté réels et théoriques des OGM, je vais finir par croire que votre aveuglement face à la critique est de la mauvaise foi...

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    6. P.S. : ce n'est que la 3e ou 4e fois qu'il vous ait dit que les études manquent d'impartialité et de recul (et problèmes de conflits d'intérêts).
      Allez-vous reposer la même question à laquelle il vous a déjà été répondu ?

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  9. Pour les libéraux, qui mettent en application leur doctrine , ici comme ailleurs, l'objectif numéro un, le seul qui vaille, c'est d'augmenter le chiffres des ventes pour faire le maximum de profits. Patron d'une entreprise agro-alimentaire, chefs des ventes d'une concession automobile ou PDG d'une multinationale de biotechnologie, "même combat". Le reste, pollutions, atteintes à la santé, misère sociale ... n'a généralement aucune espèce d'importance, il suffit d'être un peu curieux pour s'en rendre compte. De Bhopal à l'Erika en passant par les fameuses lasagnes à la viande de cheval.

    Pour ce qui concerne le pouvoir décisionnaire de nos dirigeants, il est évident que la superposition d'institutions nationales et européennes allonge et complexifie la prise de décision en la rendant aléatoire, incertaine. Quand on y ajoute l'action des lobbies, les chances de voir aboutir les décisions souhaitées, sont aussi nombreuses que lors le tirage du Loto.

    Demos

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  10. @ Karg se

    1- Donc quelle part est financée directement ou indirectement par ceux qui les produisent ? Vous exagérez sur l’étude de GES. La revue n’a pas remis en cause son honnêteté.
    2- Non, mais cela pose deux problèmes. La quête de profit peut amener à prendre des risques (cigarettes, vache folle) et cela revient aussi à bouleverser le modèle économique de l’agriculture
    3- Il y a suffisamment de scientifiques qui remettent en cause leur innocuité pour avoir un sérieux doute
    4- Je demande de la transparence et il est forcément suspect de la refuser

    @ Abd Salam

    Merci

    @ Démos

    Merci.

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