lundi 19 mai 2014

Le cauchemar de l’euro


Pourquoi et comment démonter l'euro : Entretien... par dlrtv

Jeudi, France 2 a diffusé une émission baptisée « le roman de l’euro ». Sapir l’a qualifié de « scandaleuse soirée de propagande », dénonçant un exercice à sens unique. Quelle ironie de diffuser une émission de propagande digne des régimes totalitaires, au moment où tant de médias font le procès de Poutine

La zone euro, malade de l’euro

Je n’ai vu qu’une partie de l’émission, mais ce que j’en ai vu confirme totalement le très bon papier de Jacques Sapir. Ce dernier rappelle cruellement quelques faits qui n’ont pas été évoqués sérieusement jeudi, à savoir que depuis la mise en place de la monnaie unique, la zone euro affiche le taux de croissance le plus faible de l’OCDE (1,1% sur 2001-2011 contre 1,9% en moyenne). Pire, le phénomène s’aggrave et la situation des différents pays ne cesse de diverger entre une Allemagne dont le PIB a progressé de 3,3% depuis 2008 et la Grèce, où il a baissé de 23,3%. Encore pire, l’investissement s’est effondré depuis 2008 (de -26,6% en Italie à -74,8% en Grèce), ce qui augure mal pour l’avenir.

Ce faisant, Jacques Sapir tord aussi le cou à l’idée selon laquelle la situation s’améliorerait du fait du redressement des balances commerciales des pays du Sud, en soulignant que ce rééquilibrage s’explique principalement par la baisse drastique de la demande. Enfin, il remet à sa place ceux qui évoquent l’idée d’une baisse de la monnaie unique du fait de l’action de la BCE du fait de ses statuts et de l’opposition allemande à un assouplissement monétaire. On peut noter qu’en Italie également, on s’interroge sur les mauvais résultats de la zone euro par rapport au reste de l’UE, qui avait aussi été mis en avant par le livre « Casser l’euro pour sauver l’Europe ». Un fait qui mène un nombre grandissant d’économistes à s’opposer à la monnaie unique européenne, dont 9 « prix Nobel d’économie » à date.

Refus des faits et de la contradiction

En fait, cet exercice de propagande caricatural démontre que l’UE et ses défenseurs ont un comportement qui se rapproche de celui de tous les régimes totalitaires du monde. On y retrouve la même dévotion quasi religieuse vis à vis de tout ce qui vient de l’UE. Cette dévotion impose un refus de voir tout ce qui pourrait déranger, comme les simples faits, évoqués par Jacques Sapir dans son papier, où l’évolution de plus en plus hostile de l’opinion des spécialistes des questions économiques, au point qu’il ne reste plus grand monde de sérieux pour défendre la monnaie unique. Mais pour les derniers fidèles de la secte UE et euro aujourd’hui, il faut bien fermer les yeux pour pouvoir garder la foi.

Du coup, on assiste à des caricatures de débat, où l’on choisit soit un opposant pas au niveau (Le Pen), ou un débat déséquilibré comme jeudi, où seul Lordon a pu parler… Pourtant, les contradicteurs ne manquent pas : Sapir, Cotta, Gréau, ou les auteurs de « Casser l’euro pour sauver l’Europe ». L’ancien président du FMI vient de rejoindre la cohorte d’experts économiques qui défendent le démontage de la monnaie unique, rendant encore plus critiquable l’exercice de propagande de France 2. Ce refus du débat est sans doute le signe que nous approchons de la fin car cela est aussi le signe d’une grande nervosité des eurobéats qui savent que le gouvernement Sarkozy avait prévu la fin au cas où.

Le pari de France 2 est sans doute de faire comme en 2009 quand un reportage écologiste avait précédé un très bon score d’Europe Ecologie. Mais à supposer que cela réussisse, ce sera une victoire de courte durée quand on voit le destin de ces mêmes écologistes trois années après en 2012…

23 commentaires:

  1. Hélas on ne pourra pas compter sur Hollande pour proposer le démontage de l'euro . Il faudra donc attendre 2017, l'action d'un autre pays ou une crise ...

