Les salves
d’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sur la politique économique de la majorité
ont provoqué une
grave crise politique qui a poussé François Hollande et Manuel Valls à
démissionner le gouvernement. Une issue assez logique, à l’organisation
chaotique, mais plus paradoxale qu’on peut le penser.
Le fil a
fini par casser
Depuis sa
nomination au gouvernement, Arnaud
Montebourg a entretenu une parole assez libre pour un ministre, faisant fi
de la maxime chevènementiste « un
ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». Les propos qu’il a
tenus dimanche, entre critique de l’austérité et volonté de soutenir la
demande, sont justes. Même le FMI est revenu de ces potions amères européennes,
violemment
dénoncées par le New York Times
récemment. En outre, l’inflexion
eurolibérale du discours du président accentue le fossé qui existait déjà
entre les deux hommes. Dès lors, on peut considérer que le président a raison
de se séparer de ce ministre trop remuant qui ne cesse de critiquer sa
politique, qui
n’était que le ministre de la parole, qui
a laissé Alstom se faire dépecer par General Electric en juin.
Mais, malgré
la rapidité de la réaction, on peut néanmoins considérer qu’encore une fois, la
séquence n’a pas été bien gérée. En effet, quelle drôle d’idée de démissionner
l’ensemble du gouvernement plutôt que de purement et simplement débarquer les
ministres déloyaux. Cela
a permis aux rebelles d’occuper les ondes lundi et, pour trois d’entre eux,
d’avoir l’inélégance républicaine d’annoncer leur départ en avant-première ou
même pour certains d’avoir
le culot de présenter leur départ comme une initiative personnelle plutôt
que d’accepter la réalité de leur pur et simple renvoi. Ce faisant, la
ligne eurolibérale de François Hollande devrait sortir renforcée de cette
séquence puisque le gouvernement devrait désormais présenter une ligne plus
cohérente et uniforme, même
si le débat subsiste au PS.
Les
paradoxes de la crise
Du coup, il
semble un peu paradoxal d’avoir une telle crise alors que les propos incriminés
ne sont pourtant pas si éloignés que cela de la ligne que suit le gouvernement
depuis un an, même si la forme est critiquable. Il aurait été plus cohérent de
sanctionner Arnaud Montebourg s’il avait défendu le protectionnisme, ou remis
en cause la baisse du coût du travail. Ce faisant, François
Hollande continue son travail de recentrage en vue de 2017. Et si le
spectacle de la dernière journée ne semble rien présager de bon, à moyen terme,
on peut quand même se demander si ce pari ne peut pas être gagnant, en
restreignant l’espace politique de l’UMP, qui aura un peu de mal à se
distinguer de Valls, si
l’aile gauche du PS conserve sa confortable position au soleil tout en
permettant au parti de ratisser large.
D’une part,
il est paradoxal qu’Arnaud Montebourg quitte le gouvernement, alors
même que son discours se rapproche sensiblement de la politique suivie.
Mais de l’autre, cela pourrait créer une équipe plus cohérente, à défaut de
mener une bonne politique ou même de la mener de manière professionnelle.
La question est : un pouvoir quel qu'il soit peut-il gouverner longtemps en ne reposant que sur une base de 15 % de la population ? Même si les institutions le permettent dans une certaine mesure, ça me semble difficile politiquement.
RépondreSupprimerC'est effectivement une situation difficile voir impossible à tenir, mais quelles sont les possibilités ?
Supprimer- un nouveau gouvernement "d'union" allant du centre du PS au centre de l'UMP ? Ce serait cohérent car ils proposent la même politique, mais les hommes qui représentent ces tendances ne veulent pas en entendre parler.
- une dissolution de l'assemblée nationale ? aucune majorité franche ne se distinguerait.
- une démission de F.Hollande ? Pour voir un second tour opposant le FN à l'UMP ou au PS dans un duel stérile qui verrait (j'espère) le FN écarté et donnerait un président sans légitimité car élu avec les voix d'opposants politiques.
Il faudrait que les français se réveillent et commencent de voter autrement que pour des hommes et des femmes qui occupent la scène depuis trop longtemps.