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  2. J'étais effectivement affligée devant ma télé, notamment en voyant surgir le professeur DSK. Coïncidence, je venais de me marrer en le voyant dans cette courte vidéo édifiante (voir ici), qui résume 35 ans de promesses socialistes d'Europe sociale. DSK parmi d'autres, à amsterdam en 97 ou en 2005, nous y annonce avec talent que grâce à ces traités, l'Europe ne sera plus libérale mais sera enfin sociale. Ces promesses d'Europe sociale, sont exactement le pendant des promesses de prospérité et de croissance qui ont accompagné la mise en place de l'euro. Dans les deux cas, l'échec est patent, et on devrait convoquer DSK pour qu'il s'en explique pas pour lui dérouler le tapis rouge.
    Seul point positif, sur l'euro, le tabou a enfin sauté et ce n'est pas prêt de s'arrêter je pense.

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  3. Le plaidoyer pro-européen de Laurence Parisot chez les centristes :

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203505006718-le-plaidoyer-pro-europeen-de-laurence-parisot-chez-les-centristes-671612.php

    Elle a dit aussi, ce n’est pas dans cet article, que si la France n’était pas entrée dans l’euro sa situation serait bien pire. Le problème est que cette affirmation ne peut être confirmée par aucune donnée statistique connue. le taux de chômage moyen dans l’OCDE en janvier 2014 se situait à 7,6%, pendant qu’il était à près de 12% en moyenne dans la zone euro.

    http://www.statistiques-mondiales.com/chomage_ocde.htm

    Le Japon à un Taux de chômage à 3,6% en mars 2014 (un plus bas depuis près de sept ans), La Chine à un taux de chômage à 5,17% en mars 2014. Le Royaume-Uni a un taux de chômage de 6,8% en mars 2014, au plus bas depuis novembre 2008, Même la Russie se contente d’un taux de Chômage de 5,5% en 2013. Des données statistiques récentes couvrant la période du 31 mars 2013 au 31 mars 2014 indiquent que la croissance du PIB a été de 0,9% dans la zone euro alors qu’elle a été de 3,1% en moyenne pour les autres pays de l’union européenne qui n’ont pas l’euro comme monnaie.

    Non seulement les performances moyennes de la zone euro sont inférieures à celles d’autres zones monétaires mais à l’intérieure de la zone euro les divergences se sont accrues entre les économies performantes et celles qui le sont moins. Aux extrêmes il y a la situation de l’Allemagne et celle de la Grèce avec des taux de chômage respectifs de 6,7% et 28%.

    Elle dit également :

    « L’Europe est une exigence pour l’économie » a martelé l’ex-patronne des patrons, qui a aussi voulu rappeler à quel point selon elle « la sortie de l’euro serait pour nous tous une sortie de piste mortelle ». Elle a d’ailleurs regretté que nombre d’élus « occupant les plateaux des médias » fassent « l’impasse sur ce que nous devons à l’euro » citant notamment « les taux d’intérêts bas », « l’inflation contenue », «  la fin des dévaluations compétitives qui sont la véritable origine de l’effondrement de notre industrie. »

    Les dernières dévaluations compétitives en 1992 qui n’étaient pas en fait des dévaluations compétitives mais provoquées par les marchés financiers en Europe ont été faites lors de l’éclatement du SME n’ont pas empêché la France bien qu’elle avait déjà commencé une politique du franc fort (je crois savoir qu’on avait conseillé à Mitterrand de dévaluer en 1992 et qu’il avait refusé) d’être capables de faire des excédents du commerce extérieurs dans les années 90. En fait la France a commencé à décrocher dans les années 2000 lorsque l’euro a commencé à s’apprécier fortement, ce qui accéléré sa désindustrialisation et mis sa balance commerciale en déficit permanent :

    http://forumdemocratique.fr/2014/04/04/le-graphique-de-la-semaine-comment-leuro-a-desindustrialiser-la-france-lespagne-litalie-en-un-graphe/

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=57866

    Bien évidemment les entreprises françaises mondialisées se sont parfaitement adaptées à l’euro et à la mondialisation. Par exemple EADS a délocalisé en zone dollar.

    http://www.lefigaro.fr/societes-francaises/2007/12/03/04010-20071203ARTFIG00426-eads-decide-de-delocaliser-en-zone-dollar-.php

    Renault à presque tout délocalisé dans des pays à faible coût de main d’œuvre. Aujourd’hui ces entreprises françaises mondialisées seraient contre un retour au Franc car elles ont adaptées leur stratégie à la force de l’euro et à la mondialisation et ont désormais un raisonnement d’importateur car elles produisent de moins en moins en France.

    http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Et-Renault-d%C3%A9localise-toujours-plus...