Certaines Idées
Bonjour à tous
RépondreSupprimerje considère que quand on n'est plus d'accord avec une politique c'est normal de démissionner, sinon on n'est là que pour une place au soleil
par ailleurs, je ne suis pas d'accord avec Laurent Pinsolle, le gouvernement Valls derrière des belles paroles et faux-semblants va mener une politique de plus en plus eurolibérale et poursuivre la politique d'austérité qui nous mène dans le mur.
Hollande essaie d'obtenir des délais de Bruxelles, non pas pour se donner des marges de manœuvre et relancer l'économie, mais parce qu'il anticipe qu'il ne pourra pas atteindre ses objectifs même avec la politique d'austérité qu'il conduit. Les mesures "sociales", il ne les a prises que pour satisfaire les "frondeurs" mais elles seront sans impact réel, elles sont ridicules par rapport aux cadeaux faits aux entreprises.
RépondreSupprimerDire que Montebourg est sur la même ligne éco que le gouvernement, fallait oser, c'est une assertion absolument fausse. Pinsolle désinforme...
RépondreSupprimerCertes Arnaud Montebourg n’est pas irréprochable, notamment pour le dossier Alstom; cela ne m’empêche pas de considérer qu’en demandant au couple exécutif de changer le cap d’une politique qui même le pays droit dans le mur, il a pris un risque et a fait preuve de courage politique, qu’il convient de saluer. Je crois, même si c’est insuffisant et ne remet pas en cause l’Euro, qu’il faut mobiliser le plus grand nombre de nos concitoyens de droite et de gauche contre cette course mortifère aux réductions des dépenses publiques et des déficits.
RépondreSupprimerJean-Luc Laurent du MRC a adressé un message de soutien à Arnaud Montebourg (voir http://www.mrc-france.org/Pour-l-avenir-de-la-gauche-et-de-la-France-sortir-de-l-austerite-et-de-la-deflation_a652.html). Je regrette que NDA n’ait pas saisi l’opportunité pour faire ce qu’il avait fait avec Henri Guaino aux Européennes, c’est-à-dire envoyer un message de soutien à Arnaud Montebourg, afin de commencer à progresser DLR et bâtir une opposition républicaine à l’UMPS et au FN, hors clivage gauche/droite.
EB.
J’écoutais hier soir François Lenglet sur France 2 qui tout en reconnaissant la réalité des conséquences négatives des politiques d’austérité dans la zone euro, disait que si on mettait en œuvre la politique de relance en France préconisée par Arnaud Montebourg en relancerait surtout la croissance en Allemagne, en Espagne, etc.
RépondreSupprimerMilton Friedman, en 1998, prévoyait, pour les pays de la zone euro qui arriveraient en situation de crise, dans un avenir plus ou moins lointain, que « le seul mécanisme d’ajustement dont ils pourront se satisfaire sera budgétaire et fiscal, avec du chômage : pression sur les salaires, pression sur les prix. Il n’y aura pas d’échappatoire», notamment dans des politiques de relance je suppose :
https://www.contrepoints.org/2012/07/31/92198-milton-friedman-avait-prevu-la-crise-de-leuro
Voici aussi ce que dit Patrick Artus, l’économiste de Natixis, dans un article du 25 aout 2014 intitulé : « Le risque pour la France et l’Italie : que l’ajustement se fasse par l’emploi ». Celui-ci craint une hausse supplémentaire du taux de chômage de 8 points en France et de 10 points en Italie. Il dit : « le retour à la profitabilité va s’opérer en France et en Italie par une baisse de l’emploi, que nous avons estimée à 15% en France et 21% en Italie. Compte tenu des taux d’emploi, ceci veut dire que le taux de chômage pourrait monter jusqu’à 19% en France et 23% en Italie! ».
Il indique que dans le passé l’ajustement économique, consistant en un redressement de la profitabilité des entreprises françaises et italiennes, « se serait réalisé par la dépréciation du change, qui aurait permis aux entreprises d’accroitre leurs prix donc de restaurer leur profitabilité. Dans les années 1980 et au début des années 1990 pour l’Italie, la dépréciation du change avait permis une hausse des prix supérieure à celle des coût salariaux unitaire et le redressement de la profitabilité. Mais ceci est bien sûr impossible aujourd’hui ». L’article complet ici :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78483
Saul
@Saul
SupprimerVous rappelez que M. Lenglet dit « si on mettait en œuvre la politique de relance en France préconisée par Arnaud Montebourg en relancerait surtout la croissance en Allemagne, en Espagne, etc ». Je trouve que M. Lenglet a raison. Toutefois, il convient de rappeler qu’à partir de 01/2015, l’Allemagne mettra en place le SMIC à 8,5€/h, ce qui devrait permettre de réduire les écarts de compétitivité entre les 2 pays et à la France de plus bénéficier un peu plus d’une politique de relance.
EB.
@E.B
Supprimer"Toutefois, il convient de rappeler qu’à partir de 01/2015, l’Allemagne mettra en place le SMIC à 8,5€/h"
Avec des dérogations jusqu'en 2017 : http://www.lesechos.fr/27/11/2013/lesechos.fr/0203152514985_allemagne---le-salaire-minimum-obligatoire-repousse-a-2017.htm
Et en France il est actuellement de 9,53€/h.
Le déficit commercial de la France vis-à-vis de l'Allemagne est de plus de 36 milliards d'euros : https://www.destatis.de/EN/FactsFigures/NationalEconomyEnvironment/ForeignTrade/TradingPartners/Tables/OrderRankGermanyTradingPartners.pdf?__blob=publicationFile
Si quelqu'un connaît les chiffres de la balance commerciale vis-à-vis de chaque pays du monde, ce serait intéressant.
Je crois que le déficit français avec l'Allemagne est équivalent à celui de la France avec la Chine.
Sauf qu'en plus on a la même monnaie que l'Allemagne. Donc un SMIC allemand n'est qu'une goutte d'eau.
Reprendre le franc peut faire partie de la solution.
Des mesures protectionnistes aussi.
"Si quelqu'un connaît les chiffres de la balance commerciale [DE LA FRANCE] vis-à-vis de chaque pays du monde, ce serait intéressant."
SupprimerJe trouve pas...
@BIP
SupprimerMerci pour l’info. Effectivement cette arrivée du SMIC Allemand en 2015 risque d’être très insuffisante pour la France. Toutefois, votre article note que qu’il y a un certain nombre de branches en Allemagne, qui viennent de négocier un salaire minimum à 8,5€/h. Une partie des autres branches, qui n’ont pas encore de salaires minimum risquent d’augmenter progressivement les salaires ou d’introduire un salaire minimum intermédiaire, avant la fin de la dérogation au 01/0217, afin de s’adapter à « cette nouvelle contrainte ».
EB.
@E.B
SupprimerJe considère pas que le problème économique majeur de la France vis-à-vis de l'Allemagne soit le niveau de salaire. Ça joue un rôle mais minime à mon avis.
Et donc attendre que la politique allemande sur ce plan nous sauve, c'est ridicule (c'est celle de Hollande).
Les allemands ne mènent uniquement des politiques qui servent leurs intérêts.
Faut en prendre acte et faire pareil.
On les a laissés recréer leur zone de domination en Europe centrale en étendant l'UE jusqu'aux limites de la Russie, ça suffit.
Va peut-être falloir qu'on se réveille à un moment...
Montebourg attaque essentiellement la politique à l'échelle européenne et c'est pour ça qu'il est viré
RépondreSupprimerhttp://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140826trib5b850af78/l-europe-vrai-enjeu-du-remaniement-francais.html
Montebourg ne suit il pas une stratégie personnelle d'accession à la présidence ? L'annonce récente des chiffres de croissance du 2eme trimestre donnant une bonne fenêtre de tir pour être crédible dans ces critiques.
RépondreSupprimerComme je disais en 2013 la décision de baisser les dépenses publiques françaises de 2014 allait toucher toute l'Europe, plus que la montée des impots de 2013.
Les impôts retournent dans le circuit économique au moins, ce qu'oublient toujours de dire nos amis ultras liberaux.