    Donc tout est faux dans les assertions de Laurence Parisot, sauf pour ce qui concerne les entreprises françaises mondialisées qui ont sans doute des raisons objectives pour être contre un retour au franc.

    Saul

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  4. "Du coup, on assiste à des caricatures de débat, où l’on choisit soit un opposant pas au niveau (Le Pen), ou un débat déséquilibré comme jeudi, où seul Lordon a pu parler… "

    J'ai pas regardé mais c'était pas Philippe Villin le seul qui n'était pas un eurolâtre dans le débat qui a suivi?

    Sur le site de fr2, y a pas le nom des invités mais d'après un commentaire, ça a l'air d'être ça : http://www.france2.fr/emission/leuro-et-maintenant/diffusion-du-15-05-2014-22h25#disqus_thread

    Et d'après lui, c'était du 4 contre 1... (sans l'avoir vu je dirais même 5 contre 1 avec Purjadas).

    Vive le service public....
    Par contre le jour où ils voudront fermer france télé (comme la télé publique grecque), faudra pas venir pleurer.

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    Réponses
    1. Je n'ai supporté qu'une partie de l'émission, qui était grotesque, avec Philippe Villin dans le rôle du méchant, seul contre tous les idôlatres présents sortis d'on ne sait où pour l'occasion, aidés par l'inénarrable Pujadas. Certains d'entre eux sortaient de telles énormités que c'en était risible. Il n'y a pourtant pas de quoi quand on constate les effets au quotidien de la dictature de l'UE (dirigeants européens et technocrates).

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    2. Je viens de regarder et le sommet je crois c'est Mathilde Lemoine à 16min50 : "les entreprises françaises sont particulièrement pénalisées [par le taux de change de l'euro] par qu'elles ont CHOISI d'être compétitives sur les prix plutôt que sur la qualité".

      Heureusement que Philippe Villin a réagi en disant "elles n'ont pas choisi!! C'est le tissu industriel qui est comme ça".

      Genre t'as un produit et paf!! Tu décides d'en faire le meilleur produit du monde et hop ça devient le meilleur!! Pis tu décides d'en faire le moins cher du monde et hop t'as le meilleur produit du monde qui est en plus le moins cher du monde!!

      C'est trop facile l'entreprise...

      En fait je crois que y a des gens qui n'admettent pas que la France puisse être moins performante que l'Allemagne économiquement et qu'on ne peut donc pas avoir la même monnaie.
      Alors leur problème c'est certainement pas une quelconque fierté nationale mais plutôt que les raisons ne sont peut-être pas seulement liées à l'économie. Et non, les modèles économétriques n'expliquent pas tout... Pas plus que n’existe l'homo œconomicus...
      Todd parle par exemple des sociétés souches qui seraient les plus performantes.

      A la limite on s'en fout. On a quand même le droit de vivre même si on n'est pas au top du top au niveau économique.
      Mais pour ça on a besoin de notre monnaie afin de rester concurrentiel bien qu'on soit un peu moins bons économiquement.
      Et non, l'économie n'est pas tout. ;)


      ps : Laurent, c'est bien Villin et pas Lordon dans la phrase "Du coup, on assiste à des caricatures de débat, où l’on choisit soit un opposant pas au niveau (Le Pen), ou un débat déséquilibré comme jeudi, où seul Lordon a pu parler… "

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  5. " Quelle ironie de diffuser une émission de propagande digne des régimes totalitaires". Il faut répéter encore et encore que c'est une minorité de gens, qui "font la pluie et le beau temps" dans l'économie, la politique, les médias ... de notre pays. Ne nous laissons pas intimider, ne nous taisons quand on nous traite de "complotistes", pas plus quand on nous qualifie de "populistes" lorsque nous demandons la fin de l'euro.
    Il y a pour moi deux issues possibles, comme l'évoquait récemment Emmanuel Todd dans Marianne, soit un mouvement brutal, qui changera la donne ou la victoire des politiques de régression sociale. Il faut voter contre le PS et l'UMP dimanche prochain et créer un rapport de forces pour repousser les ultra libéraux.
    Si nous ne faisons rien, les classes dirigeantes - une classe dominante réduite et solidaire - continueront à aspirer les richesses, à se goinfrer en nous écrabouillant dans la société, comme dans les entreprises, sans scrupules, sans états d'âme, en préparant le plus bel avenir : chômeurs ou salariés précaires et sous-payés. 1984 n'est pas loin (bis).

    Nous sommes à un tournant de notre histoire, les décisions d'aujourd'hui nous engagent pour de nombreuses années. Voulez-vous en conscience de cette société pourrie pour vous et vos enfants ? Que voulez-vous faire pour que ça change ? C'est la seule question qui vaille aujourd'hui.

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  6. @ A-J H

    Très juste, malheureusement

    @ Lise

    Très juste. Prendre DSK comme défenseur, c’est une drôle d’idée.

    @ Saul

    Merci pour ce commentaire digne d’un article !

    @ Bip

    En effet, c’était Villin.

    @ Démos

    Ils ne tiendront pas longtemps en place

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  7. Gilbert Perrin
    41 s ·

    Zoom 1/2

    Une instruction confiée au juge René Cros et qui fait suite à une enquête préliminaire de plusieurs mois menée par les policiers de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA).

    Au coeur de cette affaire apparaissent deux associations de loi 1901, l'Union républicaine du Sénat (URS) et le Cercle de réflexion et d'études sur les problèmes internationaux (Crespi). Selon les premières investigations, l'URS, dont le siège est situé à Saint-Valérien (Yonne), a perçu des fonds de la part du groupe UMP du Sénat, versés par la questure de la chambre haute, avant de les rétrocéder à ses membres... Les détournements de fonds pourraient s'élever à près de 400 000 €, en l'espace de deux ans.

    Désigné comme le donneur d'ordre de plusieurs versements suspects, Jean-Claude Carle, sénateur UMP de Haute-Savoie et trésorier du groupe, a été auditionné librement par les enquêteurs au mois de septembre 2013 .

    Les policiers de la BRDA ont été chargés d'enquêter sur cette affaire après un signalement de la cellule de lutte antiblanchiment Tracfin.

    Rembourser des frais de relations publiques

    « Ce service avait adressé, au mois de juin 2012, un rapport au procureur de la République de Paris, après avoir repéré des flux financiers suspects entre les comptes de l'URS et ceux du Crespi, révèle un proche de l'affaire. Entre les mois de décembre 2009 et mars 2012, l'URS a édité plusieurs chèques à destination d'une trentaine des 130 représentants UMP au Sénat pour un montant avoisinant les 210 000 €. Sur la même période, un virement de 70 000 € a également été effectué par l'URS au profit du Crespi. Les comptes de l'Union républicaine du Sénat ont aussi été débités de près de 113 000 € en espèces. »

    Par la suite, près de 60 000 € ont encore été retirés, toujours en espèces, des comptes du Crespi. Des fonds qui auraient ensuite été remis, en partie, à Jean-Claude Carle.

    Toujours selon nos informations, ces sommes issues du budget du palais du Luxembourg auraient notamment servi à rembourser les frais de relations publiques des sénateurs UMP, membres de l'URS, au cours de différentes élections.

    Par ailleurs, les enquêteurs de la BRDA ont également établi que plusieurs chèques débités sur les comptes de l'URS avaient été émis sur instruction de Jean-Claude Carle, qui en aurait aussi signé plusieurs, alors qu'il n'en avait pas la possibilité.

    Au cours de son audition, le sénateur, âgé de 65 ans, également vice-président de la chambre haute, a reconnu avoir paraphé une quarantaine de chèques, « pensant détenir une délégation de signature » en tant que trésorier du groupe UMP, et a nié « avoir perçu des espèces ». Les investigations se poursuivent.