Je pense que la raison fondamentale de l'éviction de Montebourg du gouvernement réside dans sa mise en cause de l'Allemagne. Grosso modo, Montebourg explique que c'est la droite allemande qui impose sa politique économique à la France indépendamment des alternances électorales. Ainsi, il brise le tabou de la vassalisation de la France qui est un secret bien gardé au plus haut sommet de l'Etat.
RépondreSupprimerExtrait :
"L'Allemagne est prise au piège de la politique austéritaire qu'elle a imposée à toute l'Europe. Quand je dis l'Allemagne, je veux parler de la droite allemande qui soutient Angela Merkel. La France n'a pas vocation à s'aligner sur les axiomes idéologiques de la droite allemande. (...).
Mais nous ne pouvons plus nous laisser faire. Si nous devions nous aligner sur l'orthodoxie la plus extrémiste de la droite allemande, cela voudrait dire que le vote des Français n'a aucune légitimité et que les alternances ne comptent plus. Cela signifierait que, même quand les Français votent pour la gauche française, en vérité ils voteraient pour l'application du programme de la droite allemande ! Nous ne pouvons l'accepter."
"La majorité met également en place des mesures de soutien au pouvoir d’achat et cet été encore"
RépondreSupprimerAh ouais !
"Entre 2011 et 2013, les prélèvements obligatoires ont été accrus de trois points de PIB, passant de 41,3% du PIB en 2010 à 44,7% en 2013. Cette hausse de trois points en l'espace de trois ans est sans précédent en temps de paix. Seul Raymond Barre a augmenté autant les prélèvements, mais sur une période plus longue -de 1976 à 1981."
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140826tribfa6710ed6/austerite-ou-non-la-france-la-connait-depuis-2011.html
Ce spectacle pitoyable de la politique française est affligeant. la partition de chaises médicales qu'on ne connait pas encore, montre bien l'incapacité qu'à ce gouvernement, cette majorité à s'unir et se réunir autour d'un projet cohérent !!
RépondreSupprimerLa seule cohérence qu'on puisse lui accorder, c'est avec tous les partis politiques la DEFENSE du SYSTEME, de leur SYSTEME vieux de 40 ans...
Le système est dépassé, mais aucun n'a compris que le moment est venu de réduire les DEPENSES PUBLIQUES, afin d'apporter les baisses de charges et dépenses publiques : TOUT le monde en PARLE, mais PERSONNE n'a défini le programme exécutif de cette réforme...
C'est le sujet ESSENTIEL que tous nos politques placent aux calandres grecques CROYANT ET DISANT NAIVEMENT que l'EURO est la cause de tous nos maux.
C'est FAUX !!!
Super nouvelle !
RépondreSupprimerEmmanuel Macron nommé ministre de l'économie.
Dès que j'ai tapé son nom sur Google, suis tombé sur sa "fiche" Wikipedia. Paie ton palmarès : DEA philo, Science Po, ENA, puis banquier d'affaire chez Rothschild.
Quelle cohérence de parcours... Encore un qui n'a jamais mis les pieds en entreprise - les vraies - et qui de facto est forcément un partisan de l'eurolibéralisme puisque formaté par une banque d'affaire.
Je crois qu'avec un type comme ça, Hollande ne finira définitivement pas son mandat...
Olivier
Macron, encore un gars qui connait rien à l'éco, mais qui a un bon carnet d'adresse, un baratineur de plus pour orienter l'éco, ça promet.
RépondreSupprimerSi il y avait un ministère de la mécanique auto, Hollande nommerait un évêque.
Jusqu'à plus ample informé, il me semble que l'explication de cette péripétie est tout simplement le constat de l'échec de la politique du gouvernement, Montebourg et Hamon quittent le navire au milieu des récifs. Ils espèrent jouer les recours. Cela dit, on connait la pièce, qui est rejouée à chaque alternance : après quelques tentatives d'"ouverture" tous les nouveaux gouvernements perdent leurs électrons libres et se recentrent autour d'un noyau restreint, prélude à la prochaine alternance. Malheureusement ce cycle gouvernemental n'a jamais débouché sur un changement politique, mais juste sur l'alternance cosmétique UMP-PS, en laissant sur les marges les Chevènement, Bayrou, Mélenchon... ... En ira-t-il autrement cette fois-ci ?