    Jean-Claude Carle : «Je n'ai pas reçu d'argent»

    Sollicité lundi, Jean-Claude Carle a confirmé avoir été « auditionné librement » au mois de septembre 2013 par les policiers de la BRDA. « Ils voulaient connaître la nature des relations entre le groupe UMP du Sénat et l'association de l'Union républicaine du Sénat (URS), qui regroupe une soixantaine de sénateurs issus des rangs des anciens Républicains indépendants (RI) et centristes, précise l'élu. Au sein de l'URS, nous nous réunissons à trois ou quatre reprises dans l'année pour débattre de différents problèmes politiques et d'actualité. L'URS n'a aucun lien avec le Crespi, qui émane de la mouvance centriste. Je ne me souviens pas avoir signé de chèques au titre de l'URS. Cette association ne verse pas non plus d'argent à ses membres. En tout cas, pas à ma connaissance. Les enquêteurs m'ont effectivement posé la question de savoir si j'avais touché de l'argent du Crespi. Je n'en ai jamais reçu. »

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  8. Gilbert Perrin
    Il y a 48 secondes
    En finir avec l'AUTOCONTROLE, depuis le temps que je le répète, C'EST POUR QUAND un CONTROLE CITOYEN INDEPENDANT !!!!
    Personne ne peut avoir le culot de me dire qu'il existe la cour des comptes etc... toutes cette ribanbelle d'institutions COOPTEES ????
    ALLONS, soyez sérieux vous mentez si vous me dites celà ?

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  9. Gilbert Perrin
    2 s ·

    le saviez vous ? un manque à gagner de plus et, une INEGALITE supplémentaire ???? G.P.

    Marylise Lebranchu fait annoncer une baisse des cotisations sociales des agents de la fonction publique, comme pour les salariés du secteur privé

    La lecture des articles est réservée aux abonnés.

    Est-ce une réponse de l'exécutif à la journée nationale d’action du 15 mai, qui dénonçait, à l’appel de sept syndicats de fonctionnaires, « l’absence de négociations salariales dans la fonction publique et la dégradation de la qualité de l’emploi public » ? Toujours est-il que les fonctionnaires aux salaires modestes vont, pour leur part également, bénéficier l'an prochain de l'allégement des cotisations sociales promis par Manuel Valls pour les salariés du privé.

    « Cela va être fait en 2015 pour les fonctionnaires, mais pas exactement selon les mêmes modalités que dans le privé », a expliqué l'entourage de Marylise Lebranchu, après une rencontre, lundi 19 mai, ...

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  10. Certaines choses seraient elles en train de bouger à gauche sur le sujet?

    http://www.dailymotion.com/video/x1uf0pk_faut-il-faire-sauter-bruxelles_webcam

    François Ruffin, Emmanuel Todd, Jacques Généreux ça donne une super conférence en tout cas!

    Bon après le programme du FDG est toujours aussi alambiqué et au 3/4 incompréhensible sur le sujet, suffit d'entendre les explications gênées de Généreux face aux piques de ses petits camarades... Ils voudraient pas arrêter les compromis pourris entres organisations et nous pondre enfin un programme clair au FDG?

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    Réponses
    1. Todd et Ruffin pour le coup, ça fait un paquet de temps qu'ils disent ça.

      Todd en 1995 : « Soit la monnaie unique ne se fait pas, et L'Invention de l'Europe apparaîtra comme une contribution à la compréhension de certaines impossibilités historiques.
      Soit la monnaie unique est réalisée, et ce livre permettra de comprendre dans vingt ans pourquoi une unification étatique imposée en l'absence de conscience collective a produit une jungle plutôt qu'une société. »
      (http://www.herodote.net/Todd_Non_je_n_irai_pas_voter_-article-1466.php)

      Là pour le coup, il a mis dans le mille.