RépondreSupprimerJe persiste à penser que la seule stratégie d'avenir est de bâtir une perspective de changement radical, avec des équipes soudées autour d'une stratégie de rupture et non de coups médiatiques et de combinaisons sans bases rationnelles. Pour être plus précis : l'inconséquence du discours de Montebourg sur l'Europe se comprend dans une stratégie de carrière, mais ne donne pas les moyens de sortir de l'impasse européiste. Lenglet a raison : une "relance" franco-française sans sortir de l'euro et de traité serait un échec assuré. Même une dévaluation de l'euro ne fournirait qu'un calmant très provisoire et illusoire à la spirale de désagrégation qui est au principe même de l'Union Economique et Monétaire. Les demi-mesures ou le bavardage sur la relance ne sont que le chœur des pleureuse qui suivent le désastre ; Ia seule solution est de sortir de l'euro et de définanciariser l'économie.
étrange tout ça !!! Montebourg serait il déserteur à la cause ou tout est prévu ? Macron à l économie...sèrieusement... on est mal. Tiens d' ailleurs Macron fait partie des young leaders (french american foundation), ils sont si nombreux au gouvernement que ça me fait vraiment peur !!!
RépondreSupprimerLe post du jour et nombre de commentaires sont parfaitement incompréhensibles. On croit rêver. Faut-il comprendre que, pour toi ou pour certains de tes lecteurs, le pouvoir est sur la bonne voie, Laurent ?
RépondreSupprimerLes péripéties politiques, comme la mise à l’écart de Montebourg et d’Hamon n’ont aucun autre intérêt que d’alimenter (provisoirement) le débat en prouvant qu’Hollande mène une politique délirante, suicidaire pour la plupart des Français, à l’exception des classes dirigeantes.
Le plus comique est de lire que cette décision va donner de la cohérence alors que nous sommes exactement face à la situation inverse : un pouvoir politique inconsistant, sans vision, isolé, faisant et disant n’importe quoi.
Demos
Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Economie a participé à la réunion du groupe Bilderberg, qui a eu lieu à Copenhague les 31 mai et 1 juin dernier. M. Macron y assistait en tant que conseiller de François Hollande à la présidence de la République. Cette réunion s’est tenue ce week-end, dans le mutisme habituel des médias français. Le groupe Bilderberg réunit chaque année pendant deux jours les principaux dirigeants économiques et politiques - ainsi que quelques journalistes - pour discuter des « affaires du monde ». Ce cénacle est un de ceux qui coordonnent l’application internationale du dogme néo-libéral. (Camille Martin – site reporterre).
RépondreSupprimerCa vous donne pas envie de vous marrer, ça ? Quand je pense qu’il n’y a pas si longtemps, certains prenaient des grands airs quand d’autres qualifiaient Hollande de traître. Aujourd’hui, comme on dit, ce n’est plus un sujet.
Demos
RépondreSupprimer@ Moi
Je fais le pari qu’il sera toujours là en 2017 et se représentera.
@ Gaël
Bien d’accord
@ André
Bien sûr que la politique va être de plus en plus eurolibérale
@ Anonyme
Je ne dis pas qu’il est sur la même ligne, mais qu’ils se rapprochent. Nuance.
@ EB
Il allait un peu plus loin que Sapin, point.
@ Saul
Merci pour ces rappels
@ Bip
Bien d’accord sur le franc et le protectionnisme
@ TeoNeo & Marc-Antoine
C’est probable
@ Olivier
Attention à ne pas le sous-estimer
@ J Halpern
Bien d’accord
@ Démos
Ce n’est quand même pas une petite nouvelle
@ M. Pinsolle :
RépondreSupprimer4 gouvernements en 24 mois : Hollande ne nous place-t-il pas de fait en IVe République ?
Sérieux Laurent, Hollande est peut-être un "faux-mou", et je ne sous-estime sa "capacité politique", mais la direction qu'il donne aux événements ne me donne pas l'impression qu'il la maîtrise.
Olivier
Olivier
RépondreSupprimerEn effet, il ne maitrise pas tout, mais il prend une direction plus claire