      Et en cherchant cette citation, je suis tombé sur ça de Todd :

      LA NATION
      « La nation, qui enferme les riches et les pauvres dans un réseau de solidarités, est pour les privilégiés une gêne de tous les instants. Elle est la condition d’existence d’institutions comme la Sécurité sociale, qui est, en pratique, un système de redistribution nationale, incompréhensible sans l’hypothèse d’une communauté d’individus solidaires et égaux. L’antinationisme est, pour des classes supérieures qui veulent se débarrasser de leurs obligations, fonctionnel, efficace, et discret. Il tend à délégitimer l’égalitarisme interne à la société, en activant le projet parfaitement honorable d’un dépassement du nationalisme et des phénomènes d’agressivité entre peuples. (...) Les classes supérieures françaises semblent caractérisées, en cette fin de XXe siècle, par une véritable horreur de la nation en tant que telle, qui n’évoque plus, pour elles, que la guerre et le racisme anti-immigrés.

      « Le Paris des bac +5 (ou plus vraisemblablement +2) s’est enflammé pour la défense des droits des immigrés, après s’être ému des problèmes des sans-papiers, mais il n’arrive toujours pas à s’intéresser au peuple des provinces, torturé par une politique européenne et économique qui n’en finit pas de faire monter le taux de chômage. (...) Partout l’émergence d’une strate culturelle supérieure, comprenant en gros 20 % de la population, semble briser l’homogénéité de la nation et rendre possible une solidarité supranationale des privilégiés. »

      Supprimer
  11. Présentation comme un roman: technique de "narrative", spécifique du système US post 11/09, en gros c'est de la création de mythe en temps réel.

    Visitez sur ddefensa.org pour plus de détail sur ce concept.

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  12. Hier j’ai posté un lien qui précise qu’en janvier 2014, dans la zone OCDE, le taux de chômage s'établissait à 7,6% de la population active.

    http://www.statistiques-mondiales.com/chomage_ocde.htm

    Puisque ce lien fournit aussi le taux de chômage par pays de la zone OCDE, j’ai simplement recensé les pays de cette zone dont le taux de chômage dépasse 10% en janvier 2014. Ces pays sont :
    L’Espagne : taux de chômage 25,3%
    La France : taux de chômage 10,4%
    La Grèce : taux de chômage 26,5%
    L’Irlande : taux de chômage 11,9%
    L’Italie : taux de chômage 12,7%
    Le Portugal : taux de chômage 15,7%
    La Slovaquie : taux de chômage 13,9%

    Au total donc 7 pays de l’OCDE ont un chômage qui dépasse 10% et il est important de souligner que ces 7 pays ont en commun d’avoir l’Euro comme monnaie. Aucun autre pays de l’OCDE ne dépasse un taux de chômage de 10% au mois de Janvier 2014. Parmi les pays qui ont un taux de chômage supérieur à 9% s’ajoutent aux 7 cités : la Slovénie qui a un taux de chômage de 9,7% et qui est elle aussi dans l’Euro et la Pologne qui a un taux de chômage de 9,6% qui elle est dans l’union européenne sans être dans l’euro. Les taux de chômage astronomiques de la Grèce et de l’Espagne apparaissent comme étant une spécificité de la zone euro. L’économiste italien Claudio Borghi Aquilini signalait aussi qu’en 2013 parmi les principaux pays de la planète 10 étaient signalés comme étant en récession et que sur ces 10 pays en récession 9 avaient l’euro comme monnaie.

    Saul

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    Réponses
    1. Bien évidemment parmi les pays du tiers monde, on trouve des pays qui font pire que la Grèce en matière de taux de chômage. Il y a par exemple le Kenya à 40 % (en 2008), le Zimbabwe à 95 % statistique de 2009, le Congo Brazzaville 53 % en 2012. Notez que même quand elle inclut ce genre de pays, la statistique mondiale moyenne sur le taux de chômage ressort à 9,2 % en 2012, ce qui est moins mal que la zone euro.

      http://www.statistiques-mondiales.com/chomage.htm

      Saul

      Supprimer
  13. L'économie politique est une discipline datée, fille d'une époque où la technique a remplacé la pensée. Contrairement aux mythes véhiculées à grand renfort de média-militants, il n'y a pas de pensée économique. Le capital et son accumulation optimisée ne sauraient constituer une pensée. A hauteur de cette économie autant destructrice que mondialisée, il n'apparaît que des intérêts immédiats d'une terrifiante immaturité politique. Penser la politique au travers des références de la pseudo "science" économique nous condamne à la aux répétitions contemporaines. Sortir de l'ornière néo-libérale conduit nécessairement à récuser l'économie des économistes, et le vocabulaire de ces derniers. Le retour à la liberté passe par le retour à la France et à sa philosophie de la résistance, donc à la récusation du modèle anglo-saxon si parfaitement incarné par l'union européenne. La France doit regarder vers la Russie, en aucun cas vers les états-unis. Pour ma part, je n'ai que bien peu de références communes avec les américains. Faisons rapidement le choix de la Russie, s'il nous faut absolument faire un choix.

    RépondreSupprimer
  14. Gilbert Perrin
    2 s ·

    OU PASSE NOTRE ARGENT ?

    Dans le laxisme de la fonction publique : 1300 quais de gare à rectifier ??
    Insensé, la SNCF lance un programme de trains !!! QUI NE PEUVENT PAS RENTRER EN GARE ?
    Ce type d'erreur est inadmissible et COUTE TRES CHER ....mais il n'y a aucun responsable ???
    IL faut mettre la FONCTION PUBLIQUE SOUS CONTROLE : création d'un CONTROLE CITOYEN INDEPENDANT .....car,
    cette erreur n'est qu'un exemple, dans la fonction publique on dépense au coup par coup : AUCUNE PREVISION, on dépense et on augment la dette !!!!
    on administre, on ne GERE pas .....
    PAUVRE FRANCE

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. BlaBla, tu crois que ça va te coûter un rein de faire raboter quelques quais de gare?

      C'est le genre d'info bidon qui sert à occuper les gogos quand des vrais questions sont poussées sous les tapis.

      Supprimer
  15. Kang, c'est un peu léger, les petits ruisseaux font les grandes rivières !!!
    Quant une entreprise privée fait une erreur en passant son ordre, c'est elle qui paie les pots cassés ? ICI ce sont les contribuables !!!

    RépondreSupprimer
  16. Les responsables sont les politiques qui ont découpé la SNCF en deux pour préparer la privatisation.

    Ivan

    RépondreSupprimer
  17. ET VLAN, passe moi l'éponge !!!!


    L’incroyable dérive financière de la mairie de Paris
    Source : Capital
    29/11/2010 à 07:30 / Mis à jour le 23/01/2014 à 12:20

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    inShare64
    7
    Au fil des ans, Bertrand Delanoë est parvenu à se ciseler une réputation de gestionnaire avisé. Pourtant, derrière la façade, les gaspillages s’amoncellent.
    A Paris, les emplois fictifs sont un peu comme les bateaux-mouches : ils font partie du paysage. Lorsqu’il régnait sur l’Hôtel de Ville, on le sait, Jacques Chirac y appointait discrètement 21 camarades, qui travaillaient en réalité pour le RPR – il vient d’ailleurs de rembourser (avec l’UMP) 2,2 millions d’euros à la mairie, ce qui est la moindre des choses. Eh bien, selon nos informations, Bertrand Delanoë fait mieux encore. Voilà neuf ans que ce cachottier salarie avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de permanents CGT, planqués dans l’une des mutuelles de la ville, la MCVAP. Dans un rapport au vitriol, l’Inspection générale de la capitale chiffre à 1,2 million par an le coût de ce petit cadeau, consenti «sans aucun fondement juridique» à l’organisation de Bernard Thibault. On peut donc estimer que plus de 10 millions d’euros ont été consacrés depuis 2001 à cette œuvre charitable. Cinq fois plus que les frasques de Jacques Chirac.Ne dramatisons pas : au regard des...

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    N°272 - Mai 2014

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  18. Gilbert Perrin
    Il y a 2 secondes
    VOILA la véritable image de Nicolas SARKOSY, il veut faire demain ce qu'il n'a pas fait hier : PROTEGER la FRANCE contre l'europe des fonctionnaires ? N'aurait il pasfait mieux de s'en préoccuper lorsqu'il était au pouvoir ??? et demain, reprendra t'il son bateau de pélerin pour assainir la FONCTION PUBLIQUE ???
    Vraiment je ne comprends plus rien à ces politiciens arrivistes, carriéristes, aucune suit dans les idées et défenseurs des injustices et des inégalités...
    C'est dramatique ?

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